Dirlandaise

avatar 19/07/2009 @ 22:48:23
WoW !!!!! je viens trouver cette fiche que je m'empresse de placer dans ma LAL.

Il y a des trésors insoupçonnés sur ce site...

Dirlandaise

avatar 20/07/2009 @ 02:26:07
Et pour démontrer ce qu'est la liberté d'expression, je ne peux résister à poster cet extrait du livre de M. Falardeau qui m'a littéralement jetée par terre. Je sais que nous ne sommes pas sur un site de politique alors je m'en tiendrai donc à cet extrait significatif :

"Personnellement, je ne pardonnerai jamais aux bourreaux de notre peuple. Je plaide coupable. Je suis rempli de haine. Une haine dévorante, incommensurable. La haine du colonialisme britannique et du néocolonialisme canadien. La haine des exploiteurs, des assassins, des bandits, des tyrans, des impérialistes, des voleurs, des tortionnaires, des oppresseurs et de leurs collabos. La haine de tous ces intellectuels en service commandé et autres vendeurs de salades, couverts de bourses et de médailles, prêts à justifier toutes les écoeuranteries.

Et il y a aussi l'amour. L'amour ardent de mon peuple, le peuple québécois. L'amour de tous les peuples qui souffrent. L'amour des combattants, des résistants, de tous ceux qui refusent de s'agenouiller. L'amour aussi du "monde en bottes de rubber" comme disait mon ami Bernard Gosselin. L'amour de la culture populaire. Voilà ! Il y a la haine, mais il y a aussi l'amour de la vie. Et c'est justement parce qu'il y a cet amour qu'il y a la haine de toute cette saloperie.

Et je crache sur tous ces minables mercenaires qui gagnent leur vie du côté du manche. Toujours du côté des gros bras. Le côté des gras dur, le côté du cash. C'est peu de chose le crachat, mais c'est tout ce qui me reste... avec le mépris."

Pierre Falardeau (Rien n'est plus précieux que la liberté et l'indépendance, pp. 244-245)

Ouf ! Que dire de plus...

Saule

avatar 20/07/2009 @ 09:30:23
C'est pas un peu populiste? On dirait la rengaine habituelle du bouc émissaire, avec un ennemi un peu indéfinissable "néocolonianisme canadien", colonianisme britanique, les gros bras, les riches.

Dirlandaise

avatar 20/07/2009 @ 15:07:25
J'aimerais bien savoir ce que Pierre Falardeau répondrait en se voyant taxer de "populiste".

Pour ma part, je le vois plus comme un humaniste révolutionnaire. Ce que j'aime chez lui, c'est sa sincérité et son refus de "prendre son trou". Il ne se contente pas de vivoter bien tranquillement au jour le jour mais il a un idéal, un combat et c'est ce qui le rend si cher à mes yeux.

On aime M. Falardeau ou on le déteste mais il ne laisse personne indifférent.

Les dernières pages de son livre sont d'une beauté... c'est exaltant de le lire. Sa haine et sa rage me touchent.

Mieke Maaike
avatar 20/07/2009 @ 17:52:34
La haine...
La rage...

bof, bof.

Dirlandaise

avatar 20/07/2009 @ 20:57:09
La haine...
La rage...

bof, bof.


Mais aussi l'amour...

Débézed

avatar 20/07/2009 @ 22:02:59
La haine...
La rage...

bof, bof.


Rebof ! Rebof !

Saint Jean-Baptiste 20/07/2009 @ 22:25:27
"Personnellement, je ne pardonnerai jamais aux bourreaux de notre peuple. . La haine du colonialisme britannique et canadien. La haine des exploiteurs, des assassins, des bandits, des tyrans, des impérialistes, des voleurs, des tortionnaires, des oppresseurs

Pierre Falardeau ...

Hè ! Ton Falardeau, c'est un Indien d'avant Jacques Cartier, peut-être ?

Micharlemagne

avatar 21/07/2009 @ 09:03:14
Il est surtout très frustré parce que le gouvernement québecois lui refuse régulièrement des subsides pour la réalisation de ses films.

Dirlandaise

avatar 21/07/2009 @ 16:49:04
Juste pour m'amuser, je vous donne un autre exemple de la liberté d'expression que les propos de M. Falardeau ont suscité chez ce "charmant" écrivain du nom de Maurice G. Dantec... Trop drôle !

http://mauricedantec.com/article/article.php/…

Dirlandaise

avatar 21/07/2009 @ 16:57:29
Commentaire de M. Falardeau au sujet de M. Dantec :

"Dans "Égards", une obscure revue dite de résistance conservatrice, une espèce de conservateur volant non identifié, me pète une crise de nerfs digne d'une matante hystérique qui aurait oublié sa prescription de Prozac...

Non mais... c'est quoi ça, ce semblant de femme à barbe avec sa camisole de force en simili-cuirette et ses petites mains grassouillettes, couvertes de bagues?

On m'a raconté qu'il veut, en plus, me casser la gueule. C'est de la fixation! Avec ses petits moignons semblables à ceux du Pingouin dans Batman, j'en tremble de peur.

Seulement il risque un coup de crochet-à-pitoune dans les trous de nez, le pingouin. Plus cinquante-quatre trous (six fois neuf très exactement en moins de 4 secondes) dans son joli manteau en peau de cochon, à ce nostalgique des ratonnades de l'OAS. Et ça écrit des romans policiers, parait-il, ce restant de sudiste dégénéré : lui sa cagoule du KKK il la porte en dessous de sa perruque.

Je vous laisse juger des hallucinations de cet égaré de St-Michel archange qui débloque dans "Égards". Tout ce que ça mérite, ce genre de colonialiste à la française, c'est une série de grands coups de pieds dans le cul."

Pierre Falardeau

Dirlandaise

avatar 21/07/2009 @ 17:03:24
Pour mieux comprendre comment toute cette affaire a commencé:

http://www.egards.qc.ca/475.php

Dirlandaise

avatar 21/07/2009 @ 18:15:35
En fait, un ami de M. Falardeau a participé à une manifestation politique pro-Liban à Montréal, en brandissant le drapeau du Hezbollah, ce qui lui a valu des articles cinglants de la part des journalistes.

Katryn

avatar 02/08/2009 @ 00:01:21
Bonsoir à toutes et tous,

Voici sur ce sujet de liberté d'expression, un extrait de "Lettres Percantes" :

"Ma chère fée !
Inévitablement, à chaque fois que je pointe mon doigt pour montrer quelque chose, l’on ne regarde que mon doigt !
Je finis par me demander si les gens ne voient-ils jamais la vraie signification des choses ?
Ce soir, mon père regardait son programme intense : ils l’appellent le journal télévisé. Ce soir, ils y parlaient de Dieu. Dès lors, toute mon attention s’est immédiatement braquée vers le présentateur. Le journaliste parlait de manifestations. Manifestations contre un livre qui parle de Dieu, de prophète… Ce n’était pas facile à comprendre.
- Qu’est-ce que c’est ?, ma mère qui écoutait la télé depuis une autre pièce, a criaillé,
- Ils parlent encore de ce type… Comment il s’appelle déjà ? Musulman, non, c’est pas ça. Plutôt Muslim… Muslim Rushduc ? Oui, c’est ça je crois.
- C’est qui ?
- Il a écrit un livre, tu sais. Les « Versets de Satan ».
- Mais pourquoi ils manifestent alors ?
- Parce qu’il a écrit des choses sur la vie sexuelle du prophète des musulmans.
- C’est quoi ? Il a dénoncé des vérités ?
- Non. Juste des choses qu’il a imaginé.
- Pourquoi ?
- C’est un roman, c’est tout.
- Et pourquoi ils manifestent alors ?
- Parce qu’ils ne veulent pas qu’on parle de la vie sexuelle de leur prophète. Ils trouvent qu’on insulte leur prophète.
J’ai alors entendu le cœur de ma mère :
- Ils n’ont peut-être pas tort… Moi-même, je n’aimerais pas qu’on montre des photos nues de mon père, qu’on raconte des choses sur sa vie sexuelle. Pourtant mon père n’est pas un saint. Même pour moi. C’est juste mon père. J’ai du respect pour lui et je n’aimerais pas qu’on lui manque de respect. Qu’on blesse sa mémoire gratuitement. Et ce serait encore pire si c’était ma mère.
- Il n’y a aucune raison pour ne pas respecter la croyance des gens. Aucune… La croyance c’est la raison du cœur.
J’ai alors rétorqué de cœur à cœur :
- Papa, c’est quoi un prophète ?
Il m’a regardé et a répondu silencieusement !
- C’est… comment dire… celui qui représente Dieu sur terre. Chaque religion a son prophète…
- C’est quoi ?
- C’est… un messager mon fils, messager de Dieu… pour les gens de chaque religion, il y a un prophète différent.
- "C'est un homme qui écoute encore les voix qu’il entendait lorsqu'il était enfant et qui croit toujours en elles" (1) , la petite fée m’a soufflé alors que je poursuivais mes questions inlassablement :
- Et les prophètes se contredisent ?
- Non, au contraire. Ils disent tous à peu près la même chose. Encore qu’on ne sait pas ce qu’ils ont vraiment dit car leurs récits ne sont que rapportées à travers des milliers d’années… Il y a sûrement des déformations, des interprétations…

Interprétation, ces lettres me disaient bien quelque chose déjà !

- Pourquoi cet écrivain, il insulte leur prophète alors ?, l’ai-je interrogé.
- Je ne sais pas.
Ma mère a réagi : - Il veut peut-être se rendre intéressant… se faire connaître.
J’ai repris :
- Pourquoi ? Il n’était pas connu avant ?
- NON ! Et c’est sûr que là, il s’est fait connaître. Le monde entier le connaît maintenant. Et son livre se vend par millions !
- Et c’est un bon écrivain ?
- Non, j’ai acheté son livre et je l’ai lu. Je l’ai trouvé totalement nul.
- Comment t’as fait pour rentrer ainsi dans son jeu alors ?
- Tout le monde réagit ainsi. Ca s’appelle la pub. La mode.
- Tout le monde se fait avoir.
- Et la liberté d’expression, c’est quoi dans tout ça ?, ma mère a répliqué.
- Liberté d’expression ou liberté de se faire avoir ?
- Liberté tout court !

( 1 : Paulo Coelho, La cinquième montagne )

Il y a de quoi creuser là aussi.

Katryn

avatar 02/08/2009 @ 00:20:06
Voici un autre passage du même livre "les lettres percantes" qui parait aussi opportun sur ce thème :

"Petite fée ! Hier soir, il y avait plusieurs émissions parlant du livre de ce type et des manifestations partout dans le monde. Et pleins de débats sur Dieu. Et moi, avec toutes mes questions sur Dieu, ce mystérieux et introuvable Dieu que j’étais venue chercher en ce monde, j’ai écouté très attentivement toutes les discussions.
Même quand ma mère m’a posée dans mon lit, je n’ai pas pleuré de peur de rater quelques phrases. Je continuais à écouter les émissions depuis ma chambre.

Le journaliste parlait de « liberté d’expression ». Le même terme que venait d’utiliser ma mère. Qui avait pris cette expression à l’autre ? Le journaliste à ma mère ou ma mère au journaliste ?

Les journalistes et les savants de la télévision utilisaient de grands termes que je ne comprenais pas : Ils disaient que la démocratie est notre « mère » ! Et que la liberté d’expression en est un pilier, devenue une « tradition », fondamentale à notre système de gouvernement, qu’ils appellent démocratique.

La petite fée m’a alors soufflée : L’ignorance est la mère des traditions (1).

Et, un vieux « religieux » qui n’était pas prophète, avait tout de même appelé à tuer cet écrivain ! A le tuer au nom du même Dieu ! Et de la tradition ! De quoi se mêle-t-il ?

Je me dis que le Dieu en question, il n’a rien demandé ! Que le même Dieu, dit-on « tout puissant », n’a pas besoin des humains, s’il veut tuer le Muslum Rushduc.

Ereinté, le religieux était si vieux qu’il tremblait jusque dans sa voix. Une telle petite différence de point de vue entre ces gens prend une telle tournure que le religieux, si vieux et si faible, est appelé l’agresseur des démocraties. Démocraties dites si anciennes et si solides. Il y avait décidemment pas mal de contradictions, d’exagérations, de mauvaise foi entre tout ce monde.

L’écrivain inconnu, que personne n’aimait ni estimait pour ce qui était censé être son art ( écrire des romans ), devenait ainsi si riche et si célèbre. Et il entrait même « dans l’histoire » ! Connu et admiré de tous ces journalistes ? Au nom d’une Liberté qui lui servait à insulter, à blesser... le grand nombre. Sans raison ni cœur ?

Je me dis que ce monde n’a rien d’un paradis annoncé par la petite fée… que bien au contraire… les gens semblent être devenus fous aliénés ! Et que je suis si bien dans ce monde paraissant silencieux. Enfermé et caché que je semble… Que ce n’est pas moi qui suis autiste, mais eux, tous ceux qui se croient libres, normaux, à la mode.



Ce soir-là, la petite fée est apparue dans mon rêve pour me murmurer :
Il n’existe que deux espèces de folies contre lesquelles on doit se protéger. L'une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire. L’autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire. (2)


1 : Montesquieu
2 : André Brink

Saint Jean-Baptiste 02/08/2009 @ 01:22:31
Merci Katryn, ceci relève le débat sur la liberté d'expression.
Mais c'est difficile de juger sur des extraits d'un livre qu'on n'a pas lu.

Ici, si j'ai bien compris, la mère trouve qu'on a insulté le Prophète en publiant un livre : "Les Versets sataniques".

Alors la question de la liberté d'expression est posée : publier les textes du Prophète dans leur entièreté est-ce insulter le Prophète ? Ou doit-on en faire la censure, afin de ne pas heurter le grand public ? La réponse n'est pas simple.
(Et, entre parenthèses, qui peut censurer un prophète qui transcrit des textes dictés par son Dieu ? Surtout dans une religion sans clergé institué.)

Oui, la liberté d'expression est une notion difficile à manipuler et, à première vue, il n'est pas dit que ce livre, dont tu as fait la critique, va faciliter les choses.

Maintenant, ajouter que l'auteur des Versets Sataniques est un piètre écrivain, en mal de publicité... ce n'est pas ce qui a de plus judicieux comme jugement, me semble-t-il.

Katryn

avatar 02/08/2009 @ 09:41:42
Bonjour Saint Jean-Baptiste,

Ce sujet est en effet passionnant et si fondamental et profond.

Alors la question de la liberté d'expression est posée : publier les textes du Prophète dans leur entièreté est-ce insulter le Prophète ?
... (Et, entre parenthèses, qui peut censurer un prophète qui transcrit des textes dictés par son Dieu ?



Non ! pas tout à fait.
Il est vrai qu'il serait utile de connaitre le livre que je citais. Je vous le conseille. D'autant plus qu'il est de qualité et qu'il fait reflechir sur bien des choses de notre "modernité"... dont justement la liberté d'expression dont certains abusent pour assouvir leurs besoins de provocation, d'irrespect voire de publicité gratuite et facile !

( C'est drole car LES LETTRES PERCANTES que je citais et qui lui-même cite de magnifiques textes de Montesquieu, Bink et Coelho..., présente des points communs non seulement avec les LETTRES PERSANES de Montesquieu bien sur mais aussi avec les versets sataniques (en matière de satir,...).

"Les versets sataniques" est quant à lui un livre de satire qui ne respecte rien ! C'est contrairement aux idées reçues en raison d'une description jugée irrévérencieuse du prophète Mahomet qu'il offusqua de nombreux musulmans. Evidemment, les fondamentalistes n'allaient pas rater l'occasion et les pires d'entre eux qui ont le plus grand mal à convaincre et gouverner dans leur propre pays et qui doivent réprimer par les pires méthodes le tout au nom de dieu(en Iran), ont prononcé des fatwas qu'il n'est nullement utile de commenter ( les iraniens tentent de faire entendre leurs voix par tous moyens surtout ces jours-ci et le régime des mollahs, premiers véritables talibans de cette planète, use de tous sévices pour réprimer et faire "taire" sa population...) : c'est justement de cela que traite LES LETTRES PERCANTES que je citais et qui lui-même cite de magnifiques textes de Montesquieu, Bink et Coelho...

LES VERSETS SATANIQUES de salman rushdie ne sont donc pas des "textes du Prophète dans leur entièreté".

Salman Rushdie, avant ses versets sataniques, était un écrivain quasi inconnu mais grace aux fondamentalistes ( les extremistes de l'autre bout ) il est rejoint l'histoire, non pas pour la qualité de ses écrits ou idées mais pour le symbole qu'il representa malgré lui, via des arguments "faux" et "mensongers" ! (à la fin de ce post, je vous invite à relire les 2 citations que j'ai intégré dans mes 2 derniers posts afin de mieux comprendre le point de vue)

Voila donc tout le sens de la conclusion qu'en tire Michel Nekourouh dans Les lettres percantes où il ne fait que citer les lettres "percantes" d'André Bink :
Il n’existe que deux espèces de folies contre lesquelles on doit se protéger. L'une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire. L’autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire.

Qu'en pensez vous ?

Saint Jean-Baptiste 02/08/2009 @ 13:18:57
Hem ! On se demande si l'auteur parle de "la liberté d'expression" en illustrant son sujet par l'exemple de Salman Rushdie ; ou si son but est de faire la critique du livre de Salmam Rushdie sous prétexte de parler de liberté d'expression.

Je n'ai pas lu le livre, il est sur ma pile de livres à lire absolument.
Mais je me fie aux critiques de CL, notamment celles de Bluewitch et de Romur qui sont d'une qualité qui honore le site.

http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/837

Après avoir lu ces critiques, je ne peux pas croire celui qui affirme que ce livre n'est "qu'un livre de satires qui ne respecte rien", et que l'auteur a cherché le scandale pour se faire connaître du grand public.
Je crois plutôt que c'est bien la qualité de son livre qui nous a révélé un grand auteur.
(Et tant pis – ou tant mieux – si les intégristes lui ont fait la pub).

Maintenant, à propos du livre dont tu as fait la critique, et que je ne peux juger que sur les extraits, il m'a semblé qu'il utilise un procédé très courant pour arriver à convaincre le lecteur : il fausse un problème pour mieux le pourfendre.
Un exemple : il parle de "démocraties dites anciennes et solides".
Mais jamais de la vie ! la démocratie est extrêmement récente et extrêmement fragile...
Et puis, je me méfie comme de la peste des citations de grands auteurs quand elles servent à servir une démonstration. Elles apparaissent sans référence qui permettrait de les remettre dans leur contexte ; et à tirer une phrase de son contexte on lui fait dire ce qu'on veut.

Pour en revenir au vrai sujet : "la liberté d'expression", j'estime que la sagesse consiste à juger d'après la vérité dans son entièreté. Pas sur une vérité tronquée. Donc il faut dire toute la vérité sur tout.
Mais il me semble aussi que le bon sens, le sens commun, celui qui nous permet de vivre ensemble, en paix, exige que la liberté d'expression s'arrête là, où commence le respect des autres.

Dirlandaise

avatar 02/08/2009 @ 20:36:36


Pour en revenir au vrai sujet : "la liberté d'expression", j'estime que la sagesse consiste à juger d'après la vérité dans son entièreté. Pas sur une vérité tronquée. Donc il faut dire toute la vérité sur tout.
Mais il me semble aussi que le bon sens, le sens commun, celui qui nous permet de vivre ensemble, en paix, exige que la liberté d'expression s'arrête là, où commence le respect des autres.


Liberté d'expression ne signifie pas dire toute la vérité nécessairement mais avoir le droit et la liberté d'exprimer son opinion quelle qu'elle soit sans avoir à subir de représailles, d'intimidations, de menaces et d'exclusion de la part de ceux qui ne sont pas d'accord avec nous.

Ce n'est pas une question de dire la vérité mais de dire ce qu'on pense sur un sujet tout simplement.

Pour le respect, à trop vouloir respecter les autres, on ne dit plus rien et on se tait. Se taire, ce n'est pas se respecter soi-même... au contraire, c'est s'éteindre et mourir à petit feu.

Dirlandaise

avatar 02/08/2009 @ 20:52:38
Et je porte une grave atteinte à la liberté d'expression lorsque je prône l'exclusion d'une personne qui a eu le malheur de dire ce que je ne voulais pas entendre...

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