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Elle déambule dans la rue, un pas après l’autre, sans vraiment réaliser qu’elle avance. Autour d’elle, ce ne sont que des images qui défilent, des images étrangères, qu’elle n’interprète plus.
La seule impression qu’elle a, la seule qui lui reste, car tout en elle a été ravagé, dévasté, c’est que le spectacle de la vie continue sous ses yeux hagards, sans qu’elle n’en fasse plus partie. La seule chose qu’elle sent, c’est cet écrasant poids, comme si tout ce qui s’était écroulé pour elle, lui était tombé dessus, lui fracassant la tête, lui alourdissant les épaules, faisant bourdonner ses oreilles. Elle ne pleure pas, elle n’en a plus la force. Mais que faire demain ? Comment y survivre et où trouver la force suffisante ? Comment supporter que le soleil puisse encore se lever, puisque pour elle, tout s’est arrêté ? A cet instant, plus rien ne lui importe, elle ne ressent plus aucune passion, a l’impression que tout l’amour a glissé sur elle, et que de cette essence de la vie, il ne lui reste plus rien.
Le brouillard l’envahi, le froid bat son corps, l’océan des ses pensées noires la noie. Elle suffoque, n’arrive plus à reprendre sa respiration. Ses yeux se ferment, cela ne change rien : elle ne voyait déjà plus. Elle, dans le noir, dans le vide, a oublié à quoi ressemble les couleurs, les formes et le bonheur. Elle voudrait que quelqu’un la retienne, pour qu’elle ne tombe pas dans cet abyme de néant, mais il n’y a personne… Elle rêve d’une surprise, d’un inattendu, qui surviendrait là, maintenant, qui aurait des mots doux auxquels elle pourrait s’accrocher et escalader vers l’espoir et le bonheur, mais il n’y a personne… Alors elle coule, elle arrête de résister et se laisse aller vers la facilité d’un état léthargique.
La seule impression qu’elle a, la seule qui lui reste, car tout en elle a été ravagé, dévasté, c’est que le spectacle de la vie continue sous ses yeux hagards, sans qu’elle n’en fasse plus partie. La seule chose qu’elle sent, c’est cet écrasant poids, comme si tout ce qui s’était écroulé pour elle, lui était tombé dessus, lui fracassant la tête, lui alourdissant les épaules, faisant bourdonner ses oreilles. Elle ne pleure pas, elle n’en a plus la force. Mais que faire demain ? Comment y survivre et où trouver la force suffisante ? Comment supporter que le soleil puisse encore se lever, puisque pour elle, tout s’est arrêté ? A cet instant, plus rien ne lui importe, elle ne ressent plus aucune passion, a l’impression que tout l’amour a glissé sur elle, et que de cette essence de la vie, il ne lui reste plus rien.
Le brouillard l’envahi, le froid bat son corps, l’océan des ses pensées noires la noie. Elle suffoque, n’arrive plus à reprendre sa respiration. Ses yeux se ferment, cela ne change rien : elle ne voyait déjà plus. Elle, dans le noir, dans le vide, a oublié à quoi ressemble les couleurs, les formes et le bonheur. Elle voudrait que quelqu’un la retienne, pour qu’elle ne tombe pas dans cet abyme de néant, mais il n’y a personne… Elle rêve d’une surprise, d’un inattendu, qui surviendrait là, maintenant, qui aurait des mots doux auxquels elle pourrait s’accrocher et escalader vers l’espoir et le bonheur, mais il n’y a personne… Alors elle coule, elle arrête de résister et se laisse aller vers la facilité d’un état léthargique.
Pas mal écrit. Délibérément noir. Enfin non pas noir, désespéré. On n'est pas sûr de ce qui a mis cette femme dans cet état même si on a notre idée. Bon, à 19 ans j'espère que tu vas rebondir!
Court pour pouvoir dire plus. M'a choqué abyme avec le "y". Je me permets de te le dire puisque c'est sans fautes sinon.
Court pour pouvoir dire plus. M'a choqué abyme avec le "y". Je me permets de te le dire puisque c'est sans fautes sinon.
Je trouve comme Tistou. Cela fait penser à quelque chose de très ressenti et, même si c'est plutôt bien torché, on aimerait avoir une petite ouverture, quelque chose comme un sourire, non pas parce que bêtement "il faut se reprendre, que diable !", mais plutôt pour permettre que le lecteur soit ému et non simplement assommé par tant de poids. Jouer sur les tons en quelque sorte: mettre un peu de clair quand c'est noir ou bien l'inverse.
Oui, noir, et très lourd, écrasant de désespoir. Ca m'a laissé tout penaud de grisaille, et ça ne me plaît pas ça... Ce qui prouve que j'ai été touché. Sinon, je préfère le gai et la couleur. Tu as ça aussi dans ta palette?
"se laisse aller vers la facilité d’un état léthargique"
Etat qui est tout sauf facile et facile est cette phrase de fin je trouve. C'est bien dommage, étant donné que le reste est assez bon, ambiance sombre et réaliste, âme mise à nu sans impudeur mais avec tact. Dommage ces quelques mots de trop.
Etat qui est tout sauf facile et facile est cette phrase de fin je trouve. C'est bien dommage, étant donné que le reste est assez bon, ambiance sombre et réaliste, âme mise à nu sans impudeur mais avec tact. Dommage ces quelques mots de trop.
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