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Un beau jour sous le soleil levant
11H05
Boum, et puis plus rien
Le vide
Un amas chaotique de vie humaine décivilisées
Le vide
Nos bolets délicieux infectés
Etrange hérédité maladive
Atavisme malheureux du nuage qui monte dans le bleu du ciel
Le pénètre
Le recouvre
Le coiffe de sa grise couverture réfrigérée
De son hivers mort et laid
Bel et vil euphémisme pour ne pas dire monde néantisé
Des Hommes abrutisés
Résultat d’un chantage planétaire ou la mise est belle mais la persuasion minable
Les géant jouent aux dés le peuple frissonne
La paix aux vainqueurs
Le vide aux perdants
L’horreur, chanceuse, jouissant toujours de la belle relativité
Temps élastique
Des lustres sombres avant d’éclairer la connaissance de ses cruelles activités
Opinion publique ou faux pouvoir
La vérité sur un plateau d’aveux
L’aide aux perdants
La moue aux vainqueurs
Alors que loin des yeux et des humeurs
De pauvres esprits camouflés jubilent de voir dans leurs iris
le reflet de la mort
Contrôlable et domestiqué
Sa fumée irradiée loin des naseaux
Ils bandent
Emoustillés par de petits génies es molécules
Expert dans l’ordre et la sécurité
La chasse aux sorciers se fait attendre
La force destructrice des lettres
A
H
Voilà les noms coupables graciés
Développés dans leurs plus intimes recoins
Leurs lits douillets d’horreur
De puissance
Et de justice.
11H05
Boum, et puis plus rien
Le vide
Un amas chaotique de vie humaine décivilisées
Le vide
Nos bolets délicieux infectés
Etrange hérédité maladive
Atavisme malheureux du nuage qui monte dans le bleu du ciel
Le pénètre
Le recouvre
Le coiffe de sa grise couverture réfrigérée
De son hivers mort et laid
Bel et vil euphémisme pour ne pas dire monde néantisé
Des Hommes abrutisés
Résultat d’un chantage planétaire ou la mise est belle mais la persuasion minable
Les géant jouent aux dés le peuple frissonne
La paix aux vainqueurs
Le vide aux perdants
L’horreur, chanceuse, jouissant toujours de la belle relativité
Temps élastique
Des lustres sombres avant d’éclairer la connaissance de ses cruelles activités
Opinion publique ou faux pouvoir
La vérité sur un plateau d’aveux
L’aide aux perdants
La moue aux vainqueurs
Alors que loin des yeux et des humeurs
De pauvres esprits camouflés jubilent de voir dans leurs iris
le reflet de la mort
Contrôlable et domestiqué
Sa fumée irradiée loin des naseaux
Ils bandent
Emoustillés par de petits génies es molécules
Expert dans l’ordre et la sécurité
La chasse aux sorciers se fait attendre
La force destructrice des lettres
A
H
Voilà les noms coupables graciés
Développés dans leurs plus intimes recoins
Leurs lits douillets d’horreur
De puissance
Et de justice.
Bonjour,
S'il n'y avait que A et H... Ca c'est de la technologie pure et "simple", mais les autres formes de destruction ? plus insidueuses et qui ne disent pas leur lettre, encore moins leur nom ?...
Beau pamphlet Lfrobin, réfléchi, profond.
S'il n'y avait que A et H... Ca c'est de la technologie pure et "simple", mais les autres formes de destruction ? plus insidueuses et qui ne disent pas leur lettre, encore moins leur nom ?...
Beau pamphlet Lfrobin, réfléchi, profond.
J'oubliais : le titre ! Le reste dont je parle ci-dessus sera donc sans doute dans les "opinions 2, 3,...".
Alors on attend.
Merci
Alors on attend.
Merci
Salut Lfrobin,
C'est un joli texte que nous a pondu.
D'habitude ce genre d'ecrits (lyrique et poétique) me laissent sans reaction.
Le tien m'a plu sans doute parce qu'il est engagé.
Un non-amateur a aprécié. Voila mon compliment. ;-)
C'est un joli texte que nous a pondu.
D'habitude ce genre d'ecrits (lyrique et poétique) me laissent sans reaction.
Le tien m'a plu sans doute parce qu'il est engagé.
Un non-amateur a aprécié. Voila mon compliment. ;-)
Moi aussi, j'ai beaucoup aimé, les images qu'évoque ce poème font frémir... J'ai surtout bien accroché au paragraphe du champignon.
Je n'appellerais pas ça un poème moi, mais peu importe, l'argument en est fort, de plus bien traité, ce n'est ni à demi-mots ni flagrant mais pourtant parfaitement explicite car les images passent et font peur, a posteriori et pour l'avenir.
Même si le sujet a été 1000 et 1 fois traité, il est toujours bon de lancer un coup de gueule de temps en temps.
Même si le sujet a été 1000 et 1 fois traité, il est toujours bon de lancer un coup de gueule de temps en temps.
Moyennement aimé. Ce n'est pas un poème. Et pour un pamphlet, c'est à mon goût trop désarticulé, trop éclaté. Mon côté scientifique, sûrement.
pamphlet, poeme, prose, appelez le comme vous voulez, mais sachez que ce n'est qu'une idée, dans laquelle j'ai tenté de greffer les ressentis qui se planquent derriere, indescriptibles. Moi j'aime bien, ce qui n'est pas le cas de tous mes textes. La version sur papier a déjà profité de quelques arrangements plus musicaux. Voilà.
Seul un ignare peut dire que ce texte n'est pas un poème.
Ce texte est une excellente base.
Développé et légèrement retravaillé, ce poème gagnerait en puissance.
Ce texte est une excellente base.
Développé et légèrement retravaillé, ce poème gagnerait en puissance.
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