Page 1 de 1
La première assiette tomba sur le sol, seule, dans un fracas de porcelaine et éparpilla ses dizaines de morceaux sur la surface de la cuisine. Quelques secondes de silence suivirent avant que plusieurs autres assiettes suivent un trajet identique avec les mêmes effets mais surmultipliés.
Les larmes commençaient à couler le long des joues, sans une parole, sans un cri. Une porte des placards du haut fut ouverte et d'un revers de la main toute la verrerie se brisa dans l'évier et sur le plan de travail sous un début de lamentation qui allait crescendo et emplit bientôt toute la pièce.
Les chaises commencèrent à voler dans les airs finissant leurs routes dans les meubles, laissant des morceaux de bois jusque dans le salon, au-delà de la cuisine américaine. Tout cela formait une symphonie contemporaine dans ce lieu si agréable et silencieux à l'habitude. Un morceaux de musique incompréhensible et lugubre, comme une fin du monde.
Seules les pleurs et les cris donnaient une dimension humaine à tout ce vacarme. Soudain le fracas cessa pour ne laisser que les larmes. Il se laissa tomber à genoux et prenant son visage dans ses mains il sanglota : « pourquoi ? Pourquoi, toi ? Pourquoi ton cœur s'est éteint maintenant. Pourquoi nous ? Comment peut-on avoir une crise cardiaque à vingt neuf ans ? »
Au bas des marches de l'escalier, un petit garçon de trois ans à peine se tenait droit, les yeux écarquillés , son pouce dans la bouche, son doudou à la main.
Les larmes commençaient à couler le long des joues, sans une parole, sans un cri. Une porte des placards du haut fut ouverte et d'un revers de la main toute la verrerie se brisa dans l'évier et sur le plan de travail sous un début de lamentation qui allait crescendo et emplit bientôt toute la pièce.
Les chaises commencèrent à voler dans les airs finissant leurs routes dans les meubles, laissant des morceaux de bois jusque dans le salon, au-delà de la cuisine américaine. Tout cela formait une symphonie contemporaine dans ce lieu si agréable et silencieux à l'habitude. Un morceaux de musique incompréhensible et lugubre, comme une fin du monde.
Seules les pleurs et les cris donnaient une dimension humaine à tout ce vacarme. Soudain le fracas cessa pour ne laisser que les larmes. Il se laissa tomber à genoux et prenant son visage dans ses mains il sanglota : « pourquoi ? Pourquoi, toi ? Pourquoi ton cœur s'est éteint maintenant. Pourquoi nous ? Comment peut-on avoir une crise cardiaque à vingt neuf ans ? »
Au bas des marches de l'escalier, un petit garçon de trois ans à peine se tenait droit, les yeux écarquillés , son pouce dans la bouche, son doudou à la main.
Alors, c'est court, je ne sais pas si je rentre dans le cadre, il faut que je verifis. Par contre est-ce qu'il fallait que je vous la post?, tout est'il bon a poster? a vous de me le dire.
J'ai eu cette image en flash et voilà.
J'ai eu cette image en flash et voilà.
C'est... triste, tragique et soudain.
Au début j'ai pensé à une scène de ménage au sens propre, les assiettes qui volent et la violence qui monte d'un cran.
Mais non, il ne s'agit pas de cela.
C'est court, oui, mais assez long pour installer la scène et ménager le suspense.
Quant au "tout est-il bon à poster ?", il me semble que oui. Parfois on lit des trucs bien trash, qu'on perçoit comme on peut, la lecture permet d'interpréter et créer ses propres images, c'est moins violent et instantané qu'un film peut-être, mais l'imagination permet des choses.
Merci Nath !
En fait dans mon esprit il recéait cette scéne de ménage comme une sorte d'hommage à son âme soeur.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre