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Il y avait un jeune homme, encore adolescent, qui avait décidé de faire son footing du dimanche pieds nus. C’était pendant la canicule, il s’était levé très tôt, il faisait déjà chaud, mais c’était supportable ; il n’y avait presque personne sur les trottoirs. Après quelques centaines de mètres, il résolut de bifurquer vers le lac, bordé par un bois de pins qui lui procurerait peut-être un peu d’ombre et d’air vivifiant.
Bientôt il enlève son maillot rouge de compétition et choisit de continuer torse nu. Il se sent aussitôt très bien. Il arrive au petit trot au bord du lac. Il décide d’en faire le tour. Il prend le chemin de terre sous les pins. Toujours personne, pourquoi ne pas enlever aussi son short noir (avec slip intégré) ? C’est un fantasme qu’il n’a jamais mis à exécution.
Le voilà tout nu, le maillot dans une main, le short dans l’autre. Il a l’impression saugrenue que le zizi à l’air lui sert de boussole pour continuer. Décidément, il est seul au monde. Chemin faisant, il découvre un petit chêne, avec une branche horizontale, à hauteur de sa poitrine : il y dépose ses vêtements de course. « Je les reprendrai tout à l’heure », pense-t-il.
Il se sent encore mieux dans sa nudité totale et ingénue. Au retour, avant de rentrer chez ses parents, il ira se baigner. Il n’a ni serviette, ni maillot, mais à cette heure-ci, ça ne gênera personne et le soleil le séchera vite. Et il rêve d’une naïade aussi nue que lui, avec qui il pourra jouer aux jeux de l’amour. Certes, il est totalement inexpérimenté, ses copains le trouvent niais. Il a dix-sept ans, il est timide, mais peut-être les copains se vantent-ils d’exploits amoureux imaginaires. Qui sait ?
C’est vrai qu’il est ignorant en amour, mais après tout, sa naïade ne sera peut-être pas si farouche, et elle sera éventuellement experte. Et, curieusement, nu, il se sent déjà moins timide. Ses pensées s’emballent. La nudité lui donne presque l’impression de voler, comme dans son rêve familier, tant il se sent léger. Il n’a pas mal aux pieds, il évite les cailloux qui pourraient lui faire mal, il fait attention aux trous capables de le faire chuter.
Il fait demi-tour. Il a déjà fait une bonne distance, il revient sur ses pas. Pas un chat à l’horizon, il est trop tôt, il est le seul à courir. Il récupère ses vêtements de course, mais ne les enfile pas. Il préfère continuer dans la plus simple appareil. S’il rencontre quelqu’un, il avisera. Le voici qui arrive à la plage aménagée, dépeuplée elle aussi. Tant mieux. Il pose son maillot et son short à l’ombre des pins qui bordent la plage.
Le sable fin lui donne envie de faire des roulades jusqu’à l’eau. Il se couche sur le sable qui le gratte agréablement. Puis il se redresse et commence à entrer lentement dans l’eau encore fraîche. Il laisse l’eau transformer sa peau en chair de poule. C’est un délice. Il plonge. Il est sous l’eau, où il nage dans la transparence sous le soleil rasant.
Et soudain, que voit-il ? Une très belle jeune femme aussi nue que lui. Mais est-ce qu’elle n’a pas une queue de poisson ? Il en ferme les yeux de stupeur. Une sirène ! Quand il regarde à nouveau, il voit qu’il ne rêve pas, et que l’apparition s’est rapprochée de lui jusqu’à le coller. Il n’a aucune envie de remonter. Elle est trop belle et l’attire irrésistiblement à la suivre vers les profondeurs.
On a retrouvé le gilet de course rouge et le short noir. Le jeune homme a été porté disparu, noyé peut-être, bien que le corps n’ait pas été retrouvé.
Mais ses copains ont supposé qu’il avait enfin trouvé chaussure à son pied . Ils commençaient à désespérer de le savoir toujours puceau. Ils sont ravis pour lui. « Il doit filer le parfait amour pour avoir disparu brusquement, comme ça ! », pensent-ils.
Et ils rêvent tous d’en faire autant.
Bientôt il enlève son maillot rouge de compétition et choisit de continuer torse nu. Il se sent aussitôt très bien. Il arrive au petit trot au bord du lac. Il décide d’en faire le tour. Il prend le chemin de terre sous les pins. Toujours personne, pourquoi ne pas enlever aussi son short noir (avec slip intégré) ? C’est un fantasme qu’il n’a jamais mis à exécution.
Le voilà tout nu, le maillot dans une main, le short dans l’autre. Il a l’impression saugrenue que le zizi à l’air lui sert de boussole pour continuer. Décidément, il est seul au monde. Chemin faisant, il découvre un petit chêne, avec une branche horizontale, à hauteur de sa poitrine : il y dépose ses vêtements de course. « Je les reprendrai tout à l’heure », pense-t-il.
Il se sent encore mieux dans sa nudité totale et ingénue. Au retour, avant de rentrer chez ses parents, il ira se baigner. Il n’a ni serviette, ni maillot, mais à cette heure-ci, ça ne gênera personne et le soleil le séchera vite. Et il rêve d’une naïade aussi nue que lui, avec qui il pourra jouer aux jeux de l’amour. Certes, il est totalement inexpérimenté, ses copains le trouvent niais. Il a dix-sept ans, il est timide, mais peut-être les copains se vantent-ils d’exploits amoureux imaginaires. Qui sait ?
C’est vrai qu’il est ignorant en amour, mais après tout, sa naïade ne sera peut-être pas si farouche, et elle sera éventuellement experte. Et, curieusement, nu, il se sent déjà moins timide. Ses pensées s’emballent. La nudité lui donne presque l’impression de voler, comme dans son rêve familier, tant il se sent léger. Il n’a pas mal aux pieds, il évite les cailloux qui pourraient lui faire mal, il fait attention aux trous capables de le faire chuter.
Il fait demi-tour. Il a déjà fait une bonne distance, il revient sur ses pas. Pas un chat à l’horizon, il est trop tôt, il est le seul à courir. Il récupère ses vêtements de course, mais ne les enfile pas. Il préfère continuer dans la plus simple appareil. S’il rencontre quelqu’un, il avisera. Le voici qui arrive à la plage aménagée, dépeuplée elle aussi. Tant mieux. Il pose son maillot et son short à l’ombre des pins qui bordent la plage.
Le sable fin lui donne envie de faire des roulades jusqu’à l’eau. Il se couche sur le sable qui le gratte agréablement. Puis il se redresse et commence à entrer lentement dans l’eau encore fraîche. Il laisse l’eau transformer sa peau en chair de poule. C’est un délice. Il plonge. Il est sous l’eau, où il nage dans la transparence sous le soleil rasant.
Et soudain, que voit-il ? Une très belle jeune femme aussi nue que lui. Mais est-ce qu’elle n’a pas une queue de poisson ? Il en ferme les yeux de stupeur. Une sirène ! Quand il regarde à nouveau, il voit qu’il ne rêve pas, et que l’apparition s’est rapprochée de lui jusqu’à le coller. Il n’a aucune envie de remonter. Elle est trop belle et l’attire irrésistiblement à la suivre vers les profondeurs.
On a retrouvé le gilet de course rouge et le short noir. Le jeune homme a été porté disparu, noyé peut-être, bien que le corps n’ait pas été retrouvé.
Mais ses copains ont supposé qu’il avait enfin trouvé chaussure à son pied . Ils commençaient à désespérer de le savoir toujours puceau. Ils sont ravis pour lui. « Il doit filer le parfait amour pour avoir disparu brusquement, comme ça ! », pensent-ils.
Et ils rêvent tous d’en faire autant.
Une belle histoire d’amour comme on voudrait les connaître. Ça m’a fait pensé au film « Le Grand Bleu » mais là le plongeur part avec un dauphin, si mon souvenir est bon. Et l’histoire ne dit pas ce qu’il vont faire ensemble...
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