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C'était la maison de son enfance, celle ou il avait grandis.II en connaissait chaque recoins, chaque fissures dans les murs et le parquet. C'était là qu'il avait appris , auprès de son grand-père, l'art de l’écriture. Dans ce bureau qui était devenu le sien après la dés-écriture de son grand père, il lui avait fallut apprendre à être puis à se réécrire comme ses parents avant lui, (mais eux avaient échoués). Sous l'égide de son grand père -être bon et porteur d'un savoir que plus personnes ne connaissait et pourtant qu'il lui avait transmis - dans ce bureau là il avait à effectuer une mission qui ferait de ce monde un autre monde , un retour au début des temps, un retour aux sources . Ou bien un retour au rien, le début d'avant le début, un retour d'avant les dieux, d'avant le rien ou le pas grand chose. Il était là, devant sa table, les yeux sur sa fenêtre avec les arbres, et la plaine, et la colline , et la ligne d'horizon . Il passait en revue chaque pièces avec ses objets, ses tableaux sur les murs. Puis il passât en revue le chemin jusqu'au village avec chaque maisons, chaque habitant, tout ce qui faisait ce coin reculé de cette campagne dont plus personne, ou si peu, n'avait gardé le nom.
Il passât un temps à se remémorer tout cela puis il pris dans le tiroir un manuscrit qu'il posât sur le bois vernis du bureau. Il l'ouvrit à l'emplacement du marque page et après avoir repousser crayons et stylos de toutes sortes il prit une gomme, blanche et usée, celle de son grand-père. Il lut la dernière ligne et avec application se mit à gommer les mots, les phrases, les paragraphes, les chapitres Se faisant il vit dans son esprit tout ce qu'avaient écrit son grand-père – l'histoire de la famille dans cette contrée reculée – et il sut que tout ce qu'il gommais disparaissait dans l'instant. Les pièces, les meubles, les murs, il sautât un paragraphe et poursuivie, effaçant la colline, les arbres, les fleurs, tout y passaient jusqu'au village avec ses maisons, ces rues, ses habitants.
Il ne lui restât bientôt plus que les quelques phrases qu'il avait laissées de cotés et il effaçât la bibliothèque, la commode, les murs, le bureau puis puis ses jambes, son bassin, son dos, son bras gauche et d'un seul sourire sa tête et son bras droit. Il ne restât plus que la gomme, presque usée qui tombât sur le néant. Il ne restait plus rien de ce qui était, seul peut-être loin, bien loin un dieu pour se satisfaire du travail accompli.
Il passât un temps à se remémorer tout cela puis il pris dans le tiroir un manuscrit qu'il posât sur le bois vernis du bureau. Il l'ouvrit à l'emplacement du marque page et après avoir repousser crayons et stylos de toutes sortes il prit une gomme, blanche et usée, celle de son grand-père. Il lut la dernière ligne et avec application se mit à gommer les mots, les phrases, les paragraphes, les chapitres Se faisant il vit dans son esprit tout ce qu'avaient écrit son grand-père – l'histoire de la famille dans cette contrée reculée – et il sut que tout ce qu'il gommais disparaissait dans l'instant. Les pièces, les meubles, les murs, il sautât un paragraphe et poursuivie, effaçant la colline, les arbres, les fleurs, tout y passaient jusqu'au village avec ses maisons, ces rues, ses habitants.
Il ne lui restât bientôt plus que les quelques phrases qu'il avait laissées de cotés et il effaçât la bibliothèque, la commode, les murs, le bureau puis puis ses jambes, son bassin, son dos, son bras gauche et d'un seul sourire sa tête et son bras droit. Il ne restât plus que la gomme, presque usée qui tombât sur le néant. Il ne restait plus rien de ce qui était, seul peut-être loin, bien loin un dieu pour se satisfaire du travail accompli.
Texte plein de nostalgie, j'aime bien la succession des descriptions, les lieux, les objets, les souvenirs qui s'enchaînent.
Un endroit douloureux, trop sûrement, et la gomme fait son oeuvre, jusqu'au bout...
Un effacement énigmatique, mais bon, c'est du Spirit !
Un endroit douloureux, trop sûrement, et la gomme fait son oeuvre, jusqu'au bout...
Un effacement énigmatique, mais bon, c'est du Spirit !
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