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Bonjour à tous !
Je suis nouveau ici, j'ai trouvé ce forum par l'intermédiaire d'un pote et je me suis dit : pourquoi ne pas y poster?
J'aimerais vous montrer quelques petits essais d'écritures que j'ai entrepris, donc modestement là je vais publier un petit texte que j'ai écrit très récemment.
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La voiture émit un ronronnement. Cela sembla désagréable à mon hôte. Le froid gênait le moteur qui semblait peiner à démarrer. Le chauffeur, qui nous avait déjà obligé à changer de voiture une fois, maugréa quelque chose. Finalement, nous démarrâmes.
Il faisait froid cette nuit-là, bien que je ne puisse le certifier. Je me réfère au ciel étoilé, que je n'ai que peu contemplé ce soir-là. De la ville, nous ne vîmes que les lueurs lointaines. Déjà, on ne les voyait plus.
Sur la route, les voitures se suivaient et se ressemblaient, comme, dit-on, les jours. Combien de temps avons-nous roulé ? Je ne me souviens même plus. Mon esprit est ailleurs. J'ai, de temps à autre, jeté des regards furtifs à mon hôte qui me souriait béatement. Des phrases éparses tranchèrent le silence du voyage. Une nouvelle ville : nous la traversâmes, jusqu'aux confins de celle-ci. Une impasse. C'est ici que le voyage s'arrête, tout du moins pour l'hôte, qui nous salue gaiement, s'en allant vers d'autres horizons.
Le retour passa en une fraction de seconde. Je repensais à tout ce qu'il m'avait dit, et l'idée de le voir partir m'effrayait. Avais-je donc le don de choisir toujours les mêmes ? C'était comme une malédiction. Mes traits peignaient l'ineffable expression d'un visage livide. Le destin était-il scellé. Le mien était en tout cas frappé d'une main de fer.
Le visage collé à la vitre, les lampadaires dessinaient des halos de lumière incandescente au sol. Mon visage monochrome, baigné dans la pénombre d'une nuit sans lune, bien qu'étoilée, ne ressentait plus rien. "Comme un mort, je n'avais qu'un unique élément", disait Eluard.
Perdre ce qui est cher n'est plus un fardeau. J'ai tout perdu, il ne me reste rien, j'attend la fin mais elle ne vient. Point de douleur, point de maux, mon deuil n'a de sens que dans l'absolution.
Nous voici arrivés. Retour à la case départ. Il ne s'est rien passé, tout du moins mieux vaut-il le concevoir ainsi.
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Voila. J'attends vos commentaires et merci.
@+
Je suis nouveau ici, j'ai trouvé ce forum par l'intermédiaire d'un pote et je me suis dit : pourquoi ne pas y poster?
J'aimerais vous montrer quelques petits essais d'écritures que j'ai entrepris, donc modestement là je vais publier un petit texte que j'ai écrit très récemment.
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La voiture émit un ronronnement. Cela sembla désagréable à mon hôte. Le froid gênait le moteur qui semblait peiner à démarrer. Le chauffeur, qui nous avait déjà obligé à changer de voiture une fois, maugréa quelque chose. Finalement, nous démarrâmes.
Il faisait froid cette nuit-là, bien que je ne puisse le certifier. Je me réfère au ciel étoilé, que je n'ai que peu contemplé ce soir-là. De la ville, nous ne vîmes que les lueurs lointaines. Déjà, on ne les voyait plus.
Sur la route, les voitures se suivaient et se ressemblaient, comme, dit-on, les jours. Combien de temps avons-nous roulé ? Je ne me souviens même plus. Mon esprit est ailleurs. J'ai, de temps à autre, jeté des regards furtifs à mon hôte qui me souriait béatement. Des phrases éparses tranchèrent le silence du voyage. Une nouvelle ville : nous la traversâmes, jusqu'aux confins de celle-ci. Une impasse. C'est ici que le voyage s'arrête, tout du moins pour l'hôte, qui nous salue gaiement, s'en allant vers d'autres horizons.
Le retour passa en une fraction de seconde. Je repensais à tout ce qu'il m'avait dit, et l'idée de le voir partir m'effrayait. Avais-je donc le don de choisir toujours les mêmes ? C'était comme une malédiction. Mes traits peignaient l'ineffable expression d'un visage livide. Le destin était-il scellé. Le mien était en tout cas frappé d'une main de fer.
Le visage collé à la vitre, les lampadaires dessinaient des halos de lumière incandescente au sol. Mon visage monochrome, baigné dans la pénombre d'une nuit sans lune, bien qu'étoilée, ne ressentait plus rien. "Comme un mort, je n'avais qu'un unique élément", disait Eluard.
Perdre ce qui est cher n'est plus un fardeau. J'ai tout perdu, il ne me reste rien, j'attend la fin mais elle ne vient. Point de douleur, point de maux, mon deuil n'a de sens que dans l'absolution.
Nous voici arrivés. Retour à la case départ. Il ne s'est rien passé, tout du moins mieux vaut-il le concevoir ainsi.
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Voila. J'attends vos commentaires et merci.
@+
Je trouve que c'est un beau texte.
Au début, j'ai eu un peu de mal à me mettre dans le bain (ou le rythme :-) mais c'est allé mieux à la deuxième lecture. Pour tout dire, je ne fais que soupçonner l'histoire qui me parait assez obscure, et je me laisse portée par l'écriture... Ce qui est fort agréable...! ;-)
Les phrases sont bien ficelées ; mais fait attention à ne pas trop en rajouter ! Je comprend très bien que tu veuille affiner les images et les impressions, mais dans ce cas, coupe la phrase et ouvre-en une autre, même très courte et sans verbe. (En général, c'est ce que je fais et ça marche assez bien...)
Mais bon, ça c'était pour dire quelque chose sur le style : c'est vraiment bénin et ça ne retire rien.
Bon texte dans le sens que les images et les impressions sont bien restituées... Bravo ! ;-)
Au début, j'ai eu un peu de mal à me mettre dans le bain (ou le rythme :-) mais c'est allé mieux à la deuxième lecture. Pour tout dire, je ne fais que soupçonner l'histoire qui me parait assez obscure, et je me laisse portée par l'écriture... Ce qui est fort agréable...! ;-)
Les phrases sont bien ficelées ; mais fait attention à ne pas trop en rajouter ! Je comprend très bien que tu veuille affiner les images et les impressions, mais dans ce cas, coupe la phrase et ouvre-en une autre, même très courte et sans verbe. (En général, c'est ce que je fais et ça marche assez bien...)
Mais bon, ça c'était pour dire quelque chose sur le style : c'est vraiment bénin et ça ne retire rien.
Bon texte dans le sens que les images et les impressions sont bien restituées... Bravo ! ;-)
Merci de ta réponse rapide.
En fait j'ai toujours écrit dans un style épuré et descriptif, ce qui donne à mes textes une certaine lourdeur avec un rythme lent et souvent assez endormant. (lol)
J'ai voulu passé un message dans mon texte, mais j'ai mal retranscrit mon idée, et les personnes concernées ne verront pas où est le filon, dommage.
En fait j'ai toujours écrit dans un style épuré et descriptif, ce qui donne à mes textes une certaine lourdeur avec un rythme lent et souvent assez endormant. (lol)
J'ai voulu passé un message dans mon texte, mais j'ai mal retranscrit mon idée, et les personnes concernées ne verront pas où est le filon, dommage.
Neso tout dabors bien venu ici , Je suis content que tu ais accepté ma proposition de venir dans :
CritiqueLibres.com
Sinon ton texte m' a bien plus, surtout cette atmosphère que tu y dégage, j 'attend de voir tes autres textes.
continue comme ça .
CritiqueLibres.com
Sinon ton texte m' a bien plus, surtout cette atmosphère que tu y dégage, j 'attend de voir tes autres textes.
continue comme ça .
Complètement passée à côté de ce texte. Des phrases longues et trop travaillées, ça manque de spontanéité et de vivacité. C'est peut-être la situation décrite qui veut cela mais comme j'ai beaucoup de mal à l'identifier, ça ne facilite pas le reste. J'ai eu l'impression de lire un extrait de texte, pris n'importe où dans le récit, sans début ni fin, sans véritable signification non plus. Je m'interroge encore... Sinon, l'écriture n'est pas mauvaise mais peut-être un peu trop empruntée à mon goût.
Dommage que ce soit parfaitement abscons, certaines images passent bien.
Bienvenue à toi, Neso. Quelque chose de plus construit, qu'on puisse comprendre, serait bien!
Bienvenue à toi, Neso. Quelque chose de plus construit, qu'on puisse comprendre, serait bien!
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