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Il y a quelques mois, le petit monde de l'édition belge était secoué par une double faillite : Ancrage et La Renaissance du Livre passaient à la trappe ! Quelques jours plus tard, les Editions Luc Pire reprennaient Ancrage et son joli petit catalogue. Vendredi dernier, on apprennait que c'était au tour de La Renaissance du Livre d'être rachetée par Luc Pire... au moins quelques emplois sauvés et un fond de 500.000 volumes ! Luc Pire devient un Empire dans l'édition belge...Un bien ou un mal ?
Juste pour préciser ton résumé, Patman, il ne s'agit pas d'Ancrage mais du Grand Miroir, la troisième maison d'édition de Stéphane Lambert (après Ancrage et Ancre Rouge). Cela ne change rien aux faits, en réalité, mais c'est plus exact.
Quant à sauver l'emploi, d'après ce que j'en sais, le personnel avait de toute façon été licencié depuis longtemps. Il s'agira plutôt de recréer de l'emploi, dans ce cas. Si vous êtes intéressé, envoyez votre CV à Luc Pire, il doit chercher du personnel compétent s'il compte vraiment réaliser son programme (60 nouveautés par an aux Editions Luc Pire, autant à la Renaissance du Livre et une vingtaine au Grand Miroir, soit 140 nouveautés par an pour un seul éditeur belge, ça ressemble plus à une avalanche qu'à un programme éditorial).
Enfin, et c'est sans doute le plus important, on peut déjà apercevoir à travers ces rachats le mobile qui motive les aquisitions dans l'édition: récupérer des catalogues sans effort, acheter des stocks de bouquins pour le franc symbolique et jouer la grenouille qui se prend pour un boeuf. A ce jour, depuis le rachat du Grand Miroir, pas un livre n'a été produit. Parce qu'il ne suffit pas d'achter des enseignes, il faut surtout engager des gens compétents. Et, à ma connaissance, le "Groupe Luc Pire" (sic) manque cruellement de compétences pour recruter des gens qui ont le savoir faire qui fait vivre une maison d'édition. Pourtant, dans ce métier, c'est le seul qui compte.
En conclusion, je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvais augure, mais je suis persuadé que derrière les effets d'annonce (on forme un groupe, on "sauve" deux maisons d'édition) il n'y a à ce jour RIEN de concret. Si quelque chose sort de ce regroupement de maisons, ce ne sera pas avant des mois et des mois. Des années plutôt. On se donne rendez-vous ici en mars 2006 pour évaluer tout ça?
Quant à sauver l'emploi, d'après ce que j'en sais, le personnel avait de toute façon été licencié depuis longtemps. Il s'agira plutôt de recréer de l'emploi, dans ce cas. Si vous êtes intéressé, envoyez votre CV à Luc Pire, il doit chercher du personnel compétent s'il compte vraiment réaliser son programme (60 nouveautés par an aux Editions Luc Pire, autant à la Renaissance du Livre et une vingtaine au Grand Miroir, soit 140 nouveautés par an pour un seul éditeur belge, ça ressemble plus à une avalanche qu'à un programme éditorial).
Enfin, et c'est sans doute le plus important, on peut déjà apercevoir à travers ces rachats le mobile qui motive les aquisitions dans l'édition: récupérer des catalogues sans effort, acheter des stocks de bouquins pour le franc symbolique et jouer la grenouille qui se prend pour un boeuf. A ce jour, depuis le rachat du Grand Miroir, pas un livre n'a été produit. Parce qu'il ne suffit pas d'achter des enseignes, il faut surtout engager des gens compétents. Et, à ma connaissance, le "Groupe Luc Pire" (sic) manque cruellement de compétences pour recruter des gens qui ont le savoir faire qui fait vivre une maison d'édition. Pourtant, dans ce métier, c'est le seul qui compte.
En conclusion, je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvais augure, mais je suis persuadé que derrière les effets d'annonce (on forme un groupe, on "sauve" deux maisons d'édition) il n'y a à ce jour RIEN de concret. Si quelque chose sort de ce regroupement de maisons, ce ne sera pas avant des mois et des mois. Des années plutôt. On se donne rendez-vous ici en mars 2006 pour évaluer tout ça?
Tomtom, j'ai l'impression qu'on se connaît...
Le Grand Miroir bien sûr ! ... Ancrage c'était avant ... Mais c'est bien de la maison d'édition de Stéphane que je parlais.
Comme dit Lucien, je suppose qu'on se connaît.
D'accord également avec toi en ce qui concerne l'emploi. Je sais que au moins deux ex-Renaissance du Livre sont maintenant chez Labor...5 autres seront repris chez Luc Pire.
Comme dit Lucien, je suppose qu'on se connaît.
D'accord également avec toi en ce qui concerne l'emploi. Je sais que au moins deux ex-Renaissance du Livre sont maintenant chez Labor...5 autres seront repris chez Luc Pire.
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