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Mais qu’ils sont beaux ces gens auréolés du talent de leurs pères, ceux qui sans honte aucune, nous montre la manière, à la télé, à la radio, dans les journaux, le comment « faut faire ».
Ça s’éveille un beau jour, la cuillère d’argent dans la bouche, pour 20, 25 piges plus tard, vous raconter à quel point c’était difficile de vivre à Neuilly, à quel point c’était dur la berline 6 portes, voiture garée devant la maternelle, le 600 M2 duplex… Sans parler que c’est pas facile d’avoir déjà un nom , ben non, parce qu’après, bien sûr, faut se faire un prénom.
« Vous n’imaginez pas, Messieurs, Mesdames lambda, comme il est dur de vivre en société lorsque l’on y est né, comme il y est impossible d’y briller. Moi c’est Mazarine, moi c’est Vincent, moi fille de Sardou, moi je signe des romans, moi des chansons, moi j’acte comme acteur ou actrice… Je connais le réalisateur depuis que je suis né, l’éditeur, oui mais pardon, je ne vois pas le rapport ? C’est mon parrain, et alors ?! »
Messieurs Mesdames les enfants de,
z’êtes vraiment des fils et des filles de
Et cette rime pauvre, je la tiens pas de mes pères
Non, je la tiens de mes pairs
Et à tout prendre je préfère ça
Qu’a me trimballer comme placenta
Résidu traînant au pied du giron paternel
Sans talent mais talent tuant à la pelle
Ça s’éveille un beau jour, la cuillère d’argent dans la bouche, pour 20, 25 piges plus tard, vous raconter à quel point c’était difficile de vivre à Neuilly, à quel point c’était dur la berline 6 portes, voiture garée devant la maternelle, le 600 M2 duplex… Sans parler que c’est pas facile d’avoir déjà un nom , ben non, parce qu’après, bien sûr, faut se faire un prénom.
« Vous n’imaginez pas, Messieurs, Mesdames lambda, comme il est dur de vivre en société lorsque l’on y est né, comme il y est impossible d’y briller. Moi c’est Mazarine, moi c’est Vincent, moi fille de Sardou, moi je signe des romans, moi des chansons, moi j’acte comme acteur ou actrice… Je connais le réalisateur depuis que je suis né, l’éditeur, oui mais pardon, je ne vois pas le rapport ? C’est mon parrain, et alors ?! »
Messieurs Mesdames les enfants de,
z’êtes vraiment des fils et des filles de
Et cette rime pauvre, je la tiens pas de mes pères
Non, je la tiens de mes pairs
Et à tout prendre je préfère ça
Qu’a me trimballer comme placenta
Résidu traînant au pied du giron paternel
Sans talent mais talent tuant à la pelle
Bordel, ça fait du bien !
Yali est fâché. Moi j'aime bien Vincent Delerm. Mais je respecte la colère de yali. Et je resterai coi.
J'accroche moyen à Vincent Delerm. Il a certes du talent mais c'est un type que je trouve vaniteux et ce que raconte Yali renforce mes impressions. Seulement, je distingue ses origines de ce qu'il fait. Me semble qu'il se débrouille tout de même sans son père pour évoluer (même si dans le genre anodineries parlées ou écrites, ils se ressemblent). Seulement il arrive un moment, quand le succès pète trop vite à la tête, ça donne la migraine ou le tournis et à force de tourner la tête dans tous les sens (vous n'avez jamais essayé? Balancez la tête très vite dans tous les sens pendant quelques minutes...), ça rend con, voire pire, débile.
Sur ce, je ne pense pas que Delerm se serve de son statut de "fils de" pour progresser, contrairement à Mazarine Pingeot qui se dit que c'est pas mal finalement d'être la fille de papa et de causer de lui à tort et à travers maintenant qu'il n'est plus, ça rapporte du flouze et en plus il ne reviendra pas pour rouspéter. Elle, désolée, je ne peux pas la blairer, c'est viscéral.
Sur ce, je ne pense pas que Delerm se serve de son statut de "fils de" pour progresser, contrairement à Mazarine Pingeot qui se dit que c'est pas mal finalement d'être la fille de papa et de causer de lui à tort et à travers maintenant qu'il n'est plus, ça rapporte du flouze et en plus il ne reviendra pas pour rouspéter. Elle, désolée, je ne peux pas la blairer, c'est viscéral.
Seulement il arrive un moment, quand le succès pète trop vite à la tête, ça donne la migraine ou le tournis et à force de tourner la tête dans tous les sens (vous n'avez jamais essayé? Balancez la tête très vite dans tous les sens pendant quelques minutes...),
Tu fais vraiment des expériences intéressantes Sahkti! J'essaie d'imaginer ta vie entre des livres dévorés par paquets, des aller-retour Genève-Bruxelles, un Marsu à dompter, et tu arrives encore à caser des balancements de tête à haute fréquence et à trajectoire aléatoire? Waouh, overspeed!
Tu fais vraiment des expériences intéressantes Sahkti! J'essaie d'imaginer ta vie entre des livres dévorés par paquets, des aller-retour Genève-Bruxelles, un Marsu à dompter, et tu arrives encore à caser des balancements de tête à haute fréquence et à trajectoire aléatoire? Waouh, overspeed!
et encore, tu ne sais pas tout ;)
Aie-aie-aie-aie-aie ! Que ça fait du bien ces bons petits coups de gueule ! Ca nous manquait !
Ca me rappelle le temps des "diatribes" de Benoit.
Allez Yali, continue, lâche tes chiens, encore, encore, nous aimons ça !
Ca me rappelle le temps des "diatribes" de Benoit.
Allez Yali, continue, lâche tes chiens, encore, encore, nous aimons ça !
Tu vois, personnellement je préfère le Yali ironique et subtil observateur du quotidien à celui qui se met en colère. Peut-être parce que je n’aime pas la colère qui peut dégénérer en führer ( mauvais jeu de mot, je sais, mais je n’arrive pas à dormir, et ça me met en colère moi aussi. J’espère que personne ne pensera que je t’accuse de choses innommables ; je t’apprécie et te respecte bien trop pour ça).
J’ai toujours fui l’extrême, tous les extrêmes et je pense que la colère est une extrême. J’ai connu trop de gens, aussi, qui se sont noyés dans ces gouttes qui font déborder les vases. Ces gens qui, d’humanistes, se sont transformés, petit à petit, épuisés par les frustrations de la vie, accumulant cette amertume qui se change en colère puis en haine, pour devenir ces personnes aigries qu’on rencontre partout et trop souvent.
Je pense aussi que c’est un lieu commun branché de taper sur les fils de…
Je pense enfin que, moi qui ne suis que le fils de mon père, inconnu génial, je n’échangerais sûrement pas ma place avec celle de Mazarine, parce que mon père, je pouvais dire qui il était, parce que mon père, c’était le mari de ma mère, parce que mon père, je l’avais près de moi quand je faisais des cauchemar et je pouvais lui raconter mes rêves aussi… Alors, Mazarine, qu’elle en profite ! qu’elle en profite plus encore ! parce que des barreaux, elle n’en avait pas seulement à son lit d’enfant. Ce n’est pas tant elle que je montrerais du doigt, mais tous ceux qui ont fait d’elle cette curiosité médiatique ; son géniteur et les Barnums des média.
Delerm, m’en fous, de son père aussi d’ailleurs.
Sardou, fils et fille de ; qui lui même était un fils de…
T’as oublié les fils et filles de coppola, decausnes, bedos, bohringer, gainsbourg…
Il est certain que par certains côtés, c’est plus facile pour eux, mais les « fils de » n’ont jamais empêché les autres d’avancer, « les fils de » y en a eu de géniaux. Et de toute façon, je préfère « un fils de » moyen, qu’un « fils de personne » minable comme on en trouve beaucoup dans la chanson, la littérature…
Malgré tout j’ai adoré :
« Qu’a me trimballer comme placenta
Résidu traînant au pied du giron paternel »… du yali quoi !
:-))), désolé, les insomnies ça m’rend fou.
Et c’est vrai que ça fait du bien.
Allez ! au lit !
J’ai toujours fui l’extrême, tous les extrêmes et je pense que la colère est une extrême. J’ai connu trop de gens, aussi, qui se sont noyés dans ces gouttes qui font déborder les vases. Ces gens qui, d’humanistes, se sont transformés, petit à petit, épuisés par les frustrations de la vie, accumulant cette amertume qui se change en colère puis en haine, pour devenir ces personnes aigries qu’on rencontre partout et trop souvent.
Je pense aussi que c’est un lieu commun branché de taper sur les fils de…
Je pense enfin que, moi qui ne suis que le fils de mon père, inconnu génial, je n’échangerais sûrement pas ma place avec celle de Mazarine, parce que mon père, je pouvais dire qui il était, parce que mon père, c’était le mari de ma mère, parce que mon père, je l’avais près de moi quand je faisais des cauchemar et je pouvais lui raconter mes rêves aussi… Alors, Mazarine, qu’elle en profite ! qu’elle en profite plus encore ! parce que des barreaux, elle n’en avait pas seulement à son lit d’enfant. Ce n’est pas tant elle que je montrerais du doigt, mais tous ceux qui ont fait d’elle cette curiosité médiatique ; son géniteur et les Barnums des média.
Delerm, m’en fous, de son père aussi d’ailleurs.
Sardou, fils et fille de ; qui lui même était un fils de…
T’as oublié les fils et filles de coppola, decausnes, bedos, bohringer, gainsbourg…
Il est certain que par certains côtés, c’est plus facile pour eux, mais les « fils de » n’ont jamais empêché les autres d’avancer, « les fils de » y en a eu de géniaux. Et de toute façon, je préfère « un fils de » moyen, qu’un « fils de personne » minable comme on en trouve beaucoup dans la chanson, la littérature…
Malgré tout j’ai adoré :
« Qu’a me trimballer comme placenta
Résidu traînant au pied du giron paternel »… du yali quoi !
:-))), désolé, les insomnies ça m’rend fou.
Et c’est vrai que ça fait du bien.
Allez ! au lit !
Je connais peu la musique de Delerm mais je n'aime pas non plus sa personnalité : prétentieux, imbus de sa personne ....
Quant à stéphane Guillon (Yali explique sur un autre fuseau que Delerm est faché avec lui ...), je l'aime encore moins. C'est tellement facile et confortable d'en mettre plein la vue d'un invité (d'ailleurs un peu maso, non ?) qui n'a que le choix de rire bêtement pendant qu'on se fout de sa gueule ou de s'enerver et de passer pour un gros beauf qu'à pas d'humour.
Bref, je n'aime pas l'attaque facile (et rarement brillante de surcroit) qui sévit dans ces émissions de divertissement où l'on invite 3, 4 , 5 ... personnes pour être sûr qu'elles n'arrivent pas à placer un mot de trop, et où un Guillon ou un Carlier s'amuse à ridiculiser l'invité. Même si effectivement ce dernier est une tête de noeud, le procédé me déplait.
Voilà, c'était ma petite colère à moi ;-)
Pour le texte de Yali, les 8 dernières lignes sont les mieux réussies et suffiraient presque seules.
Quant à stéphane Guillon (Yali explique sur un autre fuseau que Delerm est faché avec lui ...), je l'aime encore moins. C'est tellement facile et confortable d'en mettre plein la vue d'un invité (d'ailleurs un peu maso, non ?) qui n'a que le choix de rire bêtement pendant qu'on se fout de sa gueule ou de s'enerver et de passer pour un gros beauf qu'à pas d'humour.
Bref, je n'aime pas l'attaque facile (et rarement brillante de surcroit) qui sévit dans ces émissions de divertissement où l'on invite 3, 4 , 5 ... personnes pour être sûr qu'elles n'arrivent pas à placer un mot de trop, et où un Guillon ou un Carlier s'amuse à ridiculiser l'invité. Même si effectivement ce dernier est une tête de noeud, le procédé me déplait.
Voilà, c'était ma petite colère à moi ;-)
Pour le texte de Yali, les 8 dernières lignes sont les mieux réussies et suffiraient presque seules.
Je ne me prononce pas sur le fond de la question encore que tout ce qui est "fils et fille de" ne me soit pas a priori sympathique: fils de rois qui deviennent rois comme par hasard, mais aussi fils de politiciens qui ont une curieuse tendance à devenir députés, etc.
Mais il y a aussi les fils et filles de riens qui semblent eux et elles également persister à se complaire dans leur état, et qui sont déjà plus aimables.
Bref. Là n'est pas la question et le fond je m'en fous un peu.
Je ne sais donc pas vraiment si le propos est juste, mais il est sacrément bien envoyé !
Mais il y a aussi les fils et filles de riens qui semblent eux et elles également persister à se complaire dans leur état, et qui sont déjà plus aimables.
Bref. Là n'est pas la question et le fond je m'en fous un peu.
Je ne sais donc pas vraiment si le propos est juste, mais il est sacrément bien envoyé !
Je ne rentrerai pas non plus dans le débat concernant la légitimité du coup de gueule parce quand y en a marre y a pas de raison de se priver de le dire. L'écrire c'est mieux encore. Et avec du style qui plus est!
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