Rue de la sardine de John Steinbeck
( Cannery row)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Chronique de la vie d'une rue
La rue de la sardine se situe à Monterey en californie, Steinbeck s'est amusé à raconter la vie des différents personnages et lieux de l'endroit.
Cela va de l'épicerie à la maison close en passant par le terrain vague , le laboratoire, le palais des coups... Les habitants de cette rue se retrouvent mêlés aux mêmes histoires et tentent de vivre plus ou moins en bonne harmonie.
Chaque lieu est habité par un ou plusieurs personnages souvent hauts en couleurs qui nous entraînent dans leurs "aventures" au quotidien.
Dans ce livre empreint d'humour et de légèreté , Steinbeck nous offre avec un soupçon de poésie un livre léger que je comparerais à une chanson de Sinatra ou un film de Frank Capra.
Livre se lisant avec plaisir et offrant un bon moment de détente et c'est bien là l'essentiel.
Les éditions
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Rue de la Sardine [Texte imprimé] John Steinbeck traduit de l'anglais par Magdeleine Paz
de Steinbeck, John Paz, Magdeleine (Autre)
Gallimard / Collection Folio
ISBN : 9782070367870 ; 6,90 € ; 02/07/1976 ; 212 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (5)
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Description humoristique d'une petite ville
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 17 septembre 2019
un moment de l'histoire des américains
Critique de Krapouto (Angouleme Charente, Inscrit le 4 mars 2008, 79 ans) - 1 novembre 2009
Un moment de l’histoire des américains
Monterey, Californie, années 40. Un port qui vit au rythme de l’effervescence qui accompagne l’arrivée des sardiniers et de l’inoccupation qui suit.
La Rue de la sardine, à Monterrey, c'est une juxtaposition de lieux habités par des hommes et des femmes qui vivent ensemble. Il y a d'abord l'épicerie de Lee Chong archétype du chinois hermétique, inébranlable, mais calculateur, puis la maison de passe de le généreuse Dora, le terrain vague et l'ancien hangar de farine de poisson dans lequel se sont installés Mack et ses amis, de jeunes hommes insouciants et hédonistes. La bande : Sans parents, sans un sou, sans ambitions autres que le plaisir, la bouffe et la boisson, esprit simple mais logique, inoffensifs sauf en cas de provocation, ou s’ils ont pris la fâcheuse décision de vous rendre service ou de vous faire plaisir.
Et avant tout le Laboratoire Biologique de l'Ouest, tenu par le sympathique Doc, célibataire demeurant dans son « Labo », épris de musique, de culture et de bière, l'homme qui « a ce don de pouvoir écouter toutes vos sottises et d'en confectionner une sagesse à votre usage ». Doc est aimé de tous, et tous ceux qui le connaissent se disent : « Il faut absolument que je fasse quelque chose de gentil pour Doc. »
A partir de là, l'auteur centre son roman sur la relation entre ces différents personnages, mais surtout sur les rapports entre Doc et « Mack et les gars ». Doc les embauche souvent pour de menus travaux, par exemple pour aller ramasser des grenouilles. Les joyeux lurons travaillent toujours de bon cœur, surtout quand c'est pour Doc. Mais c’est « la Bande Catastrophe et Cie » et malgré leur débrouillardise (l’épisode avec la Ford T vaut son pesant de grenouilles) les incidents s’enchaînent et la fête prévue pour Doc vire au cauchemar : bagarre déclenchée par des inconnus, grenouilles perdues, maison de Doc sens dessus dessous.
Quand Doc rentre et découvre le chaos chez lui, Mack lui promet qu'il paiera tout. « Vous savez bien que non, Mack. » lui répond Doc, dont rien ne semble ébranler la placidité, supportera finalement sans amertume et avec philosophie.
Ainsi se déroule le roman, avec humour et bonne humeur, mais également avec des moments tristes ou émouvants. Steinbeck s'intéresse à un lieu, y met en scène ses personnages et décrit leurs interactions, leurs caractères, leurs joies et leurs drames. En reprenant un groupe de jeunes hommes insouciants un peu simples qui veulent bien faire mais qui déclenchent des catastrophes, l'auteur nous livre un roman court mais plaisant qui nous fait découvrir les multiples facettes de l'être humain. Une œuvre distrayante et amusante, écrite dans un style simple vivant et réaliste (la qualité de la traduction y est certainement pour beaucoup) avec des personnages attachants
TRES DRÔLE
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 15 août 2008
La bande à Mack vaut le coup de lire le livre à elle toute seule... A lire p. ex. la façon dont ils "remplissent" les bouteilles qu'ils boivent...
Et toujours la très belle et très simple écriture de John STEINBECK qui ne demande aucun effort pour sa lecture, mais qui est beaucoup plus profonde et réfléchie qu'il peut sembler au premier abord...
Enfin pour ceux qui trouvent ce livre trop court, le grand écrivain américain lui a donné une suite il s'agit du livre "Tendre jeudi".
Par le Prix Nobel de Littérature 1962.
drôle et émouvant
Critique de Prince jean (PARIS, Inscrit le 10 février 2006, 51 ans) - 19 janvier 2008
c'est très drôle, j'ai ri aux éclats, tout seul !
et parfois, j 'avais la larme à l'oeil.
qu'ils sont cons mais qu'ils sont attendrissants !
une bande de copains un peu paumés, mais avec un coeur immense.
on a vraiment du mal à refermer le livre.
un défaut : trop court !
De l'autre côté de la rue
Critique de Heyrike (Eure, Inscrit le 19 septembre 2002, 57 ans) - 4 novembre 2007
Pas très loin de l'épicerie, on aperçoit un vieux hangar où se sont réfugiés Mack et sa bande. Mack est un roublard de première, jamais à court d'astuces pour parvenir à améliorer le quotidien de la petite bande. Ainsi a-t-il réussi à rouler dans la farine Lee Chong lors d'une âpre négociation pour la location du hangar à un loyer très modique. C'est qu'il s'y connaît pour tourner les phrases propices à embrouiller son interlocuteur. Mais aucun des deux n'est dupe, le loyer pour modique qu'il soit ne sera jamais honoré, et les choses sont aussi bien ainsi.
Au-delà du terrain vague se trouve planté "Le drapeau de l'ours", une maison close dirigée par Dora, une femme au grand cœur qui prend le plus grand soin des corps de ses clients.
La rue est le réceptacle de toutes les joies et les malheurs de ses habitants, il s'y dégage une profonde sensation d'humanité. On jubile en lisant les aventures rocambolesques de la bande à Mack, et on ne peut être qu'admiratif en découvrant la débrouillardise des habitants de la rue de la sardine qui luttent sans cesse pour améliorer leur sort dans ce quartier déshérité.
Un récit empreint d'une tendresse enivrante, qui dépeint une galerie de personnages extraordinaires. L'auteur a su rendre avec bonheur, et un brin d'exaltation, ce qui exprime le mieux le sens et la grandeur de l'âme humaine à travers les actes de solidarité et d'amour dont tous font preuve.
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