Zou 28/02/2005 @ 18:11:30
Il était une fois un jeune homme prénommé Pierre qui était le souffre-douleur de son père.
Il s’enfuit de chez lui, aidé par Perle, la licorne.
En chemin, il tomba éperdument amoureux d’une jeune princesse, prénommée Mathilde.
Le Roi promit la main de sa fille à Pierre pourvu qu’il réussisse deux épreuves.
Toutefois, le Roi qui n’avait pas de parole, se hâta de marier sa fille à un riche prince avant que Pierre ne lui rapporte l’objet de la seconde épreuve, une peau de dragon.
Pierre, bafoué et aveuglé par la vengeance mangea sa licorne, tua son père ainsi que le Roi.
Ces atrocités n’assouvirent cependant pas son désir de vengeance et son esprit ne trouva aucun repos.
Il devint le Diable, errant de village en village en y semant la terreur.
Les rares instants où il trouvait le sommeil, Mathilde lui apparaissait en rêve…
Pâle et souriante, plus fraîche que la rosée, plus belle que le jour.
Mais, à son réveil, il n’avait qu’une obsession. Que Mathilde et sa descendance soient damnées à tout jamais. Et il reprenait sa chevauchée assassine.
Au sortir d’un village qu’il venait de mettre à feu et à sang, il aperçut un petit garçon qui pleurait au pied d’un arbre.
Son premier réflexe fut de le tuer et d’en faire son repas du soir.
Mais il n’avait plus fin et l’absence des parents qui n’assisteraient pas à son festin, risquait d’enlever à son plaisir.
Il décida de lui laisser la vie sauve …du moins pour quelques heures et s’approcha de lui.
L’enfant sanglota de plus belle. Il s’était égaré, la nuit tombait et il avait peur, balbutia-t-il entre deux hoquets. Ah au moins, s’il était grand ! Puis, il expliqua d’où il venait.
Pierre sentit alors un plaisir pervers le gagner.
Il allait pouvoir l’aider à rentrer chez lui…
- Petit homme, je veux bien t’aider mais une fois arrivé chez toi, tu devras en remerciement accomplir deux épreuves. Pour cela, je te donnerai de devenir immédiatement un adulte. Si tu abuses de ma confiance, je te tue toi et les tiens.
- D’accord, répondit l’enfant, mais toi, jure-moi de ne pas revenir sur ta parole et surtout de ne jamais plus faire de mal. Je t’ai reconnu, tu sais !
Pierre opina. Il ne savait que trop combien il avait souffert du retournement de veste du Roi. Et puis, le retour à la sagesse serait un bien maigre tribu à payer en échange de l’accomplissement du sombre dessein qui l’animait.
- En guise de première épreuve, en rentrant, tu tueras ton père, tu le décapiteras et tu me présenteras sa tête. Tu sauras alors quelle sera ta seconde épreuve.
Après une longue route, Pierre déposa l’enfant devant chez lui. C’était déjà un adulte lorsqu’il franchit la pas de la porte.
Pierre attendit un jour et une nuit.
Au matin du second jour, la tête fut brandie au balcon.
- Parfait, tu es un homme brave ! Maintenant, il t’appartient de chasser ta mère à tout jamais. J’attends !
Pierre attendit un jour et une nuit.
A l’aurore, la porte de ce qui jadis avait été un somptueux palais s’ouvrit et 4 serviteurs déposèrent sur le seuil un vieux cercueil de bois vermoulu dont ils avaient peine à maintenir ensemble tous les morceaux.
Pierre crut d’abord que le jeune homme s’était joué de lui.
Il fit le tour de la propriété et découvrit dans le parc un trou béant ourlé de terre fraichement remuée. A sa tête, une stèle couverte de mousse et encore toute ébranlée par la récente excavation livra à Pierre son épitaphe

« A mes parents, Philippe et Mathilde.
Je suis trop petit pour me souvenir de vous mais je vous aime.
Votre petit Prince ».

Pierre se souvint de sa promesse et battit en retraite.
En s’éloignant, il lui sembla voir derrière les voiles légers qui flottaient à la fenêtre du balcon, la Licorne et le Dragon qui s’embrassaient.

La nuit et les suivantes Pierre rêva de Mathilde.
Elle lui apparaissait couleur de cendre, famélique et laide telle une vieille
sorcière édentée.
A son réveil, sa paillasse dégageait des relents putrides et nauséabonds.
Ses rêves étaient désormais hantés par les couleurs et les odeurs de sa vie.

Depuis lors, tout est redevenu calme dans la région si ce n’est ce vieil homme qui gémit, hurle et supplie pour qu’on ne le laisse plus s’endormir.

Tistou 28/02/2005 @ 21:05:56
J'ai eu peur au début que tu nous refasses le conte dans un style résumé-express. Mais non! C'était pour donner une suite! Je ne l'avais pas vu ainsi mais ça rentre dans les données.
Le début ; résumé-express est un peu rébarbatif (et je te l'ai dit, fait peur). La suite est bien imaginée et plutôt bien écrit. (Tu vois, j'ai eu besoin de la relire avant que d'écrire "bien écrit" tant le début m'a inhibé!) Je pense qu'il eût été bien que tu réécrives un minimum le début.
C'était ton 1er texte si je ne m'abuse? Alors on attend les suivants avec plaisir! Et n'oublie pas de faire acte de critiques sur les autres textes proposés, réciprocité bien partagée!

Sahkti
avatar 28/02/2005 @ 21:08:10
Comme Tistou, le début un peu sec et rapide, trop résumé, m'a quelque peu décontenancée. Vite compris que le reste était une suite mais ça a créé une coupure qui passe mal et m'empêche de profiter du reste du texte. Texte dont les idées sont bonnes mais peut-être pas traitées comme elles le devraient. Il y a une alternance de trop de simplicité et de détails, ça crée des heurts et puis ça laisse un peu sur sa faim.

Kilis 28/02/2005 @ 21:39:45
J'ai pas très bien tout compris. Et puis ça m'a gêné les références à Philippe et Mathilde peut-être d'ailleurs parce que j'ai pas tout compris où tu voulais en venir et tout...
J'espère lire autre chose de toi.

Bolcho
avatar 28/02/2005 @ 22:09:25
Bonjour Zou et une grande bienvenue à toi.
En ce qui concerne ton texte, fort bien torché ma foi, je suis un peu comme Kilis: pas tout compris et je me sens donc un peu con, ce qui est tout de même un peu agaçant lorsqu'on est face à un conte... Mais peut-être que les adultes comprennent moins bien ce genre de choses. Tes allusions à Phililde et Mathippe m'ont plutôt fait rigoler, mais je suis bon public quand on parle des aristos...
A te lire avec plaisir une fois prochaine.

Lyra will 28/02/2005 @ 22:27:05
J'ai trouvé ça intéressant, le début est un peu maladroit c'est vrai, mais par la suite, je trouve que c'est bien écrit, et j'ai bien aimé l'histoire, très original.
Je ne suis pas sûre non plus d'avoir tout compris, quoique.
J'ai bien aimé l'image de la licorne et du dragon.
Ton texte me laisse une bonne impression en tout cas.
Bienvenue parmi nous :0)

Fee carabine 01/03/2005 @ 01:00:12
Tout d'abord, je te souhaite la bienvenue, Zou!

Au sujet de ton texte, je partage les opinions de Tistou et Sahkti: le début m'a paru un peu rébarbatif. Et puis, la référence à Philippe et Mathilde m'a non pas dérangée mais laissée sur ma faim, il me semble qu'elle aurait pu être développée davantage... Ces réserves faites, j'ai bien aimé la suite que tu nous proposes, très imaginative avec une belle astuce pour permettre au petit prince de se débarrasser du vilain diable.
C'est un bon début et j'espère que nous aurons bientôt l'occasion de lire d'autres textes de ta plume :-).

Tistou 01/03/2005 @ 11:15:31
Tes allusions à Phililde et Mathippe m'ont plutôt fait rigoler, mais je suis bon public quand on parle des aristos...

Au secours! Il me manque les clef là. Pas compris. Bocho? Quelqu'un?

Zou 01/03/2005 @ 12:44:05
Tes allusions à Phililde et Mathippe m'ont plutôt fait rigoler, mais je suis bon public quand on parle des aristos...

Au secours! Il me manque les clef là. Pas compris. Bocho? Quelqu'un?


Tistou, pas grave ! Philippe est le fils du Roi Albert II de Belgique et Mathilde est son épouse.

Zou 01/03/2005 @ 12:52:59
Merci pour toutes vos critiques que j'ai découvertes ce matin. C'est vrai que j'ai parfois un problème pour faire comprendre ce que j'imagine. C'est clair dans ma tête mais c'est un peu comme si je ne donnais pas toutes cartes aux autres. En bref (j'espère que ce sera moins nébuleux) je voulais expliquer qu'en réalité le petit graçon n'avait renoncé à rien puisque ses parents étaient déjà morts depuis longtemps et qu'il s'était juste agi de les déterrer pour faire croire à Pierre qu'il avait réellement tué son père et chassé sa mère (son corps en l'espèce) tandis qu'en échange de sa promesse Pierre devait lui s'abstenir à l'avenir de faire le mal et comme punition se voyait voler la seule belle chose qu'il lui restait à savoir le rêve d'une Mathilde belle et qui lui souriait. Voilà, j'espère que c'est un peu plus clair. Philippe et Mathilde était juste anecdotique. Encore merci. A bientôt et tâcherai de faire mieux la prochaine fois !

Kicilou 02/03/2005 @ 10:46:56
Pas compris l'allusion à Philipe et Mathilde mais je pense que ce n'est pas trop grave vu que j'ai bien compris le reste. Le reste d'ailleur j'aime bien. Cette idée de faire une suite ça sort peut-être un peu de l'exercice mais c'est bien trouvé. Tu réussis à redonner une morale de conte à cette histoire: le méchant est puni et le gentil petit gagne. Ton texte me plait, surtout si c'est le premier, alors bravo! C'est plein de bonnes idées!

Yali 03/03/2005 @ 18:36:18
Mais qui sont Pierre et Mathilde ? (Désolé, j’ai balancé mon gestbook aux orties le jour où je me suis rendu compte que j’étais placé entre Xerox et Yoplait). Et donc, un truc m’a échappé. Mais pas grave, parce que Zou, t’es tout de même agréable à lire et la prochaine fois, sûr que tu seras plus universelle. Et Bienvenue !

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