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Mercredi 10 Mai
Ma bête noire est revenue.
M’a-t-elle déjà quitté ? J’en doute. Je pense qu’elle ne faisait que dormir. Rester en sommeil jusqu’à ce que l’heure de son retour sonne.
Aujourd’hui, ma bête noire hante mon esprit quoi que je fasse, quoi que je veuille. Comme Miss Acacia hantait Jack et son coeur de bois.
Elle a élu domicile dans mon crâne et visite sa résidence secondaire au creux de mon estomac de temps en temps.
Je ne peux pas lui résister. Mon esprit et mon corps sont devenus son terrain de jeux.
Elle joue de mes angoisses et de mes terreurs.
Seul une ordonnance la contrôle, la maintient en place.
Je ne trouve pas de dignité dans l’idée que ma force ne suffit pas, que je n’en ai pas.
Que je ne peux la vaincre seule. Je dépends de mélange chimique et je ne contrôle plus mon cerveau alors qu’il était tout ce que j’étais.
Mon esprit, mes émotions me façonnaient. Dorénavant, elles sont embuées par des plaquettes d’aluminium que je dois renouveler chaque mois.
Je dois m’en remettre à d’autres individus pour me désinfecter. Être dépendante de faits et de personnes extérieures était jusque là ma hantise. J’ai un courage indéfinissable et indéniable. J’ai affronté trop de choses, seule, dans le noir avec comme seule complice une clope.
Mais cette bête noire est ma Némésis.
Elle est revenue pour percer ma coque comme un kraken prendrait un navire.
Je ne suis pas insubmersible.
En un mois et demi, elle a creusé ma peau, la brulé. Elle m’a noirci le visage pour nous attribuer une ressemblance, pour devenir moi.
En parler ne suffit pas. Ce n’est pas Valak, dire son nom ne suffit pas à l’envoyer au trépas.
Malgré tout, j’entretiens encore l’espoir que chaque jour m’apporte les raisons suffisantes pour ne pas lui céder.
Je pare à ses attaques en passant sous les aiguilles. Je me noie dans l’encre pour continuer de me reconnaitre.
Ma bête noire est revenue.
M’a-t-elle déjà quitté ? J’en doute. Je pense qu’elle ne faisait que dormir. Rester en sommeil jusqu’à ce que l’heure de son retour sonne.
Aujourd’hui, ma bête noire hante mon esprit quoi que je fasse, quoi que je veuille. Comme Miss Acacia hantait Jack et son coeur de bois.
Elle a élu domicile dans mon crâne et visite sa résidence secondaire au creux de mon estomac de temps en temps.
Je ne peux pas lui résister. Mon esprit et mon corps sont devenus son terrain de jeux.
Elle joue de mes angoisses et de mes terreurs.
Seul une ordonnance la contrôle, la maintient en place.
Je ne trouve pas de dignité dans l’idée que ma force ne suffit pas, que je n’en ai pas.
Que je ne peux la vaincre seule. Je dépends de mélange chimique et je ne contrôle plus mon cerveau alors qu’il était tout ce que j’étais.
Mon esprit, mes émotions me façonnaient. Dorénavant, elles sont embuées par des plaquettes d’aluminium que je dois renouveler chaque mois.
Je dois m’en remettre à d’autres individus pour me désinfecter. Être dépendante de faits et de personnes extérieures était jusque là ma hantise. J’ai un courage indéfinissable et indéniable. J’ai affronté trop de choses, seule, dans le noir avec comme seule complice une clope.
Mais cette bête noire est ma Némésis.
Elle est revenue pour percer ma coque comme un kraken prendrait un navire.
Je ne suis pas insubmersible.
En un mois et demi, elle a creusé ma peau, la brulé. Elle m’a noirci le visage pour nous attribuer une ressemblance, pour devenir moi.
En parler ne suffit pas. Ce n’est pas Valak, dire son nom ne suffit pas à l’envoyer au trépas.
Malgré tout, j’entretiens encore l’espoir que chaque jour m’apporte les raisons suffisantes pour ne pas lui céder.
Je pare à ses attaques en passant sous les aiguilles. Je me noie dans l’encre pour continuer de me reconnaitre.
HOUAAAA !
Je ne parlerai que sur ce texte mais cela vaut pour le reste.
Ou as-tu été chercher tout ça? est-ce vrai? est-ce de la fiction? Si je croyais en un dieu je prierais pour que ce soit de la fiction et même alors mon esprit ne serait pas tranquille car pour fictionner il faut aller chercher au fond de soit des choses que parfois l'on avait enfoui profondément, des choses que l'on cachait aux autres mais aussi à soi même.
Alors, je ne sais pas, j'ai peur que même mes mots ne viennent percer la fine pellicule qui t'entoure, te protège - si peu -. Te dire que ces texte sont fort est presque une injure à eux et à toi derrière eux. Mais ou est tu? dans ton corps? dans ton esprit? dans cet écran? dans ces mots? dans ce qu'ils disent de toi? de ta vie.........Je viens de prendre un vilain coup au coeur et à l'âme......Peus t'on à nouveau reprendre son souffle.? reprendre sa vie "normale" ? faire comme si rien ne c'était passé ?...je ne sais pas faire ça, quand je saigne il faut un temps avant que les gouttes ne coagulent. Quand je pleure il faut également un temps pour que mes larmes sèchent. Mais là, après cette lecture ( le mot est trop faible ) que puis-je attendre? il serait inhumain de prétendre avoir lu de beaux textes. .....ce ne sont pas des mots mais des morceaux de chairs encore palpitants que l'on à envie de recoudre sur ce corps..........................................;;ce n'est pas beau ou intéressant, non, par pudeur ils ne faudrait faire aucuns commentaires et lâchement poursuivre sont chemin. Mais un être humain ne peux passer sans rien dire, sans rien faire, non, mais quoi faire?
Je vais aller prendre une ou deux de ces pilules bleu qui font parfois du bien et espérer dormir du sommeil du juste cette nuit.
Ah! viens parler avec nous sur le forum, ce sera bien pour nous et je l'espère pour toi, il y a du monde dehors avec des coeurs qui battent, du sang qui circule, des cerveaux qui pensent, il y a toujours quelques chose derrière la porte, il suffit d'en tourner la poignée...
Je ne parlerai que sur ce texte mais cela vaut pour le reste.
Ou as-tu été chercher tout ça? est-ce vrai? est-ce de la fiction? Si je croyais en un dieu je prierais pour que ce soit de la fiction et même alors mon esprit ne serait pas tranquille car pour fictionner il faut aller chercher au fond de soit des choses que parfois l'on avait enfoui profondément, des choses que l'on cachait aux autres mais aussi à soi même.
Alors, je ne sais pas, j'ai peur que même mes mots ne viennent percer la fine pellicule qui t'entoure, te protège - si peu -. Te dire que ces texte sont fort est presque une injure à eux et à toi derrière eux. Mais ou est tu? dans ton corps? dans ton esprit? dans cet écran? dans ces mots? dans ce qu'ils disent de toi? de ta vie.........Je viens de prendre un vilain coup au coeur et à l'âme......Peus t'on à nouveau reprendre son souffle.? reprendre sa vie "normale" ? faire comme si rien ne c'était passé ?...je ne sais pas faire ça, quand je saigne il faut un temps avant que les gouttes ne coagulent. Quand je pleure il faut également un temps pour que mes larmes sèchent. Mais là, après cette lecture ( le mot est trop faible ) que puis-je attendre? il serait inhumain de prétendre avoir lu de beaux textes. .....ce ne sont pas des mots mais des morceaux de chairs encore palpitants que l'on à envie de recoudre sur ce corps..........................................;;ce n'est pas beau ou intéressant, non, par pudeur ils ne faudrait faire aucuns commentaires et lâchement poursuivre sont chemin. Mais un être humain ne peux passer sans rien dire, sans rien faire, non, mais quoi faire?
Je vais aller prendre une ou deux de ces pilules bleu qui font parfois du bien et espérer dormir du sommeil du juste cette nuit.
Ah! viens parler avec nous sur le forum, ce sera bien pour nous et je l'espère pour toi, il y a du monde dehors avec des coeurs qui battent, du sang qui circule, des cerveaux qui pensent, il y a toujours quelques chose derrière la porte, il suffit d'en tourner la poignée...
J'ai passé la nuit, c'est déjà ça. Reste une écriture magnifique, humaine jusqu'à l'extrème. Ces textes sont ce que j'ai lu de plus percutant, de plus vrai, de plus sensible depuis très très longtemps. C'est comme chez le dentiste quand la roulette touche de trop près la pulpe de la gencive. je voudrais en lire plus, en savoir plus. En tout je suis ko et j'ai presque honte de n'écrire que mes petits textes qui certes viennent du fond de moi moi mais ne me mettent pas en danger comme cela. C'est magnifiquement humain.
Voilà, ça c'est ma critique, précedement c'était le ressenti de l'être humain frapper par cette écriture à vif.
Allez ! mettez votre ressenti , vos avis, c'est important pour celui ou celle qui écrit. Même quelques mots, tout est le bienvenue.
Voilà, ça c'est ma critique, précedement c'était le ressenti de l'être humain frapper par cette écriture à vif.
Allez ! mettez votre ressenti , vos avis, c'est important pour celui ou celle qui écrit. Même quelques mots, tout est le bienvenue.
Bonjour Lisa
Véridique ou pure fiction ? Moi aussi je me demandais s’il fallait te prendre au sérieux – enfin, tes écrits.
Je ne me sens pas capable de les commenter mais je les lis avec intérêt.
Je trouve que tu écris très bien. Même si on croit qu’il n’y aura pas beaucoup de lecteurs, il faut continuer. Écrire est un art et ça a des effets curatifs ; et puis c’est un beau défi qu’on se donne à soi-même. Alors, courage ! Lisa, écris encore quand ça va mal et ça ira mieux. Je te le souhaite.
Véridique ou pure fiction ? Moi aussi je me demandais s’il fallait te prendre au sérieux – enfin, tes écrits.
Je ne me sens pas capable de les commenter mais je les lis avec intérêt.
Je trouve que tu écris très bien. Même si on croit qu’il n’y aura pas beaucoup de lecteurs, il faut continuer. Écrire est un art et ça a des effets curatifs ; et puis c’est un beau défi qu’on se donne à soi-même. Alors, courage ! Lisa, écris encore quand ça va mal et ça ira mieux. Je te le souhaite.
Toute la souffrance d'une maladie psychique, manifestement. Et la hantise d'avoir à prendre un traitement et de dépendre dudit traitement. J'ai connu quelqu'un comme ça ...
Nerfs à vif, je te souhaite que les choses s'arrangent. Avec ou sans aide chimique ...
Nerfs à vif, je te souhaite que les choses s'arrangent. Avec ou sans aide chimique ...
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