Acie 18/03/2005 @ 17:05:09
Lorsque la nuit s’abat sur les villes et les campagnes, laissant place à l’angoisse moite et collante de sa noirceur inconnue et des bruits et mouvements qui l’animent, elle s’empare de tous les sens de l’homme et l’aveugle lui-même est soumis aux pires visions de son esprit.
Si la nuit est votre pire ennemi, elle est paradoxalement mon alliée.
A l’image du Comte Dracula, je vis dans la hantise des premiers rayons de soleil, car le jour est mon cauchemar quotidien.
Vous autres, vous vous raisonnez, tout du moins vous essayez. Si seulement un petit tour d’écrou suffisait pour que la belle mécanique de la pensée humaine soit réparée !
Il est aujourd’hui plus facile de créer Frankenstein, véritable patchwork de chair et de tissus, que de recoller les morceaux d’une pensée décousue.
Qui suis-je ?

Mon histoire commence la veille de mes 7 ans.
Mes parents étaient invités chez un collègue de papa, du moins je crois. Mireille, ma nourrice pour la soirée, était arrivée vers 18h30, il me semble. Nous avions été présentés brièvement alors que maman s’affairait à sa toilette pour l’occasion et que papa lisait ce qui devait être quelques notes de bureau dont il discuterait le soir. Bien sûr, à cet âge je ne savais pas de quoi il en retournait exactement, je savais à peine lire. Mais aujourd’hui j’ai 31 ans et l’expérience me fait supposer que c’était de ça qu’il s’agissait.
Mireille était petite et carrée d’épaules, elle me regardait du coin de l’œil et m’affichait un sourire des plus doucereux dès que mon père apparaissait dans le salon pour lui donner ses dernières instructions :
- Il y a des spaghettis de sortis sur la table de la cuisine et un pot de sauce tomate entamé dans le frigo. Hugo doit être couché à 20h30 au plus tard, demain il a école, alors même s’il fait un caprice pour regarder la télévision, c’est non.
On est bien d’accord Hugo ? Tu vas déjà te coucher tard demain puisque papi et mamie viennent dîner à la maison pour ton anniversaire.
Oh, euh, si vous arrivez à trouver Max, notre chat, il y a des boîtes dans le bas du placard.
- Chéri ?
Il remonta quatre à quatre les escaliers et ce petit manège dura encore quelques dizaines de minutes, jusqu’à ce qu’enfin l’agitation de la maisonnée se termine par le choix du manteau et des chaussures adéquats.
- Une dernière chose : Hugo a du mal à dormir, il lui arrive de descendre la nuit prendre des comprimés aux extraits de passiflore. Nous les lui avons laissé sur le plan de travail. Au revoir, nous rentrerons sans doute vers minuit et demi, une heure.
- Bonne soirée, monsieur.
- Merci Mireille. Se tournant vers moi : sois sage, mon bonhomme.
La porte se referma et me plongea dans un lourd silence étouffant.
Je montai dans ma chambre pendant que « Mireille » préparait le repas, pour m’adonner à mon jeu favori : un duel à mort de playmobils cow-boys.
J’entendis alors des bruits étranges au rez-de-chaussée, on fouillait les placards. Je décidai de descendre les escaliers sans bruit pour voir ce qu’il en était. Je retenais ma respiration et, marche après marche, je redoutais un craquement du bois vieilli par les innombrables passages de pieds, qui l’avaient foulé sans retenue.
Après un temps qui me parut infini, je parvins à la dernière marche sans avoir révélé ma présence. Je restai là, hésitant, puis me penchai avec beaucoup de précautions pour regarder par l’entrebâillement de la porte. C’est là que je la vis, le couteau de cuisine dans la main gauche et un sourire maléfique déformant son visage.
Je me plaquai alors contre le mur de l’escalier, la main appuyée fortement sur ma bouche pour retenir le cri d’effroi qui hurlait dans mon corps. Ma poitrine semblait avoir rétréci de volume et ne plus suffire à alimenter mes poumons en oxygène. Tous mes muscles commencèrent à se contracter sans que je ne puisse exercer le moindre contrôle sur eux et la douleur envahit progressivement tous mes membres en une crampe généralisée. Je n’avais jamais eu de crise de tétanie auparavant, j’étais paniqué. Tout mon corps s’était rigidifié et ne formait plus qu’un bloc immobile. J’étais un mur.
Et cette voix qui martelait dans mon crâne : fuis, fuis, fuis !
Elle était juste là, dans la cuisine, à 2 mètres à peine et je ne pouvais faire le moindre mouvement, j’étais enfermé dans mon corps de pierre. Je n’avais plus les commandes.
Soudain, un autre bruit attira mon attention dans le salon. Elle n’était pas seule. Il n’en fallut pas plus à mon cerveau, déjà submergé de pensées en cascade et d’avalanches de questions, pour libérer mon corps en un déclic si brutal que je m’étais retrouvé en haut de l’escalier, collé derrière ma porte, une demi-seconde plus tard.
Je haletais et tentais de reprendre mes esprits, mon cœur devait alors détenir le record de pulsations/minute : réfléchis, réfléchis !!
Je me précipitai sur mon bureau pour trouver un papier et un stylo et commençai à griffonner un court mot, qui me demanda un gros effort de concentration (en effet, je ne savais écrire que depuis quelques mois et pas tous les mots) :
jé pas fin, je sui fatigé, je dor dan mon lit

Je le glissai sous ma porte et m’enfermai à double tour. Mais, je pensai soudain : si tu restes dans ta chambre, elle te trouvera c’est sûr !
Je sortis donc de ma chambre en prenant soin d’emmener ma couverture, fermai ma porte à clef à nouveau et me dirigeai vers la chambre de maman, et ce, le plus silencieusement possible. Je m’insinuai dans l’armoire entre les robes et les pantalons, me recroquevillai en une boule derrière ces derniers et me camouflai sous la couverture, veillant à ce qu’aucun morceau de mon corps ne dépasse. Ainsi, je passerai pour une couverture mal rangée en bas de l’armoire, et Mireille et son acolyte me croyant dans ma chambre à dormir n’auront certainement pas l’idée de venir me trouver ici.
Une demi-heure plus tard, alors que je guettais le moindre bruit, le moindre mouvement, j’entendis grincer l’escalier. Elle montait en silence, sans accorder le moindre mot à son complice, pour ne pas révéler sa présence. Elle frappa à la porte de ma chambre :
- Tu ne veux pas manger Hugo ? Hugo ? Je t’ai préparé de bonnes pâtes, ton papa m’a dit que tu aimais ça.
Elle tentait de m’amadouer, avec sa voix mielleuse et ses pâtes, mais je savais très bien où elle voulait en venir. Elle voulait que j’ouvre la porte, pour que je sois pris au piège.
J’avais chaud sous la couverture, trop chaud, mon sang bouillonnait de terreur, mais je n’émis pas un son et ne bougea pas d’un millimètre, malgré la position inconfortable et un sentiment de claustrophobie qui grandissait en moi, pesant.
Elle descendit alors l’escalier lentement, elle ne voulait certainement pas que je l’entende rejoindre son comparse. J’étais à l’affût, je tendais l’oreille…mais rien. Pas de discussion audible, pas d’autres bruits que la télé lointaine du salon au rez-de-chaussée, qu’elle avait allumée pour dissimuler leurs échanges.
Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais dans l’armoire, recroquevillé ainsi en position fœtale, mais mes jambes se faisaient douloureuses et mon état d’alerte faiblissait de minutes en minutes. Je perdais la notion du temps et sentais la fatigue me gagner, mais toujours aucun bruit. Ils attendaient que je ne sois plus sur mes gardes pour me trouver, ils avaient dû comprendre ma ruse.
Je luttais, je luttais encore, mais mes paupières commençaient à se fermer de tout leur poids. Puis dans un dernier effort, je succombai au sommeil.

Quelqu’un me tira par le bras et un autre m’attrapa les jambes. Je hurlai !!!
La lumière m’aveuglait, je voyais flou, je distinguais seulement les silhouettes d’une femme et de l’homme qui l’accompagnait. Je me débattais. Mon cœur battait à tout rompre.
Tous ces efforts pou rien, j’étais pris.
Les deux compères me parlaient et se regardaient surpris de ma férocité. Je résistai.
L’homme plaqua une main sur ma bouche, alors j’entendis sa voix :
- Hugo ! Hugo ! Ca suffit maintenant, calme-toi, on est là.
Papa me regardait, inquiet, me serrant fort dans ses bras, me contenant.
Je réalisai alors : je suis sauvé, ils ont dû rentrer plus tôt et les deux complices, surpris, ont pris la fuite.
- Mais qu’est-ce que tu faisais dans l’armoire ? Je t’avais dit de ne pas jouer et de te coucher tôt. Tu vois, à te cacher dans des endroits noirs et étroits, tu as fait un cauchemar.
- C’est Mireille, elle a essayé de me tuer, avec un autre, il était dans le salon, il m’attendait, et elle, elle aussi, dans la cuisine, avec son couteau et, et…
- Hugo, je ne comprends rien, qu’est-ce que tu me racontes ? Mireille était devant la télé quand nous sommes rentrés tout à l’heure, elle…
- C’était pour pas que j’entende, et puis, et puis il a dû s’enfuir en vous entendant, et elle, elle a pas eu le temps, alors…
- Ecoute Hugo, me dit maman avec douceur, on n’aurait pas dû te laisser seul avec une nouvelle nourrice ce soir, on aurait dû s’arranger. On ne pensait pas que cela te perturberait à ce point mon ange, je suis désolée. Allez, c’est fini.

L’incident était clos, on n’en parla plus pendant plusieurs jours.
Une semaine plus tard, j’allais à l’école à pied, comme tous les matins (j’habitais à deux rues de l’école), quand je l’aperçus.
Mon cœur cessa de battre un instant et s’emballa alors. C’était lui. Il me suivait depuis l’angle de la rue Grivois. C’était lui, j’en étais certain. Alors, comme il y avait quelques personnes sur le trottoir d’en face et qu’il n’allait pas risqué de me tuer devant témoins, je décidai d’accélérer le pas. Mais il marchait vite, plus vite que moi. Alors, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me mis à courir, le plus vite possible, traversant la rue sans regarder. Une voiture pila. Je tombai vers l’avant sur le bitume dur et me blessai les deux genoux ainsi que les poignets que j’avais dressés droit devant moi, par réflexe.
Je me relevai, évitant de penser à la douleur lancinante qui remontait dans mes bras et mes jambes, et me retournai.
Il arrivait, pas même essoufflé, et se précipita vers moi.
Ni une, ni deux, je repris ma course frénétique jusqu’à la porte de la maison que je tambourinai violemment, en larmes et en sang.
Maman ne travaillait pas cet après-midi, une chance ! Elle ouvrit la porte à la volée et me regarda horrifiée :
- Mais ? mais…qu’est-ce qui t’est arrivé ? Mon dieu, dans quel état tu es ?
- Il arrive maman, ferme la porte, il va me tuer. Ferme la porte, criai-je pris de sanglots.
Maman, effrayée, regarda dans la rue si l’auteur de cette agression était là. Mais la rue était déserte.
- Qui est là, mon chéri ? Qui veut te tuer mon ange ?
- Son complice.
- Mais de qui parles-tu Hugo, je ne comprends pas.
- De Mireille, bien sûr et de son complice.
- Oh mon dieu !

Le lendemain. Cabinet de psychiatrie.
Ces mots résonnèrent dans ma tête :
- Votre fils souffre de schizophrénie.

Voici un extrait de ce qu’est mon quotidien.
Qui suis-je ? question métaphysique éternelle de recherche de sa propre « personnalité », pour moi en voici la réponse.

Acie 18/03/2005 @ 17:06:24
désolée, je l'avais mis en page, mais apparemment ça ne l'a pas conservée

Moket 18/03/2005 @ 20:04:09
Je n'ai pas beaucoup l'habitude de critiquer les textes d'autres personnes mais je vais me lancer.

J'ai beaucoup aimé ton texte, il est bien écrit (mis à part quelques fautes ;)) et se lit facilement. Le suspens est bien entretenu. J'ai même frisonné quand le garçon aperçoit Mireille avec son couteau.

Fee carabine 18/03/2005 @ 20:28:11
désolée, je l'avais mis en page, mais apparemment ça ne l'a pas conservée


Bonsoir Acie, je te réponds vite au sujet de la misen page, et je reviens poster une réaction à ton texte un peu plus tard...

Pour la mise en page, heu... Oui, je crois qu'on a oublié de te prévenir (imaginer ici un smiley rouge de confusion :-)). La mise en page que tu as réalisée dans un fichier word (enfin, je suppose ?) n'est en effet pas préservée quand on poste sur le site. Il est bel et bien possible d'effectuer une mise en page, mais il faut utiliser des commandes dont tu trouveras la liste sur http://critiqueslibres.com/i.php/forum/… (merci B2b :-)), ou encore http://perso.wanadoo.fr/marieste/index.htm (voir glossaire de mise en page, merci Yali :-)). Voilà... avec toutes nos excuses les plus plates etc ;-) pour ne pas te l'avoir signalé en temps utile (quoique... il est toujours temps pour la prochaine fois!)

Acie 18/03/2005 @ 20:58:32
ah je suis un peu rassurée, c'est la première fois que j'écris
je suis contente de t'avoir fait frissonner lol
tu veux bien me dire où sont mes fautes (svp), juste pour que je rectifie, je les voie pas, peut-être ennemi? J'ai hésité parce que c'est la nuit, mais c'est un ennemi, enfin je sais pas
merci

Moket 18/03/2005 @ 21:06:04
En lisant, j'ai avais vu une ou deux mais je n'en ai retrouvée qu'une :
"mais je n’émis pas un son et ne bougea pas d’un millimètre" c'est "...ne bougeai pas..."

Soit dit en passant, je ne suis pas experte en grammaire et orthographe, je fais aussi des fautes ;-)

Acie 18/03/2005 @ 21:16:37
oh bah oui, j'ai zappé le i dis donc, oups, pourtant me suis relue, sniff
mais c'est marrant quand on se relit on voit pas toujours ses fautes alors qu'on les voit tout de suite chez les autres, lol
merci

Krystelle 18/03/2005 @ 21:33:06
Quelques lourdeurs de style (du type 5 "et" dans la première phrase) mais comme l'histoire est racontée par enfant ça passe. D'autre part, j'aime assez l'idée de jouer sur le thème de la folie.
Je crois que tu postes pour la première fois alors je t'encourage à continuer.

Acie 18/03/2005 @ 21:44:03
c'est vrai que "et" est mon ami, je l'aime, c'est un style que j'adopte souvent, même s'il n'est pas apprécié dans notre langue, lol
mais effectivement un de moins, ça aurait sans doute été mieux ;-)
merci pour l'encouragement

Fee carabine 18/03/2005 @ 22:25:05
Quelques lourdeurs de style, oui... Les "et" ne m'ont pas gênée, ça donne un petit côté litanie, incantation qui passe bien avec le thème de la folie, je trouve. Par contre, la fin de la première phrase me pose vraiment problème au niveau de la syntaxe, ça manque un peu de ponctuation, et puis "lui-même est soumis..." ne s'enchaîne pas bien avec le reste. Peut-être faudrait-il écrire ", le laissant soumis aux pires visions de son esprit"?

"Les spaghettis de sortis sur la table" m'ont fait tiquer aussi. Ca ne me gênerait pas trop dans la bouche de l'enfant, mais là, c'est le père qui parle...

Sinon, j'ai beaucoup aimé le thème de la folie, et la façon dont il est amené, comme si les visions de cauchemar de l'enfant étaient la réalité, et j'aime aussi le fait que la peur est bien présente dans ton texte, vraiment bien rendue, sensations physiques à la clé. Et j'espère que tu nous donneras d'autres textes à lire :-).

Dirlandaise

avatar 18/03/2005 @ 22:26:58
Acie,

Ton texte se lit très bien. Mon intérêt n'a pas faibli jusqu'à la fin. J'ai bien aimé la petite note écrite par le garçon... Tu as de bonnes idées et un talent certain. La fin m'a légèrement déçue... Je m'attendais à une intrigue plus corsée mais dans l'ensemble, c'est très bon.

Acie 18/03/2005 @ 22:44:28
je voulais faire plus long et plus d'intrigues, ms manque de temps, j'ai 5 rapports à rendre et un mémoire, lol!
et puis c'était mon premier bout d'essai, alors j'ai fait court
merci en tout cas

Acie 18/03/2005 @ 22:55:03
Par contre, la fin de la première phrase me pose vraiment problème au niveau de la syntaxe, ça manque un peu de ponctuation, et puis "lui-même est soumis..." ne s'enchaîne pas bien avec le reste. Peut-être faudrait-il écrire ", le laissant soumis aux pires visions de son esprit"?

en fait le "lui-même" va avec l'aveugle, je voulais montrer que même l'aveugle voit ses cauchemars dans sa tête? Tandis que Hugo les voit réellement en face de lui, ils ne sont pas visualisés dans sa tête, il est persuadé qu'il les voit.
C'est toute la différence entre la névrose et la psychose.
Mais, quand je l'ai écrit j'ai hésité pas mal sur laponctuation, ça m'a également posé problème, lol
merci pour ta critique, c'est toujours bien un regard objectif

Fee carabine 18/03/2005 @ 23:03:57
Oui, voilà, c'est plus clair maintenant... Pour moi la nuit était le sujet de toute la phrase, et donc, je comprenais que "la nuit aveugle l'homme qui du coup se retrouve soumis aux visions...". Quelque part, le fait qu'on change de sujet sans qu'il y ait de respiration dans la phrase me pose problème, mais peut-être qu'en plaçant un point-virgule, ou même un point avant le dernier "et", cette ambiguïté disparaîtrait. Ca permettrait de conserver la litanie des "et" que j'aime plutôt bien...

Yali 18/03/2005 @ 23:13:36
T'inquiète Acie, pour les maladresses. Qui n’est pas passé par là hein ?! Ça se lit bien, se suit bien, faut juste que tu gère le non dit, c’est-à-dire que le dire n’est pas forcément l’écrire mais le suggérer. Bien et bienvenue !!!

Tistou 19/03/2005 @ 08:46:58
Maladresses? Pas tant que ça! Bienvenue effectivement Acie, bienvenue au club!
C'est une bonne histoire qui entretient son angoisse et son suspens jusqu'à la fin. Moi, l'écriture ne m'a pas posé de problèmes particuliers, non plus les fautes. Je ne me suis pas fait agresser l'oeil. Et pourtant, il est sensible!
Ca repose sur du vécu?
Mais dis voir, il y a une devinette?
On sait qu'on peut compter sur toi maintenant, pour nos jeux. Parce que je suis persuadé que tu ne t'es pas forcée.

Bluewitch
avatar 19/03/2005 @ 09:40:47
Une belle idée, Acie! Oui, quelques fautes et maladresses mais rien qui ne mérite pendaison.
Maintenant, si je peux me permettre, la schizophrénie est une maladie qui apparait théoriquement entre 15 et 35 ans, pas chez l'enfant ... Ce n'est évidemment pas grave, loin de là, mais bon, hein, ça me chipotait. Fallait que je le dise. ;o) Donc petit bémol pour moi avec ce diagnostic, qui tombe comme un couperet sans aucune préparation et qui donc, remet en cause la crédibilité du personnage à mes yeux (seuls).
Sinon, ton texte m'a plu. Ca fait un peu récit de Croque-Mitaine, ça se suit très bien, c'est oppressant, ce gosse qui se cache dans l'armoire, tétanisé.
Bravo!

Acie 19/03/2005 @ 09:48:24
c'est très bien que tu me le dises, parce que justement je me le demandais.
J'ai eu des cours sur la schizophrénie, mais on ne nous a pas indiqué l'âge où se développe la maladie.
Je disais à kicilou (qui est ma meilleure amie) que les critiques qu'on me faisait portaient surtout sur les passages qui m'avaient posé question. Alors, je suis plutôt rassurée et puis ça répond à mes questions, ça ne peut que m'aider à progresser.

Acie 19/03/2005 @ 09:55:33
Ca repose sur du vécu?
Mais dis voir, il y a une devinette?
On sait qu'on peut compter sur toi maintenant, pour nos jeux. Parce que je suis persuadé que tu ne t'es pas forcée.


en fait la devinette, c'est qui suis-je? c'est pourquoi la nuit est mon alliée? pourquoi je crains le jour?
Enfin c'est à peu près l'idée.
La crise de tétanie, c'est effectivement du vécu. Pour le reste, c'est un peu personnel, mais mes cauchemars y sont un peu pour quelque chose.

Kicilou 19/03/2005 @ 10:33:53
Et bien c'est très bien tout ça! Tu vois, fallais pas avoir peur, bien que justement ce soit le thème... Je t'ai déjà dit ce qui m'avait gêné donc je ne vais pas le redire mais en dehors de ça, j'aime beaucoup ton texte. Je découvre ici que tu es cabaple de manier de nombreux styles. Dans un registre compètement différent de ce qu'on fait en ce moment, tu t'en sors vraiment très bien. Tu sais distiler l'angoisse aussi bien que la magie! J'espère que tu participeras à tout un tas d'exercices maintenant!!

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