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Une sonnerie assourdissante , des visages qui s’illuminent , la journée, la semaine, l’année scolaire s’achèvent... ce sont les vacances !
Ils n’ont plus que ça en tête depuis 15 jours et voilà... ils y sont.
Sophie part en Espagne, Pierre à Nice, Lucas en Bretagne, Yohan à Handaye.
Naïm et Youssef rejoignent “ le pays “ .
Tous se projettent déjà dans un environnement délicieux, rempli de soleil, de liberté, de farniente et de jeux.
Des souvenirs à emmagasiner pour pouvoir “ raconter aux copains “ à la rentrée .
Seul Fazal ne se précipite pas vers la sortie.
Certes, il est content d’être en vacances mais il n’est pas serein .
Il a beaucoup menti à ses copains en répondant qu’il allait faire le tour du monde avec sa mère.
Son père est emprisonné à Kaboul mais il n’en a jamais parlé.
Il vit seul à Sevran avec sa petite soeur et sa mère dans un studio de 20 m2.
Sa mère lui a promis des promenades au parc, des jeux à la base de loisirs et – peut-être – un grand barbecue avec Mr Lopez le voisin de 5 ième.
Bien loin des paysages de rêve qu’il devra raconter aux copains à la rentrée.
Alors qu’il s’apprête à franchir les grilles de l’école , Mme Heurtebise l’interpelle :
- Fazal, viens là 2 minutes, j’ai quelque chose pour toi .
Surpris , le garçon revient sur ses pas et se saisit du petit sac que la maitresse lui tend.
- Tu l’ouvriras chez toi, promis ?
- “Oui Madame” répond-il docilement, merci .
Fazal est surpris mais devine que Mme Heurtebise lui a donné des devoirs supplémentaires.
Il est pourtant un très bon élève, pourquoi devrait-il travailler pendant ses vacances alors que ses copains en ont été dispensés ?
De retour à la maison , Fazal passe chez la voisine récupérer sa petite soeur car maman n’est pas rentrée du travail .
Puis, il ouvre la porte, assoit sa soeur dans le porte-bébé et se jette sur le canapé-lit .
2 mois vont passer et il angoisse déjà ... que va-t-il raconter à ses copains à la rentrée ?
Maman rentre enfin et l’interroge sur le sac près du cartable .
Fazal l’avait presque oublié .
Devant l’insistance de sa mère, il l’ouvre et en extrait un épais livre illustré
Une couverture pleine de promesses et des dessins évocateurs.
“Le Tour du Monde en 80 jours “ de Jules Verne.
Fazal sourit... il vient de comprendre ce qu’il croyait méconnu par Mme Heurtebise.
Il va en avoir des choses à raconter à la rentrée... peut-être même trop !
Ils n’ont plus que ça en tête depuis 15 jours et voilà... ils y sont.
Sophie part en Espagne, Pierre à Nice, Lucas en Bretagne, Yohan à Handaye.
Naïm et Youssef rejoignent “ le pays “ .
Tous se projettent déjà dans un environnement délicieux, rempli de soleil, de liberté, de farniente et de jeux.
Des souvenirs à emmagasiner pour pouvoir “ raconter aux copains “ à la rentrée .
Seul Fazal ne se précipite pas vers la sortie.
Certes, il est content d’être en vacances mais il n’est pas serein .
Il a beaucoup menti à ses copains en répondant qu’il allait faire le tour du monde avec sa mère.
Son père est emprisonné à Kaboul mais il n’en a jamais parlé.
Il vit seul à Sevran avec sa petite soeur et sa mère dans un studio de 20 m2.
Sa mère lui a promis des promenades au parc, des jeux à la base de loisirs et – peut-être – un grand barbecue avec Mr Lopez le voisin de 5 ième.
Bien loin des paysages de rêve qu’il devra raconter aux copains à la rentrée.
Alors qu’il s’apprête à franchir les grilles de l’école , Mme Heurtebise l’interpelle :
- Fazal, viens là 2 minutes, j’ai quelque chose pour toi .
Surpris , le garçon revient sur ses pas et se saisit du petit sac que la maitresse lui tend.
- Tu l’ouvriras chez toi, promis ?
- “Oui Madame” répond-il docilement, merci .
Fazal est surpris mais devine que Mme Heurtebise lui a donné des devoirs supplémentaires.
Il est pourtant un très bon élève, pourquoi devrait-il travailler pendant ses vacances alors que ses copains en ont été dispensés ?
De retour à la maison , Fazal passe chez la voisine récupérer sa petite soeur car maman n’est pas rentrée du travail .
Puis, il ouvre la porte, assoit sa soeur dans le porte-bébé et se jette sur le canapé-lit .
2 mois vont passer et il angoisse déjà ... que va-t-il raconter à ses copains à la rentrée ?
Maman rentre enfin et l’interroge sur le sac près du cartable .
Fazal l’avait presque oublié .
Devant l’insistance de sa mère, il l’ouvre et en extrait un épais livre illustré
Une couverture pleine de promesses et des dessins évocateurs.
“Le Tour du Monde en 80 jours “ de Jules Verne.
Fazal sourit... il vient de comprendre ce qu’il croyait méconnu par Mme Heurtebise.
Il va en avoir des choses à raconter à la rentrée... peut-être même trop !
Magie du livre révélant le monde et ses au-delà ! Beau conte philosophique, Frunny...Bravo !
Magnifique ! J'aurais aimé l'écrire !
eh oui, la lecture peut être un baume pour ceux qui ne partent pas en vacances et qui découvrent ainsi les pouvoirs magiques de la littérature.
eh oui, la lecture peut être un baume pour ceux qui ne partent pas en vacances et qui découvrent ainsi les pouvoirs magiques de la littérature.
C'est vrai que la lecture est une porte vers l'ailleurs, on tourne les premières pages c' est le monde entier qui vient à nous. Ton texte nous rappellent que l'on est ni loin ni enfermé avec un livre.
C'est touchant ce regard sur un garçon qui porte un secret si lourd face à l'insouciance de tous les autres...oui il suffit d'un regard pour découvrir ces vies si difficiles portées par des enfants venus d'ailleurs...merci pour tous ces Fayçal sur les bancs de nos écoles et faisons en sorte de leur permettre de rêver et de voyager...autour du monde !
ah oui, le com de Piero m'a permis de faire le lien avec le prénom Fayçal
C'est une belle histoire, qui a une part de tristesse et une part d'enchantement.
Le cadeau de la maîtresse est adorable!
C'est une belle histoire, qui a une part de tristesse et une part d'enchantement.
Le cadeau de la maîtresse est adorable!
Très touchante comme histoire, Frunny.
Et très bon choix de livre ! Cela m'évoque des souvenirs, je l'ai lu plusieurs fois quand j'étais enfant et j'adorais.
Chapeau à Mme Heurtebise qui a trouvé la faille chez cet élève, ce n'est pas si courant.
Très beau regard, merci Frunny !
Je ne peux qu'être touchée par l'attention de cette enseignante.
La sortie des classes est très bien décrite, les vacances des uns et des autres, et la peine voire la douleur de ceux qui restent.
Un texte très émouvant et très réussi sur ce jeune garçon et le pouvoir des livres.
La sortie des classes est très bien décrite, les vacances des uns et des autres, et la peine voire la douleur de ceux qui restent.
Un texte très émouvant et très réussi sur ce jeune garçon et le pouvoir des livres.
En fait Mme Heurtebise son pseudo c'est Marvic, je crois ?!
Elle est la seconde héroïne après Fazal. Le Tour du monde qu'il disait ... Il ne croyait pas si bien dire. Merci Jules Verne et le papier et les signes qu'on met dessus.
Et voilà une histoire qui respecte pleinement "Le coeur de l'été". En fait il aurait fallu transformer Marv... euh Mme Heurtebise en nymphe !
Elle est la seconde héroïne après Fazal. Le Tour du monde qu'il disait ... Il ne croyait pas si bien dire. Merci Jules Verne et le papier et les signes qu'on met dessus.
Et voilà une histoire qui respecte pleinement "Le coeur de l'été". En fait il aurait fallu transformer Marv... euh Mme Heurtebise en nymphe !
Belle histoire qui fleure bon le début des vacances d'été. Le rêve de ces vacances qui s'étiraient presque à l'infini, des plages horaires immense pour y caser des pages et des pages... pour Fazal, ce sera la découverte d'un classique (jamais lu pour ma part, glups !) qui lui sauvera la mise. Merci Mme le professeur !
Super texte. Un peu perdu au début mais c'est normal vu que justement il est question de l'été et les vacances incertaines pour un écolier en vacances à la vie et famille dans autant d'incertitudes qu'o peut imaginer.
Il il y a alors l'imaginaire des livres, une offre de voyages, d'étendre les murs d'un appart dans l'espace le plus grand de l'intérieur, de la lutte qui permet le retour triomphal du héros.
Il il y a alors l'imaginaire des livres, une offre de voyages, d'étendre les murs d'un appart dans l'espace le plus grand de l'intérieur, de la lutte qui permet le retour triomphal du héros.
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