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Ils étaient quatre. Ils étaient quatre autour de la table ronde. Assis sur des tonneaux Ils subissaient les assauts incessant du soleil d'été, tout la-haut. Un soleil chaud et dure dont les rayons semblaient vouloir les faire fondre jusqu'à ce qu'ils s'amalgame aux restes de bitumes et aux gravillons qui crissaient sous leurs talons lorsque la tension nerveuse était à son comble.
Tout autour s'étaient agglutinés une bande de curieux qui semblaient attendre la mise à morts des perdants. Ils étaient de toutes sortes ; des hommes aux tenues débraillées et à la barbe mal taillée. Des femmes se poussant du coude tout en faisant des commentaires sur l'un ou sur l'autre. Des enfants tentants de se frailler un passage entre les jambes des adultes pour mieux voir ce qui paraissait être le combat du siècle. Les frissonnements de voix de toutes sortes faisaient comme un souffle de vent dispersants de ci delà des mots et des phrases sans vraiment de sens.
Ils étaient quatre, se regardant de temps en tant pour savoir ce que l'autre avait dans le cerveau, ce qu'il avait dans les mains. Des mains dont les nerfs frétillants, prés à tout ne tremblaient qu’imperceptiblement.
De leurs visages dégoulinait de grosses gouttes de sueurs qui coulaient de leurs fronts, jusqu'à leurs pommettes et leurs menton, terminant sur la table comme un petit geyser. Les cartes même se gondolaient sous l'effet de la moiteur des mains des joueurs .
De temps en temps l'un ou l'autre des joueurs faisait un signe discret vert sont verre vide que le patron, sur le qui-vive, remplissait à bonne dose. Le liquide, en le buvant, s'écoulait comme sur du cuir. Le soleil était de plus en plus haut et de plus en plus fort ajoutant au suspense de la partie, comme si un des joueurs était parvenue à signer un pacte avec la fournaise. Mais le seul pacte à signer aurait été avec un dieu du jeu, l'un de ceux que tous invoque mais qui ne répond pas toujours à l’appel.
Il régnait autour de cette petite table entouré par des arbres aux branches sèches comme un début de fin du monde, même les lézards semblaient suivrent leurs instincts en cet instant et ne bougeaient pas d'une patte.
Les yeux des joueurs allaient de l'un à l'autre, tout se déroulait en quelques micro-secondes. Chaque paroles valaient de l'or et contrairement à ce que l'ont aurai pu penser l'enjeu de la partie n'était pas de cet or dont on parlait souvent mais d'un autre tout aussi précieux dans la région.
La tension culminait, pourtant si tout le monde touchaient à sa ceinture ce n'était pas en signe de menaces mais plutôt pour ce mettre à l'aise. C'était la dernière des parties et de son issue dépendrait la suite des événements
Le dernier joueur leva sa main qui portait la carte fatidique et la déposa sur la table avec un certain bruits en criant plus qu'en parlant : « tiens, je coupe à cœur et dix de der ». Ses deux adversaires avaient vu le coup venir et semblaient presque soulagés de cette fin : « Patron tournée générale, c'est nous qui arrosons ce soir, mais demain sera un autre jour ».
Une brise légère se mis à souffler en même temps que tous le public et les joueurs se détendaient. Les cigales se mirent à cymbaliser et les conversations reprirent. Déjà, à l'autre bout de la place un barbecue se préparait.
Tout autour s'étaient agglutinés une bande de curieux qui semblaient attendre la mise à morts des perdants. Ils étaient de toutes sortes ; des hommes aux tenues débraillées et à la barbe mal taillée. Des femmes se poussant du coude tout en faisant des commentaires sur l'un ou sur l'autre. Des enfants tentants de se frailler un passage entre les jambes des adultes pour mieux voir ce qui paraissait être le combat du siècle. Les frissonnements de voix de toutes sortes faisaient comme un souffle de vent dispersants de ci delà des mots et des phrases sans vraiment de sens.
Ils étaient quatre, se regardant de temps en tant pour savoir ce que l'autre avait dans le cerveau, ce qu'il avait dans les mains. Des mains dont les nerfs frétillants, prés à tout ne tremblaient qu’imperceptiblement.
De leurs visages dégoulinait de grosses gouttes de sueurs qui coulaient de leurs fronts, jusqu'à leurs pommettes et leurs menton, terminant sur la table comme un petit geyser. Les cartes même se gondolaient sous l'effet de la moiteur des mains des joueurs .
De temps en temps l'un ou l'autre des joueurs faisait un signe discret vert sont verre vide que le patron, sur le qui-vive, remplissait à bonne dose. Le liquide, en le buvant, s'écoulait comme sur du cuir. Le soleil était de plus en plus haut et de plus en plus fort ajoutant au suspense de la partie, comme si un des joueurs était parvenue à signer un pacte avec la fournaise. Mais le seul pacte à signer aurait été avec un dieu du jeu, l'un de ceux que tous invoque mais qui ne répond pas toujours à l’appel.
Il régnait autour de cette petite table entouré par des arbres aux branches sèches comme un début de fin du monde, même les lézards semblaient suivrent leurs instincts en cet instant et ne bougeaient pas d'une patte.
Les yeux des joueurs allaient de l'un à l'autre, tout se déroulait en quelques micro-secondes. Chaque paroles valaient de l'or et contrairement à ce que l'ont aurai pu penser l'enjeu de la partie n'était pas de cet or dont on parlait souvent mais d'un autre tout aussi précieux dans la région.
La tension culminait, pourtant si tout le monde touchaient à sa ceinture ce n'était pas en signe de menaces mais plutôt pour ce mettre à l'aise. C'était la dernière des parties et de son issue dépendrait la suite des événements
Le dernier joueur leva sa main qui portait la carte fatidique et la déposa sur la table avec un certain bruits en criant plus qu'en parlant : « tiens, je coupe à cœur et dix de der ». Ses deux adversaires avaient vu le coup venir et semblaient presque soulagés de cette fin : « Patron tournée générale, c'est nous qui arrosons ce soir, mais demain sera un autre jour ».
Une brise légère se mis à souffler en même temps que tous le public et les joueurs se détendaient. Les cigales se mirent à cymbaliser et les conversations reprirent. Déjà, à l'autre bout de la place un barbecue se préparait.
Ahah, le dévoilement progressif est excellent !
La sueur, la tension, les spectateurs et les enfants jouant du coude pour se frayer un chemin entre les jupons
Au début, j'ai cru que c'était un combat de gladiateurs. Il faut dire que j'étais au Colisée il y a trois jours! J'ai du relire pour remarquer qu''il y avait bien une table ronde
Tu es doué pour créer une ambiance, Spirit, c'est très divertissant à lire !!
Et l'usage du mot "cymbaliser" est... parfaitement correct, c'est le clou du spectacle pour moi
La sueur, la tension, les spectateurs et les enfants jouant du coude pour se frayer un chemin entre les jupons
Au début, j'ai cru que c'était un combat de gladiateurs. Il faut dire que j'étais au Colisée il y a trois jours! J'ai du relire pour remarquer qu''il y avait bien une table ronde
Tu es doué pour créer une ambiance, Spirit, c'est très divertissant à lire !!
Et l'usage du mot "cymbaliser" est... parfaitement correct, c'est le clou du spectacle pour moi
Effectivement y a du suspense. On se demande quel est le jeu, la joute, l'enjeu en question... ais Mais c'est bien troussé, on se croirait dans une fête de village.
Oui, comme Martin1, je croyais que ça ne pouvait que mal finir mais..tu nous a mené en bateau.
Un air de Marius Fanny Cesar Mr Brun Escartefigue….
Bien joué !
Un air de Marius Fanny Cesar Mr Brun Escartefigue….
Bien joué !
Ce texte tient en haleine jusqu'au bout, un instant en gros plan, instantané de saison.
On s'y croirait jusqu'à sentir des effluves de Pastis, l'hydromel et le nectar des joueurs de belote.
Bien joué
On s'y croirait jusqu'à sentir des effluves de Pastis, l'hydromel et le nectar des joueurs de belote.
Bien joué
Explosion de rire au "tiens, je coupe à coeur et dix de der !"
Je me suis faite avoir aussi, c'est rondement mené, je pensais à une méchante partie de poker au fil
des phrases...
Belle ambiance, bravo Spirit !
Effectivement tu as su installer une ambiance stressante, plus type duel au soleil dans les rues d'El Paso, mais au fur et à mesure que tu progresses tu fais tourner le lecteur en bourrique qui se demande à quelle sauce il va bien être mangé. Jusqu'au final, déconcertant, et rassurant. Pas de drame pour cette fois-ci, juste l'enjeu d'une tournée générale, à la Pagnol, bien joué !
Mais quelle idée de jouer en plein soleil ! Des dingues !
Encore des fautes, certaines étonnantes comme celle-ci ; "joueurs faisait un signe discret vert sont verre vide" ! Je dirais qu'il y a beaucoup moins de fautes que dans le passé et qu'elles ont changé de nature (sans que je puisse être plus précis). Excuse-moi mais je suis hyper sensible aux fautes.
Mais quelle idée de jouer en plein soleil ! Des dingues !
Encore des fautes, certaines étonnantes comme celle-ci ; "joueurs faisait un signe discret vert sont verre vide" ! Je dirais qu'il y a beaucoup moins de fautes que dans le passé et qu'elles ont changé de nature (sans que je puisse être plus précis). Excuse-moi mais je suis hyper sensible aux fautes.
Quelle tension ! Une montée du suspense très réussie ! Mais l'enjeu était de taille : la tournée pour l'apéro.
Un texte qui fait du bien, qui nous apporte la chaleur et le soleil alors que nous sommes sous la pluie et les orages depuis des heures. Merci Spirit
Un texte qui fait du bien, qui nous apporte la chaleur et le soleil alors que nous sommes sous la pluie et les orages depuis des heures. Merci Spirit
Effectivement tu as su installer une ambiance stressante, plus type duel au soleil dans les rues d'El Paso, mais au fur et à mesure que tu progresses tu fais tourner le lecteur en bourrique qui se demande à quelle sauce il va bien être mangé. Jusqu'au final, déconcertant, et rassurant. Pas de drame pour cette fois-ci, juste l'enjeu d'une tournée générale, à la Pagnol, bien joué !
Mais quelle idée de jouer en plein soleil ! Des dingues !
Encore des fautes, certaines étonnantes comme celle-ci ; "joueurs faisait un signe discret vert sont verre vide" ! Je dirais qu'il y a beaucoup moins de fautes que dans le passé et qu'elles ont changé de nature (sans que je puisse être plus précis). Excuse-moi mais je suis hyper sensible aux fautes.
Je pense que mes fautes sont souvent le fait d'une trop grande rapidité, de l'inatention, de l'ignorance et d'une mauvaise relecture.
Il donne des sueurs chaudes ce texte ! Ce jeu tendu, qui s'avère sans effusion de sang, n'est vraiment pas le premier qu'on imagine. Honte sur ma tête, je ne suis pas sûre de moi pour le type précis : c'est de la belote ?
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