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Tophiv, quelle chance tu as d'avoir encore quasiment toute l'oeuvre de Yourcenar à découvrir !... A mes yeux, un des plus grands auteurs de la seconde moitié du XXe en langue française. Tant pour son style, que par son intelligence et son énorme culture. Si je trouve celle de d'Ormesson très vaste, à la différence de celle de Yourcenar je la trouve un peu agaçante car par trop étalée. Mais outre sa culture et son écriture, chez Yourcenar quelle profondeur ! Et quelle humanité !
Et encore, tu n'imagines pas à quel point j'ai de la chance : je n'ai pas lu non plus Céline, Gary, Gide et Proust par exemple.A se demander se que je faisais pendant mes études !!!
En fait, j'ai pas mal de lacunes que je comble peu à peu avec effectivement le plaisir de découvrir ces oeuvres à un âge plus mûr que celui du lycéen grâce ou à cause des études scientifiques qui font peu de place à la littérature et beaucoup aux mathématiques et aux sciences.
Et donc je te confirme que tes critiques sur des classiques sont très utiles (en tous cas pour moi). Encore Merci
En fait, j'ai pas mal de lacunes que je comble peu à peu avec effectivement le plaisir de découvrir ces oeuvres à un âge plus mûr que celui du lycéen grâce ou à cause des études scientifiques qui font peu de place à la littérature et beaucoup aux mathématiques et aux sciences.
Et donc je te confirme que tes critiques sur des classiques sont très utiles (en tous cas pour moi). Encore Merci
Je suis d'accord avec toi, Tophiv, j'ai exactement le même problème. Les études scientifiques laissent très peu de temps à la littérature.
J'ai moi aussi beaucoup de lacunes au niveau des classiques.
L'un d'entre vous, spécialiste de cette littérature classique -et vous êtes nombreux- pourrait-il me conseiller un premier Dumas?
Merci
RP
J'ai moi aussi beaucoup de lacunes au niveau des classiques.
L'un d'entre vous, spécialiste de cette littérature classique -et vous êtes nombreux- pourrait-il me conseiller un premier Dumas?
Merci
RP
Et bien l'enseignement francophone a dû beaucoup changé depuis que j'ai terminé mes études, car au cours de mes études secondaires, branchées maths cependant, (ce que l'on appelait scientifique A, l'équivalent des latin-mats sans le latin..)nous avons étudié absolument tous les classiques. Et cela m'étonne toujours lorsque j'entends des gens qui ne connaissent pas "le grand Meaulnes" par ex, mais aussi tous les autres qui faisaient partie du programme scolaire à l'époque. (Proust, Dumas, Céline, Mauriac, Sartre, Camus, Mérimée, bref, tous quoi !
Qu'en penses-tu Jules ? Dis-moi quel était ton programme de français à l'école secondaire ?
C'est vrai qu'il ne m'en reste pas grand chose. Et je ne les relis pas sous prétexte que je les ai déjà lu et étudié, je sais c'est un peu bête, mais il y a tant et tant à lire.
Qu'en penses-tu Jules ? Dis-moi quel était ton programme de français à l'école secondaire ?
C'est vrai qu'il ne m'en reste pas grand chose. Et je ne les relis pas sous prétexte que je les ai déjà lu et étudié, je sais c'est un peu bête, mais il y a tant et tant à lire.
A RP : je te conseille "Le meneur de Loups", voir critique sur le site, c'est mon préféré.
Darius, bien que tu ne me poses pas la question, en ce qui me concerne j'ai lu très peu de classiques à l'école. Je me souviens de Caligula de Camus (je n'avais pas aimé, trop jeune ?), d'un Balzac, d'un Modiano (pour autant qu'on puisse appeler cela un classique), "Les allumettes suédoises" de Sabatier. Par contre j'en ai lu plus au cours d'anglais, ce qui est quand même bizarre : Shakespeare, Evelyn Waugh, Salinger.
Pas de Proust, de Stendhal, de Flaubert, Sartre, Malreaux, Yourcenar, Céline, etc ... à l'école donc. Mais il n'est pas trop tard pour les lire bien sur...
D'ailleurs je me demande pourquoi est-ce qu'on passe son temps à lire autre chose que des classiques ?
Darius, bien que tu ne me poses pas la question, en ce qui me concerne j'ai lu très peu de classiques à l'école. Je me souviens de Caligula de Camus (je n'avais pas aimé, trop jeune ?), d'un Balzac, d'un Modiano (pour autant qu'on puisse appeler cela un classique), "Les allumettes suédoises" de Sabatier. Par contre j'en ai lu plus au cours d'anglais, ce qui est quand même bizarre : Shakespeare, Evelyn Waugh, Salinger.
Pas de Proust, de Stendhal, de Flaubert, Sartre, Malreaux, Yourcenar, Céline, etc ... à l'école donc. Mais il n'est pas trop tard pour les lire bien sur...
D'ailleurs je me demande pourquoi est-ce qu'on passe son temps à lire autre chose que des classiques ?
Je ne t'ai pas posé la question, car tu es plus jeune, donc, l'enseignement avait forcément déjà dû changer par rapport à mon temps (il a d'ailleurs changé tellement souvent dans l'enseignement francophone...comme si chaque ministre voulaitt y laisser ses traces..)
Quant à Jules, il est encore de l'ancienne époque alors je voulais savoir s'il avait connu les mêmes cours de littérature française que moi, à savoir l'étude de tous les classiques, tous ceux que j'avais cité avec en prime Flaubert, Balzac, Zola et bien d'autres..
Peut-être faudrait-il demander à Lucien qui est prof de français, pourquoi il y a tellement de différences entre les cours d'une époque à l'autre.
Quant à Jules, il est encore de l'ancienne époque alors je voulais savoir s'il avait connu les mêmes cours de littérature française que moi, à savoir l'étude de tous les classiques, tous ceux que j'avais cité avec en prime Flaubert, Balzac, Zola et bien d'autres..
Peut-être faudrait-il demander à Lucien qui est prof de français, pourquoi il y a tellement de différences entre les cours d'une époque à l'autre.
A RP : je te conseille "Le meneur de Loups", voir critique sur le site, c'est mon préféré.
Darius, bien que tu ne me poses pas la question, en ce qui me concerne j'ai lu très peu de classiques à l'école. Je me souviens de Caligula de Camus (je n'avais pas aimé, trop jeune ?), d'un Balzac, d'un Modiano (pour autant qu'on puisse appeler cela un classique), "Les allumettes suédoises" de Sabatier. Par contre j'en ai lu plus au cours d'anglais, ce qui est quand même bizarre : Shakespeare, Evelyn Waugh, Salinger.
Pas de Proust, de Stendhal, de Flaubert, Sartre, Malreaux, Yourcenar, Céline, etc ... à l'école donc. Mais il n'est pas trop tard pour les lire bien sur...
D'ailleurs je me demande pourquoi est-ce qu'on passe son temps à lire autre chose que des classiques ?
Et oui, tout se perd !
Mon bilan personnel lors de mes études :
au programme : Rabelais, Rimbaud, Verlaine, Sartre, Zola, Giono, Molière, Ionesco, Montesquieu, Voltaire, Balzac, Corneille, Racine, Aragon et quelques autres que j'oublie
pas au programme (ou en tous cas dans celui de mon lycée): Hugo (à part quelques poèmes), Gide, Proust, Céline et évidemment aucun auteur étranger (Dostoiëvski, Faulkner ... inconnus)
Et en les citant, je me rends compte que mes études ont privilégiés des poèmes, des récits "fragmentés" (exemple "candide", "les lettres persannes") et des pièces de théatre. Comme si en fait, on partait du principe qu'il est difficile de faire lire les "scientifiques" et qu'il est plus facile dans ce cas de leur faire lire des textes courts ou que l'on peut lire par morceau.
C'est bien dommage de laisser la littérature aux seules filières spécialisées même si effectivement je me souviens de quelques camarades assez réfractaire à la lecture.
Mon bilan personnel lors de mes études :
au programme : Rabelais, Rimbaud, Verlaine, Sartre, Zola, Giono, Molière, Ionesco, Montesquieu, Voltaire, Balzac, Corneille, Racine, Aragon et quelques autres que j'oublie
pas au programme (ou en tous cas dans celui de mon lycée): Hugo (à part quelques poèmes), Gide, Proust, Céline et évidemment aucun auteur étranger (Dostoiëvski, Faulkner ... inconnus)
Et en les citant, je me rends compte que mes études ont privilégiés des poèmes, des récits "fragmentés" (exemple "candide", "les lettres persannes") et des pièces de théatre. Comme si en fait, on partait du principe qu'il est difficile de faire lire les "scientifiques" et qu'il est plus facile dans ce cas de leur faire lire des textes courts ou que l'on peut lire par morceau.
C'est bien dommage de laisser la littérature aux seules filières spécialisées même si effectivement je me souviens de quelques camarades assez réfractaire à la lecture.
et mes études n'ont pas privilégié (sans "s")l'orthographe :-)
Bon, c'est le principe du forum, on tape vite une réaction et paf, c'est truffé de fautes.
pas grave ....
Bon, c'est le principe du forum, on tape vite une réaction et paf, c'est truffé de fautes.
pas grave ....
Et bien voilà, tout se perd, comme tu dis.
De mon temps (ah que j'ai horreur de cette expression!!) toutes les filières avaient droit aux mêmes cours de français, je m'en souviens bien puisque en tant qu'élève de moderne scientifique A j'avais cours de français avec les élèves de gréco-latines. Faut dire qu'ils nous en bouchaient un coin ! Nous étions les mal aimés, mais bon, falalit suivre..
De mon temps (ah que j'ai horreur de cette expression!!) toutes les filières avaient droit aux mêmes cours de français, je m'en souviens bien puisque en tant qu'élève de moderne scientifique A j'avais cours de français avec les élèves de gréco-latines. Faut dire qu'ils nous en bouchaient un coin ! Nous étions les mal aimés, mais bon, falalit suivre..
et mes études n'ont pas privilégié (sans "s")l'orthographe :-)
Bon, c'est le principe du forum, on tape vite une réaction et paf, c'est truffé de fautes.
pas grave ....
Réponse à Darius et aux autres
J'étais en gréco-latines donc Homère, Xénophon (l'Anabase), Sophocle, Euripide, Virgile, Horace, Tacite etc.
Par contre au cours de français nous n'allions pas au-delà du XIXe. Villon, Montaigne, Rabelais, Voltaire, Diderot, Rousseau puis Hugo, Zola, Maupassant, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé. Je suppose que les Camus, Sartre, Malraux et autres étaient trop nouveaux ou sulfureux. je dois aussi avouer que, de vous tous, c'est moi qui suis sorti le premier. Je suis rentré à l'unif en 65 ! Et il n'était pâs question de parler de Céline à cette époque.
Mais je les lisais, ces auteurs modernes,
avec grande passion, mais également Zola. Quant "Au voyage" de Louis-Ferdinand, il était sorti en poche et je l'avais lu aussi évidement !
Par contre, Hugo et les romantiques me passionnaient bien moins ! Mais je lisais aussi Istrati et Kazantzaki grâce au livre de poche qui m'a bien aidé à l'époque, comme pour Hemingway, Steinbeck, Faulkner, Kafka et bien d'autres.
Tout n'est que passion dans la vie et mes études à l'Athénée se sont assez mal passées en partie à cause de cette passion. Elle ne m'a rapporté que pour les dissertations ! Le seul prix scolaire de ma vie a été, à la fin de la rétho, celui des Amitiés Françaises pour l'élève qui n'avait jamais fait moins de 80% à une dissertation française...
Ma passion des "classiques" s'est vue grandir quand je me suis confronté à ce que j'ose appeler "la production" actuelle. Bien sûr il existe encore de très bons auteurs, mais ils représentent quoi ?... Cinq pour cent du total ? Et tout le monde de se ruer sur les 95% ! Si un de mes auteurs préférés ne sort rien de neuf, je relis un de mes bons vieux classiques et j'y découvre toujours autre chose. Je sais que je ne perdrai jamais mon temps !...
Ne lire que des classiques ? Oh, non !... Et Roth, Harrison, Kadaré, McCarthy, Modiano, Djian, Egolf, Treuer, Welsh, Collins, McCann, parfois Le Clézio ?
Mais quand un auteur devient-il un "classique" ? Yourcenar l'est-elle ? Elle n'est morte qu'il y a une petite vingtaine d'années, et Duras ?
J'aime certains actuels et j'adore certains "classiques" et je trouve que celui qui passe à côté de deux-ci rate beaucoup!
Mais la première question à résoudre est la suivante: "Qu'est-ce que je recherche dans la lecture ? Un agréable passe-temps (et pourquoi pas?) ou autre chose ?"
Toute la motivation vient de la réponse à cette question. Pourquoi parler de Dostoïevski ou de Yourcenar ou de Camus à quelqu'un qui cherche tout simplement à se détendre ?...
J'étais en gréco-latines donc Homère, Xénophon (l'Anabase), Sophocle, Euripide, Virgile, Horace, Tacite etc.
Par contre au cours de français nous n'allions pas au-delà du XIXe. Villon, Montaigne, Rabelais, Voltaire, Diderot, Rousseau puis Hugo, Zola, Maupassant, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé. Je suppose que les Camus, Sartre, Malraux et autres étaient trop nouveaux ou sulfureux. je dois aussi avouer que, de vous tous, c'est moi qui suis sorti le premier. Je suis rentré à l'unif en 65 ! Et il n'était pâs question de parler de Céline à cette époque.
Mais je les lisais, ces auteurs modernes,
avec grande passion, mais également Zola. Quant "Au voyage" de Louis-Ferdinand, il était sorti en poche et je l'avais lu aussi évidement !
Par contre, Hugo et les romantiques me passionnaient bien moins ! Mais je lisais aussi Istrati et Kazantzaki grâce au livre de poche qui m'a bien aidé à l'époque, comme pour Hemingway, Steinbeck, Faulkner, Kafka et bien d'autres.
Tout n'est que passion dans la vie et mes études à l'Athénée se sont assez mal passées en partie à cause de cette passion. Elle ne m'a rapporté que pour les dissertations ! Le seul prix scolaire de ma vie a été, à la fin de la rétho, celui des Amitiés Françaises pour l'élève qui n'avait jamais fait moins de 80% à une dissertation française...
Ma passion des "classiques" s'est vue grandir quand je me suis confronté à ce que j'ose appeler "la production" actuelle. Bien sûr il existe encore de très bons auteurs, mais ils représentent quoi ?... Cinq pour cent du total ? Et tout le monde de se ruer sur les 95% ! Si un de mes auteurs préférés ne sort rien de neuf, je relis un de mes bons vieux classiques et j'y découvre toujours autre chose. Je sais que je ne perdrai jamais mon temps !...
Ne lire que des classiques ? Oh, non !... Et Roth, Harrison, Kadaré, McCarthy, Modiano, Djian, Egolf, Treuer, Welsh, Collins, McCann, parfois Le Clézio ?
Mais quand un auteur devient-il un "classique" ? Yourcenar l'est-elle ? Elle n'est morte qu'il y a une petite vingtaine d'années, et Duras ?
J'aime certains actuels et j'adore certains "classiques" et je trouve que celui qui passe à côté de deux-ci rate beaucoup!
Mais la première question à résoudre est la suivante: "Qu'est-ce que je recherche dans la lecture ? Un agréable passe-temps (et pourquoi pas?) ou autre chose ?"
Toute la motivation vient de la réponse à cette question. Pourquoi parler de Dostoïevski ou de Yourcenar ou de Camus à quelqu'un qui cherche tout simplement à se détendre ?...
Et bien voilà, tout se perd, comme tu dis.
De mon temps (ah que j'ai horreur de cette expression!!) toutes les filières avaient droit aux mêmes cours de français, je m'en souviens bien puisque en tant qu'élève de moderne scientifique A j'avais cours de français avec les élèves de gréco-latines. Faut dire qu'ils nous en bouchaient un coin ! Nous étions les mal aimés, mais bon, falalit suivre..
et mes études n'ont pas privilégié (sans "s")l'orthographe :-)
Bon, c'est le principe du forum, on tape vite une réaction et paf, c'est truffé de fautes.
pas grave ....
Merci Saule, je vais suivre ton conseil.
Pour ce qui est des études secondaires orientées scientifiques, je dois dire que je n'ai pas un souvenir précis des auteurs que j'ai lus... "Au Bonheur des Dames" de Zola est le seul "Classique" dont j'ai souvenir. En rhéto, le cours de français était orienté plutôt "nouveau roman".
Ceci dit, lorsque je parlais des études scientifiques, je parlais plutôt des études supérieures!
Pour ce qui est des études secondaires orientées scientifiques, je dois dire que je n'ai pas un souvenir précis des auteurs que j'ai lus... "Au Bonheur des Dames" de Zola est le seul "Classique" dont j'ai souvenir. En rhéto, le cours de français était orienté plutôt "nouveau roman".
Ceci dit, lorsque je parlais des études scientifiques, je parlais plutôt des études supérieures!
Suis-je le spécialiste que tu demandes, je n'en sais rien !
Mais je dirais: "Les trois mousquetaires", ou "La reine Margot", ou "La dame de Montsoreau"
Mais je dirais: "Les trois mousquetaires", ou "La reine Margot", ou "La dame de Montsoreau"
Je suis d'accord avec toi, Tophiv, j'ai exactement le même problème. Les études scientifiques laissent très peu de temps à la littérature.
J'ai moi aussi beaucoup de lacunes au niveau des classiques.
L'un d'entre vous, spécialiste de cette littérature classique -et vous êtes nombreux- pourrait-il me conseiller un premier Dumas?
Merci
RP
oui, j'avais compris qu'il s'agissait des études supérieures.
Je voulais simplement dire que j'avais étudié tous les classiques dont j'ai parlé en secondaire.
Dans le supérieur, cela dépendait bien sûr de l'option choisie, mais ce qui m'a marqué dans la littérature, c'est en secondaire que je l'ai découvert, pas dans le supérieur
quote]Merci Saule, je vais suivre ton conseil.
Pour ce qui est des études secondaires orientées scientifiques, je dois dire que je n'ai pas un souvenir précis des auteurs que j'ai lus... "Au Bonheur des Dames" de Zola est le seul "Classique" dont j'ai souvenir. En rhéto, le cours de français était orienté plutôt "nouveau roman".
Ceci dit, lorsque je parlais des études scientifiques, je parlais plutôt des études supérieures!
Je voulais simplement dire que j'avais étudié tous les classiques dont j'ai parlé en secondaire.
Dans le supérieur, cela dépendait bien sûr de l'option choisie, mais ce qui m'a marqué dans la littérature, c'est en secondaire que je l'ai découvert, pas dans le supérieur
quote]Merci Saule, je vais suivre ton conseil.
Pour ce qui est des études secondaires orientées scientifiques, je dois dire que je n'ai pas un souvenir précis des auteurs que j'ai lus... "Au Bonheur des Dames" de Zola est le seul "Classique" dont j'ai souvenir. En rhéto, le cours de français était orienté plutôt "nouveau roman".
Ceci dit, lorsque je parlais des études scientifiques, je parlais plutôt des études supérieures!
Moi qui suis une benjamine, je n'apporterai peut-être pas beaucoup d'eau au moulin, mais je ne confirmerai ou n'infirmerai pas la théorie du "tout se perd", car je pense que les classiques ne sont que les piliers autour desquels la littérature se crée. Ils sont toujours là, mais ce qui gravite autour varie.
Pour ma part, c'était merci Zola, Pascal, Camus, Voltaire, Ronsard, de Vigny, Hugo, Aragon, Flaubert... et tous ceux qu'il nous était libre de découvrir comme Steinbeck ou Faulkner.
Et je pense que l'effet reste le même: hermétique pour certains, fascinant pour d'autres.
Ces classiques renferment un trésor mais pour ceux qui savent l'y trouver. Et je pense que pour le découvrir, il faut avoir parcouru son chemin de lecteur avant... et cela dans divers domaines. Je ne suis pas sure qu'en bombarder les élèves de secondaire leur donne tout crédit et change les esprits.
Je pense que ce qui m'a donné l'envie de lire davantage de classiques après ma rhéto est que mes profs soient parvenus à titiller ma curiosité, à laisser poindre le merveilleux de ces livres lus à travers les générations mais sans pour autant négliger "les autres".
Mais malheureusement, cette envie ne s'est pas répandue chez tout le monde...
Pour ma part, c'était merci Zola, Pascal, Camus, Voltaire, Ronsard, de Vigny, Hugo, Aragon, Flaubert... et tous ceux qu'il nous était libre de découvrir comme Steinbeck ou Faulkner.
Et je pense que l'effet reste le même: hermétique pour certains, fascinant pour d'autres.
Ces classiques renferment un trésor mais pour ceux qui savent l'y trouver. Et je pense que pour le découvrir, il faut avoir parcouru son chemin de lecteur avant... et cela dans divers domaines. Je ne suis pas sure qu'en bombarder les élèves de secondaire leur donne tout crédit et change les esprits.
Je pense que ce qui m'a donné l'envie de lire davantage de classiques après ma rhéto est que mes profs soient parvenus à titiller ma curiosité, à laisser poindre le merveilleux de ces livres lus à travers les générations mais sans pour autant négliger "les autres".
Mais malheureusement, cette envie ne s'est pas répandue chez tout le monde...
Sans être prof de français, j'entends mes collègues parler, et puis il m'arrive aussi de demander aux élèves de lire un ouvrage ou l'autre. La première réaction de beaucoup est invariablement : "Et y'a beaucoup d'pages?" C'est là que je fais un gros effort sur moi pour ne pas m'énerver et répondre calmement...
Je rejoins Bluewitch : le rôle des profs, indépendamment ed faire découvrir les classiques aux jeunes, est de leur donner le goût de la lecture. Et pour ça, nom d'un p'tit bonhomme, y'a du chemin!
Je rejoins Bluewitch : le rôle des profs, indépendamment ed faire découvrir les classiques aux jeunes, est de leur donner le goût de la lecture. Et pour ça, nom d'un p'tit bonhomme, y'a du chemin!
Sans être prof de français, j'entends mes collègues parler, et puis il m'arrive aussi de demander aux élèves de lire un ouvrage ou l'autre. La première réaction de beaucoup est invariablement : "Et y'a beaucoup d'pages?" C'est là que je fais un gros effort sur moi pour ne pas m'énerver et répondre calmement...
Je rejoins Bluewitch : le rôle des profs, indépendamment ed faire découvrir les classiques aux jeunes, est de leur donner le goût de la lecture. Et pour ça, nom d'un p'tit bonhomme, y'a du chemin!
Je rejoins Bluewitch : le rôle des profs, indépendamment ed faire découvrir les classiques aux jeunes, est de leur donner le goût de la lecture. Et pour ça, nom d'un p'tit bonhomme, y'a du chemin!
Il me semble qu'on a besoin de Killer sur ce forum, je vais essayer de le trouver sur son autre forum ou il parle de Dumas :-)
Merci Saule, je vais suivre ton conseil.
Pour ce qui est des études secondaires orientées scientifiques, je dois dire que je n'ai pas un souvenir précis des auteurs que j'ai lus... "Au Bonheur des Dames" de Zola est le seul "Classique" dont j'ai souvenir. En rhéto, le cours de français était orienté plutôt "nouveau roman".
Ceci dit, lorsque je parlais des études scientifiques, je parlais plutôt des études supérieures!
A Rosenblum Petit :
Aux romans de Dumas conseillés par Jules et Saule, j'ajouterai Joseph Balsamo, épatant, ou Les compagnons de Jéhu.
Aux romans de Dumas conseillés par Jules et Saule, j'ajouterai Joseph Balsamo, épatant, ou Les compagnons de Jéhu.
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