Sibylline 12/03/2005 @ 23:54:01
Contentons-nous d'une pâquerette
Passons d’amour à amourette
Sans amulette, sans grigri
Faisons sonner le campanile
Comme campanule juvénile
Ah ! que ce régime m’aigrit !



J'ai particulièrement aimé ce passage composé par Kilis

Moi aussi, surtout le dernier vers, jubilatoire!

Nothingman

avatar 12/03/2005 @ 23:54:46
LYRA WILL: J'ai bien aimé ce côté fable de La Fontaine que tu as réussi à placer dans ton ode.

Lyra will 12/03/2005 @ 23:55:02
Je me suis bien marré Killgrieg, les "lieux clos portent" bien joué, et puis les deux là je trouve qu'ils se balancent bien :
et mon corps s’il, parfois, lambine
Là, à grands coups de carabine
:0))
Rappelé par le bordel pour toi détruisit
Fallait y penser ! :0)

Sahkti
avatar 12/03/2005 @ 23:55:44
BLUE: "Trou noir : d’un seul PAN mon cerveau tu détruisis", blam, hop, exécuté, on n'en parle plus! :) Une affaire rondement menée.
C'est moins romantique ou "féérique" que pas mal d'autres de tes textes mais c'est tout aussi réussi et efficace quant au message transmis :) Il y a une vivacité agréable.

Lyra will 12/03/2005 @ 23:56:09
Il pleut de l'ode au couchant.
Y'en a partout

C'est vrai je ne sais plus ou donner de la tête !!! :0)

Yali 12/03/2005 @ 23:56:22
Bien joué Kilis, à double sens souvent, à double l'âme

Kilis 12/03/2005 @ 23:57:10

C'est au féminin seulement au pluriel.


Me semble pas. Il y a en particulier une chanson très ancienne qui dit "l'amour de toi y est encloooooose" Je ne sais pas si vous voyez laquelle. Je suis trop loin pour vous la chanter et je ne sais pas le titre

oui, je vois, j'adore cette chanson:

L'amour de nous ci est enclose
dedans ce petiiit jardinet
où croît la rooose ééét le muguet
Aussi croît la passenôôôôtre

Saint Jean-Baptiste 12/03/2005 @ 23:57:27
Oui mais :
- " L'amour est UN bouquet de violèèèè-te !

Percute 12/03/2005 @ 23:59:59
PERCUTE: j'ai ri en lisant "pas de repas au Campanile", j'ai pensé à ces restaurants d'hôtels paumés dans les zones industrielles, très romantique!
Beaucoup de résignation bien ficelée dans ton texte, c'est pas mal et contrairement à ce que tu dis, c'est rempli de sens!


C'est vrai, tu as trouvé le sens ? Moi-même ai tendance à m'y perdre ... ça rassure ! ; )

Sibylline 13/03/2005 @ 00:00:02

C'est au féminin seulement au pluriel.


Me semble pas. Il y a en particulier une chanson très ancienne qui dit "l'amour de toi y est encloooooose" Je ne sais pas si vous voyez laquelle. Je suis trop loin pour vous la chanter et je ne sais pas le titre

oui, je vois, j'adore cette chanson:

L'amour de nous ci est enclose
dedans ce petiiit jardinet
où croît la rooose ééét le muguet
Aussi croît la passenôôôôtre

Voilà, c'est ça! Mais le titre...?

Fee carabine 13/03/2005 @ 00:00:03
Un rythme enlevé chez toi, Kilis, et des vers craquants d'humour. J'aime particulièrement:


Ah ! que ce régime m’aigrit !

Elle est partie ? Ben elle est forte !
Me v’là traité comme un cloporte
Dans ces yeux noirs : regard-fusil

Cor' un amour que frite détruisit !

Sahkti
avatar 13/03/2005 @ 00:00:19
FEE: "à son cher Valentin, savourant ses frites", va savoir pourquoi, cette image m'a fait éclater de rire!

Ton texte est très... comment dire... "élégant", genre texte classique que l'on récite à voix haute d'un air dramatique. Tu as bien réussi à jouer avec tous les mots donnés, ce n'était pas facile et on ne sent pas du tout la contrainte.

Lyra will 13/03/2005 @ 00:00:23
SJB, c'est la grande classe, il vous sort un de ces trucs en 30 minutes :0)))
Drôlement bien fichue ton ode SJB, poètique et on sent cette "facilité" comme l'a remarqué Kilis.
Très très bon, y'a un truc qui m'a fait exploser de rire :
Ha, bah si tu le dis ! Mais il tient son fusil ?
Excellent :0))

Sahkti
avatar 13/03/2005 @ 00:02:07
L'amour de moi ci est enclose
Dedans un joli jardinet
Où croît la rose et le muguet
Et aussi fait la passerose.
Ce jardin est bel et plaisant :
Il est garni de toutes fleurs ;
On y prend son ébattement
Autant la nuit comme le jour.

Hélas ! Il n'est si douce chose
Que de ce doux rossignolet
Qui chante au soir, au matinet :
Quand il est las, il se repose.

Je la vis l'autre jour cueillir
La violette en un vert pré :
La plus belle qu'oncques ne vis,
Et la plus plaisante à mon gré.

Je la regardais une pose :
Elle était blanche comme lait,
Et douce comme un agnelet,
Vermeillette comme une rose.

Jane Birkin a repris cette chanson ("L'amour de moi"), sinon c'est une vieille chanson du 15e ou 16e siècle

Sibylline 13/03/2005 @ 00:03:20
Cachons-nous tous les deux, voilà ton père aigri
Ta maman l'accompagne et lui donne main forte
Mais non, mon tendre ami, ils chassent les cloportes
Ha, bah si tu le dis ! Mais il tient son fusil ?
.

Ahahahahah! On voit la scène

Yali 13/03/2005 @ 00:03:31
Oui Fée, y'a un truc d'intemporel chez toi, mais qui sonne, pardon, mais qui ode bien

Kilis 13/03/2005 @ 00:04:04
Bien joué Kilis, à double sens souvent, à double l'âme

J'aime le ton du tien: guilleret et désinvolte et la dernière strophe est vraiment très chouette. Bien trouvé le dormir en chien de fusil.

Fee carabine 13/03/2005 @ 00:04:06
Ben dis donc Sahkti, tu n'y as pas été par 4 chemins! Pauvres rugbymen français ;-)!

J'ai bien aimé, c'est mené tambour battant avec des images fortes et pour certaines un peu rigolotes, l'humour est bien présent aussi... savoureux.

Saint Jean-Baptiste 13/03/2005 @ 00:04:15
Ces odes étaient sensass !
Je les relirai toutes demain parce que c'est trop pour ce soir.

La poésie pure en est sortie une nouvelle fois grandie. (jusqu'où ira-t-elle ?) ;-))
(à la hauteur du campanile ?)
Bonsoir à tous et toutes, odines et odins. Merci Sibylline, merci pour tout !
Laissons quand-même la porte ouverte, on ne sait jamais.

Sibylline 13/03/2005 @ 00:04:28
Jane Birkin a repris cette chanson ("L'amour de moi"), sinon c'est une vieille chanson du 15e ou 16e siècle

et donc l'amour y est au féminin singulier ;-)

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