Evaetjean
avatar 19/03/2005 @ 13:44:34
OYEZ, OYEZ !
Braves gens venez au temple de la devinette.
Un lot est remis à chaque vainqueur, une pénalité amusante attend chaque perdant.
Venez nombreux vous divertir avec nous samedi prochain 15h30
sur la place de l’Hotel de ville !


Henri tournait et retournait ce prospectus dans tous les sens. Etrange, très étrange papier noir à l’écriture rouge trouvait sur son paillasson en rentrant chez lui. Il aimait bien les devinettes et avait décidé d’aller y faire un tour. Après tout, ça pouvait être amusant. Et puis le lot était peut-être important. Il avait posé le papier et était allé se chercher un morceau de fromage pour grignoter.

Henri était un quinquagénaire riche comme Crésus, il avait des rapports étonnant avec l’argent. Plus il en avait, plus il lui en fallait. Comme si sa vie entière dépendait de l’importance de son compte en banque. Rien ne le répugnait plus que les ratés en train de faire la manche. Si cela n’avait tenu qu’à lui, il les aurait tous exterminés pour, à son avis, libéré la planète d’un lourd fardeau. En fait Henri avait horreur de tout ce qui n’était pas LUI. Il méprisait tout le monde, c’était un être infame. Un chat traversait la route devant lui et il accelérait pour tenter de l’écraser. Un enfant roulait en vélo sur le côté de la route et il le serrait le plus possible pour tenter de le faire tomber. D’ailleurs les enfants en avaient une peur terrible ! Certains l’appellaient Dracula car il avait des canines particulièrement longues et un teint blafard, d’autres le nommaient Frankenstein à cause d’un de ses penchants morbides. Il avait pour grande passion de récuperer les animaux écrasés ou trouvés mort, de couper les parties encore en bon état et de les coudres les unes avec les autres. En prenant soin, bien évidemment, de mélanger les différents animaux. Son œuvre la plus effrayante fut un concoctage entre un rat, une chauve-souris, un serpent, un chien, un crapaud et une migale énorme. Il avait posé sa « bête » sur le rebord d’une de ses fenêtres et, tout le temps qu’elle fut ici, aucun représentant n’était venu le déranger (étonnant !). Quand les vers avaient commencé à en sortir, il s’était résigné à la jeter.

Après avoir mangé son fromage, il était allé prendre un bain. Il se délassait dans l’eau brulante en pensant et réflechissant. Après son bain il alla mangé son reste de spaghettis bolognaise préparé la veille, puis il se coucha. On était vendredi, ça tombait bien il n’aurait pas trop à attendre pour assouvir son désir de gagner. Il passa une nuit agitait, des cauchemars le réveillèrent plusieurs fois. Le lendemain il prit son chocolat chaud, il n’aimait pas le café. Il disait que ça l’énervait trop. Sa matinée passa tranquillement et simplement.

A 15h il prit la route direction place de l’Hotel de ville. Il était maintenant au pied du chapiteau, dessus était écrit en lettres rouge : TEMPLE DE LA DEVINETTE. C’était très lugubre, il se demanda s’il n’était pas en avance car il n’y avait personne d’autre que lui. Pourtant non, sa montre indiquait bien 15h30. Il se dirigea vers ce qui semblait être le guichet, une femme au teint gris attendait.
- Combien coûte l’entrée s’il vous plait ?
- Vous avez votre prospectus ?
- Pourquoi ?
- Vous l’avez ou pas ?
- Oui, oui mais…
- Donnez le moi.
La guichetière n’était vraiment pas agréable, enfin il se résigna et lui tendit le papier demandé. Un grand sourire illumina le visage de la femme.
- Entrez monsieur, l’entrée est gratuite avec le prospectus.
- Ah ! D’accord, très bien. Merci madame.
Bien sûr il aimait par dessus tout quand les entrées étaient gratuites. Il ne regrettait vraiment pas d’être venu. L’intérieur du chapiteau était très sombre, il y faisait une chaleur étouffante. Une main le saisit, un frisson de peur le parcourut quand il lui sembla reconnaître un homme qu’il avait renversé « malencontreusement » il y avait environ trois ans. Le pauvre avait perdu la vie dans l’ambulance. Quel idée aussi d’avoir traversé juste devant Henri en poussant un chariot plein de détritus divers ! Si cet homme avait été un peu moins sale, il aurait peut-être fait un effort en tournant un peu son volant et en freinant légèrement. Un rayon de lumière lui enleva son doute, cet homme était propre et bien « vivant ».
- Bonjour monsieur et bienvenue. Veuillez choisir un animal, dessous se trouve une devinette. Pour avoir le papier vous devez mettre cet écrou sur le vis juste à côté de la tête de l’animal endormi, vous donnez un tour d’écrou et l’animal partira.
- Drôle de façon de procéder, enfin ça me paraît très simple.
- Bonne chance monsieur !
- Merci. Je me dirige où ensuite ?
- …
- Monsieur ? Monsieur ?
L’homme n’était plus là. Henri se dit qu’il était vraiment très mal élevé. Il irait se plaindre à la direction en sortant. Au fur et à mesure qu’il s’approchait des animaux pour mieux les voir, une odeur pestilantielle lui remplissait les narines. Il eu un haut-le-cœur en voyant les « fameuses » bestioles. Elles étaient toutes immondes ! Il y avait une espèce de chauve-souris énorme, un rat aussi gros qu’un chat, un crotal visqueux, un nid de chenilles toutes velues et, comble de l’horreur, l’espèce de bête affreuse qu’il avait fait de ses mains. Il avait, devant lui, son œuvre la plus effrayante à la différence près, que là, elle était vivante. Il se mit à trembler de tout ses membres, il commença à reculer mais des mains le projetèrent en avant. Il était, à présent, juste devant les animaux. Il voyait clairement le vis à côté de leur gueule. Il tenait fermement l’écrou dans sa main, il transpirait et se demandait ce qui lui arrivait. Il regrettait amèrement d’être venu, il n’aimait pas la tournure prise par cette affaire. Toutes les bêtes semblaient dormir paisiblement. Il ne s’approcha pas de la créature ressemblant à son ouvrage, elle était beaucoup trop répugnante et il la voyait bouger par instant. Son sommeil avait l’air d’être le moins paisible. Il finit par choisir les chenilles, tous les autres pouvaient le mordre s’ils se réveillaient. Il y avait moins de risque avec les chenilles. Il s’approcha doucement, commença à avançer la main. Il tremblait tellement que l’écrou lui glissa des doigts et tomba au sol. Il se baissa pour les ramasser, en se relevant il constata avec soulagement la disparition des chenilles. Il voyait le papier au fond du nid, il était recouvert du poils des chenilles. Il tendit la main et se demanda soudain où elles avaient pû disparaître. Quand il sentit quelque chose glissait sous son pull et rentrait en contact avec sa peau, son sang ne fit qu’un tour. Il les sentit dans son dos, elles se faufilaient sous son pull par tous les coins. Il les sentait dans sa nuque. Il passa la main dans ses cheveux d’un geste nerveux et se mit à crier en constatant qu’elles avaient commençé à les lui mangé. Il se roula par-terre comme un hystérique et vit l’homme qui l’avait mené là en pleine crise de fou rire. Il se rappella ce qu’il lui avait dit, se releva, attrapa l’écrou et le mit sur le vis. Il donna le fameux tour d’écrou et tout disparût. Il restait uniquement le papier à l’endroit où se trouvait les animaux quelques secondes auparavant. Il passa à nouveau la main dans ses cheveux et…rien. Tout était normal. Il déplia le papier et lut :


Je suis une liane tropicale ornementale, on utilise mes fruits en pâtisserie. Si on me cherchait par charade on pourrait dire :
- Mon premier exprime la négation
- Mon second est la septième note de la gamme d’Ut
- Mon troisième est la déesse italique et romaine de la Végétation
- Mon tout…et bien mon tout c’est moi !
Alors, QUI SUIS-JE ?


Henri se disait qu’il aurait dû rester chez lui. Il n’y connaissait rien aux plantes, heureusement la charade allait peut-être l’aider.
-Mon premier exprime la négation, ça doit être « non ».
D’un coup il vit un film défilait sur le mur, c’était un enfant à vélo. Il se dirigeait sur lui, il le voyait de plus en plus grand. Il se rendit compte dans un frémissement d’effroi qu’il s’agissait de l’enfant renversé l’été dernier par ses soins. Lui aussi été mort mais sur le coup. Henri n’avait jamais eu de souci avec la justice, il s’en sortait toujours bien car il avait un grand talent dans l’art de mentir. Le vélo était tout près de lui, il allait se faire écraser par la roue gigantesque quand il se mit à crier.
- NON, NON PAS …
Au « pas », l’enfant et le vélo s’évaporérent.
- La négation, mais oui c’est ça. Ce n’est pas « non » mais c’est : PAS. Oh bon sang, que vais-je devenir. Ensuite, c’est…. Heu ! La septième note de la gamme d’Ut, c’est …heu. Alors do, ré, mi, fa, sol, si. SI c’est SI.
Il ferma les yeux dans l’attente d’une catastrophe mais rien ne se produisit. Il avait donc raison et il s’agissait bien de « si ».
- « Pas », « si ». Heu « passi ». Une liane ! De quelle liane peut-il donc s’agir ??! Troisième et dernier mot, la déesse italique et romaine de la Végétation. J’en ai aucune idée, vraiment aucune.
Son environnement changea du tout au tout. Il se retrouva à l’âge de 35 ans, devant lui il y avait une femme. SA femme !
- Henri ! Quel plaisir de te revoir !
- Mais c’est impossible tu es…enfin tu es…
- Morte ! Je suis morte Henri. C’est normal, tu m’as un tantinet aider à mourir. Tu te souviens Henri comment tu as fait ? Tiens bois ce verre de lait chaud, ça fera du bien à ta gorge !
- Non, non je n’ai pas soif.
- Si, bois Henri. Tu verras, tu ne sentiras rien enfin presque. Comme moi !
- Je voulais pas, tu sais bien que je voulais pas te faire de mal.
- Bien sûr Henri, le cyanure a dû « tomber » dans mon verre. Curieusement il est tombé dans mon verre après avoir pris mon assurance vie. C’est comme dans les mauvais polars Henri. Tu devrais moins en lire, ça te donne de mauvaises idées.
- Ecoute oui c’est vrai, mais tu n’as pas souffert avoue-le. J’avais besoin de cet argent pour sauver mon entreprise. J’avais pas d’autres solutions.
- MENTEUR, ON A TOUJOURS D’AUTRES SOLUTIONS QUE CELLE DE TUER ! Mais c’est vrai Henri, j’ai pas souffert. Pas à cause du cyanure en tout cas. Par contre tu aurais pû vérifier que je sois complétement morte avant d’entamer ton découpage macabre ! Tu te rappelle Henri de ce que tu m’as fait ?
- Il fallait que je fasse disparaître ton corps et puis tu étais morte.
- Non Henri, pas tout à fait. J’ai été totalement morte quand tu m’as tranché la tête. Il est fort dommage que tu n’es pas commencé par là. J’ai senti quand tu m’as coupé les bras et les jambes en petits morceaux. Si tu avais commencé par la tête, j’en aurai fait autant Henri !
- Que veux-tu dire ? Tu ne vas pas …
- Si Henri, je vais !
Lorsqu’il vit la tronçonneuse, exactement celle dont il s’était servi, il se mit à hurler. Il hurlait et hurlait encore quand il se retrouva sur une table sans pouvoir bouger. Il sentit la machine entrait dans sa peau, la douleur était atroce et intolérable. Elle avait commencé par le même endroit que lui : la jambe droite. Il la regardait horrifié, un affreux rictus lui barrait le visage. Elle semblait prendre plaisir à sa vengeance. Il commençait à délirer quand elle attaqua l’autre jambe. Dans un dernier souffle il réussit à lui dire quelques mots.
- Arrête, je t’en supplie arrête. Flore…
Tout venait de s’arréter. Henri était de nouveau debout. Il était éberlué. Il regarda ses jambes, elles étaient là et entières. Il n’arrivait pas à se rappeler quand tout cela s’était stoppé. Puis il se mit à penser à elle, à Flore.
- Flore c’est ça ! C’est là que tout est redevenu comme avant. Voyons « Pas », « Si », « Flore ». Passiflore. Oui j’ai trouvé c’est passiflore le mot. Tiens qu’est-ce que … HAAAAAA !
La liane nommait vener de s’enrouler autour du cou d’Henri. Elle l’avait soulevé du sol violement, lui brisant la nuque.

Mr Thomson sortit de chez lui pour aller chercher son journal. Il y avait les pompiers et les gendarmes chez son voisin, il se demandait ce qui avait pû se passer. Il vit l’infirmière du voisin, il alla la voir.
- Bonjour mademoiselle Christy, que se passe-t’il ? Il a fait un malaise ?
- Non Mr Thomson, Henri s’est pendu !



FIN

Mentor 19/03/2005 @ 15:40:31
Moi qui ne voulais surtout pas faire de classement pour ne vexer personne, je vais mécontenter, combien? 8 ou 10 auteurs! Car c'est le dernier paru et c'est mon texte préféré celui-là! Bravo! J'ai bien fait de lire tous les autres avant et d'en dire du bien... Bien enlevé, très imaginatif, tout à fait dans les clous des points imposés, surtout avec cette charade-devinette passiflore. Quelques fautes récurrentes avec des mélanges entre les terminaisons é - er - ait, tu as l'air fâchée avec tout ça! Je vais aller dans le catalogue voir tes autres textes s'il y en a, juste pour le plaisir. Super.

Kilis 19/03/2005 @ 16:30:06
Evaetjean, tu as un talent de conteuse indéniable, des idées, de l’imagination et du souffle. Alors je trouve dommage que tu ne soignes pas un peu plus l’écriture et l’orthographe. Moi, ça me gâche un peu le plaisir que j’ai à te lire.

Tistou 19/03/2005 @ 18:36:41
Moi qui ne voulais surtout pas faire de classement pour ne vexer personne, je vais mécontenter, combien? 8 ou 10 auteurs! Car c'est le dernier paru et c'est mon texte préféré celui-là! Bravo! J'ai bien fait de lire tous les autres avant et d'en dire du bien... Bien enlevé, très imaginatif, tout à fait dans les clous des points imposés, surtout avec cette charade-devinette passiflore. Quelques fautes récurrentes avec des mélanges entre les terminaisons é - er - ait, tu as l'air fâchée avec tout ça! Je vais aller dans le catalogue voir tes autres textes s'il y en a, juste pour le plaisir. Super.

Cherche sous l'appellation Erika24, il devrait y en avoir plus. C'est son ancien pseudo.

Tistou 19/03/2005 @ 18:42:28
Normal que cet exercice tendance horreur te convienne EvaetJean. Ca a toujours été ton dada, n'est-ce pas? Belle imagination toujours et bonne menée de l'histoire. On sent venir la punition immanente, et puis après plusieurs fausses pistes c'est finalement la Passiflore chère à Yali qui fait le boulot!
C'est vrai qu'avec les ait, er et é tu as un problème. Le sachant, ça doit pouvoir se régler, non?
En tous cas, tu t'es fait un fan supplémentaire!
On ne s'attendait pas à ton texte. La bonne surprise du jour! Merci Eva.

Mentor 19/03/2005 @ 19:01:00
Cherche sous l'appellation Erika24, il devrait y en avoir plus. C'est son ancien pseudo.
Merci Tistou! Décidément les pseudos... simples, doubles, changeants-Kilis/Yali/Isaak Yill-Eva&Jean/Erika24-s'il y en a d'autres merci d'en informer les lecteurs, à moins que je sois le seul à débarquer sur le coup?! Effectivement je vois maintenant que l'auteur a une prédilection pour l'horreur et ça se ressent bien. Alors encore bravo d'un nouveau fan.

Saint Jean-Baptiste 19/03/2005 @ 21:30:36
Quelle imagination ! C'est une très belle histoire et très bien recontée !

Acie 19/03/2005 @ 21:40:12
oui, c'est dommage que l'orthographe tâche une belle oeuvre. C'est effectivement horrible ce que tu décris, ce tueur sans remords, qui prend même du plaisir, cependant j'aurais aimé que tu décrives plus sa peur dans le chapiteau. Sadique que je suis, je voulais ressentir ses jambes flageoler et l'angoisse monter en lui.
La charade, c'était une bonne idée, mais j'ai eu l'impression au début que ses victimes lui donnaient les réponses et je n'ai pas compris que c'était pour mieux le punir avant la fin.
Très bien amené en tout cas, tu décris bien les salauds.

Krystelle 20/03/2005 @ 01:22:56
Beaucoup d'imagination dans ce texte que j'ai trouvé très n'effrayant et même horrifiant! J'ai parfois eu du mal à visualiser le décor en raison probablement d'une multitude de détails que mon petit cerveau n'a pas réussi à synthétiser en image!

Kicilou 21/03/2005 @ 20:50:29
J'adore!!
Tu n'as pas intégré les mots obligatoires dans ton histoire, tu l'as construite autour des ces mots! C'est vraiment du très bon travail, très bien trouvé. Oui, l'orthographe, c'est dommage mais ton texte est si bon qu'on ne va pas s'embêter avec quelques fautes!

Sahkti
avatar 21/03/2005 @ 23:51:03
On t'a assez rabattu les oreilles avec les fautes d'ortho, je ne le répéterai pas à mon tour :)

Brrrrr, j'ai frissonné en lisant la partie consacrée aux chenilles, j'avais l'impression de les sentir grouiller sur mes jambes, betch!

J'aime beaucoup! C'est vraiment un style qui te convient, tu y développes toute ton imagination et ton style complète bien les idées que tu as. C'est bien écrit, prenant, ça se lit avec plaisir (et rapidité) pour connaître la fin.

Killgrieg 22/03/2005 @ 10:43:40
agréable et savoureuse déambulation entre le conte de noël de Dickens (pour l'histoire) et les nouvelles fantastiques de Marcel Aymé (pour le style). Pour moi c'est un vrai compliment. Il faut un indéniable talent pour jouer des clichés du genre comme tu le fais.
bravo
et bravo aussi pour les contraintes de l'exercice, délicieuse passiflore/devinette...

Yali 25/03/2005 @ 12:31:40
Bien enlevé Erika. Lu jusqu’au bout sans accroche et pourtant je ne prise gères le genre.

Y’a tout de même un truc qui me fait tiquer, s’il a fait disparaître le corps de sa femme comment a-t-il pu toucher le pactole de l’assurance vie ??? Je sais, je suis un brin chipoteur ;-)

Lyra will 26/03/2005 @ 10:21:17
J'ai bien aimé Evaetjean, beaucoup d'imagination, en sortant de l'exo, et en dévelopant, ça pourrait faire une super nouvelle !
J'aime bien ce que tu as fait des contraintes, c'est bien joué !

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