Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCullough

Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCullough
( The Thorn birds)

Catégorie(s) : Littérature => Anglophone

Critiqué par Cléliadeldongo, le 25 février 2006 (Inscrite le 21 juillet 2004, 35 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 8 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (2 802ème position).
Visites : 15 857  (depuis Novembre 2007)

les oiseaux d'épines

Les Cleary sont un couple d’humbles travailleurs vivant en Nouvelle-Zélande avec leurs 8 enfants dont la jeune Meggie est la seule fille. Un jour, un évènement vient bouleverser leur quotidien. Mary Carson, la sœur du brave père de famille, qui a épousé un homme riche, mort maintenant, et qui se sent elle-même toute proche de le rejoindre, n’a d’autres héritiers que son frère et sa nombreuse famille. Elle vit en Australie sur un immense domaine, Drogheda. Elle fait une proposition à son frère : il devra s’occuper du domaine avec l’aide de toute sa famille pour en hériter lorsque sa mort viendrait. C’est une offre qu’il ne peut pas refuser et tous s’embarquent pour l’Australie.
Meggie n’a alors que 9 ans et c’est là-bas, à Drogheda, qu’elle va rencontrer celui qui changera sa vie à jamais : Ralph de Bricassart, un jeune prêtre de 27 ans, beau comme un prince, doux comme un frère… Il la protègera durant toute son enfance et sera son seul ami. Mais à l’adolescence de Meggie, inévitablement l’amour s’épanouira entre les 2 jeunes gens. Ralph, alors, s’éloignera. Il est ambitieux, veut devenir évêque puis cardinal. Dans le même temps, Mary s’en est allé et lui a laissé la gérance de son héritage. Il est un homme riche et plus rien désormais ne peut l’empêcher d’atteindre ses rêves. Il partira pour Rome accomplir son destin d’homme de Dieu. Meggie, brisée, ne veut pas se laisser abattre. Elle veut vivre et devenir mère. C’est alors qu’elle croise Luke O’Neill dont la ressemblance avec Ralph est frappante. Elle l’épousera pour son plus grand malheur… mais le meilleur n’est souvent atteint qu’aux dépens d’une grande douleur…
Un très beau roman que ces oiseaux qui se cachent pour mourir. Pas du tout à l’eau de rose malgré ce qu’on pourrait penser. C’est un livre rude, sans fioritures, brut. L’histoire d’un Amour impossible et passionné qui suit plusieurs générations de personnages (enfants de Meggie…) et qui ne tombe pas dans les stéréotypes. Une belle réussite pour Colleen McCullough qui signe là son chef-d’œuvre incontesté. Le livre vaut d’ailleurs beaucoup mieux que la série télé. A conseiller vivement à tous les amateurs du genre.

Connectez vous pour ajouter ce livre dans une liste ou dans votre biblio.

Les éditions

  • Les Oiseaux se cachent pour mourir [Texte imprimé] Colleen Mc Cullough traduit de l'américain par Jacques Hall
    de McCullough, Colleen Hall, Jacques (Autre)
    Belfond / Grands Romans
    ISBN : 9782714411501 ; 5,43 € ; 01/01/1996 ; 535 p. ; Broché
»Enregistrez-vous pour ajouter une édition

Les livres liés

Pas de série ou de livres liés.   Enregistrez-vous pour créer ou modifier une série

Divertissant !

7 étoiles

Critique de Blue Shadow (, Inscrite le 15 novembre 2010, 30 ans) - 11 septembre 2011

L'histoire de Meggie Cleary, n'est certes pas de la grande littérature, mais reste captivante et entraînante...J'ai dévoré ce livre en un temps record pour combler le vide des longues heures passées à ne rien faire cet été, et je n'ai pas été déçue.
L'histoire d'amour entre Meggie et Ralph est bien ciselée; pas d'épanchements sentimentaux gratuits. On pourrait comparer ce roman à du Danielle Steel, mais je préfère de loin le style de McCollough.
Un roman à lire absolument.

Magique

10 étoiles

Critique de Annso87 (, Inscrite le 2 août 2010, 36 ans) - 2 août 2010

J'ai lu ce livre assez rapidement finalement pour un roman aussi dense, mais c'est simplement car je me suis laissée envoûter par la magie de l'histoire et le romantisme dont il est empreint.

Je n'ose pas regardé le film de peur d'être déçue, mais c'est vraiment agréable de lire des livres qui nous transportent. J'ai trouvé quelques passages un peu longuets, que ce soit au tout début ou à la fin, mais ça n'enlève rien au charme fou de ce roman.

Mon premier "gros" roman

9 étoiles

Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 39 ans) - 10 mai 2010

J'ai aussi lu ce livre à l'adolescence et il m'avait vraiment bien plu. Suivre les histoires de cette famille était très gai et ce fut le premier "gros" roman que j'ai lu. Il fait partie de ces livres qui m'ont donné envie de continuer de lire.

Je t'aime, moi non plus

8 étoiles

Critique de Prouprette (Lyon, Inscrite le 5 février 2006, 39 ans) - 28 juin 2009

J'ai bien aimé mais j'ai trouvé certains passages un peu longuets et au contraire, la fin un peu bâclée. Bizarrement j'aurai aimé avoir plus de détails sur les derniers évènements du livre.
Mais très beau à lire, une belle histoire d'un amour impossible! La complexité de l'amour dans toute sa splendeur! (et je me plains parce que mon chéri ronfle moi! lol)

Saga romanesque sur décor de plaines australiennes

6 étoiles

Critique de Mieke Maaike (Bruxelles, Inscrite le 26 juillet 2005, 51 ans) - 1 mars 2006

C’est aussi un livre qui m’a plu quand j’étais adolescente. Une saga romanesque étalée sur trois générations, des drames familiaux, la dureté de vie dans un domaine australien. L’histoire de cette Meggy depuis sa tendre enfance solitaire jusqu’à un âge avancé, consumée toute sa vie par un amour impossible.

Il ne s’agit pas de grande littérature, mais ce livre fait partie d’un genre littéraire qui contribue à donner le goût à la lecture aux adolescents (ici, peut-être plutôt aux adolescentes). La trame est classique, l’histoire se déroule de façon chronologique, les personnages sont typés et bien décrits, avec tout ce qu’il faut de psychologie sans pour autant être ennuyeux (c’est quand on a 30 ans qu’on apprécie Madame Bovary, pas quand on en a 15). De plus, il est très aisé, quand on est adolescente, de se projeter dans le personnage de Meggy, ce qui permet de savourer pleinement ce roman. Je préfère de loin voir un jeune choisir spontanément ce livre dans une bibliothèque et passer de nombreuses heures de plaisir à le dévorer page après page, plutôt que lui imposer de la « vraie » littérature qui risque de le dégoûter de la lecture pour le reste de sa vie.

romanesque

8 étoiles

Critique de Zondine (, Inscrite le 24 septembre 2005, 56 ans) - 1 mars 2006

J'ai lu ce livre à ton âge et je m'étais laissé emporter au gré des drames qui touchent cette femme forte et amoureuse. Il y avait quelque chose de margaret mitchel dans cette saga familiale.

Très beau

8 étoiles

Critique de PATTYBIS (, Inscrite le 28 février 2006, 58 ans) - 28 février 2006

Lu le livre et vu le film aussi magnifique roman que celui là. Belle histoire d'amour impossible.

Forums: Les oiseaux se cachent pour mourir

Il n'y a pas encore de discussion autour de "Les oiseaux se cachent pour mourir".