Bluewitch
avatar 28/02/2005 @ 18:34:19
On dit toujours « Il était une fois » pour débuter une histoire heureuse. Comme si le bonheur qu’elle raconte n’avait aucune chance de se reproduire. Vous y avez déjà pensé ? Parce que pour celle qui va vous êtres narrée on pourrait, du moins en partie, affirmer qu’il était « deux, cinq, dix fois »…. Celui qui, dans un conte, serait notre « héros », vivait, comme beaucoup d’autres garçons, sous la coupe d’un père alcoolique et violent. Raclées, paroles sans amour. Solitude. L’homme ne supportait aucun bruit, à peine celui de sa propre respiration. Pierre était donc mis au régime « Silence ». Pas un son n’avait le droit de sortir de sa bouche, souvent sèche et pincée. Rien ne venait consoler cette absence de mots et de vie, pas même la caresse d’une mère : Pierre n’avait jamais eu de mère… Non, le seul contact familier venait du martinet qui souvent l’enlaçait, ses tentacules épousant son dos dès qu’un éternuement ou un soupir s’échappaient malgré lui de sa poitrine.
Vous l’avez compris : nous ne sommes pas dans un conte féerique, juste dans l’histoire tristement banale d’un gamin malheureux.
Il aurait pu subir cette existence morne et primitive, notre héros, s’encoquiller pour anesthésier la douleur. Mais Pierre avait sans doute plus de courage que son père ne l’aurait cru. Enfin… peut-être avait-il atteint ses limites. A l’aube de ses quinze ans, il emballa ses rêves et les emporta avec lui sur la route d’une nouvelle vie. D’une vie tout court. Il n’emmena rien d’autre.
Il n’était pas très déluré, en réalité, Pierre. C’était un ado maigre et dégingandé, qui ne sortait de chez lui que pour aller à l’école où il ne parlait à personne. Pas habitué au son de sa propre voix. Trop peur de prendre de mauvaises habitudes, sans doute. Pierre marcha autant qu’il put. Evitant les regards, esquivant les saluts et les interrogations. Il continua jusqu’à ce que l’épuisement eu raison de ses jambes et il finit par s’asseoir sur les marches d’une maison silencieuse. Et par s’endormir…
Un sommeil doux, simple, serein.
Quand il se réveilla, il comprit tout de suite qu’il était observé. Une fille d’à peu près son âge, l’air animal, était accroupie à côté de lui. Une mèche de cheveux blonds lui pendait devant les yeux. Des yeux clair comme des perles.
Elle le fixait avec une évidente curiosité qu’il ne pouvait s’empêcher de lui rendre. La fille portait un pantalon moulant gris et un haut inqualifiable, rapiécé et informe, d’une blancheur étonnante.
- Bonjour…
Un murmure, une voix fluette. Mais Pierre ne répondit pas.
- Je m’appelle Lili Cornel. Mais tu peux m’appeler Li. Et toi ?
Il remua les lèvres. Rien d’autre. Li souffla sur la mèche qui, l’espace d’une ou deux secondes, se dressa sur son front et laissa apparaître un nez fin, retroussé. Comme il restait silencieux, elle recula de quelques pas, restant accroupie et évoluant à quatre pattes, pour se tenir un peu plus loin, dans une zone d’ombre, prête à déguerpir.
Pierre, comprenant qu’il avait devant lui une créature rare et d’assez extraordinaire nature (et sans doute la seule amie dont il puisse rêver dans sa situation), se mit en tête de l’apprivoiser. Il lui tendit la main et baissa la tête, avant de prononcer au bout de quelques instants :
- Pierre…
Li revint vers lui, l’observant d’un seul œil, semblant vouloir le humer pour sentir si, finalement, il ne présentait rien de suspect.
Apparemment non : elle sourit et le bouscula un peu en revenant s’asseoir à ses côtés.
- Tu viens d’où ?
- De nulle part.
- Tu vas où ?
- J’en sais rien, encore…
- D’accord, je viens avec toi.
Pierre avait désormais en Li la plus fidèle amie qui soit.
Ensemble ils crapahutèrent sur les routes, grignotèrent la vie, se débrouillant toujours pour trouver un bout de bonheur. Les nuits sous les étoiles, les jours sous le soleil. C’était bon.
Il ne l’appela jamais « Li », mais « Perle », à cause de ses yeux. Et rien que pour ça, elle décida qu’elle lui appartiendrait toujours.


Il fallait bien vivre, et pour cela, Pierre avait acquis un don certain pour le larcin. Dans un sens, il était devenu un délinquant, pour quiconque l’aurait pris sur le fait. Mais c’était juste une question de survie. Et parfois d’envie…
Et puis, il y avait eu le matin. Un matin où il « travaillait » seul au marché d’un village (et où il était parvenu à dérober un morceau de viande pour lui et un bâton de sucre d’orge pour Perle). Le matin de la rencontre. Le matin du bouleversement.
Une onde, une tornade, un jaillissement. Il venait de subir un coup d’amour, pour la première fois. Une beauté brune, d’à peu près son âge, venait de le croiser, le regard juste au-dessus du sien. Elle avançait d’un pas décidé, le vent bousculant le tissu de ses vêtements et les plaquant contre son corps, telle une Victoire de Samothrace.
D’abord pétrifié comme s’il avait croisé le regard d’une gorgone, il comprit que s’il ne bougeait pas, cette apparition demeurerait pour toujours le simple reflet d’un souvenir obsédant. Il fallait la suivre, savoir qui, où, quand, comment.
La Victoire s’était arrêtée près d’un vendeur de tissus. Il s’approcha de si près qu’il aurait pu percevoir l’odeur de son parfum. Mais elle ne réagissait pas, ne se retournait pas. Pierre allait devoir recourir aux mots maudits, à la voix détestée. Non, malgré les mois qui le séparaient de sa fuite, il était toujours étranger à la parole.
- Mademoiselle ? Bonjour… Je… on ne se connaît pas mais j’aimerais pourtant vous…
Elle le dévisagea, d’abord étonnée puis visiblement contrariée.
- Désolée, je ne parle pas aux étrangers.
Et aussi vive qu’un tourbillon, elle lui tourna le dos et s’éloigna. Il la regarda partir, trois pas, quatre, cinq, six, sept, huit… puis décida de la suivre. Il ne pouvait renoncer à sa présence, même aussi impersonnelle.
Alors qu’il s’élançait, il entra en collision avec Perle qui, devant son agitation et sa respiration rapide, écarquilla les prunelles. Pierre n’avait pas besoin qu’elle l’interroge, il voyait bien l’incompréhension dans son regard candide barré d’une éternelle mèche blonde… Le temps glissait entre ses doigts et, s’il ne voulait pas perdre définitivement la fille, il fallait agir. Il prit Perle par la main et l’emmena avec lui.
La Victoire quittait le marché, les mains vides, et l’esprit visiblement ailleurs. Elle pressait le pas, de plus en plus, si bien que derrière Pierre, Perle était obligée de courir pour suivre ses longues foulées de 46.
Elle venait de monter dans un bus, sa beauté. Pierre s’empressa d’y grimper par la porte arrière, entraînant une Perle éperdue dans son sillage. Après de longues minutes, elle descendit, ils suivirent, encore. Ils étaient en ville. Pierre ne voyait pas que Perle n’était plus seule : d’autres perles, plus petites, s’étaient déposées en grappe sur ses joues rebondies.
Ils marchèrent un certain temps, tout changeait autour d’eux. Les rues propres, les fenêtres sans poussière, les murs nets. Ils s’arrêtèrent devant une maison énorme, un vrai palais… C’est là que la Victoire était entrée, triomphante, par l’accès principal. La Victoire était devenue Princesse de ce château qui laissa Pierre bouche bée. Pendant les mois qui allaient suivre, il reviendrait souvent sous ses fenêtres…


Au bout de trois mois, Pierre n’avait pu chasser l’image obsédante de sa Princesse victorieuse et, de rêves en cauchemars, se figurait toutes sortes de rencontres qui lui auraient donné grâce aux yeux de la belle. Grâce à Perle, il s’était de plus en plus familiarisé avec les mots et son agilité, de même que son assurance, ne cessaient de grandir.
N’y tenant plus, il se décida à entrer dans le Royaume interdit, s’imaginant chevalier moderne, faisant fi des obstacles. Il s’était bien rendu compte, lors de ses longues observations, que les activités du « Roi » étaient loin d’être roses. Mais l’amour qui rend aveugle rend aussi idiotes, inconscientes et culottées, ses plus naïves victimes….
Il n’écouta pas Perle lorsqu’elle le mit en garde, ne vit pas ses larmes ni son visage déchiré d’amour. Non, il ne vit que lèvres, cheveux et corps sculptés par le vent.
Par un après-midi perdant de ses couleurs, il entra dans la propriété, sans se faire prendre, étrangement. Par un autre miracle, l’amoureux écervelé trouva la porte entrebâillée de sa chambre, sur laquelle était inscrit « Victorine ». Un signe…
La Princesse était immobile devant un piano blanc, sur lequel elle n’égrenait aucune note. Pierre gratta à la porte, elle se tourna vers lui sans sursauter.
- Qui es-tu??
- Nous nous sommes rencontrés sur le marché, il y a quelques…
- Que me veux-tu ?
Le reconnut-elle ou pas, cela semblait n’avoir aucune importance.
- J’aimerais passer plus de temps avec vous, peut-être aller au cinéma, ou…
Pierre parlait sans réfléchir. Pour aller au cinéma, il lui aurait fallu de l’argent.
- Tu sembles ignorer qui est mon père, petit, il ne me laissera pas sortir avec un… un personnage dans ton genre. Du moins pas sans que tu aies fait tes preuves.
- Je ferai tout ce qu’il faudra….
- Très bien, si tu es plus audacieux que stupide, on le saura bien vite.
Et la Princesse de décrocher son téléphone et d’appeler le maître des lieux, qui surgit quelques instants plus tard, le sourcil froncé. Froncement qui s’effaça au profit d’un sourire intéressé.
- C’est toi qui veux sortir ma Victorine, hein ?
- Oui, Monsieur…
- Bon, par les temps qui courent, je voudrais pas la laisser seule sans surveillance et le gars qui l’emmène doit être capable de la défendre. Si tu te débrouilles pour envoyer mon Georges au tapis, ok, t’auras la petite.
- Je suis votre homme.
Et le Roi de l’emmener par les épaules en riant.


Georges, ce n’était pas un freluquet. A côté, Pierre avait l’air d’un spéculoos trempé dans le lait. Mais au grand dam du public plutôt restreint, l’agilité du gamin mit la force du mastodonte KO. Pierre l’acheva d’un coup de parapluie dans l’œil. Heureux que ce parapluie se soit trouvé là, d’ailleurs…
Ce que Pierre n’avait pas encore vaincu, c’était sa naïveté. La Princesse qu’il croyait gagnée l’observait sans enthousiasme. La Victoire était de marbre.
- Félicitations, bonhomme ! s’exclama le Roi. Mais… bon, tu sais, poursuivit-il en chuchotant, la gamine est plutôt du genre capricieuse. Faut la tenter, l’apprivoiser, tu voix. Comme un chien avec du sucre. Et pour qu’elle te suive, tu devras lui ramener un cadeau… spécial. Je t’ai vu à l’œuvre, mon ami, tu as du talent, beaucoup de talent, dans l’art de faire disparaître sous ta veste.
Clin d’œil.
- Trouve-lui le tissu moiré qu’on appelle « Peau de dragon ». Elle est folle de ça. Elle passe son temps sur les marchés à le chercher. Tu auras bien besoin d’un mois.

Et Pierre chercha, fouina, fouilla, parcourant villes et villages à la recherche de ce fichu bout de tissu qui ne semblait exister nulle part. Au bout d’un mois, il s’empara d’une étoffe qui ressemblait plus à une peau de lézard et qui n’avait rien de moiré mais il n’avait rien à perdre, au fond. Croyait-il…
De retour avec son présent, il trouva sa Princesse dans un enchevêtrement de bras et de jambes qui n’appartenaient pas qu’à elle. Fou de rage, il jeta le tissu au nez du père qui dans un éclat de rire, haussa les épaules et lui montra la porte.

On pourrait croire que Pierre avala sa douleur et trouva réconfort auprès d’une Perle qui ne tarit jamais d’attention ni de fidélité mais son cœur avait pris froid et devînt comme ce marbre qui avait inspiré son amour. Les années grignotèrent sa conscience et sa raison. Il prit part aux pires trafics, il entra dans une vie de criminel qui lui valut prison et bastonnades. Mais il n’y avait plus de lumière dans le cœur de Pierre. Il n’y avait plus d’amour, même pour Perle. Sa cruauté mangea son cœur et elle en mourut.
A trente ans, Pierre criait sa rage dans ses actes, avait étendu son réseau, était craint et méprisé, surnommé le Diable. Mais tout ce qu’il voulait c’était la dent pour la dent. Il envoya un de ses hommes de main qui extermina ce fameux Roi qui avait ri et détruit ce que son père n’avait pas encore détruit.
Pendant que lui, revêtant ses habits d’Ange noir, fermait les yeux et la bouche de ce père qui n’avait jamais pu l’entendre.

Killgrieg 28/02/2005 @ 19:17:39
waaoouuhh
encore un joli texte. Vraiment très bien écrit et plein de trouvailles pour parfaitement coller à l'histoire de Perrine. Respect.

Kilis 28/02/2005 @ 19:30:43
Blue, c’est mouvementé, c’est burlesque, parfois un peu cahotique mais il y a des trouvailles des plus réjouissantes. Bref j’ai passé un bon moment et je me suis bien marrée. Toi aussi en l’écrivant, j’imagine.
Alors t’as des tehcniques de drague pas banales comme de humer ? Faudra que tu me mettes au parfum !

Sahkti
avatar 28/02/2005 @ 21:41:13
Hum, petit froncement de sourcil en lisant qu'elle monta dans le bus. Je ne sais pas pourquoi, je n'avais point imaginé de bus, ça a (un peu) cassé l'enchantement car trop terre à terre.
Mais le speculoos trempé dans du lait a vite chassé tout ça. Hmmm, c'est bon ça! :)

Une jolie tournure pour cette réécriture. Pas de chaos ressenti chez moi, juste peut-être de temps en temps l'impression de certaines coupures dans la fluidité, sans pour autant les identifier avec exactitude.
C'est en tout cas un texte plein de sensibilité et d'humanité.

Bolcho
avatar 28/02/2005 @ 22:01:43
J'adore ! C'est pétillant, subtil, inventif, bourré de clins d'oeil et d'habiletés presque diaboliques. Superbe trouvaille que cette Lili Cornel, l'air animal et à qui l'on offre un sucre d'orge. Le tout est en équilibre entre onirisme et réalisme. Tu jongles magnifiquement avec ça. Je n'ai qu'une interrogation: fallait-il vraiment crever l'oeil de George ?
Il a a aussi tant de formules heureuses dont certaines sont vraiment fort belles ou drôles. J'épingle notamment l' "enchevêtrement de bras et de jambes qui n'appartenaient pas qu'à elle" et surtout, pour la fin, ce "fermait les yeux et la bouche de ce père qui n'avait jamais pu l'entendre".
A mon avis, Perrine devrait aimer tout ça.

Fee carabine 01/03/2005 @ 03:26:11
Eh bien, c'est là une réécriture noir de noir du texte de Perrine, un choc pour moi qui quitte tout juste le texte - tendre et humoristique - de Kilis.
Un texte noir, mais plein d'humanité et de sensibilité, oui... C'est mouvementé aussi, mais on ne perd pourtant jamais le fil. Et j'aime beaucoup Lili Perle, ses allures un peu coquines, un peu félines, un peu câlines... et puis ces autres perles posées sur ses joues.

Un beau texte et qui colle très astucieusement au conte de Perrine.

Fee carabine 01/03/2005 @ 04:15:13
Mais quand même, il y a un petit détail qui me chifonne: le speculoos trempé dans du lait! Franchement, les speculoos, c'est bien meilleur trempé dans le café ;-)!

Tistou 01/03/2005 @ 14:27:22
Un autre épisode dans la veine : je garde les contraintes mais je raconte autre chose. Bien bel épisode d'ailleurs. A cause de Perrine ça finit quand même toujours désespéré, ah cette Perrine!
J'ai l'impression qu'on a tous eu plus ou moins de mal (ou plus ou moins envie) de développer la toute dernière partie ; l'apparition proprement dite du Diable? Moi, ça a été mon cas et j'ai l'impression, toi aussi? Me trompe-je?
Je suis toujours triste pour les Perle. Particulièrement la tienne qui me plaisait bien. Dieu que les hommes sont bêtes!

Kicilou 02/03/2005 @ 16:05:53
Encore un très beau texte que j'aime beaucoup. Juste à la limite entre le conte et le noir. Je ne sais pas trop dire ce que je ressens mais ce texte m'a fait une forte impression. Je suis touchée, je ne serais trop te dire exactement pourquoi mais je le suis.

Mentor 02/03/2005 @ 21:45:19
"...grignotèrent la vie, se débrouillant toujours pour trouver un bout de bonheur", ou encore "La Victoire était de marbre". Rien que pour ça... Très délicat ton texte, très sensible. Tu insiste beaucoup plus sur le côté humain de Pierre pour en régler la triste fin en quelques lignes, ce qui est aussi bien! Pour moi aussi, le bus et le cinéma, je n'étais pas parti dans une époque contemporaine, donc il y a eu un petit choc avant que je reprenne ma route avec tes mots. Beau conte sorcière, excellente adaptation d'après Perrinne...

Yali 03/03/2005 @ 16:31:41
Pour ma part : cinéma, bus et téléphone ne me gênent pas, d’ailleurs la princesse je l’aurais plutôt vue derrière une guitare électrique plutôt qu’un piano blanc. Les contraintes sont là, là et avec ce petit je ne sais trop quoi de tendresse qui fait que l’auteur séduit, charme, envoûte… Bref, question technique de drague, en effet, Blue s’y connaît un max ;-)

Charles 04/03/2005 @ 15:27:19
J'ai eu du mal à entrer dans le texte. Les interpellations directes au lecteur, au début du texte, m'ont géné. En me tenant à distance, elles m'ont empêché d'entrer directement dans l'histoire.

j'ai eu aussi un peu de mal avec la rencontre entre Pierre et Victorine qui m'a semblé un peu caricaturale.

Sinon, j'ai beaucoup aimé la rencontre entre Pierre et Li puis toute la deuxième partie du texte, à partir de l'épreuve du tissu, beaucoup plus désabusée, presque cynique, assez loin de ton univers habituel et pourtant très réussie.

Lyra will 04/03/2005 @ 20:45:55
Très joli Blue, je ne sais pas pourquoi, tes exos me marquent toujours, me souviens encore de la boîte de Pandora.

Bref, c'est vraiment bon, bien écrit, des images dignes d'un conte (donc très belles), j'ai beaucoup aimé le marbre entre autres. Et le vent qui sculpte.
Bonne idée aussi lili appelée Perle, elle permet de mieux voir le changement d'attitude de Pierre quand Victorine apparait.

Donc vraiment très bon.

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