Merci Shelton pour ce petit texte explicatif, c'est en effet très clair.
!
Enfin, est-ce qu’une autre ville pourrait prendre la place d’Angoulême ? Comme l’a dit Benoît Peeters, on construit une image en 50 ans et en quelques mois on détruit tout. Oui, boycotter était plus facile à faire que la reconstruction qui est à réaliser… Mais, peut-être que si tous les acteurs s’y mettent ensemble ce peut être jouable et réalisable. D’autres festivals existent et je pense à Quai des bulles, BD Boum et Lyon BD (liste non exhaustive, bien sûr) et si Angoulême veut se relever, il va falloir s’y mettre avec beaucoup d’énergie !
@Shelton : je suis tombé ce weekend (dans un numéro de Libération) sur l'itw de Benoit Peeters où il évoque l'annulation 2026 en s'inquiétant surtout du risque que le festival ne s'en relève pas si l'édition 2027 venait à être elle aussi annulée. Par ailleurs, dans ta longue explication, très détaillée, tu évoquais la suspension des subventions publiques (plusieurs millions d'euros au total de la part du ministère de la culture, du CNL, de la DRAC, de la ville, etc.) mais, si j'ai bien compris, il ne s'agissait pas d'une suspension totale mais d'une réduction de moitié de la participation de l'Etat dans l'attente d'un assainissement de la gestion du festival, dont le budget avoisinait les 6 millions d'euros avec 50% de fonds publics. Dans le contexte budgétaire actuel, toutes les opportunités seront saisies pour couper dans les dépenses et les subventions publiques et, en l'occurrence, l'avertissement du ministère ne me semblait pas injustifié. En espérant que ce ne soit qu'un avertissement et que l'édition de 2027 ait bien lieu, sur de nouvelles bases !
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