N.kkey 19/03/2005 @ 08:43:22
Voici une seconde nouvelle que je propose à un autre concours littéraire au thème libre.
C'est toujours dans mon univers Cyber/fantaisie d'Utopia. Cela fait double jeu : un, développer l'univers. Et de eux, faire une nouvelle sympathique.

dites-moi ce que vous en pensez, car c'est le tout début :

Le secret de S’epoïe





Monde de rêves. Monde de songes. Bienvenue à Utopia, la planète mystique qui a traversé les âges. Monde magique et féerique.
Utopia, un univers étrange semblant en dehors de toute chose.
Diverses périodes firent vibrer les Terres sacrées du Dieu Shâ : L’Utopie, monde de philosophes. Aqua, le monde des eaux. S’epoïe, monde du rêve et du songe. Trois périodes. Trois modes de vies et de pensées…des avènements qui marquèrent profondément la planète et le cœur des Hommes.
Monde technologique et cybernétique, divisé en plusieurs pays semblant s’articuler autour des Monts Drak’s. A l’Est, le pays de Dakkon. Dans le prolongement Ouest, les Monts Cyls des terribles Cloners. Au sud, les pays doux et paisibles de Saîan et de Insis.

Séalda, gardienne des rêves des jeunes royaumes de S’epoïe et de la cour des miracles. Présentation succincte de ce que je suis. J’ai maintenant vingt deux ans. Je découvre la lourde tache qui m’est attribuée : découvrir, réguler le monde des rêves et des songes. Un voyage qui semble sans fin avec mes quatre compagnons de la cour des miracles.
Vie.
Rêve.
Incertitude.
Songe.
Mort.
Dominantes célestes de mon voyage avec mes quatre compagnons. : Tienly, Servant, Diamelle, Plin’. Variables transcendantales qui me guident.

Nous voici arrivés au petit pays de Saîan, à sa capitale du même nom. Première étape de notre voyage.
Je devrais m’acquitter d’une tache seule sur place. Mes compagnons devront me laisser découvrir le secret enfoui dans les entrailles de la ville…ou plutôt du village, compte tenu de la faible taille de la capitale. Une quête inexorable pour l’avenir du monde.
Nous voici à l’auberge, une Pas’rev. Ma quête du secret démarra là bas.
Découverte de la ville et de ses habitants.
Paisible.
Mélancolie.
Joie spirituelle.
Transcendance des sentiments.
Dominantes du paysage qui s’offrait à moi. Douce chaleur, climat doux et autres subtilités m’envahissaient. Une végétation luxuriante, abondante.
« Mademoiselle Séalda ? », fit un vieil homme doté d’une longue barbe, m’interpellant dans la rue.
-« Bonjour, vieil homme. »
-« Vos rêves sont-ils la clef de vos secrets ? »
-« Cela est une bonne question, vieil homme. »
-« Le culte du secret n’est-il pas finalement ce que l’on ne veut pas voir. Le secret n’est-il pas le fait de ne plus être ? »
-« Je reconnais bien là la réflexion mystique des Saîans. Que cherchez-vous à me faire comprendre ? »
-« Ne cherchez pas. Trouvez. Ne faire comprendre n’est-il pas le début de la voie des secrets. Comprenez, mademoiselle Séalda…comprenez et apprenez. »
Je restais sans voix. Les paroles de cet homme semblaient résonnées dans ma tête.
« Quelle belle journée ! Je vais vous laisser…mais ne vous abandonnez pas…cela pourrait être fatal. »
Je restais inerte. Mon corps ne semblait réagir. Cet homme traversait ma vie brutalement, me laissant dans un court moment de réflexion qui devait me guider vers quelque chose. Moment intense et si profond.
Je continuais…
Arrivant près de la place du village, je découvris l’équivalent d’une mairie. De nombreuses personnes semblaient s’y attroupés devant.
Je poussais quelques personnes…Une en particulier qui me gênait fortement le passage et dont je ne pouvais contourner.
« Excusez-moi, j’aimerais aller à la Mairie. »
Elle se tourna vers moi, m’observant d’un regard étrangement vide.
-« Nous aussi. »
-« Je suis Séalda, je dois aller parler à votre maire, ou équivalent. »
La foule s’écarta brusquement à ces paroles. Un véritable couloir humain se traçait devant moi. Les gens s’agenouillaient à ma hauteur, prononçant – fredonnant – quelques paroles dont je pouvais distinguer :
« …La gardienne des Rêves… »
-« Elle vient découvrir les secrets. »
Quelques pas.
«…La gardienne des Rêves. »
-« Elle découvrira. »
Encore quelques pas.
« …La gardienne des Rêves. »
-« N’est-elle pas. »
Plus que quelques pas.
« …La gardienne des Rêves. »
-« Ne fuit-elle pas. »
Arrivée devant les marches.
« …La gardienne des Rêves. »
-« Découvrira les secrets qui l’amèneront à ses propres secrets. »
La foule se dispersa rapidement. Le maire – l’Es’tuï – vint m’accueillir, semblant répondre à ma demande non prononcée. Un homme d’un âge moyen, les cheveux grisonnants et aux traits paisibles se présenta à moi.
« Bienvenue, Séalda Es* ! Je suis l’Es’tuï. »
-« Merci beaucoup, Es’tuï. »
-« Je crois connaître le but de votre visite. »
-« Il semble que tout le monde le connaisse. »
-« Entrez donc, Séalda Es. »
Je le suivit jusqu’à une grande salle qui semblait servir d’accueil pour toutes les cérémonies officielles : la Tuïdel. La maison était bien simple pour un dirigeant de capital…mais tout à fait adapté à l’échelle du village.
Je fut traitée avec égard par les nombreux serviteurs, tandis qu’on me tendait un siège en face du maire. Un fauteuil noir confortable.
« Allons-en au fait. Vous débuter votre quête dans notre Ethnie. »
-« Oui. La cour des miracles doit parcourir les Terres sacrées à la recherche de la cour des songes. Je sais que vous possédez le secret qui mènera notre futur combat à son but final. »
Le maire prit un air grave. Semblant méditer depuis longtemps sur cette question, il me répondit avec une voix emprunt d’un rythme lent et posé :
-« Vous allez découvrir un secret qui se transmet de génération en génération à tout les Es’tuïs de Saîan. Que seul l’Impératrice, Lysi S’epoïe, doit posséder en dehors de nous. Mais vous êtes sa fille, et il semblerait qu’il vous soit maintenant obliger d’entrer dans la confidence. Sachez que vous risquez de perdre votre âme qui est déjà si tourmenté. »
-« Je n’ai pas le choix. »
Il se leva, faisant signe aux différents serviteurs de nous laisser seul. Je lui suivit vers ce qui semblait être une marche initiatique vers le secret des Es’tuïs. Une marche qui nous conduisait vers un agencement de salle, amenant progressivement vers des souterrains anciens, poussiéreux…et mystique. Malgré tout, les locaux étaient entretenus. Cela était visible par l’état des murs et sols.
Nous voici arrivés dans une grande salle étrangement lumineuse. Des torches mélangées à de nombreuses lampes néons éclairaient cette pièce. Un contraste étrange qui semblait puisé ses origines dans un lointain passé.
Au centre, un autel abritait un objet : un petit coffre.
« Allez au centre, Séalda Es…Préparez-vous à le recevoir. »
Je le suivis, sans chercher à comprendre. Me trouvant progressivement, dans un état de réflexion. Chaque pas me conduisait à une transcendance nouvelle.
Les premiers pas : la curiosité.
J’étais impatiente de découvrir ce que cachait ce petit coffre si étrange. Mon imagination se mettait en marche à chaque nouveaux pas que j’effectuais, quand, je stoppa.
Les seconds pas : la crainte.
Qu’allais-je découvrir à l’intérieur du coffre ? Les habitants de Saîan semblaient me mettre en garde sur son contenue. Je décidais, malgré tout, de continuer à marcher.
Les derniers pas : la découverte.
Ma curiosité du début, se transformait maintenant en envie. Je voulais savoir ce qui m’attendait. Enfin comprendre la lourde tache qu’il m’attend.
Le coffre était devant moi. Il faisait environ 30 centimètres de longueur, par 15 centimètres de largeur. Il n’était pas très haut, ce qui laissait perplexe à son utilité.
Je le pris dans mes mains, le fixant un instant. Puis, je l’ouvris…découvrant ce qui se cachait à l’intérieur.
Je poussa un grand cri de terreur ! Lâchant le coffre, qui heurta le sol, violemment !
Je n’arrivais plus à parler devant cette révélation si terrifiante. Je restais inerte quelques instants, avant de sentir mon corps s’alourdir pour me retrouver à genoux…la bouche grande ouverte. Mon esprit luttait pour reprendre le moindre signe de rationalité. J’étais perdue…
« Séalda Es ! Tout va bien ? », fit l’Es’Tuï alerte.
-« Je…je… »
-« Vous semblez être en vie. Choqué, mais en vie. Je suis rassuré (Il s’approcha de moi, et me dit à l’oreille) Vous venez de découvrir la vérité sur vous-même, ainsi que le but même de votre lourde quête qui va débuter. Vous venez de comprendre ce que les Saîans sont pour les jeunes royaumes : les yeux de l’impératrice.
De plus, vous venez d’apprendre une terrible nouvelle sur vous-même…et votre jumelle. »
-« Ma…jumelle…Je suis pourtant fille unique. Qui était cette femme…quel était ce regard si étrange… »
Il se releva, puis me fixa d’un regard neutre avant de répondre :
« Vous êtes bien fille unique. Mais la vérité sur soi-même peut faire découvrir certains aspect. »
Il me laissa seule, agenouillée dans cette grande salle vide. Je voulais rester immobile durant quelques instants. Je n’avais pas simplement découvert quelque chose sur moi-même, mais entraperçut une vérité terrifiante : je possédais une jumelle mystérieuse, et une part de songe – incompatible avec ce que je suis : la gardienne des rêves.
Il fallait discerner ce secret et comprendre ce que les Saîans appelaient : les yeux de l’impératrice. De grands mystères qui troublaient mon esprit. La vision du coffre vide, me perturbait…je ne comprenais plus le sens qu’allait prendre ma vie. Je devenais dangereuse pour mes compagnons et pour notre quête.
Un secret qui enferme d’autres secrets.
Je venais ici afin de comprendre le but de notre voyage. Puis, ceci fait, de nouveaux secrets apparaissaient au bout de celui-ci.
La vie nous amène à découvrir des choses nous entraînant face à de nouvelles questions qui, une fois élucidée, nous conduit à de nouveaux secrets. Un chemin initiatique de la vie…la route que je prendrais, moi Séalda et mes compagnons.

« Mademoiselle Séalda ? Mademoiselle ?! »
Mes lourdes paupières arrivèrent à se lever à cet appel : C’était Tienly qui essayait de me réveiller tant bien que mal.
« Vous êtes réveillé, Mademoiselle ? »
Tienly, membre de la cour des miracles, avait la peau noire et portait des vêtements formés par de nombreux tissus de plusieurs couleurs agencées de manière habile. C’était un aristocrate d’une ethnie assez lointaine dans le sud d’Utopia.
« Vous avez encore fait un rêve prémonitoire, n’est-ce pas ? »
-« Je ne sais pas. Je dois réfléchir à cela. Tout cela est encore confus dans ma tête. »
-« Je vois… »
Je me redressais sur mon lit, pour faire face à Tienly :
« Pourquoi es-tu venu me voir ? Que me veux-tu ? »
-« J’ai entendu des cris de votre chambre, alors je me suis inquiétez. De plus, vous tardiez à vous levez. »
-« IL est vrai que nous allons bientôt commencer notre visite de la ville de Saîan. Je vais rapidement me préparer. »

Tout le monde m’attendait dans la salle commune de la Pas’rev. Diamelle, resplendissait par sa tenu féerique qu’elle arborait toujours. Ses longs cheveux – légèrement ondulés – soulignaient d’avantage son charme. Plin’, petite fille aux yeux vairons, préférait garder sa tenue habituelle : une veste blanche fermée de trois quarts par de gros boutons de même couleur. Servant, était tout vêtu de noir. Il était très grand, mais dissimulant sa silhouette par une grande veste tombant à ses pieds. Le tout souligné par un grand chapeau. Tienly, restait fidèle à lui-même : joviale et souriant.
« Mes amis, il est temps d’aller voir l’Es’tuï de cette capitale. »
Diamelle m’interrompit :
« Une capitale ? J’aurais cru un village… »
-« Saîan est une ethnie/pays. Sa taille est minuscule par rapport à de nombreux autres. »
-« Il est vrai… »
-« Mes amis, nous allons progresser vers un lieu particulier aujourd’hui. Je vais devoir partir pour commencer la préparation de notre futur quête dans les royaumes d’Utopia. »
Tout le monde acquiesça. Leur regard portait une lueur étrange qui m’était difficile de discerner. Je me mis en route vers la “marie”, jetant des coups d’œils autour de moi comme pour vérifier si aucune personne, ni cortège ne viendrait m’accueillir tel que dans mon rêve.
Je fus surprise à mon arrivée sur la place principale : l’endroit était identique à ce que j’avais rêvé. Je m’avançais prudemment, m’attendant à un attroupement, quand…
« Mademoiselle Séalda Es… »
-«…la gardienne des rêves. »
Un couloir humain s’était formé devant moi. Tout était identique : on s’agenouillait à chacun de mes pas, dans un flot de paroles mystiques cérémonieux. Je me sentais décontenancée, troublée.
Ce bruit ambiant dérangeait, perturbant mon âme. Mais je continuais d’avancer, guidée par mon devoir envers la cour.
Arrivée aux marches…
« Bienvenue, Séalda Es* ! Je suis l’Es’tuï. »
-« Merci beaucoup, Es’tuï. »
-« Je crois connaître le but de votre visite. »
-« Il semble que tout le monde le connaisse. »
-« Entrez donc, Séalda Es. »
Je le suivit jusqu’à une grande salle qui semblait servir d’accueil pour toutes les cérémonies officielles : la Tuïdel. La maison était bien simple pour un dirigeant de capital…mais tout à fait adapté à l’échelle du village.
Je fut traitée avec égard par les nombreux serviteurs, tandis qu’on me tendait un siège en face du maire. Un fauteuil noir confortable.
« Allons-en au fait. Vous débuter votre quête dans notre Ethnie. »
Je fut prit d’un malaise, subit. Ma respiration était saccadée, mon pouls s’accélérait et ma vue se troublait…tout ce que j’avais rêvé se réalisait !
Je me leva précipitamment, renversant mon fauteuil qui semblait chuter au ralenti. Quant il heurta le sol, aucun son ne résonnait dans la Tuïdel. Alerte, je me mis à scruter autour de moi ; cherchant la moindre faille à la réalité.
Le décor changea brutalement…
Nous voici arrivés dans une grande salle étrangement lumineuse. Des torches mélangées à de nombreuses lampes néons éclairaient cette pièce. Un contraste étrange qui semblait puisé ses origines dans un lointain passé.
Au centre, un autel abritait un objet : un petit coffre.
« Allez au centre, Séalda Es…Préparez-vous à le recevoir. »
La réalité semblait se mouvoir sans que je puisse intervenir. L’Es’tuï était devant moi en train de presenter le coffre enfermant le secret de l’Ethnie : les yeux de l’Impératrice.
Une voix.
Non, plusieurs voix.
Une mélodie rythmé de façon spécifique qui me réveillait de ce…songe.
Tienly, Plin’, Diamelle et Servant ! Ils étaient tous près de moi. Je sentais leur présence à travers ce chant qui n’était qu’autre que la cérémonie que je leur avais demander de préparer.
Nouveau changement…
Sombre.
Noir et obscur.
Dominantes du nouveau décor qui se présentait à moi.
Quelques couleurs : gris, marron et autres dérivées de teintes dans ce ton, qui formait une apparition devant moi…La gardienne des Songes. Un corps inexistant formé par de nombreux câbles et autres machines informatiques et électroniques. Un froid permanent émanait d’elle, et semblait influencer tant son comportement que ce qu’elle dégageait. Une volonté obscure était dissimulée derrière les traits faussement humains de ce qui restait encore humanoïde chez elle : son visage. Elle me fixait d’un regard étrange, remplit d’intensité. Nous nous observâmes durant un bref instant qui parut durer une éternité. Elle se mit à me sourire, puis…
Retour brutal à la réalité…
« Séalda Es ? Séalda Es ? ! »
-« Es…Es’tuï ? Que s’est-il passé ? »
Tout le monde était réunit dans la grotte où je me trouvais avant l’apparition de Tilly.
-« Vous êtes venu connaître le secret de l’ethnie de Saîan, et vous l’avez trouvée. Découvrant la vérité sur votre quête. »
-« J’ai découvert qu’il y a avait une gardienne des songes…Tilly, l’impératrice déchue. »
-« Ce n’est pas le seul secret que vous avez découvert… »
-« Non, il est vrai. J’ai compris d’où venait ce rêve si étrange. »
-« Ce songe, vous voulez dire. »
-« Oui, ce songe. Il semblerait que je sois bien plus impliquée que je ne le pensais. »
-« Oui, malheureusement, oui. Les yeux de l’Impératrice servent à voir et à connaître tout les secrets de notre Terre sacrée : Utopia. Connaître des vérités sur vous, fait partie du pouvoir qui nous a été confié. Une arme terrible que Lysi S’epoïe nous a chargé de protéger pour sauvegarder la paix. »

Mes rêves enfermaient un secret que je ne peux dévoiler aux autres membres de la cour des miracles, mais qui est connu par l’Es’tuï gardien des “yeux de l’Impératrice”.
La découverte du secret des Saîans me conduisait à des réponses, certes, mais à de nombreuses autres questions également : pourquoi le plus petit pays d’Utopia possédait-il cette arme si puissante ? Pourquoi personne –aucun autres pays – ne l’avait pas encore envahit pour l’annexer comme le faisait la plus part des autres. Car les jeunes royaumes étaient unis par l’Impératrice, mais formaient des pays autonomes de leurs agissements.
Tilly – apparu dans mon rêve provoqué par le coffre - me troublait d’avantage. Je ne pouvais imaginer cela de moi…je possédais une partie de songes. Voilà un mystère que je devrais élucider, qui me conduira à la découverte inéluctable d’autres secrets.

N.kkey 19/03/2005 @ 21:22:05
voici une nouvelle version du texte, avec des corrections de fautes de grammaires et quelques améliorations également :

Le secret de S’epoïe





Monde de rêves. Monde de songes. Bienvenue à Utopia, la planète mystique qui a traversé les âges. Un Monde magique et féerique.
Utopia, un univers étrange semblant en dehors de toute chose.
Diverses périodes virent vibrer les Terres sacrées du Dieu Shâ : L’Utopie, monde de philosophes. Aqua, le monde des eaux. S’epoïe, monde du rêve et du songe. Trois périodes. Trois modes de vies et de pensées…des avènements qui marquèrent profondément la planète et le cœur des Hommes.
Monde technologique et cybernétique, divisé en plusieurs pays semblant s’articuler autour des Monts Drak’s. A l’Est, le pays de Dakkon. Dans le prolongement Ouest, les Monts Cyls des terribles Cloners. Au sud, les pays doux et paisibles de Saîan et de Insis.

Séalda, gardienne des rêves des jeunes royaumes de S’epoïe et de la cour des miracles. Présentation succincte de ce que je suis. J’ai maintenant vingt deux ans et je découvre la lourde tache qui m’est attribuée : découvrir, réguler le monde des rêves et des songes. Un cheminement qui semble sans fin avec mes quatre compagnons de la cour des miracles.
Vie.
Rêve.
Incertitude.
Songe.
Mort.
Dominantes célestes de mon voyage avec mes quatre compagnons. : Tienly, Servant, Diamelle, Plin’. Variables transcendantales qui me guident.

Nous voici arrivés au petit pays de Saîan, à sa capitale du même nom.
Première étape de notre voyage.
Je devrais m’acquitter d’une tache, seule, sur place. Mes compagnons devront me laisser découvrir le secret enfoui dans les entrailles de la ville…ou plutôt du village, compte tenu de la faible taille de la capitale. Une quête inexorable pour l’avenir du monde.
Nous voici à l’auberge, une Pas’rev. Ma quête du secret démarra là bas.
Découverte de la ville et de ses habitants.
Paisible.
Mélancolie.
Joie spirituelle.
Transcendance des sentiments.
Dominantes du paysage qui s’offrait à moi. Douce chaleur, climat doux et autres subtilités m’envahissaient. Une végétation luxuriante, abondante.
« Mademoiselle Séalda ? », fit un vieil homme doté d’une longue barbe, m’interpellant dans la rue.
-« Bonjour, vieil homme. »
-« Vos rêves sont-ils la clef de vos secrets ? »
-« Cela est une bonne question, vieil homme. »
-« Le culte du secret n’est-il pas finalement ce que l’on ne veut pas voir. Le secret n’est-il pas le fait de ne plus être ? »
-« Je reconnais bien là la réflexion illuminée des Saîans. Que cherchez-vous à me faire comprendre ? »
-« Ne cherchez pas. Trouvez. Ne faire comprendre n’est-il pas le début de la voie des secrets. Comprenez, mademoiselle Séalda…comprenez et apprenez. »
Je restais sans voix. Les paroles de cet homme semblaient résonnées dans ma tête.
« Quelle belle journée ! Je vais vous laisser…mais ne vous abandonnez pas…cela pourrait être fatal. »
Je restais inerte. Mon corps ne semblait réagir. Cet homme traversait ma vie brutalement, me laissant dans un court moment de réflexion qui devait me guider vers quelque chose. Moment intense et si profond.
Je continuais…
Arrivant près de la place du village, je découvris l’équivalent d’une mairie. De nombreuses personnes semblaient s’y attroupés devant.
Je poussais quelques personnes…Une en particulier qui me gênait fortement le passage et dont je ne pouvais contourner.
« Excusez-moi, j’aimerais aller à la Mairie. »
Elle se tourna vers moi, m’observant d’un regard étrangement vide.
-« Nous aussi. »
-« Je suis Séalda, je dois aller parler à votre maire, ou équivalent. »
La foule s’écarta brusquement à ces paroles. Un véritable couloir humain se traçait devant moi. Les gens s’agenouillaient à ma hauteur, prononçant – fredonnant – quelques paroles dont je pouvais distinguer :
« …La gardienne des Rêves… »
-« Elle vient découvrir les secrets. »
Quelques pas.
«…La gardienne des Rêves. »
-« Elle découvrira. »
Encore quelques pas.
« …La gardienne des Rêves. »
-« N’est-elle pas. »
Plus que quelques pas.
« …La gardienne des Rêves. »
-« Ne fuit-elle pas. »
Arrivée devant les marches.
« …La gardienne des Rêves. »
-« Découvrira les secrets qui l’amèneront à ses propres secrets. »
La foule se dispersa rapidement. Le maire – l’Es’tuï – vint m’accueillir, semblant répondre à ma demande non prononcée. Un homme d’un âge moyen, les cheveux grisonnants et aux traits paisibles se présenta à moi.
« Bienvenue, Séalda Es* ! Je suis l’Es’tuï. »
-« Merci beaucoup, Es’tuï. »
-« Je crois connaître le but de votre visite. »
-« Il semble que tout le monde le connaisse. »
-« Entrez donc, Séalda Es. »
Je le suivit jusqu’à une grande salle qui semblait servir d’accueil pour toutes les cérémonies officielles : la Tuïdel. La maison était bien simple pour un dirigeant de capital…mais tout à fait adapté à l’échelle du village.
Je fut traitée avec égard par les nombreux serviteurs, tandis qu’on me tendait un siège en face du maire. Un fauteuil noir confortable.
« Allons-en au fait. Vous débuter votre quête dans notre Ethnie. »
-« Oui. La cour des miracles doit parcourir les Terres sacrées à la recherche de la cour des songes. Je sais que vous possédez le secret qui mènera notre futur combat à son but final. »
Le maire prit un air grave. Semblant méditer depuis longtemps sur cette question, il me répondit avec une voix emprunt d’un rythme lent et posé :
-« Vous allez découvrir un secret qui se transmet de génération en génération à tout les Es’tuïs de Saîan et que seule l’Impératrice, Lysi S’epoïe, doit posséder en dehors de nous. Mais vous êtes sa fille, et il semblerait qu’il vous soit maintenant obligé d’entrer dans la confidence. Sachez que vous risquez de perdre votre âme qui est déjà si tourmentée. »
-« Je n’ai pas le choix. »
Il se leva, faisant signe aux différents serviteurs de nous laisser seul. Je lui suivit vers ce qui semblait être une marche initiatique vers le secret des Es’tuïs. Une marche qui nous conduisait vers un agencement de salle, amenant progressivement vers des souterrains anciens, poussiéreux…et symboliques. Malgré tout, les locaux étaient entretenus. Cela était visible par l’état des murs et sols.
Nous voici arrivés dans une grande salle étrangement lumineuse. Des torches mélangées à de nombreuses lampes néons éclairaient cette pièce. Un contraste étrange qui semblait puisé ses origines dans un lointain passé.
Au centre, un autel abritait un objet : un petit coffre.
« Allez au centre, Séalda Es…Préparez-vous à le recevoir. »
Je me mis en marche, sans chercher à comprendre. Me trouvant progressivement, dans un état de réflexion. Chaque pas me conduisait à une transe progressive.
Les premiers pas : la curiosité.
J’étais impatiente de découvrir ce que cachait ce petit coffre si étrange. Mon imagination se mettait en marche à chaque nouveaux pas que j’effectuais, quand, je stoppa.
Les seconds pas : la crainte.
Qu’allais-je découvrir à l’intérieur du coffre ? Les habitants de Saîan semblaient me mettre en garde sur son contenu. Je décidais, malgré tout, de continuer à marcher.
Les derniers pas : la découverte.
Ma curiosité du début, se transformait maintenant en envie. Je voulais savoir ce qui m’attendait. Enfin comprendre la lourde tache qu’il m’attend.
Le coffre était devant moi. Il faisait environ 30 centimètres de longueur, par 15 centimètres de largeur. Il n’était pas très haut, ce qui laissait perplexe à son utilité.
Je le pris dans mes mains, le fixant un instant. Puis, je l’ouvris…découvrant ce qui se cachait à l’intérieur.
Je poussa un grand cri de terreur ! Lâchant le coffre, qui heurta le sol, violemment !
Je n’arrivais plus à parler devant cette révélation si terrifiante. Je restais inerte quelques instants, avant de sentir mon corps s’alourdir pour me retrouver à genoux…la bouche grande ouverte. Mon esprit luttait pour reprendre le moindre signe de rationalité. J’étais perdue…
« Séalda Es ! Tout va bien ? », fit l’Es’Tuï alerte.
-« Je…je… »
-« Vous semblez être en vie. Choqué, mais en vie. Je suis rassuré (Il s’approcha de moi, et me dit à l’oreille) Vous venez de découvrir la vérité sur vous-même, ainsi que le but même de votre lourde tâche qui va débuter. Vous venez de comprendre ce que les Saîans sont pour les jeunes royaumes : les yeux de l’impératrice.
De plus, vous venez d’apprendre une terrible nouvelle sur vous-même…et votre jumelle. »
-« Ma…jumelle…Je suis pourtant fille unique. Qui était cette femme…quel était ce regard si étrange… »
Il se releva, me fixant d’un regard neutre, avant de répondre :
« Vous êtes bien fille unique. Mais la vérité sur soi-même peut faire découvrir certains aspects. »
Il me laissa seule, agenouillée dans cette grande salle vide. Je voulais rester immobile durant quelques instants. Je n’avais pas simplement découvert quelque chose sur moi-même, mais entraperçut une vérité terrifiante : je possédais une jumelle mystérieuse, et une part de songe – incompatible avec ce que je suis : la gardienne des rêves.
Il fallait discerner ce secret et comprendre ce que les Saîans appelaient : les yeux de l’impératrice. De grands mystères qui troublaient mon esprit. La vision du coffre vide, me perturbait…je ne comprenais plus le sens qu’allait prendre ma vie. Je devenais dangereuse pour mes compagnons.
Un secret qui enferme d’autres secrets.
Je venais ici afin de comprendre le but de notre déplacement. Puis, ceci fait, de nouveaux secrets apparaissaient au bout de celui-ci.
La vie nous amène à découvrir des choses nous entraînant face à de nouvelles questions qui, une fois élucidées, nous conduisent à de nouveaux secrets. Un chemin initiatique de la vie…la route que je prendrais, moi Séalda et mes compagnons.

« Mademoiselle Séalda ? Mademoiselle ?! »
Mes lourdes paupières arrivèrent à se lever à cet appel : C’était Tienly qui essayait de me réveiller tant bien que mal.
« Vous êtes réveillé, Mademoiselle ? »
Tienly, membre de la cour des miracles, avait la peau noire et portait des vêtements formés par de nombreux tissus de plusieurs couleurs agencées de manière habile. C’était un aristocrate d’une ethnie assez lointaine dans le sud d’Utopia.
« Vous avez encore fait un rêve prémonitoire, n’est-ce pas ? »
-« Je ne sais pas, je dois réfléchir à cela. Tout cela est encore confus dans ma tête. »
-« Je vois… »
Je me redressais sur mon lit, pour faire face à Tienly :
« Pourquoi es-tu venu me voir ? Que me veux-tu ? »
-« J’ai entendu des cris de votre chambre, alors je me suis inquiété. De plus, vous tardiez à vous lever. »
-« Il est vrai que nous allons bientôt commencer notre visite de la ville de Saîan. Je vais rapidement me préparer. »

Tout le monde m’attendait dans la salle commune de la Pas’rev. Diamelle, resplendissait par sa tenue féerique qu’elle arborait toujours. Ses longs cheveux – légèrement ondulés – soulignaient d’avantage son charme. Plin’, petite fille aux yeux vairons, préférait garder sa tenue habituelle : une veste blanche fermée de trois quarts par de gros boutons de même couleur. Servant, était tout vêtu de noir. Il était très grand, mais dissimulant sa silhouette par une grande veste tombant à ses pieds. Le tout, souligné par un grand chapeau. Tienly restait fidèle à lui-même : joviale et souriant.
« Mes amis, il est temps d’aller voir l’Es’tuï de cette capitale. »
Diamelle m’interrompit :
« Une capitale ? J’aurais cru un village… »
-« Saîan est une ethnie/pays. Sa taille est minuscule par rapport à de nombreux autres. »
-« Il est vrai… »
-« Mes amis, nous allons progresser vers un lieu particulier aujourd’hui. Je vais devoir partir pour commencer la préparation de notre futur quête dans les royaumes d’Utopia. »
Tout le monde acquiesça. Leur regard portait une lueur étrange qui m’était difficile de discerner.
Je me mis en route vers la “marie”, jetant des coups d’œils autour de moi comme pour vérifier si aucune personne, ni cortège ne viendrait m’accueillir tel que dans mon rêve.
Je fus surprise à mon arrivée sur la place principale : l’endroit était identique à ce que j’avais rêvé. Je m’avançais prudemment, m’attendant à un attroupement, quand…
« Mademoiselle Séalda Es… »
-«…la gardienne des rêves. »
Un couloir humain s’était formé devant moi. Tout était identique : on s’agenouillait à chacun de mes pas, dans un flot de paroles mystiques cérémonieux. Je me sentais décontenancée, troublée.
Ce bruit ambiant dérangeait, perturbait mon âme. Mais je continuais d’avancer, guidée par mon devoir envers la cour.
Arrivée aux marches…
« Bienvenue, Séalda Es* ! Je suis l’Es’tuï. »
-« Merci beaucoup, Es’tuï. »
-« Je crois connaître le but de votre visite. »
-« Il semble que tout le monde le connaisse. »
-« Entrez donc, Séalda Es. »
Je le suivit jusqu’à une grande salle qui semblait servir d’accueil pour toutes les cérémonies officielles : la Tuïdel. La maison était bien simple pour un dirigeant de capital…mais tout à fait adapté à l’échelle du village.
Je fut traitée avec égard par les nombreux serviteurs, tandis qu’on me tendait un siège en face du maire. Un fauteuil noir confortable.
« Allons-en au fait. Vous débuter votre quête dans notre Ethnie. »
Je fut prise d’un malaise, subit. Ma respiration était saccadée, mon pouls s’accélérait et ma vue se troublait…tout ce que j’avais rêvé se réalisait !
Je me leva précipitamment, renversant mon fauteuil qui semblait chuter au ralenti. Quant il heurta le sol, aucun son ne résonnait dans la Tuïdel. Alerte, je me mis à scruter autour de moi ; cherchant la moindre faille à la réalité.
Le décor changea brutalement…
Nous voici arrivés dans une grande salle étrangement lumineuse. Des torches mélangées à de nombreuses lampes néons éclairaient cette pièce. Un contraste étrange qui semblait puisé ses origines dans un lointain passé.
Au centre, un autel abritait un objet : un petit coffre.
« Allez au centre, Séalda Es…Préparez-vous à le recevoir. »
La réalité semblait se mouvoir sans que je puisse intervenir. L’Es’tuï était devant moi en train de presenter le coffre enfermant le secret de l’Ethnie : les yeux de l’Impératrice.
Une voix.
Non, plusieurs voix.
Une mélodie rythmée de façon spécifique qui me réveillait de ce…songe.
Tienly, Plin’, Diamelle et Servant ! Ils étaient tous près de moi. Je sentais leur présence à travers ce chant qui n’était qu’autre que la cérémonie que je leur avais demandé de préparer.
Nouveau changement…
Sombre.
Noir et obscur.
Dominantes du nouveau décor qui se présentait à moi.
Quelques couleurs : gris, marron et autres dérivées de teintes dans ce ton, qui formaient une apparition devant moi…La gardienne des Songes. Un corps inexistant formé par de nombreux câbles et autres machines informatiques et électroniques. Un froid permanent émanait d’elle, et semblait influencer tant son comportement que ce qu’elle dégageait. Une volonté obscure était dissimulée derrière les traits faussement humains qui était encore humanoïde chez elle - son visage. Elle me fixait d’un regard étrange, remplit d’intensité. Nous nous observâmes durant un bref instant qui parut durer une éternité. Elle se mit à me sourire, puis…
Retour brutal à la réalité…
« Séalda Es ? Séalda Es ? ! »
-« Es…Es’tuï ? Que s’est-il passé ? »
Tout le monde était réunit dans la grotte où je me trouvais avant l’apparition de Tilly.
-« Vous êtes venue connaître le secret de l’ethnie de Saîan, et vous l’avez trouvée. Découvrant, ainsi, la vérité. »
-« J’ai découvert qu’il y a avait une gardienne des songes…Tilly, l’impératrice déchue. »
-« Ce n’est pas le seul secret que vous avez découvert… »
-« Non, il est vrai. J’ai compris d’où venait ce rêve si étrange. »
-« Ce songe, vous voulez dire. »
-« Oui, ce songe. Il semblerait que je sois bien plus impliquée que je ne le pensais. »
-« Oui, malheureusement, oui. Les yeux de l’Impératrice servent à voir et à connaître tous les secrets de notre Terre sacrée : Utopia. Connaître des vérités sur vous, fait partie du pouvoir qui nous a été confié. Une arme terrible que Lysi S’epoïe nous a chargés de protéger pour sauvegarder la paix. »

Mes rêves enfermaient un secret que je ne peux dévoiler aux autres membres de la cour des miracles, mais qui est connu par l’Es’tuï gardien des “yeux de l’Impératrice”.
La découverte du secret des Saîans me conduisait à des réponses, certes, mais à de nombreuses autres questions également : pourquoi le plus petit pays d’Utopia possédait-il cette arme si puissante ? Pourquoi personne –aucun autres pays – ne l’avait pas encore envahit pour l’annexer comme le faisait la plus part des autres. Car les jeunes royaumes étaient unis par l’Impératrice, mais formaient des pays autonomes de leurs agissements.
Tilly – apparu dans mon rêve provoqué par le coffre - me troublait d’avantage. Je ne pouvais imaginer cela de moi…je possédais une partie de songes. Voilà un mystère que je devrais élucider, qui me conduira à la découverte inéluctable d’autres secrets.

Sibylline 19/03/2005 @ 21:41:39
Pourquoi tu ne nous dis pas où il est? On va aller te le gagner ton concours.
;-)

Acie 19/03/2005 @ 22:38:09
J’ai maintenant vingt-deux ans et je découvre

Saîan, dans sa capitale du même nom.

J'ai corrigé tes fautes, tu sembles fâché avec ertaines règles d'orthographes, et comme je sais que c'est très important dans les concours, je me suis permise, pour te filer un coup de pouce

J'ai pas tout recopié, j'ai eu des passages où j'étais un peu perdue, tu devrais peut-e^tre nous en dire un peu plus, je ne comprends pas toujours où tu vas.



Je devrai m’acquitter d’une tache, seule, sur secret démarra là-bas.

Je restai sans voix. Les paroles de cet homme semblaient résonner dans ma tête.
Je restai inerte.
Je continuai…
De nombreuses personnes semblaient s’attrouper devant elle.
Je poussai quelques personnes…Une en particulier qui gênait fortement le passage et que je ne pouvais contourner.
Les gens s’agenouillaient à ma hauteur, prononçant – fredonnant – quelques paroles dont je distinguai :
Je le suivis jusqu’à une grande salle qui
La maison était bien simple pour un dirigeant ( ce mot me choque un peu) de capitale
Je fus traitée avec égard par les nombreux .
« Allons-en au fait. Vous débutez votre quête il me répondit avec une voix emprunte d’un rythme lent et posé :
transmet de génération en génération à tous les Es’tuïs de Saîan et que seule l’Impératrice, Mais vous êtes sa fille, et il semblerait qu’il vous soit maintenant obligé ( là encore cette formulation me dérange) d’entrer dans la confidence. Sachez que vous risquez de perdre votre âme déjà si tourmentée. »
Je le suivis vers ce qui semblait être une
Cela était visible par l’état des murs et sols. (là encore la formulation pouraait être plus jolie)
Un contraste étrange qui semblait puiser ses origines dans un lointain passé.
mettait en marche à chaque nouveaux pas que j’effectuais, lorsque soudain, je stoppai.
Je décidai, malgré tout, de continuer à marcher.
Enfin comprendre la lourde tache qui m’attendait.
Il n’était pas très haut, ce qui me laissa perplexe quant à son utilité.
Je poussai un grand cri de terreur !
Mon esprit luttait pour reprendre le moindre signe de rationalité.(il faut que tu retravailles cette phrase, ell n'est pas correcte)
-« Vous semblez être en vie. Choquée, mais
( tu dois te décider pour une seule orthographe du mot tache: ici c'est "tâche" qui convient dans ton texte)
et une part de songe, incompatible avec ce que je suis : la gardienne des rêves.
Un secret qui renferme d’autres secrets.
Je venais ici pour comprendre le but de notre déplacement. Mais, de nouveaux secrets apparaissaient.
La vie nous amène à découvrir des choses qui nous mettent face à de nouvelles questions qui, une fois élucidées, nous conduisent elles-mêmes à de nouveaux secrets. Un chemin initiatique de la vie…la route que je prendrai,
Mes lourdes paupières parvinrent à se lever à cet appel : « Vous êtes réveillée, Mademoiselle ? »
Je me redressai sur mon lit, pour faire face à Tienly :
resplendissait dans sa tenue féerique qu’elle arborait toujours. Ses longs cheveux – légèrement ondulés – soulignaient davantage son charme
Il était très grand, mais dissimulait sa silhouette par une grande veste tombant à ses pieds.
-« Saîan est une ethnie/pays. Sa superficie est minuscule par rapport aux nombreux autres. »
Leur regard portait une lueur étrange qu'il m’était difficile de discerner.
Je me mis en route vers la “mairie”, jetant des coups-d’œil autour de moi comme pour vérifier si aucune personne, ni aucun cortège ne viendrait m’accueillir tel que dans mon rêve.( à revoir)
l’endroit était identique à celui dont j’avais rêvé.
Mais je continuai d’avancer, guidée par mon
Je le suivis jusqu’à une grande salle qui
La maison était bien simple pour un dirigeant de capitale…mais tout à fait adaptée à l’échelle du village.
Je fus traitée avec égard par les nombreux Vous débutez votre quête dans notre Ethnie. »
Je fus prise d’un malaise, subit.
vue se troublait…tout ce dont j’avais rêvé se réalisait !
Je me levai précipitamment, renversant mon fauteuil qui sembla chuter au ralenti. Quant il heurta le sol, aucun son ne résonna dans la Un contraste étrange qui semblait puiser ses origines dans un lointain passé.

Une mélodie rythmée de façon spécifique qui me réveilla de ce…songe.
Je sentais leur présence à travers ce chant qui n’était autre que la cérémonie que je leur .
les traits faussement humains qui était encore humanoïdes chez elle - son visage. Elle me fixait d’un regard étrange, rempli d’intensité.
Tout le monde était réuni dans la grotte où je me trouvais avant l’apparition de Tilly.
-« Vous êtes venue connaître le secret de l’ethnie de Saîan, et vous l’avez trouvé.

Mes rêves renfermaient un secret Pourquoi personne –aucun autre pays – ne l’avait encore envahit pour l’annexer comme le formaient des pays autonomes quant à leurs agissements.
Tilly – apparu dans mon rêve provoqué par le coffre - me troublait davantage.
Voilà un mystère que je devrai élucider, et qui me conduira à la découverte inéluctable d’autres secrets.

N.kkey 20/03/2005 @ 09:51:10
merci pour cette aide precieuse. Je fais toujours des fautes et je dois relire plusieurs fois. Je sais pas pourquoi lol.

Sinon, pour les passages où on ne sait pas où on va, je vais les traquer et les eradiquer, lol. Je vais essayer de simplifier encore la nouvelle.

Donnez moi encore vos avis pour que je progresse, lol

Mentor 20/03/2005 @ 10:28:35
lol
;o)
lol
:(

Mentor 20/03/2005 @ 11:18:07
C'est bien écrit globalement sur le plan du vocabulaire, de la construction du texte, des descriptifs, de la progression de l'héroïne et tout ce qui fait un bon texte. Mais alors oui, les fautes énormes il en reste encore alors que, volontairement, je n'ai lu que la deuxième version que tu disais "corrigée". Je ne suis pas spécialement bon en français mais il y a des choses qui écorchent la vue et je me demande si les éditeurs vont accepter ces lacunes malgré les correcteurs automatiques ou humains! J'en cite quelques unes de ces fautes "hénoormes" :
"dont je ne pouvais contourner"
"je lui suivit"
"la lourde tache qu'il m'attend"
"je me leva"
C'est vraiment dommage pour la narration, mais surtout si tu veux présenter ça officiellement pour un concours. Fais-le lire et relire plutôt 10 fois qu'une, ne te précipite pas.
Bon courage pour la suite.

N.kkey 20/03/2005 @ 12:37:36
C'est bien écrit globalement sur le plan du vocabulaire, de la construction du texte, des descriptifs, de la progression de l'héroïne et tout ce qui fait un bon texte. Mais alors oui, les fautes énormes il en reste encore alors que, volontairement, je n'ai lu que la deuxième version que tu disais "corrigée". Je ne suis pas spécialement bon en français mais il y a des choses qui écorchent la vue et je me demande si les éditeurs vont accepter ces lacunes malgré les correcteurs automatiques ou humains! J'en cite quelques unes de ces fautes "hénoormes" :
"dont je ne pouvais contourner"
"je lui suivit"
"la lourde tache qu'il m'attend"
"je me leva"
C'est vraiment dommage pour la narration, mais surtout si tu veux présenter ça officiellement pour un concours. Fais-le lire et relire plutôt 10 fois qu'une, ne te précipite pas.
Bon courage pour la suite.



voici une véritable version corrigée, lol...je sais que le deuxième texte était un peu ridicule, gomen Nasai !

Le secret de S’epoïe





Monde de rêves. Monde de songes. Bienvenue à Utopia, la planète mystique qui a traversé les âges. Un Monde magique et féerique.
Utopia, un univers étrange semblant en dehors de toute chose.
Diverses périodes virent vibrer les Terres sacrées du Dieu Shâ : L’Utopie, monde de philosophes. Aqua, le monde des eaux. S’epoïe, monde du rêve et du songe. Trois périodes. Trois modes de vies et de pensées…des avènements qui marquèrent profondément la planète et le cœur des Hommes.
Monde technologique et cybernétique, divisé en plusieurs pays semblant s’articuler autour des Monts Drak’s. A l’Est, le pays de Dakkon. Dans le prolongement Ouest, les Monts Cyls des terribles Cloners. Au sud, les pays doux et paisibles de Saîan et de Insis.

Séalda, gardienne des rêves des jeunes royaumes de S’epoïe et de la cour des miracles. Présentation succincte de ce que je suis. J’ai maintenant vingt-deux ans et je découvre la lourde tache qui m’est attribuée : découvrir, réguler le monde des rêves et des songes. Un cheminement qui semble sans fin avec mes quatre compagnons de la cour des miracles.
Vie.
Rêve.
Incertitude.
Songe.
Mort.
Dominantes célestes de mon voyage avec mes quatre compagnons. : Tienly, Servant, Diamelle, Plin’. Variables transcendantales qui me guident.

Nous voici arrivés au petit pays de Saîan, dans sa capitale du même nom.
Première étape de notre voyage.
Je devrai m’acquitter d’une tache, seule, sur place. Mes compagnons devront me laisser découvrir le secret enfoui dans les entrailles de la ville…ou plutôt du village, compte tenu de la faible taille de la capitale. Une quête inexorable pour l’avenir du monde.
Nous voici à l’auberge, une Pas’rev. Ma quête du secret démarra là-bas.
Découverte de la ville et de ses habitants.
Paisible.
Mélancolie.
Joie spirituelle.
Transcendance des sentiments.
Dominantes du paysage qui s’offrait à moi. Douce chaleur, climat doux et autres subtilités m’envahissaient. Une végétation luxuriante, abondante.
« Mademoiselle Séalda ? », fit un vieil homme doté d’une longue barbe, m’interpellant dans la rue.
-« Bonjour, vieil homme. »
-« Vos rêves sont-ils la clef de vos secrets ? »
-« Cela est une bonne question, vieil homme. »
-« Le culte du secret n’est-il pas finalement ce que l’on ne veut pas voir. Le secret n’est-il pas le fait de ne plus être ? »
-« Je reconnais bien là la réflexion illuminée des Saîans. Que cherchez-vous à me faire comprendre ? »
-« Ne cherchez pas. Trouvez. Ne faire comprendre n’est-il pas le début de la voie des secrets. Comprenez, mademoiselle Séalda…comprenez et apprenez. »
Je restai sans voix. Les paroles de cet homme semblaient résonner dans ma tête.
« Quelle belle journée ! Je vais vous laisser…mais ne vous abandonnez pas…cela pourrait être fatal. »
Je restai inerte. Mon corps ne semblait réagir. Cet homme traversait ma vie brutalement, me laissant dans un court moment de réflexion qui devait me guider vers quelque chose. Moment intense et si profond.
Je continuai…
Arrivant près de la place du village, je découvris l’équivalent d’une mairie. De nombreuses personnes semblaient s’attroupés devant elle.
Je poussai quelques personnes…Une en particulier qui me gênait fortement le passage et dont je ne pouvais contourner.
« Excusez-moi, j’aimerais aller à la Mairie. »
Elle se tourna vers moi, m’observant d’un regard étrangement vide.
-« Nous aussi. »
-« Je suis Séalda, je dois aller parler à votre maire, ou équivalent. »
La foule s’écarta brusquement à ces paroles. Un véritable couloir humain se traçait devant moi. Les gens s’agenouillaient à ma hauteur, prononçant – fredonnant – quelques paroles dont je distinguai :
« …La gardienne des Rêves… »
-« Elle vient découvrir les secrets. »
Quelques pas.
«…La gardienne des Rêves. »
-« Elle découvrira. »
Encore quelques pas.
« …La gardienne des Rêves. »
-« N’est-elle pas. »
Plus que quelques pas.
« …La gardienne des Rêves. »
-« Ne fuit-elle pas. »
Arrivée devant les marches.
« …La gardienne des Rêves. »
-« Découvrira les secrets qui l’amèneront à ses propres secrets. »
La foule se dispersa rapidement. Le maire – l’Es’tuï – vint m’accueillir, semblant répondre à ma demande non prononcée. Un homme d’un âge moyen, les cheveux grisonnants et aux traits paisibles se présenta à moi.
« Bienvenue, Séalda Es* ! Je suis l’Es’tuï. »
-« Merci beaucoup, Es’tuï. »
-« Je crois connaître le but de votre visite. »
-« Il semble que tout le monde le connaisse. »
-« Entrez donc, Séalda Es. »
Je le suivis jusqu’à une grande salle qui semblait servir d’accueil pour toutes les cérémonies officielles : la Tuïdel. La maison était bien simple pour un administrant de capital…mais tout à fait adapté à l’échelle du village.
Je fus traitée avec égard par les nombreux serviteurs, tandis qu’on me tendait un siège en face du maire. Un fauteuil noir confortable.
« Allons-en au fait. Vous débutez votre quête dans notre Ethnie. »
-« Oui. La cour des miracles doit parcourir les Terres sacrées à la recherche de la cour des songes. Je sais que vous possédez le secret qui mènera notre futur combat à son but final. »
Le maire prit un air grave. Semblant méditer depuis longtemps sur cette question, il me répondit avec une voix emprunte d’un rythme lent et posé :
-« Vous allez découvrir un secret qui se transmet de génération en génération à tout les Es’tuïs de Saîan et que seule l’Impératrice, Lysi S’epoïe, doit posséder en dehors de nous. Mais vous êtes sa fille, et il semblerait que vous devez entrer dans la confidence. Sachez que vous risquez de perdre votre âme qui est déjà si tourmentée. »
-« Je n’ai pas le choix. »
Il se leva, faisant signe aux différents serviteurs de nous laisser seul. Je lui suivis vers ce qui semblait être une marche initiatique vers le secret des Es’tuïs. Une marche qui nous conduisait vers un agencement de salle, amenant progressivement vers des souterrains anciens, poussiéreux…et symboliques. Malgré tout, les locaux étaient entretenus compte tenu de l’état des murs et sols.
Nous voici arrivés dans une grande salle étrangement lumineuse. Des torches mélangées à de nombreuses lampes néons éclairaient cette pièce. Un contraste étrange qui semblait puiser ses origines dans un lointain passé.
Au centre, un autel abritait un objet : un petit coffre.
« Allez au centre, Séalda Es…Préparez-vous à le recevoir. »
Je me mettais en marche, sans chercher à comprendre. Me trouvant progressivement, dans un état de réflexion. Chaque pas me conduisait à une transe progressive.
Les premiers pas : la curiosité.
J’étais impatiente de découvrir ce que cachait ce petit coffre si étrange. Mon imagination se mettait en marche à chaque nouveaux pas que j’effectuais, lorsque soudain, je stoppai.
Les seconds pas : la crainte.
Qu’allais-je découvrir à l’intérieur du coffre ? Les habitants de Saîan semblaient me mettre en garde sur son contenu. Je décidai, malgré tout, de continuer à marcher.
Les derniers pas : la découverte.
Ma curiosité du début, se transformait maintenant en envie. Je voulais savoir ce qui m’attendait. Enfin comprendre la lourde tache qu’il m’attendait.
Le coffre était devant moi. Il faisait environ 30 centimètres de longueur, par 15 centimètres de largeur. Il n’était pas très haut, ce qui me laissa perplexe quant à son utilité.
Je le pris dans mes mains, le fixant un instant. Puis, je l’ouvris…découvrant ce qui se cachait à l’intérieur.
Je poussai un grand cri de terreur ! Lâchant le coffre, qui heurta le sol, violemment !
Je n’arrivais plus à parler devant cette révélation si terrifiante. Je restais inerte quelques instants, avant de sentir mon corps s’alourdir pour me retrouver à genoux…la bouche grande ouverte. Mon esprit luttait face à toutes ses nouvelles sensations que je devais assimiler. J’étais perdue…
« Séalda Es ! Tout va bien ? », fit l’Es’Tuï alerte.
-« Je…je… »
-« Vous semblez être en vie. Choqué, mais en vie. Je suis rassuré (Il s’approcha de moi, et me dit à l’oreille) Vous venez de découvrir la vérité sur vous-même, ainsi que le but même de votre lourde tâche qui va débuter. Vous venez de comprendre ce que les Saîans sont pour les jeunes royaumes : les yeux de l’impératrice.
De plus, vous venez d’apprendre une terrible nouvelle sur vous-même…et votre jumelle. »
-« Ma…jumelle…Je suis pourtant fille unique. Qui était cette femme…quel était ce regard si étrange… »
Il se releva, me fixant d’un regard neutre, avant de répondre :
« Vous êtes bien fille unique. Mais la vérité sur soi-même peut faire découvrir certains aspects. »
Il me laissa seule, agenouillée dans cette grande salle vide. Je voulais rester immobile durant quelques instants. Je n’avais pas simplement découvert quelque chose sur moi-même, mais entraperçut une vérité terrifiante : je possédais une jumelle mystérieuse et une part de songe, incompatible avec ce que je suis : la gardienne des rêves.
Il fallait discerner ce secret et comprendre ce que les Saîans appelaient : les yeux de l’impératrice. De grands mystères qui troublaient mon esprit. La vision du coffre vide, me perturbait…je ne comprenais plus le sens qu’allait prendre ma vie. Je devenais dangereuse pour mes compagnons.
Un secret qui enferme d’autres secrets.
Je venais ici pour comprendre le but de notre déplacement. Mais, de nouveaux secrets apparaissaient.
La vie nous amène à découvrir des choses qui nous mettent face à de nouvelles questions qui, une fois élucidées, nous conduisent elles-mêmes à de nouveaux secrets. Un chemin initiatique de la vie…la route que je prendrai, moi Séalda et mes compagnons.

« Mademoiselle Séalda ? Mademoiselle ?! »
Mes lourdes paupières parvinrent à se lever à cet appel : C’était Tienly qui essayait de me réveiller tant bien que mal.
« Vous êtes réveillée, Mademoiselle ? »
Tienly, membre de la cour des miracles, avait la peau noire et portait des vêtements formés par de nombreux tissus de plusieurs couleurs agencées de manière habile. C’était un aristocrate d’une ethnie assez lointaine dans le sud d’Utopia.
« Vous avez encore fait un rêve prémonitoire, n’est-ce pas ? »
-« Je ne sais pas, je dois réfléchir à cela. Tout cela est encore confus dans ma tête. »
-« Je vois… »
Je me redressai sur mon lit, pour faire face à Tienly :
« Pourquoi es-tu venu me voir ? Que me veux-tu ? »
-« J’ai entendu des cris de votre chambre, alors je me suis inquiété. De plus, vous tardiez à vous lever. »
-« Il est vrai que nous allons bientôt commencer notre visite de la ville de Saîan. Je vais rapidement me préparer. »

Tout le monde m’attendait dans la salle commune de la Pas’rev. Diamelle, resplendissait dans sa tenue féerique qu’elle arborait toujours. Ses longs cheveux – légèrement ondulés – soulignaient d’avantage son charme. Plin’, petite fille aux yeux vairons, préférait garder sa tenue habituelle : une veste blanche fermée de trois quarts par de gros boutons de même couleur. Servant, était tout vêtu de noir. Il était très grand, mais dissimulait sa silhouette par une grande veste tombant à ses pieds. Le tout, souligné par un grand chapeau. Tienly restait fidèle à lui-même : joviale et souriant.
« Mes amis, il est temps d’aller voir l’Es’tuï de cette capitale. »
Diamelle m’interrompit :
« Une capitale ? J’aurais cru un village… »
-« Saîan est une ethnie/pays. Sa superficie est minuscule par rapport à de nombreux autres. »
-« Il est vrai… »
-« Mes amis, nous allons progresser vers un lieu particulier aujourd’hui. Je vais devoir partir pour commencer la préparation de notre futur quête dans les royaumes d’Utopia. »
Tout le monde acquiesça. Leur regard portait une lueur étrange qu’il m’était difficile de discerner.
Je me mis en route vers la “marie”, perplexe. J’observais autour de moi, attentive vérifiant si aucune personne, ni cortège ne viendrait m’accueillir tel que dans mon rêve.
Je fus surprise à mon arrivée sur la place principale : l’endroit était identique à ce dont j’avais rêvé. Je m’avançais prudemment, m’attendant à un attroupement, quand…
« Mademoiselle Séalda Es… »
-«…la gardienne des rêves. »
Un couloir humain s’était formé devant moi. Tout était identique : on s’agenouillait à chacun de mes pas, dans un flot de paroles mystiques cérémonieux. Je me sentais décontenancée, troublée.
Ce bruit ambiant dérangeait, perturbait mon âme. Mais je continuai d’avancer, guidée par mon devoir envers la cour.
Arrivée aux marches…
« Bienvenue, Séalda Es* ! Je suis l’Es’tuï. »
-« Merci beaucoup, Es’tuï. »
-« Je crois connaître le but de votre visite. »
-« Il semble que tout le monde le connaisse. »
-« Entrez donc, Séalda Es. »
Je le suivis jusqu’à une grande salle qui semblait servir d’accueil pour toutes les cérémonies officielles : la Tuïdel. La maison était bien simple pour un administrant de capital…mais tout à fait adapté à l’échelle du village.
Je fus traitée avec égard par les nombreux serviteurs, tandis qu’on me tendait un siège en face du maire. Un fauteuil noir confortable.
« Allons-en au fait. Vous débutez votre quête dans notre Ethnie. »
Je fus prise d’un malaise, subit. Ma respiration était saccadée, mon pouls s’accélérait et ma vue se troublait…tout ce dont j’avais rêvé se réalisait !
Je me levai précipitamment, renversant mon fauteuil qui sembla chuter au ralenti. Quant il heurta le sol, aucun son ne résonna dans la Tuïdel. Alerte, je me mis à scruter autour de moi ; cherchant la moindre faille à la réalité.
Le décor changea brutalement…
Nous voici arrivés dans une grande salle étrangement lumineuse. Des torches mélangées à de nombreuses lampes néons éclairaient cette pièce. Un contraste étrange qui semblait puiser ses origines dans un lointain passé.
Au centre, un autel abritait un objet : un petit coffre.
« Allez au centre, Séalda Es…Préparez-vous à le recevoir. »
La réalité semblait se mouvoir sans que je puisse intervenir. L’Es’tuï était devant moi en train de présenter le coffre enfermant le secret de l’Ethnie : les yeux de l’Impératrice.
Une voix.
Non, plusieurs voix.
Une mélodie rythmée de façon spécifique qui me réveilla de ce…songe.
Tienly, Plin’, Diamelle et Servant ! Ils étaient tous près de moi. Je sentais leur présence à travers ce chant qui n’était autre que la cérémonie que je leur avais demandé de préparer.
Nouveau changement…
Sombre.
Noir et obscur.
Dominantes du nouveau décor qui se présentait à moi.
Quelques couleurs : gris, marron et autres dérivées de teintes dans ce ton, qui formaient une apparition devant moi…La gardienne des Songes. Un corps inexistant formé par de nombreux câbles et autres machines informatiques et électroniques. Un froid permanent émanait d’elle, et semblait influencer tant son comportement que ce qu’elle dégageait. Une volonté obscure était dissimulée derrière les traits faussement humains qui étaient encore humanoïde chez elle - son visage. Elle me fixait d’un regard étrange, rempli d’intensité. Nous nous observâmes durant un bref instant qui parut durer une éternité. Elle se mit à me sourire, puis…
Retour brutal à la réalité…
« Séalda Es ? Séalda Es ? ! »
-« Es…Es’tuï ? Que s’est-il passé ? »
Tout le monde était réuni dans la grotte où je me trouvais avant l’apparition de Tilly.
-« Vous êtes venue connaître le secret de l’ethnie de Saîan, et vous l’avez trouvé. Découvrant, ainsi, la vérité. »
-« J’ai découvert qu’il y a avait une gardienne des songes…Tilly, l’impératrice déchue. »
-« Ce n’est pas le seul secret que vous avez découvert… »
-« Non, il est vrai. J’ai compris d’où venait ce rêve si étrange. »
-« Ce songe, vous voulez dire. »
-« Oui, ce songe. Il semblerait que je sois bien plus impliquée que je ne le pensais. »
-« Oui, malheureusement, oui. Les yeux de l’Impératrice servent à voir et à connaître tous les secrets de notre Terre sacrée : Utopia. Connaître des vérités sur vous, fait partie du pouvoir qui nous a été confié. Une arme terrible que Lysi S’epoïe nous a chargés de protéger pour sauvegarder la paix. »

Mes rêves renfermaient un secret que je ne peux dévoiler aux autres membres de la cour des miracles, mais qui est connu par l’Es’tuï gardien des “yeux de l’Impératrice”.
La découverte du secret des Saîans me conduisait à des réponses, certes, mais à de nombreuses autres questions également : pourquoi le plus petit pays d’Utopia possédait-il cette arme si puissante ? Pourquoi personne –aucun autre pays – ne l’avait pas encore envahit pour l’annexer comme le faisait la plus part des autres. Car les jeunes royaumes étaient unis par l’Impératrice, mais formaient des pays autonomes quant à leurs agissements.
Tilly – apparu dans mon rêve provoqué par le coffre - me troublait d’avantage. Je ne pouvais imaginer cela de moi…je possédais une partie de songes. Voilà un mystère que je devrai élucider, qui me conduira à la découverte inéluctable d’autres secrets.

Mentor 20/03/2005 @ 13:02:15
"et dont je ne pouvais contourner" est toujours là! au lieu de "que je ne pouvais", bon je continuerai ma lecture plus tard. A bientôt.

N.kkey 20/03/2005 @ 17:21:16
c'est fait! J'ai corriger la phrase (mais sur ma copie word qui est chez moi)

N.kkey 20/03/2005 @ 18:28:51
Pourquoi tu ne nous dis pas où il est? On va aller te le gagner ton concours.
;-)


je dois considerer cela comme une critique positive? lol

Mentor 20/03/2005 @ 22:34:59
lol

Mentor 20/03/2005 @ 23:04:14
‹(•_•)›

Tistou 21/03/2005 @ 14:18:29
N.kkey, je ne saurais trop le redire. Intéresse toi aux textes des autres aussi. Sinon ils (les autres) ne s'intéresseront pas forcément aux tiens.

N.kkey 21/03/2005 @ 18:41:21
N.kkey, je ne saurais trop le redire. Intéresse toi aux textes des autres aussi. Sinon ils (les autres) ne s'intéresseront pas forcément aux tiens.


je le fais promis! Je vais m'y mettre...de suite! Gomen nasai

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