Falima 18/01/2005 @ 10:21:06
escusez moi d'etre hors sujet et je m'escuse d'utiliser un clavier anglais mais je tiens absolument a repondre a Lyra. Tu ne sais pas qui est derriere l'ordi comment il est, son etat d'ame alors la moindre des politesse c'est de mesurer la portee de tes mots. Hier c'est vrai je reconnais j'etais bouleversée,et enervée . Je venais d'apprendre la mort de mon chanteur preferé et tu m'en ajoutes. je veux bien etre critiquer. Seulement etre responsable, c'est assumer ses responsabilites, pouvoir expliquer ses dires. Ce n'est pas ''le ton est mesquin'' qui m'a offensé a proprement parle mais ta facon de proceder. on dit que la maniere de donner vaut mieux que ce que l'on donne. Je suis encore un bleu sur ce site et voila comment je suis accueillie Qu'est ce que tu voulais que j'en presume? je suis douée etre douee de raison, je sais analyser et interpreter alors... et puis seul un refus d'entendre le ''si''peut affirmer ma phrase ce que je dis et puis je ne te fais pas dire ce que tu n'as pas dit mais seulement j'explicite l'implicite. Je ne juge pas je ne fais que constater. ben je finis par une citation de Satre '' Ma liberte s'arrete la ou commence celle des autres''. sans racune

Falima 18/01/2005 @ 10:24:06
ben pardonnez aussi les fautes encore une fois, je maitrise pas ce clavier.

Sahkti
avatar 18/01/2005 @ 12:26:37
Falima, c'est bon là avec Lyra, tu crois pas? Faut pas pousser tout de même.

Falima 18/01/2005 @ 16:47:25
ok c'est fin et enterre .

Falima 18/01/2005 @ 16:53:54
je te propose mon amitie Lyra ainsi qu'a tout le monde

Sahkti
avatar 18/01/2005 @ 16:54:07
zêtes à deux à avoir des soucis de clavier on dirait

Lyra will 18/01/2005 @ 17:01:03
Oui, on en parle plus.

Lyra will 18/01/2005 @ 17:18:39
Oup là, même trois à claviers anglais:

"On n'en parle plus" ;0)

Falima 18/01/2005 @ 23:10:09
enfin j'ai récuperé mon clavier français

MOPP 04/04/2005 @ 06:58:35
ce qui n'empeche ma chere que la philo reste le mere des sciences puisque comme le dit Descartes
''ainsi toute la philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la metaphysique, le tronc est la physique et les branches toutes les autres science''donc la philo englobe l'ensemble des autres sciences et est la base.


Mille regrets, la philosophie n'est pas une science (cf. les critères de POPPER)

Gobu 04/04/2005 @ 09:17:53
Ok. C'est parce qu'on nous avait donne cela comme devoir que j'ai juge util de poser la question parce que en effet le mot mere peut etre pris sous cet angle tout comme elle peut exprimer la maternite. j'admets aussi que je fais mes premiers pas sur la philo Merci


Salut les philosophes

Je m'immisce dans le débat. C'est à toi, Déesse des Astres, que je poste ce message, puisque le sujet est d'actualité scolaire pour toi.

Quelques remarques qui pourraient t'être uitiles :

1) Je ne sais pas si la question "la Philo est-elle une science ?" est bien posée. Il faudrait plutôt demander : "La Philo est-elle une science exacte ?" En effet, on distingue aujourd'hui les Sciences dites exactes (mathématiques, physique, biologie, etc...) sensées être basées sur l'observation, l'expérimentation et le raisonnement scientifique et dont l'objet est la connaissance du monde matériel, des Sciences dites humaines (philosphie, sociologie, psychologie, etc...) dont l'objet est l'étude du comportement humain.

2) la Philo peut être considérée comme une science, puisque elle est un savoir (le mot science dérive du terme latin qui signifie savoir) est a longtemps regroupé d'autres disciplines qui en sont maintenant distinctes.

3) Il faut toujours se rappeler qu'on ne peut pas extraire la Philo de son Histoire et la présenter comme une interrogation intemporelle et immuable depuis l'Antiquité, mais bien au contraire resituer chaque grande interrogation philosophique dans l'évolution plus générale des idées, elle-même tributaire de l'évolution des sociétés. Par exemple, on ne peut parler de philosophie qu'à partir du moment où le mot a été créé, c'est-à-dire vers le 6ème avant J-C en Grèce, dans un contexte historique bien précis.

4) En Philo, comme dans toutes les sciences, exactes ou pas, on ne peut détacher un courant de pensée ou une opinion de son contexte politique, social, culturel, en un mot de ses fondements idéologiques. Il n'y a pas de pensée pure, mais des penseurs intégrés dans la Cité, parties prenantes de sa vie et de ses conflits, et soit en accord avec les idées dominantes, soit au contraire en rupture avec elles.

Pour ceux que cette approche intéresse, je recommande chaudement la lecture de deux livres :

- "Les chiens de garde" de Paul Nizan
- "La Philosophie des professeurs" de François Châtelet.

J'espère que ces quelques remarques d'un ancien (pour ne pas dire d'un vieux con) t'auront été utiles.

Salutations philosophiques

Gobu

MOPP 04/04/2005 @ 10:03:37
Afin de préciser ma pensée, j'ajouterai un extrait de "Présentations de la philosophie" du philosophe André COMTE-SPONVILLE :

"La philosophie n'est pas une science, ni même une connaissance : ce n'est pas un savoir de plus : c'est une réflexion sur les savoirs disponibles. C'est pourquoi on ne peut apprendre la philosophie, disait KANT : on ne peut apprendre qu'à philosopher;" (page 12)

Je prends un exemple. Je lis la proposition "Dieu existe." C'est une proposition intéressante, non dénuée de sens, mais ce n'est pas une proposition scientifique, car elle n'est pas refutable (cf. POPPER).

Etant habité par le doute scientifique, je livre ces documents uniquement à titre indicatif, sans vouloir à aucun prix affirmer qu'ils sont "vérités".

Gobu 04/04/2005 @ 11:07:27
Afin de préciser ma pensée, j'ajouterai un extrait de "Présentations de la philosophie" du philosophe André COMTE-SPONVILLE :

"La philosophie n'est pas une science, ni même une connaissance : ce n'est pas un savoir de plus : c'est une réflexion sur les savoirs disponibles. C'est pourquoi on ne peut apprendre la philosophie, disait KANT : on ne peut apprendre qu'à philosopher;" (page 12)

Je prends un exemple. Je lis la proposition "Dieu existe." C'est une proposition intéressante, non dénuée de sens, mais ce n'est pas une proposition scientifique, car elle n'est pas refutable (cf. POPPER).

Etant habité par le doute scientifique, je livre ces documents uniquement à titre indicatif, sans vouloir à aucun prix affirmer qu'ils sont "vérités".


Cher MOPP

Etant moi aussi habité par le "doute scientifique" je me permettrai, en toute humilité, cela va sans dire, de douter du caractère "scientifique" de l'opinion d'André Comte-Sponville sur ce sujet.

Lorsque Kant professait que la philosophie n'était pas une science, et que partant, on ne saurait l'apprendre, il se plaçait dans un contexte historique précis, au moment où le dogmatisme de la pensée scolastique (dont la "Philosophie antique" était l'une des constituantes) était battu en brèche par l'évolution des sciences exactes et les progrès de la critique rationnelle. En ce sens, Kant oppose la Philo en tant que démarche intellectuelle spéculative au raisonnement scientifique basé sur l'empirisme.

Cependant, la critique kantienne débouche sur un nouvel idéalisme qui lui fait dire qu'on ne peut apprendre qu'à "philosopher", ce qui est ramener un processus historique et dialectique (l'histoire des idées) à une démarche individuelle intemporelle accessible à n'importe qui en dehors de tout contexte historique, politique et social. Il faudra attendre Hegel pour replacer la dialectique au coeur du débat sur les progrès de la pensée philosophique.

D'autre part, la proposition "Dieu existe", dont on rappelera que pour les croyants elle n'est pas une hypothèse mais un dogme révélé, n'est pas en soi une proposition philosophique, mais un postulat que la philosophie peut, doit et a contesté depuis fort longtemps. En ce sens Karl Popper a tort de dire qu'elle n'est pas irréfutable. Moi par exemple, je la réfute. Et je suis prêt à argumenter ma réfutation, nom d'Epicure !

Salutations philosophiques

Gobu

MOPP 04/04/2005 @ 12:07:55
Afin de préciser ma pensée, j'ajouterai un extrait de "Présentations de la philosophie" du philosophe André COMTE-SPONVILLE :

"La philosophie n'est pas une science, ni même une connaissance : ce n'est pas un savoir de plus : c'est une réflexion sur les savoirs disponibles. C'est pourquoi on ne peut apprendre la philosophie, disait KANT : on ne peut apprendre qu'à philosopher;" (page 12)

Je prends un exemple. Je lis la proposition "Dieu existe." C'est une proposition intéressante, non dénuée de sens, mais ce n'est pas une proposition scientifique, car elle n'est pas refutable (cf. POPPER).

Etant habité par le doute scientifique, je livre ces documents uniquement à titre indicatif, sans vouloir à aucun prix affirmer qu'ils sont "vérités".


Cher MOPP

Etant moi aussi habité par le "doute scientifique" je me permettrai, en toute humilité, cela va sans dire, de douter du caractère "scientifique" de l'opinion d'André Comte-Sponville sur ce sujet.

Lorsque Kant professait que la philosophie n'était pas une science, et que partant, on ne saurait l'apprendre, il se plaçait dans un contexte historique précis, au moment où le dogmatisme de la pensée scolastique (dont la "Philosophie antique" était l'une des constituantes) était battu en brèche par l'évolution des sciences exactes et les progrès de la critique rationnelle. En ce sens, Kant oppose la Philo en tant que démarche intellectuelle spéculative au raisonnement scientifique basé sur l'empirisme.

Cependant, la critique kantienne débouche sur un nouvel idéalisme qui lui fait dire qu'on ne peut apprendre qu'à "philosopher", ce qui est ramener un processus historique et dialectique (l'histoire des idées) à une démarche individuelle intemporelle accessible à n'importe qui en dehors de tout contexte historique, politique et social. Il faudra attendre Hegel pour replacer la dialectique au coeur du débat sur les progrès de la pensée philosophique.

D'autre part, la proposition "Dieu existe", dont on rappelera que pour les croyants elle n'est pas une hypothèse mais un dogme révélé, n'est pas en soi une proposition philosophique, mais un postulat que la philosophie peut, doit et a contesté depuis fort longtemps. En ce sens Karl Popper a tort de dire qu'elle n'est pas irréfutable. Moi par exemple, je la réfute. Et je suis prêt à argumenter ma réfutation, nom d'Epicure !

Salutations philosophiques

Gobu


Bonjour, Gobu,

Dire d'abord que je ne suis qu'un amateur en philosophie, n'ayant pas étudié cette discipline à l'université.

Dire aussi que j'apportais un point de vue découvert au cours de mes lectures.

Je sais aussi que le mot "science" recouvre pas mal de domaines parfois mal définis.

Ma position est celle-ci, et elle est bien modeste : dans la plupart des sujets pouvant être abordés ("étudiés", c'est plus), il faut cerner le contexte, ce que vous avez très bien fait et je vous en remercie ; mon contexte à moi est plus étroit et le raisonnement limité à une démarche avec des préalables, les "axiomes" de Popper.

Nous serons peut-être d'accord pour dire que toute "vérité" n'est jamais qu'éphémère, provisoire, qu'elle peut toujours être remise en question (libre examen de l'ULB).

C'est pourquoi il est possible que Popper se soit trompé, je ne possède pas le niveau d'intelligence suffisant pour en juger. Et bien souvent tout est question d'axiomes préalables. Il existe même des paradoxes en mathématique.

Merci pour vos interventions, elles sont pertinentes et intéressantes, je constate que vous en connaissez un bon bout en philosophie.

Disons que je vois plus la philosophie comme une possibilité de "philosopher" (si la ("une") vérité existait en philosophie, on la connaîtrait, je crois)

La démonstration (est-ce une démonstration réellement) que vous proposez m'intéresse (si vous acceptez de la publier), c'est ainsi, en écoutant les autres, que l'on parvient bien souvent à se faire des amis.

Bien cordialement.

MOPP 04/04/2005 @ 12:14:52
Un petit PS.

"Dieu existe" en tant que PROPOSITION (sens mathématique du terme) : il est impossible de lui attribuer une valeur 0 ou 1 selon la logique binaire d'Aristote, cela implique la nécessité d'avoir recours à la logique ternaire avec une valeur 1/2 attribuée au doute (telle était ma pensée, exprimée ici avec plus de précision)

"Dieu existe" est bien entendu un dogme pour les chrétiens.

Personnellement je ne me déclare pas athée, car, selon la logique d'Aristote, pour nier une proposition, il faut d'abord qu'elle existe, c'est implicitement reconnaître que "Dieu existe" est vrai ! (ai-je raison ?) - Je préfère la logique ternaire...

Ce serait réellement intéressant de pouvoir bavarder ensemble, et avec d'autres que je connais sur ce site)

MOPP 04/04/2005 @ 12:25:57
Je viens d'y penser : B2b n'aime pas que l'on parle "philosophie" sur ce site ! Mais entre nous cela ne risque pas de dégénérer ! Nous concluerons pour nous le plus vite possible ?

Gobu 04/04/2005 @ 13:06:31
Je viens d'y penser : B2b n'aime pas que l'on parle "philosophie" sur ce site ! Mais entre nous cela ne risque pas de dégénérer ! Nous concluerons pour nous le plus vite possible ?


Ha ha !

B2b, avec tout le respect que je lui dois, peut aller se faire...voir.

Je n'ai pas le temps de conclure maintenant, je rappellerai juste à B2B, avec toute la déférence que je lui dois, naturellement, que les grands auteurs de la Philo sont aussi d'immenses écrivains.

Na !

Et point n'en démordrai.

Rena !

Gobu

Saule

avatar 04/04/2005 @ 13:09:15
"Dieu existe" est bien entendu un dogme pour les chrétiens.


Mais parfois (souvent) la proposition "Dieu existe" procède d'une expérience et pas d'un dogme.

Confronté à une expérience numineuse, une irruption du sacré en lui, qui peut aller jusqu'au dévoilement en lui d'une autre conscience que la sienne, l'homme va naturellement rattacher cette expérience à la notion de Dieu car cette notion est, Jung l'a démontré, une image primordiale de l'âme humaine (un archetype).

D'ou je conclus que la proposition "Dieu existe" est réfutable d'un point de vue philosophique mais que l'expérience, elle, n'est pas réfutable (bien que la signification donnée à l'expérience soit réfutable et qu'en outre cette expérience n'ait de la valeur que pour celui qui l'a vécue).

Un exemple : je viens de lire dans les manuscrits de Sainte Thérèse que, vers l'âge de huit ans, alors qu'elle était gravement malade, elle a vu la statue de la vierge lui sourire. On aurait beau dire ce qu'on veut à propos de l'impossibilité pour une statue de sourire, il n'empêche qu'elle l'a vu et que cela l'a guérie.

Jung disait qu'un phénomène psychique n'en est pas moins réel, tout psychique qu'il soit (exemple : les apparitions). Evidemment les esprits matérialistes on du mal avec cette manière de voir les choses.

Provis

avatar 04/04/2005 @ 13:33:27
QUoi ??!! De la philo !!??
Hummm... C'est vrai que c'est bien meilleur quand c'est interdit ..

MOPP 04/04/2005 @ 13:40:55
Bonjour, Saule.

Loin de moi l'idée de contrer quelqu'un.

Je pose seulement une question pour m'informer : n'est-on pas alors en présence d'un "état d'esprit altéré" ? (hallucination ?)

Début Précédente Page 2 de 4 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier