Smokey

avatar 15/03/2009 @ 18:13:54
Je comprends et j'approuve Jules :-) Non mais du haut de mon presque quart de siècle je me rends compte qu'environ 90% de ma bibliothèque est remplie par des écrivains qui nourrissent les vers. Mais ça va j'assume...:-)

Palorel

avatar 15/03/2009 @ 18:20:38
Espèce de vieille barbonne! -;)

Smokey

avatar 15/03/2009 @ 18:25:59
Espèce de vieille barbonne! -;)


:-), mais même plus sérieusement, dans les artistes (chanteurs, acteurs..), j'ai aussi une préférence pour ceux qui ne sont plus de ce monde ou qui vont bientôt le quitter...une consultation me serait peut-être utile...

Palorel

avatar 15/03/2009 @ 18:45:52
Pareil pour la musique, la plupart des chanteurs que j'écoute sont nés avant 1950.

Feint

avatar 15/03/2009 @ 18:56:35
des écrivains qui nourrissent les vers.

Autrement dit : des poètes.

Saint Jean-Baptiste 15/03/2009 @ 18:58:17
En fait de vieux barbon, non, Jules, t'es pas tout seul... ;-))

Mais ce que tu racontes de l'Amérique a un côté pathétique, je trouve :
"Un stage de 8 jours pour initier les cadres à la musique, l'histoire, la géographie, l'architecture... Un stage qui les rendra plus performant..."
2 jours d'histoire, 2 jours de géographie, 2 jours de musique, 2 jours d'archtecture...
...Pour être plus performant ! Faut-il en rire ou en pleurer...?

Smokey

avatar 15/03/2009 @ 18:58:26
des écrivains qui nourrissent les vers.

Autrement dit : des poètes.


Alors là...Tu fais passer mes jeux de mots (et surtout ceux de Palorel, mais faut pas lui dire) dans la seconde zone...:-)

Saule

avatar 15/03/2009 @ 20:14:56
En fait de vieux barbon, non, Jules, t'es pas tout seul... ;-))

Mais ce que tu racontes de l'Amérique a un côté pathétique, je trouve :
"Un stage de 8 jours pour initier les cadres à la musique, l'histoire, la géographie, l'architecture... Un stage qui les rendra plus performant..."
2 jours d'histoire, 2 jours de géographie, 2 jours de musique, 2 jours d'archtecture...
...Pour être plus performant ! Faut-il en rire ou en pleurer...?

La mentalité des américains c'est ça : on fait deux jours d'architecture, et hop, on connait le sujet. Ils n'ont pas le "goût du beau" qui est caractéristique des français

Par contre, d'un autre côté il vaut mieux avoir des employés qui ne réfléchissent pas trop, c'est plus facile à diriger ! Ce qui m'étonne, même moi qui ne suis vraiment pas une référence, c'est de voir l'orthographe de certains directeurs de ma boite dans les mails, c'est à tomber par terre tellement ils font des fautes énormes.

C'est la même chose avec les gouvernants : ils ont tout intérêt à avoir une population abrutie par la TV et le jeux débiles, c'est pour ça qu'ils ne poussent pas trop la culture en avant.

Smokey

avatar 15/03/2009 @ 20:30:31

C'est la même chose avec les gouvernants : ils ont tout intérêt à avoir une population abrutie par la TV et le jeux débiles, c'est pour ça qu'ils ne poussent pas trop la culture en avant.


Ca me fait penser à Darcos (ministre de l'éducation) qui a avoué (pris sur le fait) sur canal+ ne pas savoir faire une règle de trois...renversant.

Débézed

avatar 15/03/2009 @ 20:50:55
des écrivains qui nourrissent les vers.

Autrement dit : des poètes.

Sans parler de ceux qui se nourrissent de verres, ou se nourrissaient !

Débézed

avatar 15/03/2009 @ 20:57:37
En fait de vieux barbon, non, Jules, t'es pas tout seul... ;-))

Mais ce que tu racontes de l'Amérique a un côté pathétique, je trouve :
"Un stage de 8 jours pour initier les cadres à la musique, l'histoire, la géographie, l'architecture... Un stage qui les rendra plus performant..."
2 jours d'histoire, 2 jours de géographie, 2 jours de musique, 2 jours d'archtecture...
...Pour être plus performant ! Faut-il en rire ou en pleurer...?


Je ne suis pas du tout surpris par ce que dit Jules car j'ai rencontré un certains nombre de managers dans mon job d'avant et je peux confirmer qu'une bonne partie n'a pas été étouffée par la culture qu'elle a reçue au cours de sa formation. On comprend mieux pourquoi la société fonce droit dans le mur sans s'en rendre compte !
Jules, Jean Bapstiste, je m'inscris au club des vieux barbons qui ont déjà bu assez de bières pour établir des comparaisons valables !

Débézed

avatar 15/03/2009 @ 21:00:31
Par contre, d'un autre côté il vaut mieux avoir des employés qui ne réfléchissent pas trop, c'est plus facile à diriger ! Ce qui m'étonne, même moi qui ne suis vraiment pas une référence, c'est de voir l'orthographe de certains directeurs de ma boite dans les mails, c'est à tomber par terre tellement ils font des fautes énormes.


Sûr Saule, un employé qui pense est déjà un employé qui conteste ! Penser est déjà une faute professionnelle dans certaines entreprises !

Saint Jean-Baptiste 15/03/2009 @ 23:23:17
« Vous n'êtes pas là pour penser...» Je croyais naïvement que c'était réservé pour les ploucs, ça !
Mais vous avez raison, c'est vrai partout : c'est dangereux les gens qui pensent.

Et pourtant, j'ai entendu quelque part que, après le monde agricole, et puis le monde industriel, nous entrons dans le monde de la connaissance et de la culture. Pour la culture, j'ai des doutes mais pour la connaissance ça me semble juste.
Et le philosophe (pas de comptoir) qui disait ça, y voyait la perspective d'un nouveau système : ni capitaliste, ni communiste.
Parce que, disait-il, la connaissance n'est pas monnayable ; pour servir à quelque chose, elle doit être échangée. Échangée gratuitement.

Donc, on entrerait dans un monde qui n'aurait plus l'argent pour fondement.
Un monde meilleur, quoi !
Allons, pensons-y ! Tout n'est pas perdu... !

Antinea
avatar 15/03/2009 @ 23:47:08

Ca me fait penser à Darcos (ministre de l'éducation) qui a avoué (pris sur le fait) sur canal+ ne pas savoir faire une règle de trois...renversant.


Faut pas avoir honte...

Débézed

avatar 16/03/2009 @ 00:02:55
« Vous n'êtes pas là pour penser...» Je croyais naïvement que c'était réservé pour les ploucs, ça !
Mais vous avez raison, c'est vrai partout : c'est dangereux les gens qui pensent.

Et pourtant, j'ai entendu quelque part que, après le monde agricole, et puis le monde industriel, nous entrons dans le monde de la connaissance et de la culture. Pour la culture, j'ai des doutes mais pour la connaissance ça me semble juste.
Et le philosophe (pas de comptoir) qui disait ça, y voyait la perspective d'un nouveau système : ni capitaliste, ni communiste.
Parce que, disait-il, la connaissance n'est pas monnayable ; pour servir à quelque chose, elle doit être échangée. Échangée gratuitement.

Donc, on entrerait dans un monde qui n'aurait plus l'argent pour fondement.
Un monde meilleur, quoi !
Allons, pensons-y ! Tout n'est pas perdu... !


Celui qui dit ça n'a pas bossé dans une mutinationale !

Ceux qui tiennent le manche ne sont pas forcément de cet avis. Un exemple à l'ère de l'information, on doit constater que tous les médias américains puisent leurs informations à la même source contrôlée par le pouvoir. Et, force est de constater aussi qu'on ne connait toujours pas le bilan exact des inondations de la Nouvelle-Orléans.

On est entré dans l'air de la manipulation de l'information.

Jules
16/03/2009 @ 01:54:19
Vieux barbons certainement ! Avoir une certaine culture, un sens de l'histoire, comprendre le futur en fonction du passé fait de nous des personnes peu malléables et donc dérangeantes. La première chose que chaque dictature va faire c'est de supprimer la mémoire et réecrire de nouveau livres d'histoire. Une fois la mémoire du passé disparue la voie sera libre pour tous les excès.

D'accord pour dire que Coelho ne dérange pas grand monde. Moi ilme derange parce qu'il prend le temps de jeunes qui ne lisent pas beaucoup et qui auraient tout intérêt à lire autre chose. Je sais, vous me direz que de toute façon ils ne liraient pas ce que je trouve important et vous avez raison puisque je suis un vieux barbon.

Mon rêve ,... Donner ce que j'ai reçu d'un libraire du Zoute. A'époque les magasins n'y fermait que le soir vers 22h. A la fermeture nous restions à deux et il me parlait. Il parlait d'Hemingway et de Malraux qu'il avait connu alors qu'il était lui-même engagé dans la brigade internationale lors de la guerre d'Espagne. Il ne me parlait pas d'écrivains, mais d'hommes. A l'époque ou nous discutions, j'avais 16 ans soit en 1960, il avait un camping car VW et allait en Chine avec Sartre et de Beauvoir. Il m'a passé ses films de ces voyages. Tout cela me rendait ces écrivains des gens comme les autres ( à peu près) et je crevais d'envie de lire leurs livres. Après m'avoir parlé de ces écrivains il m'offrait les livres de poche avec pour seul espoir que nous pourrions en parler après lecture.

Voilà comment je suis devenu vieux barbon. Et j'en suis heureux !

La culture n'est pas une preuve d'intelligence. Avec les plus grandes connaissances on peut faire les pires raisonnements. C'est le raisonnement seul qui fera une personne intelligente ou non.

Le vieux barbon

Maria-rosa 16/03/2009 @ 14:14:39
"D'accord pour dire que Coelho ne dérange pas grand monde. Moi ilme derange parce qu'il prend le temps de jeunes qui ne lisent pas beaucoup et qui auraient tout intérêt à lire autre chose."

Ah Jules, dommage qu'il n'y ait pas plus de personnes comme toi, il me semble que le monde tournerait plus rond...

Ce triste coco de Coelho, je l'ai découvert (si on peut appeler "découvrir" ce crétin au carré), par hasard, quand l'alchimiste fut offert à une de mes filles alors adolescente. Je l'avais lu, pour voir. Ce fut un beau sujet de discussion avec ma fille. Il n'allait quand même pas me la polluer, cette petite femme en devenir, avec ses niaiseries à trois balles...
D'accord, j'y vais un peu fort mais cet âne me met hors de moi.

Smokey

avatar 16/03/2009 @ 17:10:28


Mon rêve ,... Donner ce que j'ai reçu d'un libraire du Zoute. A'époque les magasins n'y fermait que le soir vers 22h. A la fermeture nous restions à deux et il me parlait. Il parlait d'Hemingway et de Malraux qu'il avait connu alors qu'il était lui-même engagé dans la brigade internationale lors de la guerre d'Espagne. Il ne me parlait pas d'écrivains, mais d'hommes. A l'époque ou nous discutions, j'avais 16 ans soit en 1960, il avait un camping car VW et allait en Chine avec Sartre et de Beauvoir. Il m'a passé ses films de ces voyages. Tout cela me rendait ces écrivains des gens comme les autres ( à peu près) et je crevais d'envie de lire leurs livres. Après m'avoir parlé de ces écrivains il m'offrait les livres de poche avec pour seul espoir que nous pourrions en parler après lecture.


J'aime pas parler comme ça, mais quelle chance! Moi quand je vais au furet, je sais qu'à 19h on doit courir à la sortie si bien sûr tu n'es pas décédé par suffocation avant la fermeture (il doit faire 30° dans ce magasin et il n'y a pas d'air, bein oui, faudrait pas que les gens squattent trop longtemps les rayons...).

Palorel

avatar 16/03/2009 @ 18:26:27
Pourrait-on connaître la sens de l'expression "aller au furet"?

Bluewitch
avatar 16/03/2009 @ 18:35:51
Pourrait-on connaître la sens de l'expression "aller au furet"?

Ca doit être en relation avec l'énorme librairie de Lilles, "Le furet du Nord". ;-)

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