Le parfum de Patrick Süskind
( Das Parfum : die Geschichte eines Mörders)
Catégorie(s) : Littérature => Européenne non-francophone
Moyenne des notes : (basée sur 142 avis)
Cote pondérée : (229ème position).
Discussion(s) : 1 (Voir »)
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Chef-d'oeuvre inclassable
Jean-Baptiste Grenouille, le personnage central du roman, est né à Paris en 1738 dans des conditions affreuses, au milieu des relents de la poissonnerie de sa mère.
A travers une jeunesse misérable et une adolescence perturbée pendant lesquelles il s'ouvre au monde de l'odorat comme nul n'en est capable. Il ira même, à l'âge de quinze ans, jusqu'à tuer une jeune fille pour en posséder le sublime parfum.
Après avoir développé son art de la parfumerie à Paris et rendu riche le propriétaire qui l'employait, Jean-Baptiste Grenouille s'en va, seul, à Grasse. Il traversera la France à pieds et n'atteindra Grasse que 7 ans plus tard. Il est transformé. Seul durant tout ce temps, il a terminé de construire le monde dans lequel il s'est enfermé. Il est maintenant dégoûté des hommes et de leurs odeurs, et a même perdu la sienne!
Enfin arrivé, Jean-Baptiste étudie à nouveau la parfumerie et l'art de capter les fragrances délicieuses qu'il trouve dans la nature. Et il va ainsi capturer les odeurs de nombre de jeunes filles innocentes qui seront aussi toutes assassinées...
Le Parfum est inclassable. Il est avant tout un livre fantastique qui nous fait vivre le monde fantastique de l'odorat. Une découverte en forme d'aventure au gré du vent. On reçoit de toutes part des bouquets divers que l'on arrive à imaginer.
Le roman est aussi un thriller original où l'on assiste à la naissance d'un tueur psychopathe hors du commun. Dans une atmosphère croissante d'oppression, le récit nous mènera jusqu'à l'apothéose.
Il est enfin merveilleusement écrit et nous fait découvrir ce nouveau monde au travers d'un vocabulaire riche et instructif.
Un régal!
Les éditions
-
Le parfum [Texte imprimé], histoire d'un meurtrier Patrick Süskind trad. de l'allemand par Bernard Lortholary
de Süskind, Patrick Lortholary, Bernard (Traducteur)
Fayard
ISBN : 9782213027104 ; 2,98 € ; 01/01/1997 ; 391 p. ; Broché -
Le Parfum [Texte imprimé], histoire d'un meurtrier Patrick Süskind trad. de l'allemand par Bernard Lortholary
de Süskind, Patrick Lortholary, Bernard (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253044901 ; 5,90 € ; 20/09/2006 ; 279 p. ; Poche -
Le parfum [Texte imprimé], histoire d'un meurtrier Patrick Süskind traduit de l'allemand par Bernard Lortholary
de Süskind, Patrick Lortholary, Bernard (Traducteur)
le Livre de poche / Le Livre de Poche
ISBN : 9782253098959 ; 29,80 € ; 12/11/2015 ; 288 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (141)
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Un classique contemporain.
Critique de Sotelo (Sèvres, Inscrit le 25 mars 2013, 41 ans) - 8 mai 2024
Original!
Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 40 ans) - 30 août 2021
Pour avoir lu ce roman il y a plus de deux mois, je peux désormais dire que cette lecture est de celle qui laisse des traces. Il est vrai que son personnage principal est de ceux qu’il est difficile d’oublier. Rare sont les auteurs qui nous plongent au cœur du parcours initiatique d’un psychopathe !
A cela s’ajoute un style agréable et un sens du rythme indéniable faisant de ce Parfum un roman agréable à lire et qui suscite l’intérêt du lecteur. Süskind tient avec ce roman un best-seller intemporel, nul doute là-dessus.
Une révélation
Critique de Lady Angel (, Inscrite le 12 juillet 2010, 56 ans) - 22 septembre 2020
Olfactive déjà. Impossible de ne pas céder à l'envie de percevoir le monde à la manière de Grenouille, en le reniflant. Tout prend alors une autre dimension, intense. Et les souvenirs surgissent à la manière d'une madeleine de Proust.
Littéraire ensuite. Le phrasé de Süskind est fluide, nourri et nous emporte dans une histoire aussi palpitante qu'incroyable. La quête du Parfum absolu, qui permettra à Grenouille d'être aimé et adulé de tous, de tous les humains... au point de...
L'intrigue extraordinaire et tellement originale.
Historique ensuite: l'univers de Grenouille est fascinant. On y découvre un Paris glauque, puis les abords de Grasse et le parfum est partout
Bref, Süskind suggère toutes les odeurs et nous enveloppe d'un tourbillon d'émotions, de vertiges, d'odeurs qui emportent, c'est inévitable. Ce livre est un trésor. Près de 30 ans après il demeure MA référence, mon livre fétiche tant par la narration formidable de l'auteur que par la richesse de l'histoire et son originalité.
UN TRESOR
très touchant ce petit Grenouille
Critique de Clubber14 (Paris, Inscrit le 1 janvier 2010, 44 ans) - 14 juin 2019
En bref, un très bon moment de lecture, je recommande vivement ce livre, très original.
Très réussi et original
Critique de Warrel62 (, Inscrit le 30 mars 2013, 54 ans) - 5 janvier 2017
Juste la fin me laisse perplexe. J'aime pourtant beaucoup le surréalisme (le livre en garde une part dans sa globalité) mais je ne m'attendais pas à ça à cet endroit là, alors je suis partagé entre la satisfaction d'un final assez jouissif et inattendu et la déception de ne pas avoir eu une fin un peu plus en phase avec le reste de l'histoire.
Un roman olfactif original !
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 26 avril 2016
mitigée
Critique de Camille28 (, Inscrite le 6 avril 2015, 27 ans) - 6 avril 2015
hors du commun
Critique de Glad01 (, Inscrit le 28 mars 2015, 44 ans) - 5 avril 2015
La grenouille n'a pas d'odeur
Critique de Pierraf (Paimpol, Inscrit le 14 août 2012, 66 ans) - 6 janvier 2015
Chef d'oeuvre
Critique de T-Rexx (, Inscrit le 18 septembre 2014, 51 ans) - 18 septembre 2014
Mon livre de chevet ...
Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 30 mai 2014
En passant, quel talent a le traducteur pour le rendu des odeurs!
Traduire de l'allemand littéraire en français est déjà un exercice difficile mais ici, c'est une grande réussite.
Curieusement, pendant les quinze jours consécutifs à la lecture du Parfum, mon nez percevait toutes les odeurs!
Un des livres les plus originaux que je connaisse.
A lire
Critique de Sonic87 (, Inscrite le 28 mai 2014, 40 ans) - 28 mai 2014
Le début est original. Le roman multiplie ensuite les descriptions, surtout dans les chapitres concernant Baldini, que ce soit des fleurs, des essences, des arômes, etc.
La partie II m'a refroidie car elle m'a semblé être du grand n'importe quoi: Grenouille, le héros, se réfugie dans une grotte afin de se libérer de la société. Jusque-là, d'accord, mais sur une montagne déserte, où même les plantes ne poussent pas; il se nourrit de lierre et d'herbe et d'un oiseau mort; il lui faut lécher une paroi pendant 2 heures pour avoir de l'eau. Et tout cela pendant 7 ans. Puis un beau jour il décide de repartir, nous voici avec le Marquis Bidule qui invente une sorte de plante qui donne du lait grâce au sperme de taureau... Grenouille se retrouve quelques semaines dans la bourgeoisie, bien habillé et fardé. (Ce passage m'a fait penser au film "L'Homme qui rit" adapté de Victor Hugo)
Nous arrivons à la 3e partie qui me semble être la plus intéressante car elle exprime bien ce que veut dire le sous-titre, à savoir "Histoire d'un meurtrier".
et pan ! dans le nez
Critique de Henrikoubbi (Saint Julien en Gènevois, Inscrit le 26 novembre 2013, 55 ans) - 5 décembre 2013
Ce livre correspond tout à fait au genre de livre que j'affectionne tout particulièrement : il est à la fois un roman historique, un roman fantastique (le don du personnage Grenouille est tout à fait exceptionnel), un polar et un conte philosophique. le héros est un monstre mais on finit par l'accompagner dans sa folie meurtrière et à comprendre sa quête qui correspond à la construction d'un idéal.
DE A à Z
Critique de Hugmat64 (, Inscrit le 8 mai 2013, 27 ans) - 8 mai 2013
Cependant j'aimerais revenir sur la fin de ce livre si critiqué alors que...
spoiler
Pendant son voyage de Grasse à Paris se demande ce qu'il va faire avec le pouvoir de son parfum et il n'a aucune ambition alors il décide de se faire tuer au lieu d'avoir le roi à ses pieds
relisez ce passage c'est un CHEF D'OEUVRE
une odeur incomparable
Critique de Jaimeoupas (Saint gratien, Inscrite le 4 octobre 2010, 52 ans) - 26 février 2013
Patrick Süskind est l'auteur qui a réussi cet exploit.
Ce livre est enivrant comme un bon vin et entêtant comme un parfum capiteux.
Impossible d'oublier ce livre même plusieurs années après.
Nez d'époque
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 20 août 2012
Quand au style de l’auteur, j’y ai vu parfois un peu de Victor Hugo, notamment par sa façon d’interpeller le lecteur en lui expliquant pourquoi il est utile de raconter cela, et aussi par sa manière d’aborder la misère sociale. Etant en ce moment même en train de découvrir petit à petit toute l’œuvre de Victor Hugo, je pense que la ressemblance que je trouve entre ce dernier et Patrice Suskind vient plutôt de là !
Je ne regrette cependant pas ma lecture, le livre n’est pas non plus désagréable, et il me semblait important de découvrir ce qu’il se cachait derrière ce titre assez énigmatique.
Une merveille !
Critique de Joyeusevie (, Inscrite le 18 juillet 2012, 34 ans) - 18 juillet 2012
que reste-t-il après?
Critique de Mariefleur26 (Paris, Inscrite le 11 décembre 2011, 30 ans) - 25 avril 2012
Heureusement, cela s'améliore, lorsque Grenouille se sépare d'un de ses parfumeurs (Baldini?) pour aller vivre complètement isolé du monde, au Plomb du Cantal. J'étais enfin entrée dans l'histoire! Mais ce plaisir n'a été qu'éphémère et rapidement je suis de nouveau passée à côté.
Les bonnes critiques disent que le livre est incroyable car l'auteur réussit à nous faire sentir toutes les odeurs créées et senties par Grenouille. Quant à moi, son écriture ne m'a pas du tout ouvert la porte au monde des odeurs, et tant mieux dans un sens, car la plupart d'entre elles ne semblaient pas très agréables. Le fait que beaucoup de produits utilisés par Grenouille me soient inconnus y est pour quelque chose, mais pas seulement. L'idée ne me séduit pas, ne fonctionne pas avec moi, c'est tout.
Bref, je ne retiens presque rien de ce livre. Adulte, peut-être cela fonctionnera-t-il, mais pour l'instant, non.
Plaisant
Critique de Nb (Avion, Inscrit le 27 août 2009, 40 ans) - 4 avril 2012
Comme dans certaines des critiques précédentes, j'ai été particulièrement charmé par le début du livre, puis j'ai trouvé que ça s'essoufflait un peu; je n'ai, par contre, pas particulièrement apprécié les trente dernières pages, qui me laissent un léger arrière-goût de déception.
A lire tout de même.
Un monde d'odeurs!
Critique de Dany (, Inscrite le 18 janvier 2012, 51 ans) - 8 mars 2012
Sans doute que contrairement à Grenouille, on ne développe pas assez notre odorat et nos cinq sens en général!
Bon roman ; le suspense est bien mené! A coup de nez , le parfum est une oeuvre littéraire rare.
Le parfum
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 44 ans) - 1 mars 2012
Une tique qui a du nez !
Critique de R. Knight (, Inscrite le 18 janvier 2012, 29 ans) - 24 février 2012
Mais qu'elle est prodigieuse, cette bestiole malsaine ! lorsqu'elle flaire à 1000 lieues les effluves d'un parfum merveilleux.
Jean-Baptiste Grenouille, n'a pas d'existence. Il naît un jour de marché sur une place bondée de Paris, entre les entrailles des poissons et les moisissures. Et dès cet instant, s'installe la fatalité qui lui est propre. Telle la tique qui ne lâche pas prise, Grenouille s'agrippe à la vie alors qu'il devrait périr. Sa mère meurt pour lui, accusée d'infanticide. Ses divers maîtres mourront un à un. Et de ses mains, il abattra. Il détruira pour posséder. Pour posséder une chose volatile, en soi : une odeur, une odeur sacrément divine !
Pour moi, Grenouille m'apparaît comme un homme atteint d'autisme. Il ne comprend pas la communication, il est seul, rejeté, mais il accepte cela se créant son propre Monde Imaginaire. Un Monde sans couleur mais parfumé. Car ce dernier possède un don, qui n'est pas des moindres ! Celui d'avoir le meilleur nez qu'on ait jamais vu. Il se délecte d'odeurs toujours nouvelles, toujours uniques et reconnait leur composition, même à plusieurs milles de ça. Et Grenouille excelle maléfiquement !
La beauté de l'écriture de Süskind est pleinement à la hauteur de cet anti-héros fantastique qu'il a mis au monde. Chaque page a une odeur différente. on redécouvre vraiment son odorat une fois le roman achevé ! Et c'est prodigieux ! Le style est original, comme un conte merveilleux morbide. Et même si, par moments l'action manque un peu, les plongées dans l'univers et la psychologie de Grenouille rattrapent le coup.
Le tout est d'une poésie malsaine. On se prendrait presque à aimer le héros, à adopter son point de vue, à être obnubilé par sa création qui nous est décrite avec tant de puissance. Et si Grenouille gagne tout, devient un Dieu, il ne gagne pas son humanité, cette odeur d'homme qu'il ne possédera jamais.
La fin est d'ailleurs... très originale est surprenante, à la limite du grotesque sur un certain point de vue. Mais son originalité est tant éblouissante que je ne peux que la féliciter.
Ayant vu le film avant le livre, je m'attendais à ne pas être trop surprise, mais le roman diffère vraiment de l'adaptation cinématographique, pourtant réussie à mes yeux. Le film, en effet, ne nous permet pas une telle introspection dans l'esprit de Grenouille, contrairement à l'oeuvre de Süskind. Certains évènements diffèrent également.
Il est donc important de lire cet ouvrage magistral qui mérite amplement sa qualification de 'chef d'oeuvre'.
Je confirme
Critique de Marie33 (Le Médoc, Inscrite le 1 octobre 2010, 58 ans) - 21 février 2012
Le 1er roman 100% olfactif
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 22 novembre 2011
Cependant le livre souffre de quelques longueurs et la fin n’est pas du tout à la hauteur de l’ensemble de l’ouvrage car c’est du grand n’importe quoi …
Dommage car le personnage de Grenouille, cet être marginal, terriblement glauque est un de ces personnages qu’on ne risque pas d’oublier. Presque 20 ans après l’avoir lu je m’en souviens parfaitement. C’est ce qu’on pourrait appeler une œuvre indélébile.
Fantastique parfum !
Critique de Blue Boy (Saint-Denis, Inscrit le 28 janvier 2008, - ans) - 1 octobre 2011
Le personnage de Grenouille est aussi fascinant qu’inquiétant, lui la « tique », le paria, qui échappa à la mort à peine sorti du ventre de son ignoble mère. Son caractère monstrueux et sa laideur, si elle n’attire pas la sympathie, n’empêchent aucunement de le comprendre. Car Grenouille est un extra-terrestre, un ange noir maudit et misanthrope, doué pour sentir les parfums les plus subtils et lui-même dépourvu d’odeur… Prêt à tout pour accomplir son projet aussi sublime que diabolique, projet qui n’a d’autre objet que la beauté du geste, l’exploit artistique, l’amour du parfum.
Alors Jean-Baptiste Grenouille, (anti-)héros innocent ou tueur machiavélique ? Chacun devra se faire sa propre opinion, mais au final, Grenouille n’apparaît pas pire que la plupart des humains croisés sur sa route, son seul tort étant d’assassiner les jeunes filles en fleur… Il est vrai que l’humanité n’est pas dépeinte sous son meilleur jour dans ce livre très bien écrit (très bien traduit en tous cas) et à l’humour grinçant. Incontestablement un de mes livres préférés. Par contre, il faut éviter le film qui est une trahison absolue du roman, avec un acteur qui semble avoir été choisi sur casting, à dix mille lieues du personnage de Grenouille.
Pas mal mais...
Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 17 septembre 2011
J'ai trouvé que l'histoire et le personnage étaient assez étranges et que cela rendait la lecture attirante mais à certains moments je me suis ennuyée et ai été un peu calée car il y avait trop de descriptions qui rendent la lecture lourde pour moi. De plus, je trouve la fin bizarre. Elle m'a un peu laissée pantoise.
Je le conseille car il est à lire et c'est une bonne histoire. cependant, je ne le range pas parmi mes coups de coeur.
écoeurant
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 13 septembre 2011
Une plongée dans la folie qui ne me dérange pas. Ce qui me dérange par contre c'est l'idée sous-jacente que l'intelligence, le génie de Grenouille allié à sa solitude frisant l'autisme en font forcément un psychopathe. Entre apologie et logique morbide un vrai livre dont la fin et la vie du héros dépeint l'homme sous son jour le plus sadique, où il ne reste que les pulsions de vie et de mort exacerbées et où l'idéal romantique est tué. La traduction française est excellente mais c'est bien l’œuvre d'un allemand cynique.
Un voyage olfactif à travers les Lumières
Critique de AmonRa (Québec, Inscrit le 6 septembre 2011, 32 ans) - 6 septembre 2011
Un voyage sur-réel à travers les odeurs et les lieux, à travers les yeux ( où plutôt le nez ) du mémorable Grenouille, porté à merveille par des personnages secondaires très marquants ( Baldini, le parfumier dépassé par son époque, le passage vers les Lumières ).
Seul reproche, certains éléments de la trame narrative sont superflus, par exemple, le passage où Grenouille est recueilli par un marquis, qui tente de faire fortune avec lui, en vantant son supposé élixir de vie.
à lire au moins une fois, ne serait ce que pour lire un roman comme vous n'en avez très certainement jamais lu.
Une fragrance de plaisir
Critique de Plume84 (Vecoux, Inscrite le 26 août 2011, 40 ans) - 26 août 2011
Chaque scène est décrite avec précision, en fermant les yeux on peut non seulement s'imaginer les décors, mais on est littéralement projeté dans le Paris et le Grasse du XVIIIe siècle, le quartier des tanneurs et les champs de lavandes.
Une fragrance de bonheur.
Un monde d'odeurs
Critique de Florian1981 (, Inscrit le 22 octobre 2010, 42 ans) - 23 août 2011
Cette absence d'odeur va être une gêne, puisqu'il sera insidieusement mis à l'écart par ses congénères à commencer par sa nourrice qui voit en lui le diable, autant qu'un avantage puisqu'il va lui permettre d'agir sans se faire repérer. De là va venir sa haine des hommes et sa volonté de se faire d'abord accepter par eux en se fondant dans la masse puis de les dominer en les ensorcelant par un parfum spécialement confectionné par lui avec des ingrédients très particuliers!
J'ai bien aimé l'originalité de ce livre sur un thème peu commun, la puanteur des rues et les différentes senteurs sont bien retranscrites, on s'y croirait presque!
Le personnage de Grenouille est fascinant de complexité, tour à tour génie diabolique et personnage incompris et rejeté qui suscite la pitié du lecteur.
Un très bon livre mais de là à parler de chef d'oeuvre il y a un pas que je ne franchirai pas! L'épisode de l'isolement au Plomb du Cantal est trop long et n'apporte pas grand chose à l'histoire, et surtout la fin me semble bâclée et peu crédible, et en même temps assez prévisible! Grenouille aurait mérité mieux que ça!
merveilleux
Critique de Gloub (, Inscrit le 10 août 2011, 50 ans) - 19 août 2011
Un livre merveilleux, à l'univers incomparable.
Quel parfum!
Critique de LaCritiqueuse (, Inscrite le 14 avril 2011, 35 ans) - 15 août 2011
Bref, j'ai adoré. Un roman à lire et à relire!
Impossible
Critique de Perlimplim (Paris, Inscrit le 20 mars 2011, 48 ans) - 13 août 2011
Pas mal !
Critique de Bouboule15 (, Inscrite le 12 juillet 2011, 35 ans) - 13 juillet 2011
Cependant c'est très bien écrit, je ne me suis pas lassée au cours de la lecture. Je vois que plusieurs personnes ont trouvé qu'il tirait en longueur mais personnellement je n'ai pas ressenti cela!
L'essence du mal s'envole en fumée: une fin totalement ratée
Critique de Thibaut (, Inscrit le 14 avril 2011, 51 ans) - 25 mai 2011
Certes la description des parfums et des odeurs recèle plein de recherches, d'ingéniosité et d'inventivité : on a presque envie de sentir le livre pour vérifier les descriptions de ces (ses) essences, mais là n'est pas l'essentiel du livre...
Le déroulement et le contenu de l'histoire sont assez classiques: nous avons à faire à un tueur en série, en quête d'un absolu et d'une perfection en adéquation avec son système de pensées.
Mais pour moi le plus gênant est que certains passages sont totalement ratés:
- le passage dans la grotte ou la caverne, dans laquelle Grenouille passe un bon nombre d'années, est assez classique et surtout n'apporte pas un grand intérêt à l'histoire,
- la fin est un ratage COMPLET ! Je ne vois pas l'intérêt de cette orgie démoniaque, de cette partouze gigantesque ; le pire est que cette fin dessert l'inventivité et l'ingéniosité du livre: elle est classique et d'une nullité confondante. Je n'ai pas vraiment compris et apprécié l'orientation finale choisie par l'auteur ; que voulait-il proposer par le biais de cette fin à peine crédible et totalement risible ? Elle est pour moi un énorme "entartage" intellectuel et littéraire, à la limite de la stupidité, de l'ineptie et du film X parodique.
En dehors de ces deux point - qui restent importants tout de même, le livre est plaisant... il restera dans mon souvenir plus comme un bon roman "de gare" que comme le chef-d'œuvre tant annoncé par le quatrième de couverture.
puissant
Critique de Bilo (, Inscrit le 25 mai 2011, 58 ans) - 25 mai 2011
Trop d'odeur tue l'odeur...
Critique de XAmayelle (, Inscrite le 10 avril 2011, 32 ans) - 10 avril 2011
Le début semblait prometteur : un style particulier mais pas déplaisant, le portrait du personnage laisser croire à une intrigue hors du commun...
Mais les descriptions un peu trop longues des odeurs m'ont lassée. Il faut dire que j'ai un odorat très peu développé et que certaines fragrances sont un peu trop abstraites pour moi, j'avais du mal à rentrer dans le récit.
Puis au fur et à mesure que l'histoire avançait, mon intérêt diminuait. J'avoue ne pas avoir lu la fin, j'ai craqué 20 pages avant.
Bref, je mets deux étoiles pour le début et l'idée.
L’odeur comme révélateur
Critique de JEyre (Paris, Inscrite le 17 juillet 2010, 43 ans) - 29 janvier 2011
L’histoire est celle de cet être à part, sans compassion, sans émotion-au sens habituel du terme et de sa quête improbable. L’histoire est celle aussi, d’une humanité vaniteuse, ambitieuse, faussement morale, pourrie jusqu’à la moelle. Jean-Baptiste Grenouille sert de révélateur de caractère à cette humanité qu’il rencontre au fil des odeurs. Tous y passe, la bourgeoisie, le clergé, les politiciens, les paysans, les artisans... Critique drôle et impertinente d’une nature humaine profondément « animale ».
Le lecteur est embarqué dans un monde fait d’odeurs, ce qui rend étonnamment plus visuel ce Paris du XVIIIème siècle, avec ses mœurs et ses métiers. Voyage olfactif, voyage introspectif partagé avec le personnage principal.
Roman très agréable, offrant à la fois une histoire prenante, une réflexion sur notre nature, et une balade dans une France d’autrefois. Je viens d’en terminer ma 3ème lecture (qui ne sera pas la dernière).
je ne sens plus de la même façon !
Critique de Fantasile (, Inscrit le 28 décembre 2010, 33 ans) - 28 décembre 2010
Suskind décrit magnifiquement les odeurs, les parfums des plus puants aux plus exquis.
Le personnage de Grenouille est différent, laid, étrange et à la fois terriblement attachant, ses actes terribles nous paraissent justifiés. La fin est magistrale, la scène de la place de grasse pétrifiante. Seul bémol, la mort de Grenouille, pas assez grandiose selon moi, peut-être que l'auteur manquait d'inspiration ...
Le monde des odeurs me parait différent désormais.
Géniale et mortelle fragrance !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 17 décembre 2010
Une oeuvre exceptionnelle dans la France du XVIII ième où les odeurs pestilentielles côtoient les parfums les plus élaborés.
Jean-Baptiste Grenouille est né dans la fange par accident et ira y mourir volontairement .
L'auteur retrace la vie d'un génie animé d'une volonté unique : la recherche du parfum parfait , absolu , qui parvient à renverser les foules et à les transporter dans l'Amour.
Comme tous les génies , il ne vit pas comme ses semblables . Dénué de sentiments , solitaire , misanthrope , ne s'aimant pas....... son destin était tracé .
J'ai été bouleversé par ce roman , de lecture simple et odorante.
On redécouvre la France du XVIII ième ( un Paris poisseux et populaire , une bourgeoisie riche et cynique , ainsi que les campagnes rurales et isolées )
L'auteur y décrit minutieusement les procédés de fabrication du parfum comme il en est des Grands vins .
Le Parfum comme un Art , son génie incarné par le monstrueux JB Grenouille .
Déjà 102 critiques pour ce " nectar " à humer sans modération !
quel parfum !
Critique de Krapouto (Angouleme Charente, Inscrit le 4 mars 2008, 79 ans) - 25 novembre 2010
mais la fin qui l’attend semble traduire un réel embarras de l’auteur pour terminer son ouvrage . Dommage.
Enivrant !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 9 octobre 2010
Certes , plein d'éloges sont faites sur les critiques de ce best- seller, jusqu'à vouloir l'emporter sur une ile déserte et se sentir parfumé et attirant, dû au savoir-faire de Grenouille.
Un film a aussi été adapté fort d'un grand succès international, mais aussi , les libraires qui ne jurent que par Jean baptiste grenouille , maître incontesté des senteurs enivrantes !
Oubliez les YSL , les Dior , les Chanel et j'en passe ...vous allez être envoûté et hypnotisé par un personnage répugnant dans un Paris du XVIII siècle dépravé et curieusement vous serez ensorcelés par la puanteur de ses pages ( au début de l'histoire ) puis miraculeusement vous baignerez dans la clarté inondée comme un feu radieux ...
vous saurez , mais trop tard , qu'un flux irrésistible d'un tourbillon d'odeurs et d'horreurs vous aura fait lire cette histoire extraordinaire abominable ... sans pouvoir vous arrêter !
Attention , vous allez baigner dans une atmosphère oppressante et suffocante tout le long de ce récit jusqu'au dénouement apocalyptique !!!
Amateurs de romans noirs , et passionnés de très bons romans , cette oeuvre est à ranger dans votre bibliothèque près du démon de Mr. Hubert Selby et mérite une place dans vos cellules sensorielles.
Bon FLAIR à tous !
Une odeur de chef d'oeuvre
Critique de Yaneva (, Inscrite le 6 septembre 2010, 44 ans) - 27 septembre 2010
Ce livre est un bijou à lire de toute urgence. Il laisse un souvenir impérissable. Je me souviens encore de la description du Paris du XVIIIième, de la description des odeurs, de la psychologie de Grenouille. Bref à tous points de vue ce livre est magnifique et vous transporte dans un monde étrange et pourtant si familier, le monde de l'odorat, un sens mis en valeur ici d'une façon magistrale.
Chapeau! car depuis des années il reste mon livre culte à ce jour.
Surprenant
Critique de Vivi1706 (, Inscrite le 11 août 2010, 32 ans) - 11 août 2010
Mais malheureusement, il y a certains passages un peu ennuyants dans le livre, comme lorsqu'il s'exile dans une grotte pour ne plus avoir aucune odeur et pouvoir sentir la sienne (ce qui est impossible).
Par contre, j'ai aimé la fin qui est vraiment surprenante!
Exceptionnel
Critique de Cbarker (, Inscrit le 14 juillet 2009, 58 ans) - 7 août 2010
L'insaisissable pouvoir des odeurs
Critique de Lisancius (Poissy, Inscrit le 5 juillet 2010, - ans) - 15 juillet 2010
Je ne vais pas me répandre en éloges et flatteries sur ce livre que, à mon avis, tout le monde devrait avoir lu au moins une fois, et qui demeure un des plus grands chefs d'oeuvre de notre siècle, mais je ne puis résister au plaisir de souligner certains points, positifs comme négatifs, que mes lectures ont soulevé - eh oui, tout n'est pas parfait dans le Parfum, loin de là !
Le premier tour de force de Süskind réside dans une espèce de synesthésie que le roman cultive avec brio au long de ces trois cent pages : l'odorat et son monde extraordinairement riche, voluptueux et insaisissable supplante celui de la vue, et le lecteur, au bout de quelques lignes, ne sait plus s'il lit le livre, ou s'il le sent. C'était déjà un effet entrepris par d'autres grands auteurs (Balzac, Zola) dans de grandes oeuvres (Le Lys, Le Ventre de Paris ou La Faute de l'abbé Mouret), mais je crois que seul Süskind a réussi à cultiver - littéralement - ces odeurs dans son oeuvre. Plus ardue est la tâche, d'ailleurs, quand on prend conscience que, comme le dit l'auteur : "le langage n'est pas assez étendu pour pouvoir caractériser toutes les odeurs".
Le style, quant à lui , est assez old-fashioned, comme un bon whisky, et quoique l'ensemble convainque avec élégance, je ne peux m'empêcher de faire remarquer que certains passages, surtout si on les prend séparément du reste de l'oeuvre, sont quelque peu précieux et surannés. Ainsi l'instauration du suspens épaississant de l'instant où Grenouille va occire la dernière jeune fille est moins bien exposé dans le livre que dans le film. Il y a de plus, quelques longueurs, et phrases un peu redondantes, dans cette partie.
La meilleure, selon moi, est celle où Baldini enseigne à Grenouille son savoir. C'est d'ailleurs celle où les descriptions sont les plus poignantes et les personnages les mieux croqués.
Quelque chose qui m'a gêné, cependant, c'est ce final que je trouve tout à fait décevant. Mais, d'un autre côté, quelle autre opportunité aurait eu Süskind pour clore son oeuvre ?
C'est un roman poignant, bourré de talent, plein de senteurs plus profondes les unes que les autres, écrit dans un excellent style, par un auteur décidément très inspiré. A ce point de vue, le Parfum est sans conteste une très grande oeuvre ; mais est-ce réellement suffisant pour prétendre au génie ?
Ça pue au nez!
Critique de Lutinette (, Inscrite le 18 mars 2009, 31 ans) - 5 juin 2010
le livre est beaucoup mieux que le film
Critique de KAROLE (, Inscrite le 9 février 2010, 48 ans) - 9 février 2010
L'horreur d'un esprit pervers
Une histoire passionnante d'un monstre , un sérial killer.
Grenouille un meurtrier pour certains ou un génie pour d'autres.
C'est ce qui amènera malgré son côté repoussant et effrayant d'être aussi attachant; Un très bon souvenir de lecture.
impressionnant
Critique de Alexis100980 (, Inscrit le 2 février 2010, 44 ans) - 2 février 2010
Inclassable mais incontournable
Critique de Patsy80 (, Inscrite le 20 août 2009, 49 ans) - 29 décembre 2009
Au delà de cet aspect terre à terre, ce livre est incroyablement surprenant et très agréable à lire malgré un dénouement assez dérangeant finalement. En même temps, j'ai toujours été convaincue que nos affinités avec les autres passaient par le nez sans que l'on s'en rende compte alors toute cette histoire fait bien réfléchir...
Quel Livre!
Critique de Yogi (, Inscrite le 12 août 2008, 59 ans) - 1 septembre 2009
Un roman comme il en existe peu. Comme j'aurais aimé écrire ce livre. Bravo !
Inoubliable
Critique de Kaya* (, Inscrite le 1 août 2009, 35 ans) - 1 août 2009
L'auteur réussit vraiment à nous emporter à l'époque de Grenouille grâce au formidable jeu d'odeurs qui nous parviennent. C'est grâce à ce livre que pour la première fois j'ai saisi la puissance des mots conjuguée à l'imagination. Pourquoi lire un ensemble de lettres, composant un mot puis une phrase, provoque selon l'odeur décrite plusieurs réactions physiques identifiables : salivation, plissement du nez de dégoût, etc... C'est incroyable cette force des mots, mais elle ne serait rien sans une histoire bien ficelée. J'ai été tenue en haleine durant tout le livre, vraiment accrochée à lui pour le finir au plus vite.
Bref, une vraiment bonne lecture que je conseille à tout le monde. D'ailleurs, quelques années après l'avoir lu, ma professeur de francais de 3ème nous l'a donné à étudier (à ma grande joie car n'étant pas fan des classiques que nous imposent toujours les professeurs au collège) et il a fait l'unanimité dans ma classe. Donc si un enseignant de français passe par là, vous êtes prévenu, succès assuré!
hummmm.
Critique de La méchante martine (, Inscrit le 25 juin 2009, 42 ans) - 25 juin 2009
un livre à savourer.
Tout simplement magnifique
Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 24 mai 2009
exceptionnel
Critique de Pdesrosi (, Inscrit le 24 octobre 2008, 66 ans) - 24 avril 2009
Ceci est le livre le plus surprenant que j'ai lu. Je n'avais aucune attente de ce livre mais il m'a captivé pour ne pas dire envoûté.
Un chef-d'oeuvre
Critique de Sandy91 (, Inscrite le 24 mars 2009, 37 ans) - 29 mars 2009
spoiler
Il tombe amoureux de l'odeur d'une jeune femme aussi belle que son parfum. Et c'est là que tout va commencer! Après les rats, les chats voici les jeunes femme qui passe dans la casserole pour prendre leurs odeurs.
D'après le tueur c'est l'odeur qui attire, et non l'apparence ou le physique. Cette philosophie est intéressante.
A la recherche d'un certain bonheur et malgré qu'il réussisse à extirper ce parfum tant recherché, il se lassera de toute cette passion autour de lui pour finalement se laisser mourir.
Ce livre est bien écrit, il y a une poésie dans ce roman et on se laisse prendre sans aucune difficulté.
Je le conseille vivement.
LU ET RELU PUIS VU
Critique de Aquarelle (Paris, Inscrite le 29 mai 2006, 50 ans) - 4 mars 2009
Fum(é)et
Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 28 février 2009
Car le fiston, bien qu’il ne sente ni le soufre ni quoi se ce soit d’autre, a le diable au corps. Glouton, il va d’abord user les mamelles de plusieurs nourrices avant de se faire apprenti tanneur et enfin parfumeur. Plus qu'une vocation, c'est une prédestination. Car l'enfant Grenouille, s'il est laid comme pas deux, a un nez - mais un nez ! - avec lequel il voit, avec lequel il crée et pour lequel il tuera.
Pendant un mois, j'ai traîné ce livre interminable, un mois pour 280 malheureuses petites pages. Dès le début, je le sentais pas : trop d'odeurs justement, on dirait un défi lancé à soi-même par l'auteur et puis trop de crasse, de saleté, un style trop pesant, comme un parfum trop capiteux, le genre Thierry Mugler, qu'on met pour se faire remarquer. Mais bon, la première partie est loin d'être captivante, mais on avance quand même, on suit donc ce batracien infecte dans son marécage répugnant. Quand il arrive chez Baldini, on se dit qu'au milieu de ces bonnes effluves, ça va finir par décoller, mais non. On ne dira pas que ça devient technique, mais c'est gonflant ces histoires d'extraction de parfum. Rebelote après le premier meurtre où ça ne décolle pas.
Puis, certificat en poche, notre compagnon parfumeur s'en va à la campagne et cette seconde partie est à la fois inutile et exécrable. Dans sa grotte, l'amphibien des cavernes rêve et nous, on s'endort en tournant les pages. Et ça va de mal en pis quand on fait la connaissance du marquis Jenesaisquoi par le biais duquel l'auteur nous fait part de ses délires bourrés entre amis ou sous acides de faire arroser un champ au sperme de taureau pour y faire pousser une plante qui donnerait du lait - si, si...
En pénétrant dans la troisième partie, enfin !, on a quelque chose à se mettre sous la dent. Cinquante pages bien maîtrisées et intéressantes. Oh ! Rien d'un chef-d'oeuvre, mais au moins on est un peu happé par l'histoire, on avance mieux, les pages se font légères et on prend plaisir à lire. Puis vient la fin, et là... et là, on les paie cher ces cinquante pages d'intérêt relatif. Que c'est mauvais ! Une scène d'exécution-orgie absolument débile, mal écrite, ridicule suivie d'une fin du même acabit. Peu de choses à sauver et un mois parti en fumet...
Superbe
Critique de PA57 (, Inscrite le 25 octobre 2006, 41 ans) - 19 janvier 2009
Je conseille à tout le monde de le lire, car vraiment, il est remarquable.
Science fiction au Moyen Age
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 15 décembre 2008
Partant d'un personnage ayant un don exceptionnel, Süskind nous entraîne dans un dédale d'odeurs et de parfums. Si le style est parfois lourd, avec des énumérations d'une longueur hallucinante (on peut atteindre la page complète), l'histoire de ce petit bonhomme est assez fascinante. Croisant tout type de personnage, se construisant une identité, on l'apprécie, même si le surnaturel pointe le bout de son nez. Malheureusement, ce Grenouille quitte Paris et, au même moment, Süskind perd son écriture. Si le style s'allège, c'est aussi le cas de l'histoire, qui dérive vers du grand n'importe quoi. Entre la bête que devient Grenouille qui survit 7 ans seuls, dans le Massif Central, survivant à des hivers rudes habillés en fripes, jusqu'aux délires de plus en plus inconcevables que provoquent ses parfums, Süskind ne décrit plus l'histoire d'un meurtrier, comme le dit le sous-titre du livre, mais un délire. A priori, l'auteur a lui aussi succombé au parfum génial créé par Grenouille et n'a plus su quoi écrire. La fin frise le ridicule.
Dommage, il y avait du potentiel dans cette histoire d'un être exceptionnel mais incompris. Süskind l'a gâché (et, peut-être, aussi le traducteur, certaines expressions me semblant bien décalées).
Je lui met la "moyenne", parce que le début est plutôt bon.
Wow
Critique de Noura.f (, Inscrite le 7 octobre 2008, 34 ans) - 7 octobre 2008
Une légende !
Critique de Highlight (, Inscrit le 17 septembre 2008, 61 ans) - 17 septembre 2008
aborder un sujet aussi indescriptible, aussi "physique" relève de l'exploit.
Bravo et Merci à Patrick Suskind de nous avoir permis de vivre cette oeuvre "olfactive".....
Bien Bien!
Critique de Wartyne (, Inscrite le 4 septembre 2008, 41 ans) - 4 septembre 2008
Différent de ce que je lis habituellement, j'ai tout de même apprécié le style d'écriture... Je pense notamment aux descriptions qui me répugnent généralement, dans ce livre-ci c'était très bien exploité.
des goûts et des couleurs....
Critique de Velmoz (, Inscrite le 28 octobre 2006, 58 ans) - 23 juillet 2008
Parfum envoutant
Critique de El grillo (val d'oise, Inscrit le 4 mai 2008, 50 ans) - 7 juin 2008
C'est véritablement sous le charme que j'ai refermé le bouquin, même si je n'ai pas tout de même l'impression d'avoir taquiné un chef d'oeuvre !
Impossible !
Critique de Legrandport (, Inscrite le 22 mai 2008, 58 ans) - 28 mai 2008
Superbe!
Critique de Sihame (, Inscrite le 27 mai 2008, 35 ans) - 27 mai 2008
Vraiment, c'est un coup de coeur, à lire absolument.
la grenouille qui devient un boeuf
Critique de Wakayoda (, Inscrite le 12 septembre 2007, 44 ans) - 2 mars 2008
C’est un livre où l’on a un champ lexical sur les odeurs important, on redécouvre différentes odeurs de notre passé. Celles-ci sont le lieu à des descriptions effectuées par Grenouille qui peuvent être trop longues et rébarbatives.
Grenouille est un personnage intelligent où l’on éprouve une grande compassion pour son vécu et les différentes conditions professionnels dans lesquelles il passe. Néanmoins, on constate comment l’homme se laisse envahir par ces envies.
Il parvient à la fin à se faire idolâtrer, c’est sa revanche sur la vie, malgré sa laideur et son absence d’émotion (à part la haine)
Les personnages secondaires sont tous perfides et d’une méchanceté avec lui qui vise juste leur confort personnel. Heureusement que le monde n’est pas fait que d’humains comme ceux là.
Il est vrai que la dernière scène est surprenante et effrayante mais je trouve qu’elle est bien dans la continuité de l’histoire et grenouille finit par une offre d’amour très vorace.
Livre sympa et original à découvrir, à mettre dans la famille des bizarreries
Excellent
Critique de Sophie_752001 (Vitry sur Seine, Inscrite le 12 février 2008, 38 ans) - 12 février 2008
Mais quel est l'idiot qui a voulu en faire un film ? Ma plus grosse déception cinématographique après avoir lu le livre.
Unique
Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 18 janvier 2008
Le genre de livre que j'aurais voulu écrire.
Un bon concept
Critique de Flavoun (, Inscrit le 4 décembre 2007, 41 ans) - 5 décembre 2007
Troublant...
Critique de Olivier1180 (Bruxelles, Inscrit le 21 octobre 2007, 52 ans) - 21 octobre 2007
La vie au travers de ses épreuves le transforme malgré lui pour terminer en apothéose.
Progessivement on assiste à la naissance d'un véritable psychopathe pour lequel malgré tout je ne peux m'empêcher d'avoir de l'affection alors que je devrais être révolté.
Très troublant, peut-être trop...
Un roman hors du commun, un excellent livre!
Une livre qui sent bon!
Critique de Drgrowl (Saint-Lambert, Inscrit le 2 juin 2007, 34 ans) - 14 juin 2007
Parce qu’il le vaut bien
Critique de Jean Meurtrier (Tilff, Inscrit le 19 janvier 2005, 49 ans) - 21 mai 2007
Hélas, le roman s’essouffle en Auvergne et l’intensité se dilue progressivement dans l’esprit-de-vin. Des chapitres entiers sont consacrés à l’explication d’une attitude ou d’un sentiment pourtant compris depuis longtemps par le lecteur. Le pouvoir des parfums va crescendo au point de devenir de véritables potions magiques avec comme conséquence malencontreuse l’évaporation de la subtilité des descriptions olfactives, un des atouts du livre. D’un point de vue plus personnel, la solitude de Grenouille dans sa montagne couplée à cette sorte d’autisme tourné vers un monde intérieur m’a laissé une impression déprimante.
J’ai un autre grand regret, celui d’avoir lu ce roman en proie à un rhume, avec le nez complètement congestionné.
Super...ficiel!
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 41 ans) - 14 mars 2007
On m'a tellement vanté ce livre que j'étais content de m'y frotter, voire vendu d'avance au concept... et puis... et puis bof je suis resté sur mon appétit.
C'est bien les odeurs, c'est une manière très originale d'aborder un roman , que de l'aborder par le sens humain le plus sous-estimé de tous... mais c'est abordé sans vraiment de présentation exhaustive... on a une variété de description d'odeurs...et ca s'arrête là. La trame narrative est très pauvre, voire risible, le personnage principal est aliéné de tout le monde, voire du lecteur et de lui-même. Ses actions n'ont aucun fondement, aucune symbolique songée...
On m'a souvent rebattu les oreilles avec le fait que seul les gens très éduqués et avec une connaissance profonde de la littérature peuvent apprécier la beauté des descriptions... moi je dis booh. Si ce bouquin tient à la description des odeurs il ne tient pas à grand chose.
2.5 étoiles pour m'avoir fait remémorer les meilleurs odeurs de ma vie... et les pires, dans un sens, le bouquin atteint son but... mais il passe dans l'eau face à la postérité. Il y a des centaines d'auteurs au XXe siècle seulement, qui méritent qu'on s'attarde sur eux plus que Süskind. Nabokov, Joyce, Mann, Kafka, Beckett, Lovecraft, Gombrowicz, King, Murakami (X2), Crichton, Aquin, Ducharme, alouette!
Ce n'est pas un mauvais roman, il débute de façon très dynamique malgré les longues descriptions, mais tombe, cent pages avant la fin, dans un salmigondis sans vraiment de sens propre. Trop classique pour être post-moderne, voir contemporain. Trop nihiliste pour être classique. Pas assez conséquent pour une canonisation. Bref, ce roman est un peu a l'image que j'ai de son héros. Un n'importe quoi pas vraiment classable, qui débute bien et qui finit lamentablement mal.
Surprenant
Critique de Babsid (La Varenne St Hilaire, Inscrite le 8 mai 2006, 37 ans) - 14 janvier 2007
La fin est plus qu'étrange.
Cependant, le sujet reste somme toute banal.
L'ensemble donne un jugement mitigé.
A lire tout de même.
Pas charmée
Critique de Féline (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 46 ans) - 12 janvier 2007
Et quelle déception !
L'histoire est prometteuse et originale, on ne peut le nier. Mais je suis totalement passée à côté du style. J'ai eu l'impression que le roman était écrit par deux personnes aux talents inégaux et qui se sont partagés la tâche. Certains chapitres sont un bijou de poésie, très bien écrit et palpitant. Les autres sont assommants, ennuyeux et mal écrits.
De plus, alors que l'essentiel du récit nous fait partager les pensées de Grenouille, on passe à une narration totalement externe pour les passages les plus intéressants et pour lesquels on aurait aimé connaître le ressenti du meurtrier !
Il reste une fin très très surprenante, même si elle est un peu dérangeante.
Au final, je suis contente de l'avoir lu mais le souvenir qui s'est inscrit dans ma mémoire n'est pas des plus positifs.
BOF, Bof
Critique de Izora (bruxelles, Inscrite le 1 juillet 2005, 53 ans) - 12 janvier 2007
Nez bouché...
Critique de Ayla541 (, Inscrite le 5 décembre 2006, 38 ans) - 14 décembre 2006
Coasser
Critique de Ketchupy (Bourges, Inscrit le 29 avril 2006, 44 ans) - 5 novembre 2006
C’est original et bien écrit. L’auteur a su parfaitement créer une atmosphère odoriférante qui fait la particularité de ce roman.
Malodorant
Critique de Bernard2 (DAX, Inscrit le 13 mai 2004, 75 ans) - 20 octobre 2006
Ce livre est curieux, toujours poussé jusqu'à l'absurde. La sortie du film lui donne une nouvelle jeunesse. Mais il en reste un malaise. Grenouille est un être vil, sans âme. Et toutes les odeurs ne sont pas des parfums.
On donne surtout dans le mauvais goût, ou plutôt dans les mauvaises odeurs. Un passage pour comprendre le style du livre :
"Il commenca par un petit chien............ Grenouille lui assena derrière la tête un grand coup sec avec une bûche qu'il tenait dans sa main droite. La mort survint si vite que le petit chien avait encore sur les babines et dans les yeux une expression de bonheur, alors que Grenouille l'avait déjà installé depuis longtemps dans le local d'effleurage, couché sur une grille entre les plaques enduites de graisse, où il put dès lors exhaler son odeur de chien dans toute sa pureté, sans trace d'aucune sueur d'angoisse. Certes, il fallait faire attention ! Les cadavres, tout comme les fleurs coupées, se mettaient vite à pourrir."
quel original fumet !
Critique de Norway (Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes !, Inscrite le 7 septembre 2004, 49 ans) - 6 octobre 2006
A lire et à sentir
Critique de Michel Dimais (, Inscrit le 29 septembre 2006, 51 ans) - 29 septembre 2006
déçu voire plus
Critique de Soili (, Inscrit le 28 mars 2005, 51 ans) - 28 septembre 2006
L'histoire en elle-même est très originale et se lit très bien, j'en conviens et le début est prometteur, puis assez rapidement, on plonge dans une histoire sans relief, plate, prévisible.
En fait seules deux choses m'ont plu dans ce bouquin : le début de la vie de Grenouille jusqu'à son arrivée chez Baldini ainsi que la deuxième partie en entier, au delà de cela, l'histoire du parfum est un peu trop prévisible. Reste l'épilogue certes original mais un peu alambiqué.
J'en finirai en disant que ce livre n'est pas désagréable à lire mais n'a rien d'un chef-d'oeuvre.
Surprenant !
Critique de Ediane (Yvelines, Inscrite le 5 juin 2006, 53 ans) - 26 septembre 2006
Bref, un régal pour les yeux et le nez également. A lire absolument !
Génial
Critique de Asgard (Liège, Inscrit le 14 juillet 2005, 46 ans) - 7 septembre 2006
au moins lu 3 fois
Critique de Valeriane (Seraing, Inscrite le 16 novembre 2005, 45 ans) - 17 août 2006
Pour moi, ces odeurs me touchaient et j'avais l'impression de les percevoir. Je l'ai lu trois fois et à chaque fois cela a été un réel plaisir.
C'est un peu comme Charlie et la chocolaterie, qui du début à la fin m'a donné l'eau à la bouche. je pense que la lecture doit nous procurer plein de sensations et Le parfum le fait agréablement.
(1999)
Quand la littérature devient magie...
Critique de Marafabian (, Inscrit le 11 août 2006, 51 ans) - 11 août 2006
Bon souvenir
Critique de Clop (, Inscrite le 15 juillet 2005, 40 ans) - 9 août 2006
Inégal
Critique de Mieke Maaike (Bruxelles, Inscrite le 26 juillet 2005, 51 ans) - 8 août 2006
J’ai trouvé le style assez inégal. J’ai été par moment prise par un lyrisme, un humour et une grande finesse d’écriture, mais à d’autres moments le style me semblait très plat, voire mauvais (mais n’est-ce pas dû à la traduction ?). L’histoire en elle-même est très bien racontée, mais à mon sens trop linéaire : la naissance à cet endroit-là, puis l’enfance à un autre endroit, puis l’adolescence encore ailleurs, etc. Et puis, une autre chose qui m’agace, c’est cette façon dont l’auteur prend le lecteur par la main en lui expliquant doctement ce que tout lecteur un tantinet proactif a deviné et anticipé quelques pages plus tôt, comme pour s’assurer qu’il suit bien l’histoire.
Ces défauts m’ont empêchée de réellement me passionner pour ce personnage particulièrement intriguant. Mais la quantité de trouvailles et l’originalité de l’histoire méritent néanmoins à ce livre d'être lu.
À lire
Critique de Alix (Montréal, Inscrite le 29 janvier 2006, 51 ans) - 2 août 2006
Dès les premières pages, le ton est donné... Dès le premier chapître, Grenouille nous apparait tour à tour attachant ou repoussant...
Un livre qui fait partie de mes "meilleurs"...
dur de s'accrocher
Critique de Choubibou69 (, Inscrite le 5 juin 2006, 49 ans) - 23 juillet 2006
Le côté trop scolaire ou académique rend cette lecture ennuyeuse.
Les cinquante dernières pages ravivent quelque peu mon intérêt pour me laisser sur une fin décevante.
S'il me fallait choisir
Critique de Nakora (, Inscrite le 15 juin 2006, 48 ans) - 15 juin 2006
Que dire de plus ?
Un livre éprouvant.
Critique de Laurent63 (AMBERT, Inscrit le 15 avril 2005, 49 ans) - 2 mai 2006
de la vision à l'odorat
Critique de Paradize80 (, Inscrite le 30 décembre 2004, 34 ans) - 2 avril 2006
Etrange
Critique de Elyria (, Inscrite le 25 mars 2006, 33 ans) - 1 avril 2006
Une histoire originale.
sans grand intérêt
Critique de Matru (cagnes sur mer, Inscrit le 27 mars 2006, 50 ans) - 28 mars 2006
L'auteur connaît son affaire, certes, en matière de narration, mais je trouve dommage qu'il ait usé d'un tel style. On aurait dit qu'il a cherché à singer celui des grands auteurs du 19e.
L'histoire se tient mais traîne véritablement en longueur.
Hugo, Tolstoï, Zola et tant d'autres savaient allier description fleuve et narration.
Süskind, lui, parait proposer un ersatz, un ersatz correct,mais un ersatz quand même.
long, long, long
Critique de Guenievre (, Inscrite le 19 janvier 2005, 33 ans) - 22 mars 2006
J'ai du le lire pour mon cours de Français et c'est bien pour ça que je l'ai fini !!! L'histoire est assez originale, le texte bien écrit mais les descriptions sont longues, trop longues et puis toutes ces répétitions sont lassantes.
une atmosphère particuliere
Critique de Kalcinator (Philippeville, Inscrite le 19 octobre 2005, 41 ans) - 2 février 2006
Comme d'autres, j'ai été "victime" de l'exacerbation de mon odorat durant la lecture.
incroyable
Critique de Tyty2410 (paris, Inscrite le 1 août 2005, 37 ans) - 31 janvier 2006
Passionnant, mais long...
Critique de Julien_bordeaux (Bègles, Inscrit le 7 janvier 2006, 44 ans) - 29 janvier 2006
Il ne faut pas avoir peur de s'enivrer, à tous les sens du terme.
captivant
Critique de Janou (, Inscrite le 14 novembre 2005, 48 ans) - 21 décembre 2005
Formidable
Critique de Lectrice (Pas de calais, Inscrite le 8 octobre 2004, 50 ans) - 9 novembre 2005
Un livre qui m'a marqué
Critique de Kaps (Montpellier, Inscrit le 9 novembre 2005, 48 ans) - 9 novembre 2005
Fantastique!
Critique de Neithan (, Inscrit le 19 juin 2005, 37 ans) - 26 août 2005
Le personnage nous horrifie, on se pose encore la question: est-il "devenu" un monstre ou est-il né tel quel, cruel et sans odeurs... Est-il le Diable? Grenouille est en effet terrifiant, je me rapelle aisément de la scène où sa nourrice cherche absolument à s'en débarrasser, elle pressent toute l'horreur du jeune garçon... Brrr...
Le livre doit donc beaucoup à son personnage principal, mais aussi et surtout aux descriptions et aux superlatifs, qui nous font parfaitement pénétrer les lieux de l'histoire (Paris, Grasse, Montpellier...) et surtout sentir à vue de nez les odeurs décrites minutieusement... On ne nous fait pas voir les choses ainsi que les personnages, on nous les fait sentir...
Unique bémol: la fin, l'histoire est un peu trop vite expédiée à mon goût... Mais ca n'enlève rien au génie du roman: c'est un chef-d'oeuvre!
très original !
Critique de Rue de la Tour (, Inscrite le 2 août 2005, 59 ans) - 2 août 2005
Bonheur olfactif
Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 2 juillet 2005
Balladé d'âmes charitables à couvents religieux, Grenouille n'inspire que dégout dès son plus jeune âge; sa personnalité même n'exhale que mépris, rejet et autisme social. Néanmoins il possède un don incroyable, son nez. Capable de sentir les moindres nuances de parfums, Grenouille survit dans Paris jusqu'au jour où un parfumeur l'embauche pour profiter de son odorat exceptionnel. Bientôt pourtant, Grenouille va basculer dans l'horreur, trahi par un nez qui lui suggère des pulsions malsaines et terribles.
Je laisse à tous le soin d'aller plus loin et de ne pas en dévoiler plus sur cette oeuvre énorme dont la lecture est agréable et qui vous mènera sur les sentiers exquis des glycines printanières et de la fange parisienne des hivers les plus froids.
Un bouquin.
Critique de Clem\'s (Allonne, Inscrit le 2 juillet 2005, 37 ans) - 2 juillet 2005
UN LIVRE ODORANT
Critique de Septularisen (, Inscrit le 7 août 2004, - ans) - 27 juin 2005
C'est véritablement un chef d'oeuvre, un livre qui sent bon, un livre qui vous fait sentir les odeurs, après l'avoir lu on sent les odeurs d'une manière différente, on fait attention aux odeurs.
Et s'il est vrai que la fin du livre est un peu précipitée, presque bâclée, il n'en reste pas moins un très grand livre, avec une écriture fine et précieuse où chaque phrase fait mouche et vous interpelle quelque part...
Et même en faisant abstraction de l'horrible histoire de Grenouille et de ses meurtres en série, le livre vaut le coup d'être lu, rien que pour ce que l'on y aprend sur le monde de la parfumerie et les techniques de fabrication des parfums. D'ailleurs on se demande où l'auteur à bien pu trouver tous ces détails incroyables.
Un grand livre à (re)lire d'urgence!
Odorant à souhait
Critique de FéeClo (Brabant wallon, Inscrite le 12 février 2004, 48 ans) - 23 mai 2005
J'ai vraiment aimé ce livre: d'abord parce qu'il est bien écrit, ce qui n'est pas désagréable. Ensuite parce qu'il ouvre nos narines et nous mène dans le monde des odeurs de manière tout à fait surprenante.
Vraiment, j'ai eu plaisir à le lire et je le conseille!!
Du goût et des odeurs
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 9 mai 2005
Néanmoins, l'oeuvre devient de plus en plus sordide. Le premier tiers est fabuleux, le deuxième intriguant, le troisième particulièrement déroutant. Aussi, si je l'ai commence avec ferveur, j'en ai été tout autant désarçonné, même si l'impression reste positive.
Un vocabulaire riche et soigné
Critique de Pandora (Manage, Inscrite le 2 mai 2005, 48 ans) - 3 mai 2005
Très insistant...
Critique de Rbol7 (Paris, Inscrit le 30 décembre 2003, 35 ans) - 3 mai 2005
Grenouille qui veut être prince...
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 29 avril 2005
Je suis impatiente de voir le film. C'est un livre à part, inclassable et les personnages uniques. Un livre à lire et relire. J'ai apprécié les descriptions des techniques de la parfumerie au XVIII ième siècle et les noms de plantes entrant dans la composition des parfums. Les personnages sont extrêmement bien imaginés et chacun possède une personnalité forte. Les différentes scènes du récit laissent des images colorées et pleines de détails vie. On arrive presque à sentir les odeurs... comme si on y était ! Fabuleux !
A lire
Critique de Laloba (, Inscrite le 31 mars 2005, 35 ans) - 2 avril 2005
A travers la quête d'une odeur ,de son parfum c'est aussi une quête identitaire.
Un livre dont la fin est une évidence , une quête qui s'achève à l'opposé de la vie de Grenouille et en prime une narration qui fait voler de ligne en ligne et de page en page.
MAGNIFIQUE
Critique de Teytey (, Inscrite le 31 décembre 2004, 39 ans) - 5 janvier 2005
Du Chanel avec du Purin
Critique de Matt (Paris, Inscrit le 30 novembre 2004, 45 ans) - 30 novembre 2004
L'auteur nous confie un magnifique exercice de style où il fait du beau avec du laid, du Chanel avec du purin.
La narration est splendide, ce livre se lit comme se boit un verre d'eau par grande soif.
Un bémol, mon bémol qui ne vaut que ce qu'il vaut, l'histoire se termine un peu en queue de poisson, comme s'il avait fallu que l'auteur se résigne finalement à écrire une "fin". D'ailleurs le livre aurait très bien pu se terminer avant. Les goûts et les couleurs....
Personnellement, j'ai été épaté par le fait que ce livre m'a rendu plus réceptif et réactif aux différentes odeurs qui m'entouraient durant la période pendant laquelle je l'ai lu. Etrange...
A lire ;o)
Grandiose
Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 27 novembre 2004
Penser que ce livre va bientôt être au cinéma, avec Orlando Bloom pour Grenouille, ca fait froid dans le dos !... Massacrer des oeuvres telles que "Le Parfum" !... Ils n'ont pas honte !...
Une réaction...
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 26 novembre 2004
Personnellement, j'ai détesté cette lecture. Il m'est arrivé d'abandonner la lecture d'un livre pour différentes raisons.
J'ai persisté tout au long de cette lecture dans l'espoir de ..., je ne sais pas..., c'est l'horreur totale, sans fin, jusqu'à la fin!
Comme vous, Lachoute, je conserve une sensation de malaise permanent au souvenir de ce livre..., qui transcende toute qualité que j'aurais pu reconnaître à cet ouvrage.
Mauvaise odeur !
Critique de Lachoute (La Perrière, Inscrite le 8 octobre 2004, 52 ans) - 26 novembre 2004
Une merveille
Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 46 ans) - 23 octobre 2004
Sentir une histoire...
Critique de Chipoune (, Inscrite le 26 juillet 2004, 49 ans) - 6 août 2004
Un plaisir de tous les sens
Critique de Alandalus (BORDEAUX, Inscrite le 1 juillet 2004, 67 ans) - 6 août 2004
L'histoire fascinante de ce personnage (J.B. Grenouille)en quête de son identité. Un roman superbe où toutes les odeurs vous parviennent et qui reste longtemps en mémoire.
un livre d'odeur !
Critique de Fascagat (Toulouse, Inscrite le 27 juin 2004, 42 ans) - 27 juin 2004
Toutefois ce livre n'est pas un thriller proprement dit il y a quelques meutres surtout à la fin du livre.
C'est un livre que je conseille à lire car je n'en ai jamais lu dans ce style.
Un corbeau de trop
Critique de Bérénice (Paris, Inscrite le 18 mai 2004, 38 ans) - 15 juin 2004
Seulement je me suis arrêtée avant la fin. Lorsque Grenouille se retrouve dans un terrier à manger des corbeaux (c'est loin, j'ai du mal à me souvenir des détails). Autant j'avais dévoré le début, autant à partir de ce moment mon intérêt s'est tari net et je n'ai plus réussi à le relancer. Peut-être que Suskind passait à un autre monde et que moi je voulais rester dans le premier. Plus de parfum, plus de recherche, une stagnation, un trou noir. Et du coup j'y suis restée et je ne connais toujours pas la fin de M.Grenouille. Pourtant, le début, ce que j'ai aimé !
L'odeur de la mort
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 15 juin 2004
Un homme machiavélique qui voulait devenir une sorte de maître du monde en prenant possession de la maîtrise absolue des odeurs.
Süskind a réussi à rendre les odeurs réelles, palpables, tactiles, on se surprend à fermer les yeux et à respirer, que ce soit la puanteur ou ces nombreuses effluves fleuries dont il parle si bien: "Grenouille sentit son coeur cogner dans sa poitrine et il sut que ce n'était pas l'effort d'avoir couru, mais l'excitation et le désarroi que lui causait la présence de ce parfum. Il tenta de se rappeler quelque chose de comparable et ne put que récuser toute comparaison. Ce parfum avait de la fraîcheur, mais pas la fraîcheur des limettes ou des oranges, pas la fraîcheur de la myrrhe ou de la feuille de cannelle ou de la menthe crépue ou des bouleaux ou du camphre ou des aiguilles de pin, ni celle d'une pluie de mai, d'un vent de gel ou d'une eau de source... et il y avait en même temps de la chaleur; mais pas comme la bergamote, le cyprès ou le musc, pas comme le jasmin ou le narcisse, pas comme le bois de rose et pas comme l'iris... Ce parfum était un mélange des deux, de ce qui passe et de ce qui pèse; pas un mélange, une unité, et avec ça modeste et faible, et pourtant robuste et serré, comme un morceau de fine soie chatoyante... et pourtant pas comme de la soie, plutôt comme du lait au miel où fond un biscuit - ce qui pour le coup n'allait pas du tout ensemble: du lait et de la soie ! Incompréhensible, ce parfum indescriptible, impossible à classer d'aucune manière, de fait il n'aurait pas dû exister. Et cependant il était là, avec un naturel parfait et splendide."
Le récit se termine dans toute la monstruosité qui caractérise l'oeuvre de Grenouille et pourtant, ses aspirations, on peut les comprendre, lui qui n'a pas d'odeur et qui fut si souvent décrié à cause de cela (l'épisode avec la nourrice qui n'en veut plus est atroce, quelle peur chez cette femme!).
Le livre fermé, j'étais horrifiée par cet homme et ses actes mais en même temps, je compatissais, j'arrivais presque à le plaindre. Un livre qui ne laisse pas indemne.
absolument fabuleux
Critique de Lady_0 (, Inscrite le 15 juin 2004, 51 ans) - 15 juin 2004
c'est devenu ma bible.
jamais un livre ne m'a autant transportée. superbement "dark" et envoûtant.
A relire tous les ans...
Merci...
Critique de Chacha (St Tricat, Inscrite le 1 juin 2004, 45 ans) - 11 juin 2004
Que de déceptions !
Critique de Vigger (, Inscrite le 7 mai 2004, 48 ans) - 3 juin 2004
chef d'oeuvre
Critique de Karl glogauer (, Inscrit le 17 mai 2004, 50 ans) - 25 mai 2004
Bon bon bon !
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 20 mars 2004
magnifique
Critique de Lolia (, Inscrite le 18 mars 2004, 51 ans) - 19 mars 2004
Supérieur
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 5 février 2004
La quête du pouvoir
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 20 mars 2003
C'est le portrait d'un être amoral, en quête du pouvoir absolu au moyen d'un odorat exceptionnel. Pour lui tous les moyens y compris les plus horrifiques sont bons pour arriver à ses fins, se faire aimer. Grenouille est-il victime de son enfance ou est-il né fondamentalement mauvais?
C'est un roman passionnant comme un excellent thriller, extraordinairement bien écrit, au style littéraire éblouissant, au vocabulaire très riche, et je ne peux que remercier ma douce et belle amie qui m'en a recommandé la lecture.
Que d'odeurs!
Critique de Ondatra (Tours, Inscrite le 8 juillet 2002, 43 ans) - 18 août 2002
snif snif... ca sent le chef d'oeuvre...
Critique de Virgile (Spy, Inscrit le 12 février 2001, 45 ans) - 7 septembre 2001
J'ai le culot de relever une petite erreur dans la critique: Grenouille ne perds pas son odeur, il n'en a jamais eu! (il me semble que ca a son importance).
Vraiment un livre sublime à lire absolument.
A quand le prochain roman de Süskind (ses autres textes plus courts valent également la peine d'être lus).
Du dégoût à l'affection...
Critique de Maxou (Bruxelles, Inscrit le 6 septembre 2001, 46 ans) - 6 septembre 2001
Humons....
Critique de Fanfan (Liège, Inscrite le 7 juillet 2001, 50 ans) - 9 juillet 2001
Excellent !...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 7 juillet 2001
Non seulement ce livre nous fait pénétrer dans un autre univers, à une autre époque, mais quelle langue aussi que celle de Süsskind ! J'ai aussi lu de lui "Le pigeon" et "La contrebasse" qui, si je ne m'abuse, a été adapté au théâtre par Villeret. Etonnant ce dialogue entre cette homme et son encombrant instrument...
Une très bonne critique !
Un bouquin pas comme les autres !
Critique de Thémis (Ligny, Inscrite le 17 avril 2001, 54 ans) - 6 juillet 2001
un roman qui a du nez...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 6 juillet 2001
Forums: Le parfum
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Bientôt au cinéma | 4 | Régis R. | 24 octobre 2004 @ 23:35 |