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Bonjour, je vous propose un défi de la critique. Les livres de jadis portaient en eux la genèse du travail de l'auteur par le fait qu'ils induisaient son investissement personnel beaucoup plus que de nos jours où les livres sont faits surtout pour les besoins commerciaux de l'édition, même si cette dernière est en crise. A l'époque de la Lecture, l'Écriture contribuait à l'édification formelle d'un public apte à intégrer le message de l'auteur dans sa personnification stylistique. Or je constate que les écrivains d'aujourd'hui, bons ou mauvais, font mine d'ignorer l'héritage des auteurs d'antan, lesquels savaient mieux que nous faire face à l'exigence de la critique inhérente à l'acte de lecture. Lisez par exemple Yann Quéffelec, un cas (excellent auteur), hé bien chez lui la critique est dans l'oeuvre-même qu'il contribue à intégrer à travers ses vues stylistiques si particulières, et qui rejoignent celles des auteurs d'antan. C'est ça qui me gêne un peu à notre époque, ce manque de référence au passé dans la critique, acte pour lui-même intrinsèque à l'acte de lecture.
Zouba
Zouba
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