Wolfgang est un prénom difficile à porter. Et pourtant, Saint Wolfgang, notre saint du jour, remerciait son père de l'avoir ainsi prénommé.
Ça veut dire «loup qui va» et, disait-il, si le loup va aux brebis pour les dévorer, moi j'irai aux brebis, comme le Bon Pasteur, pour les protéger.
Il était né dans la profonde Souabe du Xème siècle et tout jeune, il suivit sa vocation de Bénédictin. Mais très vite il eut l'idée d'aller porter l'évangile aux Magyars voisins.
Quand nous voyons nos paisibles Hongrois d'aujourd'hui, nous avons du mal à imaginer que leurs ancêtres les Magyars étaient sauvages au point de refuser d'entendre la Bonne Nouvelle. Et pourtant c'est bien ce qui arriva. Wolfgang dut rentrer en toute hâte sous peine de se faire trucider.
Il fut nommé évêque de Ratisbonne en Bavière et par son zèle et son talent il fit de son diocèse un havre de paix et de sainteté. Mais il fit mieux : il devint le précepteur de l'Empereur Henri II et fit de cet homme cruel et perfide un chef appliqué et indulgent qui régna dignement sur son empire, de 1002 à 1024.
Il mourut paisiblement à Linz le 31 octobre 994 en disant à la foule qui l'entourait :
- Regardez-moi mourir en pensant qu'un jour ça vous arrivera.
Bonne fête aux Souabes et aux Wolfgang !
Ça veut dire «loup qui va» et, disait-il, si le loup va aux brebis pour les dévorer, moi j'irai aux brebis, comme le Bon Pasteur, pour les protéger.
Il était né dans la profonde Souabe du Xème siècle et tout jeune, il suivit sa vocation de Bénédictin. Mais très vite il eut l'idée d'aller porter l'évangile aux Magyars voisins.
Quand nous voyons nos paisibles Hongrois d'aujourd'hui, nous avons du mal à imaginer que leurs ancêtres les Magyars étaient sauvages au point de refuser d'entendre la Bonne Nouvelle. Et pourtant c'est bien ce qui arriva. Wolfgang dut rentrer en toute hâte sous peine de se faire trucider.
Il fut nommé évêque de Ratisbonne en Bavière et par son zèle et son talent il fit de son diocèse un havre de paix et de sainteté. Mais il fit mieux : il devint le précepteur de l'Empereur Henri II et fit de cet homme cruel et perfide un chef appliqué et indulgent qui régna dignement sur son empire, de 1002 à 1024.
Il mourut paisiblement à Linz le 31 octobre 994 en disant à la foule qui l'entourait :
- Regardez-moi mourir en pensant qu'un jour ça vous arrivera.
Bonne fête aux Souabes et aux Wolfgang !
Regardez-moi mourir en pensant qu'un jour ça vous arrivera !
Oui, c'est une certitude, la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible...
Oui, c'est une certitude, la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible...
Aujourd hui, 1er novembre, nous fetons TOUS les Saints !
donc, bonne fetes à vous tous qui avez un prénom chretiens,
et puis... c'est aussi le jour béni de mon anniversaire :)
donc, bonne fetes à vous tous qui avez un prénom chretiens,
et puis... c'est aussi le jour béni de mon anniversaire :)
Joyeux anniversaire !!! :-D
Bel anniversaire mon Prince!
C'est aujourd'hui la fête de tous les saints et, je suppose, des bienheureux ou béatifiés de notre paradis. C'est donc la fête des 498 martyrs espagnols exécutés par les "Rouges" et béatifiés dimanche dernier. J'y rajoute les milliers de victimes du franquisme et notamment ces prêtres qui eurent le courage, contre leur hiérarchie ecclésiale parfois, de défendre la démocratie agonisante. L'Eglise aurait du avoir une vision plus charitable dans les choix qu'elle vient de faire.
Celà dit, SJB, continue à nous dire la vie des saints. Tu fais ça avec ce style inimittable qui démontre encore une fois qu'il y a l'histoire mais aussi la façon de la raconter. Et c'est cette façon qui en fait tout le sel.
C'est aujourd'hui la fête de tous les saints et, je suppose, des bienheureux ou béatifiés de notre paradis. C'est donc la fête des 498 martyrs espagnols exécutés par les "Rouges" et béatifiés dimanche dernier. J'y rajoute les milliers de victimes du franquisme et notamment ces prêtres qui eurent le courage, contre leur hiérarchie ecclésiale parfois, de défendre la démocratie agonisante. L'Eglise aurait du avoir une vision plus charitable dans les choix qu'elle vient de faire.
Celà dit, SJB, continue à nous dire la vie des saints. Tu fais ça avec ce style inimittable qui démontre encore une fois qu'il y a l'histoire mais aussi la façon de la raconter. Et c'est cette façon qui en fait tout le sel.
Bonne fête mon Prince !
Merci Jlc ;-))
Je patage entièrement ton avis à propos des victimes béatifiées récemment. Entièrement !...
Merci Jlc ;-))
Je patage entièrement ton avis à propos des victimes béatifiées récemment. Entièrement !...
Aujourd'hui premier novembre, c'est la fête de tous les saints et Dieu sait s'ils sont nombreux !
Quelqu'un - qui n'est pas allé voir – m'a dit qu'au paradis il y en avait 40.000.
Si les Papes continuent à canoniser comme il le font, ce sera bientôt la bousculade...
Non, c'est pour rire, il paraît que la place est prévue pour tout le monde.
Alors bonne fêtes à tous les saints, bonne fête à nous tous ! ;-))
Quelqu'un - qui n'est pas allé voir – m'a dit qu'au paradis il y en avait 40.000.
Si les Papes continuent à canoniser comme il le font, ce sera bientôt la bousculade...
Non, c'est pour rire, il paraît que la place est prévue pour tout le monde.
Alors bonne fêtes à tous les saints, bonne fête à nous tous ! ;-))
Joyeux anniversaire Prince Jean, Bonne fête à tous ceux qui le veulent aujourd'hui...
«L'Eglise aurait du avoir une vision plus charitable dans les choix qu'elle vient de faire.»
(dixit Jlc).
C'est aussi bien mon avis. Et je trouve ce choix inexplicable. Il fallait inclure tous les religieux victimes de la guerre civile, ou aucun. Parce qu'il y a eu des religieux exécutés dans les deux camps.
De plus, pourquoi ces décisions qui raniment un passé qui n'est pas des plus brillant pour l'Eglise ? C'est vraiment donner un bâton pour se faire battre !
Mais il est pervers et sournois d'affirmer, comme je l'ai lu dans mon journal, que ces religieux martyrs avaient choisi leur camp ; un camp qui préparait Mussolini et Hitler... Ils avaient choisi la vie religieuse et puis c'est tout !
Du reste ils ont été exécutés avant que l'épiscopat espagnol ne se rallie au Franquisme.
Ils ont été exécutés en 36, d'après ce que j'ai lu, et le ralliement s'est fait en juillet 37.
Entre parenthèses, si quelqu'un pouvait me renseigner un bouquin intéressant – impartial et objectif, si tant est que ce soit possible – sur cette guerre civile, dont, au fond, je ne sais pas grand chose...
J'ai vu que ces victimes ont été exécutées d'une manière extraordinairement féroce : écartelés, les yeux arrachés et jetés dans des puits de mines, livrés aux taureaux dans les arènes... et j'en passe, c'est à peine croyable ! qu'est-ce qui pouvait susciter une haine pareille ?
Mais ce qui me gène le plus dans cette béatification, c'est qu'ils n'avaient pas le choix d'y échapper.
Les premiers martyrs chrétiens pouvaient choisir : s'ils choisissaient d'abjurer leur foi, donc de trahir leur Dieu et de sacrifier aux dieux païens, ils échappaient au martyre.
Enfin, ceci montre bien que l'Eglise a toujours tout faux quand elle se rallie à quoique ce soit de politique.
Ça devrait servir de leçon, me semble-t-il, à ceux qui prônent la Théologie de la Libération en Amérique Latine. Et pourtant il est vrai que la tentation est grande, c'est une belle Théologie.
(Ceci dit, tant que Le Rat n'est pas là !
Je ne tiens pas à recommencer les grandes discussions... ;-))
- Ou alors, il faudrait ouvrir un autre forum...)
(dixit Jlc).
C'est aussi bien mon avis. Et je trouve ce choix inexplicable. Il fallait inclure tous les religieux victimes de la guerre civile, ou aucun. Parce qu'il y a eu des religieux exécutés dans les deux camps.
De plus, pourquoi ces décisions qui raniment un passé qui n'est pas des plus brillant pour l'Eglise ? C'est vraiment donner un bâton pour se faire battre !
Mais il est pervers et sournois d'affirmer, comme je l'ai lu dans mon journal, que ces religieux martyrs avaient choisi leur camp ; un camp qui préparait Mussolini et Hitler... Ils avaient choisi la vie religieuse et puis c'est tout !
Du reste ils ont été exécutés avant que l'épiscopat espagnol ne se rallie au Franquisme.
Ils ont été exécutés en 36, d'après ce que j'ai lu, et le ralliement s'est fait en juillet 37.
Entre parenthèses, si quelqu'un pouvait me renseigner un bouquin intéressant – impartial et objectif, si tant est que ce soit possible – sur cette guerre civile, dont, au fond, je ne sais pas grand chose...
J'ai vu que ces victimes ont été exécutées d'une manière extraordinairement féroce : écartelés, les yeux arrachés et jetés dans des puits de mines, livrés aux taureaux dans les arènes... et j'en passe, c'est à peine croyable ! qu'est-ce qui pouvait susciter une haine pareille ?
Mais ce qui me gène le plus dans cette béatification, c'est qu'ils n'avaient pas le choix d'y échapper.
Les premiers martyrs chrétiens pouvaient choisir : s'ils choisissaient d'abjurer leur foi, donc de trahir leur Dieu et de sacrifier aux dieux païens, ils échappaient au martyre.
Enfin, ceci montre bien que l'Eglise a toujours tout faux quand elle se rallie à quoique ce soit de politique.
Ça devrait servir de leçon, me semble-t-il, à ceux qui prônent la Théologie de la Libération en Amérique Latine. Et pourtant il est vrai que la tentation est grande, c'est une belle Théologie.
(Ceci dit, tant que Le Rat n'est pas là !
Je ne tiens pas à recommencer les grandes discussions... ;-))
- Ou alors, il faudrait ouvrir un autre forum...)
Aujourd'hui, deux novembre, ce n'est pas un jour de fête.
C'est un jour de deuil : c'est le jour de la commémoration des morts...
C'est un jour de deuil : c'est le jour de la commémoration des morts...
Je préfère le jour du souvenir... Et comme je garde en mémoire seulement les moments heureux, c'est quand même un jour de fête !!!
Enfin, ceci montre bien que l'Eglise a toujours tout faux quand elle se rallie à quoique ce soit de politique.
Ça devrait servir de leçon, me semble-t-il, à ceux qui prônent la Théologie de la Libération en Amérique Latine. Et pourtant il est vrai que la tentation est grande, c'est une belle Théologie.
(Ceci dit, tant que Le Rat n'est pas là !
Je ne tiens pas à recommencer les grandes discussions... ;-))
- Ou alors, il faudrait ouvrir un autre forum...)
Le rat est parti les souris dansent :-)
Mais la théologie de la libération ce n'est pas de la politique, c'est être du côté des pauvres et des opprimés.
A part ça c'est clair que quand elle fait de la politique ou de la morale l'Eglise est souvent à côté de la plaque !
Aujourd hui, 1er novembre, nous fetons TOUS les Saints !
donc, bonne fetes à vous tous qui avez un prénom chretiens,
et puis... c'est aussi le jour béni de mon anniversaire :)
Ah bien, bon anniversaire alors :-)
Enfin, ceci montre bien que l'Eglise a toujours tout faux quand elle se rallie à quoique ce soit de politique.
Ça devrait servir de leçon, me semble-t-il, à ceux qui prônent la Théologie de la Libération en Amérique Latine. Et pourtant il est vrai que la tentation est grande, c'est une belle Théologie.
(Ceci dit, tant que Le Rat n'est pas là !
Je ne tiens pas à recommencer les grandes discussions... ;-))
- Ou alors, il faudrait ouvrir un autre forum...)
Le rat est parti les souris dansent :-)
Mais la théologie de la libération ce n'est pas de la politique, c'est être du côté des pauvres et des opprimés.
A part ça c'est clair que quand elle fait de la politique ou de la morale l'Eglise est souvent à côté de la plaque !
Le Rat parti, les souris dansent ! hi hi ! dansons alors ! ;-))
Si si, cette théologie c'est de la politique. Sinon personne n'y serait opposé.
Il s'agit d'organiser un contre pouvoir pour que les pauvres ne soient plus opprimés par le pouvoir despotique.
Si j'étais un religieux sur place je serais pour... à fond !
Si j'étais un Prélat théoricien du Vatican je serais contre...
Alors ici tout seul dans mon petit bureau devant mon écran je ne sais pas ce qu'il faut en penser...
Et pourtant c'est impossible de ne pas y penser.
En ce 3 novembre, avec Saint Hubert, nous sommes de retour dans notre bonne ville de Liège.
Hubert était un des grands seigneurs de la maison des Pépins de Herstal.
Herstal est un faubourg de Liège, le long de la Meuse, bien blotti au pied de la colline qui le préserve des vents du nord.
C'est une cité célèbre dans le monde entier pour ses fabriques d'armes et ses ateliers de fine mécanique : c'est là que, dans les années trente, on fabriquait les meilleurs vélos du monde ; c'est là qu'on fabriquait la célèbre moto Saroléa - pour ne citer qu'elle - qui en son temps, était la reine des circuits de vitesse ; c'est là qu'on fabriquait aussi les voitures FN et les Impéria qui étaient les voitures favorites des Tsars de Russie ; et c'est là qu'aujourd'hui on fabrique les moteurs des Boeing.
Mais Saint Hubert, bien qu'il ait été un enfant du pays, n'y est pour rien.
Il était né en 650 et il était le neveu de Charles Martel, le célèbre vainqueur des Sarrasins. Sa jeunesse se passait dans le luxe et les mondanités de la Cour. Il aimait la nature et entraînait son jeune cousin Charles, le futur Charlemagne, à des parties de chasse dans les grandes forêts qui bordaient la Meuse. Il organisait aussi des tournois pour amuser la noblesse et des fêtes populaires pour égayer les Liégeois dans leur bonne ville.
Cette époque était barbare et joyeuse.
Un jour qu'il courait un cerf, tout seul, dans la grande forêt du plateau de Herve, à la nuit tombante, le cerf s'arrêta, se retourna et entre ses bois, une croix se mit à briller dans la nuit.
Saint Hubert, paralysé par la peur, entendit alors une voix céleste qui lui disait :
- Hubert ! Hubert ! tu ne penses qu'à t'amuser, il est temps que tu penses à ton âme.
Il alla conter son histoire à son ami Saint Lambert, l'évêque de Liège (que nous connaissons très bien depuis que nous l'avons fêté le 17 septembre). Et depuis ce jour là, il devint un modèle de sainteté : il distribuait ses biens aux pauvres ; il combattait l'idolâtrie ; il guérissait les malades et chassait les démons. Partout et toujours il montrait un modèle de vie vertueuse dont les Liégeois se souviennent encore aujourd'hui.
En 705, à la mort de son ami Saint Lambert, il hérita de la crosse épiscopale et administra son diocèse en toute sainteté, jusqu'à sa mort le 3 novembre 727.
Saint Hubert et Saint Lambert sont les Saints Patrons de la ville de Liège.
Bonne fête aux Liégeois, bonne fête aux Hubert !
Hubert était un des grands seigneurs de la maison des Pépins de Herstal.
Herstal est un faubourg de Liège, le long de la Meuse, bien blotti au pied de la colline qui le préserve des vents du nord.
C'est une cité célèbre dans le monde entier pour ses fabriques d'armes et ses ateliers de fine mécanique : c'est là que, dans les années trente, on fabriquait les meilleurs vélos du monde ; c'est là qu'on fabriquait la célèbre moto Saroléa - pour ne citer qu'elle - qui en son temps, était la reine des circuits de vitesse ; c'est là qu'on fabriquait aussi les voitures FN et les Impéria qui étaient les voitures favorites des Tsars de Russie ; et c'est là qu'aujourd'hui on fabrique les moteurs des Boeing.
Mais Saint Hubert, bien qu'il ait été un enfant du pays, n'y est pour rien.
Il était né en 650 et il était le neveu de Charles Martel, le célèbre vainqueur des Sarrasins. Sa jeunesse se passait dans le luxe et les mondanités de la Cour. Il aimait la nature et entraînait son jeune cousin Charles, le futur Charlemagne, à des parties de chasse dans les grandes forêts qui bordaient la Meuse. Il organisait aussi des tournois pour amuser la noblesse et des fêtes populaires pour égayer les Liégeois dans leur bonne ville.
Cette époque était barbare et joyeuse.
Un jour qu'il courait un cerf, tout seul, dans la grande forêt du plateau de Herve, à la nuit tombante, le cerf s'arrêta, se retourna et entre ses bois, une croix se mit à briller dans la nuit.
Saint Hubert, paralysé par la peur, entendit alors une voix céleste qui lui disait :
- Hubert ! Hubert ! tu ne penses qu'à t'amuser, il est temps que tu penses à ton âme.
Il alla conter son histoire à son ami Saint Lambert, l'évêque de Liège (que nous connaissons très bien depuis que nous l'avons fêté le 17 septembre). Et depuis ce jour là, il devint un modèle de sainteté : il distribuait ses biens aux pauvres ; il combattait l'idolâtrie ; il guérissait les malades et chassait les démons. Partout et toujours il montrait un modèle de vie vertueuse dont les Liégeois se souviennent encore aujourd'hui.
En 705, à la mort de son ami Saint Lambert, il hérita de la crosse épiscopale et administra son diocèse en toute sainteté, jusqu'à sa mort le 3 novembre 727.
Saint Hubert et Saint Lambert sont les Saints Patrons de la ville de Liège.
Bonne fête aux Liégeois, bonne fête aux Hubert !
Tous ceux qui ont le bonheur de s'appeler Charles sont aujourd'hui dans la joie. C'est leur jour de fête - et Dieu sait s'ils sont nombreux ! Qui n'a pas son oncle Charles ? Ce 4 novembre est, me semble-t-il, le jour rêvé pour leur montrer qu'on pense à eux.
Charles Borromée était né en 1538 dans la ravissante ville d'Arona sur le lac Majeur. Il vécut pendant le concile de Trente et sa vie fut un modèle tout en harmonie avec les dispositions du concile.
Son oncle, qui s'appelait Ange de Médicis, ne portait pas bien son prénom, c'était loin d'être un ange ! Mais ça ne l'empêcha pas de devenir Pape sous le nom de Pie IV en 1559.
En réalité Pie IV fut un bon Pape mais il était tributaire des coutumes de son siècle. À peine élu à la papauté, il couvrit son neveu Charles de tous les titres : Cardinal, Évêque de Milan, Légat de Bologne, de Spolète, de Ravenne, Commandeur des abbayes de Mozzo, de Folina, de Colle, de Nonantolla, etc, etc... Ces « charges » lui rapportaient, nous dit-on, 52.000 écus par an, soit aux environs d'un million d'euros.
Et ça se passait en plein concile de Trente ! Ce concile voulu par Charles Quint pour remettre de l'ordre dans l'Eglise, s'était ouvert en 1545 et devait s'achever en 1563.
Mais voilà ! Je crois que les hauts Prélats pensaient que si Dieu était mort en croix pour le bien de l'humanité, ils participaient à l'œuvre divine en se faisant du bien !
Seulement notre ami Charles ne pensait pas comme ça : c'était un saint !
Il entra dans les ordres en 1563, il renonça au monde et à ses œuvres, il distribua sa fortune aux pauvres, et remit de l'ordre dans son diocèse de Milan. Il fit construire 800 écoles accessibles à tous et fit venir des enseignants. Il ferma les monastères où se pratiquait le lucre et la fornication – ce qui hélas était courant à l'époque.
Toutes ces mesures lui attira l'hostilité des autorités laïques et de bien des religieux.
Il échappa, par miracle, à plusieurs tentatives d'assassinat, avant de mourir saintement, de sa belle mort, à Milan le 4 novembre 1584.
Saint Charles Borromée incarne l'esprit du concile de Trente. Sa vie a été un modèle et un ferment de renouveau chrétien dans l'Eglise.
Bonne fête aux Charles !
Charles Borromée était né en 1538 dans la ravissante ville d'Arona sur le lac Majeur. Il vécut pendant le concile de Trente et sa vie fut un modèle tout en harmonie avec les dispositions du concile.
Son oncle, qui s'appelait Ange de Médicis, ne portait pas bien son prénom, c'était loin d'être un ange ! Mais ça ne l'empêcha pas de devenir Pape sous le nom de Pie IV en 1559.
En réalité Pie IV fut un bon Pape mais il était tributaire des coutumes de son siècle. À peine élu à la papauté, il couvrit son neveu Charles de tous les titres : Cardinal, Évêque de Milan, Légat de Bologne, de Spolète, de Ravenne, Commandeur des abbayes de Mozzo, de Folina, de Colle, de Nonantolla, etc, etc... Ces « charges » lui rapportaient, nous dit-on, 52.000 écus par an, soit aux environs d'un million d'euros.
Et ça se passait en plein concile de Trente ! Ce concile voulu par Charles Quint pour remettre de l'ordre dans l'Eglise, s'était ouvert en 1545 et devait s'achever en 1563.
Mais voilà ! Je crois que les hauts Prélats pensaient que si Dieu était mort en croix pour le bien de l'humanité, ils participaient à l'œuvre divine en se faisant du bien !
Seulement notre ami Charles ne pensait pas comme ça : c'était un saint !
Il entra dans les ordres en 1563, il renonça au monde et à ses œuvres, il distribua sa fortune aux pauvres, et remit de l'ordre dans son diocèse de Milan. Il fit construire 800 écoles accessibles à tous et fit venir des enseignants. Il ferma les monastères où se pratiquait le lucre et la fornication – ce qui hélas était courant à l'époque.
Toutes ces mesures lui attira l'hostilité des autorités laïques et de bien des religieux.
Il échappa, par miracle, à plusieurs tentatives d'assassinat, avant de mourir saintement, de sa belle mort, à Milan le 4 novembre 1584.
Saint Charles Borromée incarne l'esprit du concile de Trente. Sa vie a été un modèle et un ferment de renouveau chrétien dans l'Eglise.
Bonne fête aux Charles !
Saint Jean Baptiste, pourquoi dis tu que l'Eglise parle de 40.000 justes ou saints ?
je n'ai jamais entendu parler de ça.
en revanche, dans la lecture de la fete de la Toussaint, on peut lire dans l'apocalypse de Jean :
"j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main."
QUE NUL NE POUVAIT DENOMBRER !
Et puis, la lecture du Saint Evangile selon Saint Matthieu est tres particulier, il présente le Christ en nouveau Moïse. c 'est le plus long discours de Jesus. Il renvoie évidement aux 10 commandements de la table de la loi.
Il est beaucoup plus exigeant, car le Christ nous appel à un examen 'en vérité" et non plus sur la morale social, le droit, les coutumes à respecter.
Il est aussi plus exigeant ,car par la dimension de la misericorde (l'amour de Dieu qui nous est donné) de Dieu, il fait de nous des 'acteurs' et non plus de simples figurants.
je n'ai jamais entendu parler de ça.
en revanche, dans la lecture de la fete de la Toussaint, on peut lire dans l'apocalypse de Jean :
"j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main."
QUE NUL NE POUVAIT DENOMBRER !
Et puis, la lecture du Saint Evangile selon Saint Matthieu est tres particulier, il présente le Christ en nouveau Moïse. c 'est le plus long discours de Jesus. Il renvoie évidement aux 10 commandements de la table de la loi.
Il est beaucoup plus exigeant, car le Christ nous appel à un examen 'en vérité" et non plus sur la morale social, le droit, les coutumes à respecter.
Il est aussi plus exigeant ,car par la dimension de la misericorde (l'amour de Dieu qui nous est donné) de Dieu, il fait de nous des 'acteurs' et non plus de simples figurants.
Saint Wolfgang, notre saint du jour,
Ah ben mince alors... Et saint Quentin alors, c'était pas le 31 octobre? L'année prochaine, SJB, tu nous feras le topo sur Quentin, please?
Saint Jean Baptiste, pourquoi dis tu que l'Eglise parle de 40.000 justes ou saints ?Je crois qu'il s'agit d'un passage de la Bible, Prince Jean, plutôt que d'une déclaration de l'Eglise..
je n'ai jamais entendu parler de ça.
Il y a quelques jours sur France-Inter, Jacques Duquesne faisait remarquer qu’à part lui-même, les médias n’avaient pratiquement fait aucun écho à la parole de Jean-Paul II : « Dieu est pur amour, et pour cette raison sans doute il n’y a personne en enfer, pas même Judas. »
en revanche, dans la lecture de la fete de la Toussaint, on peut lire dans l'apocalypse de Jean :
"j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main."
QUE NUL NE POUVAIT DENOMBRER !
(déclaration rapportée ici uniquement dans l’esprit, d’autant que l’originelle a bien pu être faite en latin.. :o))..)
Chez nous, le jour de Toussaint, notre célébrant a fait une petite ajoute à une phrase de l'Apocalypse à propos de " la foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples, langues et ..religions ! ..C'est quand même mieux que l'ancien : "hors de l'Eglise pas de salut" !
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre