Rivarole 13/08/2005 @ 16:59:44
Il yà quelques semaines, j'ai été un peu étonné de lire dans un hebdomadaire français, l'expression " une auteure". Je sais que depuis quelques années on voit un changement dans la féminisation des noms de métier. Changement nécessaire. Lorsque le nom masculin se termine par " eur ",la forme féminine se termine par " euse " lorsqu'au nom correspond un verbe en rapport sémantique direct. (une carreleuse, une chercheuse....). La forme féminine est identique à la forme masculine lorsqu'au nom ne correspond pas de verbe ( une docteur,une ingénieur.....). Cas particulier: une ambassadrice, une chroniqueuse. Il paraîtrait qu'au Québec et en Suisse qu'on utiliserait les expressions suivantes: une auteure, une ingénieure!!! J'aimerais avoir votre avis sur ce sujet: une auteur ou une auteur?

Mentor 13/08/2005 @ 22:28:00
La forme féminine est identique à la forme masculine lorsqu'au nom ne correspond pas de verbe ( une docteur,une ingénieur.....).
Je n'ai pas d'avis, mais... pour l'exemple donné, on dit bien une doctoresse non?! pour la praticienne pas pour la femme du praticien. Jamais entendu "une docteur!)
:-)

Rivarole 14/08/2005 @ 15:22:17
La forme féminine est identique à la forme masculine lorsqu'au nom ne correspond pas de verbe ( une docteur,une ingénieur.....).
Je n'ai pas d'avis, mais... pour l'exemple donné, on dit bien une doctoresse non?! pour la praticienne pas pour la femme du praticien. Jamais entendu "une docteur!)
:-)

Personnellement , j'utilise l'expression " doctoresse". Mais si l'on suit la régle, on doit dire "une docteur". J'ai vérifié mes sources,doctoresse est toléré. Doctoresse, fut paraît-il dans un passé assez éloigné, utilisé pour désigner la femme du docteur.

Libris québécis
avatar 14/08/2005 @ 17:18:27
La forme féminine est identique à la forme masculine lorsqu'au nom ne correspond pas de verbe ( une docteur,une ingénieur.....).


Au Québec, on féminise tout. On dit une docteure, une députée, la gouverneure, la professeure. Rien de plus comique que d'entendre les dirigeants syndicaux parler aux professeurs : "Chers professeurs et professeures." (Ils prononcent évidemment le e muet de la fin du mot.)
Voici ce que l'on risque de lire bientôt dans les journaux au Québec : "La témoine a vu le vieux victime battu par un brute. Ce ménager dans un hospice est un idole de la violence. L'avocate de la défense et la procureure s'entendent pour une peine à purger dans la collectivitée ou/et dans le collectivité. La sentance de la juge ira sûrement en ce sens. "

Il faut dire qu'on a tendance à tout féminiser. On dit une job, une gang, une chambranle, une pétale, une autobus, une avion... Comme notre forme de parlement est anglais, j'ai hâte de voir comment on va traduire whig. La whiguesse du parti ou la whigueuse ou la whigue. La gouverneure générale du Canada n'a pas le pouvoir de trancher la question. Il va falloir que les députées s'entendent entre elles à moins que la ministresse ou la ministreuse ou la ministrice de la Condition féminine s'en mêle.

être capable de rire de soi est un signe de bonne santé. Au fait, quel est le féminin de soi? Ça s'ra-tu SOIE? Eh ben, j'ai mon hostie de voyage! Ne répétez jamais la dernière phrase. Vous allez passer pour un grossier personnage ou une grossière personnage.

Sahkti
avatar 14/08/2005 @ 17:32:56
Au Québec, on féminise tout.
Idem en Suisse! C'est très courant.

Lyra will 14/08/2005 @ 21:49:36
Le pire dans une librairie, je cherchais un bouquin... il me dit :
- Ah oui, cette autrice.

Ouais, bof l'expression :0)

Pygargue 14/08/2005 @ 22:05:10
J'ai lu un commentaire de Frédéric Beigbeder à ce sujet dans le magazine "Lire" de février 2005. Il écrivait qu'il est horrifié que l'on puisse utiliser les termes écrivaine ou auteure.
Certaines répliques ont été cinglantes: des auteurs féminins ont réagi avec fougue. Selon elles, le "e" s'impose.

Isabe 15/08/2005 @ 05:45:28
L'Office de la langue française (Québec) a publié un petit guide à cet effet. La féminisation des titres est de plus en plus évidente au Canada. Ainsi, dans les journaux comme ailleurs, on lit constamment "des professeures" et "des auteures".

La langue est un outil de communication qui doit nous permettre d'éviter les confusions. C'est pour cela notamment qu'on prône l'accentuation des majuscules et la féminisation des titres.

Pour en savoir plus sur les chercheuses et les soldates, vous pouvez visiter le site suivant:

http://www.ciep.fr/chroniq/femi/femi.htm

Patman
avatar 17/08/2005 @ 15:19:46
Au Québec, on féminise tout.
Idem en Suisse! C'est très courant.


Il y a quelques années en Belgique, à l'initiative de LA ministre Onckelinckx (cherchez pas à prononcer si vous êtes pas belges), tous les noms de professions ont été "féminisés" aussi... Auteure ou Ecrivaine sont donc des termes devenus familiers chez nous... Certaines auteur(e)s revendiquent même cette orthographe haut et fort (Evelyne Wilwerth par exemple...). Il y a 3 ou 4 ans, j'ai même organisé un débat autour du sujet avec débat contradictoire entre tenantes de l'une ou l'autre façon d'aborder la question...ce fût amusant ;-)
Moi, tant qu'elles ont du talent, me fout pas mal de savoir si c'est une écrivaine ou une "femme-écrivain" !

Palorel

avatar 17/08/2005 @ 15:34:43
Quelle horreure!

Sabyne

avatar 04/10/2005 @ 12:07:44
Il ne s'agit pas de féminiser tous les mots de notre langue mais seulement ceux se rapportant à des femmes. La langue évolue avec la société dans de nombreux domaines, alors pourquoi pas dans celui-ci ? Je me moque de la façon dont on va changer ces mots. Je veux bien être une professeur ou une professeure ou même une professeuse, mais sûrement pas un professeur.

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