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Le petit avion lutte contre la tempête
Dans la vallée, les yeux ébahis d'une chouette
Suivent l'appareil qui peine contre le vent
A l'affût du fil qui guide ce cerf-volant
Le hibou s'en amuse, il a compris très vite
Que cette scène de Printemps Raphaëlite
Est incongrue, et pourtant il savoure !
La chouette, pauvre victime de ce mauvais tour !
Une source de joie, pour ce hibou sans âme
Qui regarde la chouette d'un air si moqueur
Qu'il ne voit pas, au loin, l'avion couvert de flammes
La chouette, toute anxieuse, hulule à perdre haleine
C'est un mauvais présage, l'avion perd sa hauteur
Le hibou s'en inquiète et voit enfin la scène
Paniqué, il rejoint sa cousine tremblante,
Et lui suggère alors d'avertir les secours.
Près d'eux, une maison éclairée et bruyante
A coups de becs ils tapotent chacun leur tour
Ils voient par la fenêtre une dame endormie
Devant un reportage montrant un désert
Elle sursaute enfin en entendant les bruits
Sur l'écran on voit un superbe dromadaire
La dame ouvre et regarde, au loin, l'avion plonger,
Sans ne rien y comprendre, avertit les pompiers
Et rassure la chouette et le hibou qui tremblent
Soudain, une voiture s'approche
"C'est bien ce que font les pères et leurs fils, non ? Aller voir le foot ensemble ?"
Dans la vallée, les yeux ébahis d'une chouette
Suivent l'appareil qui peine contre le vent
A l'affût du fil qui guide ce cerf-volant
Le hibou s'en amuse, il a compris très vite
Que cette scène de Printemps Raphaëlite
Est incongrue, et pourtant il savoure !
La chouette, pauvre victime de ce mauvais tour !
Une source de joie, pour ce hibou sans âme
Qui regarde la chouette d'un air si moqueur
Qu'il ne voit pas, au loin, l'avion couvert de flammes
La chouette, toute anxieuse, hulule à perdre haleine
C'est un mauvais présage, l'avion perd sa hauteur
Le hibou s'en inquiète et voit enfin la scène
Paniqué, il rejoint sa cousine tremblante,
Et lui suggère alors d'avertir les secours.
Près d'eux, une maison éclairée et bruyante
A coups de becs ils tapotent chacun leur tour
Ils voient par la fenêtre une dame endormie
Devant un reportage montrant un désert
Elle sursaute enfin en entendant les bruits
Sur l'écran on voit un superbe dromadaire
La dame ouvre et regarde, au loin, l'avion plonger,
Sans ne rien y comprendre, avertit les pompiers
Et rassure la chouette et le hibou qui tremblent
Soudain, une voiture s'approche
"C'est bien ce que font les pères et leurs fils, non ? Aller voir le foot ensemble ?"
Je te reconnais bien là Nath, les vers n'ont plus de secrets pour toi et tu t'en sort haut la main. En si peu de temps, c'est épatant.
Un poème bien énigmatique où se disputent une chouette et un hibou tous deux effarés par ce drôle de cerf volant en forme d'avion ! Trés Natafien car rythmé par des vers qui dansent là dans un univers qui n'a rien à envier au surréalisme ! J'ai eu un petit coup de coeur pour la dame qui "rassure la chouette et le hibou" en appelant les pompiers !! D'une telle évidence !-:))
Avec ce rien de magie traversant ces vers, on se laisse aisément transporter dans un monde frôlant le fantastique, pour revenir sans brusquerie à la réalité. Bien mené. Original et surprenant. En revanche, j'ai complètement loupé le sens de la dernière phrase...
Nathafi en mode versificatrice. En mode surréaliste aussi, n'ayant pas peur des interactions hibou/chouette (OK) mais aussi hibou-chouette/dame endormie. L'accumulation des contraintes a fait que tu as été contrainte de verser dans le surréalisme et du coup ça renforce le contenu poétique de l'ensemble. (j'aimerais bien, moi, que chouette et hibou viennent tapoter à mes volets. Je n'ai pas ce plaisir pour l'instant !)
Pauvre petit avion, il lui en arrive, des problèmes ... D'ailleurs, dans "Krummavisur", l'ouvrage dont c'est la première phrase, il n'est pas davantage gâté, le petit avion ...
Je rejoins la remarque de SpaceCadet. On a du mal avec la cohérence de la dernière phrase. Sauf à supposer que ce sont mari et fils de la dame qui rentrent d'un match de foot ? (feraient mieux d'aller voir des matchs de rugby !)
Pauvre petit avion, il lui en arrive, des problèmes ... D'ailleurs, dans "Krummavisur", l'ouvrage dont c'est la première phrase, il n'est pas davantage gâté, le petit avion ...
Je rejoins la remarque de SpaceCadet. On a du mal avec la cohérence de la dernière phrase. Sauf à supposer que ce sont mari et fils de la dame qui rentrent d'un match de foot ? (feraient mieux d'aller voir des matchs de rugby !)
Cette première phrase invitait donc bien à la versification ! ah, le hibou qui croyait qu'il savait mieux et se gaussait... il avait juste un train (un avion) de retard. Effectivement, le poème est une forme qui va bien à se rapprochement chouettes-humains. Et la fin, je la comprends comme le retour des hommes à la maison ?
Super vers, belles images. Porté par la musicalité tout le long, la dernière phrase me paraît un peu fantastique mais tu allonge la rime alors c'est permit. J'aime beaucoup.
Merci pour vos commentaires.
Oui je voulais caser la dernière phrase (bien qu'optionnelle), donc j'annonçais bien le retour des hommes de la maison avec la voiture qui s'approche.
SI j'avais eu plus de temps j'aurais fait ce texte sous forme de fable, avec une morale :-)
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