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Mercredi 4 Mai
J’ai réfléchis à propos des mots que j’ai écris lundi.
Je crois que je me suis trompée. Et c’est rare que je le reconnaisse.
Je suis partie du principe que l’autre bout d’âme devrait forcément être un partenaire amoureux. Une personne à marier.
Mon erreur est là. Elle réside dans ce principe là.
J’ai connu l’amour et il m’a systématiquement laissé tomber. Après chaque histoire, j’ai retrouvé mon coeur dans un sale état. Évidemment, mes ex amour ne sont pas responsable de tout, loin de là.
Cependant, il existe une chose qui ne m’a jamais fait défaut. Les liens fraternels. Après réflexion, ces liens sont ce qui m’a toujours sauvé. Ils m’ont appris à respirer et à me relever après chaque chute.
L’affection que nous partageons est ancrée en moi bien plus profondément que l’encre de mes tatouages. Je sais que c’est la seule chose qu’on ne pourra jamais m’enlever.
L’âme soeur ce n’est pas seulement un mari. Elle peut prendre n’importe quelle forme.
Mon utopie ne prenait pas le bon chemin.
Tout le monde a un ami pour chaque étape de sa vie, mais je pense que seuls les plus chanceux d’entre nous ont le même ami pour chacune de ses étapes.
Moi j’en ai deux. Vous imaginez la chance que j’ai ?
J’ai deux âmes pour compléter la mienne.
Deux solides coffres-forts qui gardent tous mes secrets et qui pansent toutes mes blessures. En tout cas, ils les empêche de trop saigner…
Jour après jour, année après année, ces deux créatures sont devenus une famille, ma maison.
Et comme nos grands-mères le disent si bien : on n’est jamais mieux que chez soit.
L’amitié donne cette sensation tellement grisante. Ce confort de savoir que même dans nos nuits les plus sombres, lorsque nous nous retrouvons envahis par ce sentiment de solitude étouffant, nous ne sommes jamais vraiment seul.
Peu importe combien d’années, combien de kilomètres, rien ne changera jamais.
Je ne suis pas fan de cette impression d’être fleur bleue ou dégoulinante de bons sentiments.
Une légère dose d’espoir a marqué ces dernières 24 heures.
L’espoir d’un rebondissement inattendu : son retour.
Je sais que je n’étais qu’un arrêt sur son trajet avant qu’il passe au suivant jusqu’au terminus.
Je reste debout jusque 2 heures du matin. Je ne peux pas dormir, mon esprit vit avec des mots pour quelqu’un qui n’est plus là.
Comme un poète.
Comme une alcoolique qui se soule jusqu’à l’amnésie, jusqu’à oublier quelqu’un qui est parti.
2 heures du matin c’est l’heure des amoureux, de ceux qui s’endorment dans les bras d’un autre.
2 heures du matin c’est pour les gens seuls. Ceux qui aime sans être aimé en retour.
Je suis une amoureuse de l’amour. Je pense être incapable d’écrire autre chose que l’amour.
Cette phrase résume plutôt bien le vide qui hante mes journées.
Écrire l’amour à défaut de le vivre.
C’est ça. Je suis une idéaliste amoureuse de l’amour.
L’écrire pour le comprendre.
La douceur d’une vague qui laisse des larmes salées.
Tu n’es pas à moi, mais des fois j’aime imaginer que c’est le cas. J’ai longtemps créée l’illusion que tu me voulais secrètement mais que tu étais déjà trop impliqué ailleurs ou simplement trop peureux. Parfois j’oublie que ce sont mes désirs qui ont donné naissance à cette douce illusion.
Tu n’es pas à moi et tu ne me veux sans doute pas.
J’écris beaucoup sur toi, je sais que c’est pathétique, mais à vrai dire je m’en fous.
Je suis là pour exorciser mes démons après tout. Il s’avère que tu en es devenu un.
J’écrirais jusqu’à m’en faire saigner les doigts si ça pouvait tout changer.
Le plus triste dans cette histoire c’est qu’il n’a jamais été le mien, mais son départ m’a pourtant brisé le coeur.
Tu es parti et je n’avais plus de raison de rester. Les jours ont passé et, aussi surprenant que ce soit, je suis restée en vie. J’ai continué à sortir de mon lit, à respirer. Mon coeur n’a pas cessé de battre.
Ton doux visage tout rond revient visiter mes souvenirs par vagues de temps à autre, parfois je me noie.
J’ai résisté pendant des mois aux rêves que tu me vendais. Je ne sais pas pourquoi ni comment j’ai cédé. Je ne sais pas ce qui m’a fait t’aimer. Je me rappelle de tous les mots que tu m’écrivais et de toutes les fleurs que tu me murmurais. Ça n’a aucun sens.
Tu étais là, aujourd’hui tu ne l’es plus.
Tu avais mon coeur, je pensais avoir le tient. Tu as dis que c’était ça l’amour.
« L’amour sain ».
Je ne le connaissais pas alors comment aurais-je pu savoir ?
Peut-être que j’étais de trop. Peut-être que je n’étais pas assez.
Je n’en sais rien, mais je n’oublierais pas. Je n’oublierais aucune des sensations que tu m’as fait éprouver. Je les recherche dans chaque relation, dans chaque homme qui traverse ma vie. Je les cherche comme on chercherait la fontaine de Jouvence.
Je n’oublierais jamais cette sensation d’être tout et de n’être rien.
Je passe des heures avec les écouteurs visés dans mes oreilles, à l’écoute des mots que je ne suis pas capable de trouver ou de prononcer.
Leurs mots pour apaiser mes maux.
J’ai trouvé une autre définition de l’amour. En tout cas une autre façon de le reconnaitre.
Il est devenu le sujet de toutes les chansons d’amour, comme si elles étaient écrites pour lui.
On flirt, on cherche à se séduire. On rit et on se confie.
Comment sommes-nous censés savoir si c’est réel ou non ?
Personne n’a la capacité de contrôler ses sentiments. On peut juste les laisser nous envahir jusqu’à nous contrôler.
C’est tellement dur d’être près de ce qu’on veut sans pouvoir dire ce nous voudrions faire entendre.
Alors on essaie d’agir naturellement. Tout ce que nous pouvons faire c’est tenter de laisser une trace dans les yeux de l’autre.
D’un côté, je n’ai rien perdu. Oui, tu es parti en laissant les bouts de mon coeur dans une flaque de larmes, mais tu m’as laissé ton fantôme.
Écrire l’amour revient au même qu’écrire sur toi.
Je souhaiterais pouvoir écrire autre chose.
J’ai réfléchis à propos des mots que j’ai écris lundi.
Je crois que je me suis trompée. Et c’est rare que je le reconnaisse.
Je suis partie du principe que l’autre bout d’âme devrait forcément être un partenaire amoureux. Une personne à marier.
Mon erreur est là. Elle réside dans ce principe là.
J’ai connu l’amour et il m’a systématiquement laissé tomber. Après chaque histoire, j’ai retrouvé mon coeur dans un sale état. Évidemment, mes ex amour ne sont pas responsable de tout, loin de là.
Cependant, il existe une chose qui ne m’a jamais fait défaut. Les liens fraternels. Après réflexion, ces liens sont ce qui m’a toujours sauvé. Ils m’ont appris à respirer et à me relever après chaque chute.
L’affection que nous partageons est ancrée en moi bien plus profondément que l’encre de mes tatouages. Je sais que c’est la seule chose qu’on ne pourra jamais m’enlever.
L’âme soeur ce n’est pas seulement un mari. Elle peut prendre n’importe quelle forme.
Mon utopie ne prenait pas le bon chemin.
Tout le monde a un ami pour chaque étape de sa vie, mais je pense que seuls les plus chanceux d’entre nous ont le même ami pour chacune de ses étapes.
Moi j’en ai deux. Vous imaginez la chance que j’ai ?
J’ai deux âmes pour compléter la mienne.
Deux solides coffres-forts qui gardent tous mes secrets et qui pansent toutes mes blessures. En tout cas, ils les empêche de trop saigner…
Jour après jour, année après année, ces deux créatures sont devenus une famille, ma maison.
Et comme nos grands-mères le disent si bien : on n’est jamais mieux que chez soit.
L’amitié donne cette sensation tellement grisante. Ce confort de savoir que même dans nos nuits les plus sombres, lorsque nous nous retrouvons envahis par ce sentiment de solitude étouffant, nous ne sommes jamais vraiment seul.
Peu importe combien d’années, combien de kilomètres, rien ne changera jamais.
Je ne suis pas fan de cette impression d’être fleur bleue ou dégoulinante de bons sentiments.
Une légère dose d’espoir a marqué ces dernières 24 heures.
L’espoir d’un rebondissement inattendu : son retour.
Je sais que je n’étais qu’un arrêt sur son trajet avant qu’il passe au suivant jusqu’au terminus.
Je reste debout jusque 2 heures du matin. Je ne peux pas dormir, mon esprit vit avec des mots pour quelqu’un qui n’est plus là.
Comme un poète.
Comme une alcoolique qui se soule jusqu’à l’amnésie, jusqu’à oublier quelqu’un qui est parti.
2 heures du matin c’est l’heure des amoureux, de ceux qui s’endorment dans les bras d’un autre.
2 heures du matin c’est pour les gens seuls. Ceux qui aime sans être aimé en retour.
Je suis une amoureuse de l’amour. Je pense être incapable d’écrire autre chose que l’amour.
Cette phrase résume plutôt bien le vide qui hante mes journées.
Écrire l’amour à défaut de le vivre.
C’est ça. Je suis une idéaliste amoureuse de l’amour.
L’écrire pour le comprendre.
La douceur d’une vague qui laisse des larmes salées.
Tu n’es pas à moi, mais des fois j’aime imaginer que c’est le cas. J’ai longtemps créée l’illusion que tu me voulais secrètement mais que tu étais déjà trop impliqué ailleurs ou simplement trop peureux. Parfois j’oublie que ce sont mes désirs qui ont donné naissance à cette douce illusion.
Tu n’es pas à moi et tu ne me veux sans doute pas.
J’écris beaucoup sur toi, je sais que c’est pathétique, mais à vrai dire je m’en fous.
Je suis là pour exorciser mes démons après tout. Il s’avère que tu en es devenu un.
J’écrirais jusqu’à m’en faire saigner les doigts si ça pouvait tout changer.
Le plus triste dans cette histoire c’est qu’il n’a jamais été le mien, mais son départ m’a pourtant brisé le coeur.
Tu es parti et je n’avais plus de raison de rester. Les jours ont passé et, aussi surprenant que ce soit, je suis restée en vie. J’ai continué à sortir de mon lit, à respirer. Mon coeur n’a pas cessé de battre.
Ton doux visage tout rond revient visiter mes souvenirs par vagues de temps à autre, parfois je me noie.
J’ai résisté pendant des mois aux rêves que tu me vendais. Je ne sais pas pourquoi ni comment j’ai cédé. Je ne sais pas ce qui m’a fait t’aimer. Je me rappelle de tous les mots que tu m’écrivais et de toutes les fleurs que tu me murmurais. Ça n’a aucun sens.
Tu étais là, aujourd’hui tu ne l’es plus.
Tu avais mon coeur, je pensais avoir le tient. Tu as dis que c’était ça l’amour.
« L’amour sain ».
Je ne le connaissais pas alors comment aurais-je pu savoir ?
Peut-être que j’étais de trop. Peut-être que je n’étais pas assez.
Je n’en sais rien, mais je n’oublierais pas. Je n’oublierais aucune des sensations que tu m’as fait éprouver. Je les recherche dans chaque relation, dans chaque homme qui traverse ma vie. Je les cherche comme on chercherait la fontaine de Jouvence.
Je n’oublierais jamais cette sensation d’être tout et de n’être rien.
Je passe des heures avec les écouteurs visés dans mes oreilles, à l’écoute des mots que je ne suis pas capable de trouver ou de prononcer.
Leurs mots pour apaiser mes maux.
J’ai trouvé une autre définition de l’amour. En tout cas une autre façon de le reconnaitre.
Il est devenu le sujet de toutes les chansons d’amour, comme si elles étaient écrites pour lui.
On flirt, on cherche à se séduire. On rit et on se confie.
Comment sommes-nous censés savoir si c’est réel ou non ?
Personne n’a la capacité de contrôler ses sentiments. On peut juste les laisser nous envahir jusqu’à nous contrôler.
C’est tellement dur d’être près de ce qu’on veut sans pouvoir dire ce nous voudrions faire entendre.
Alors on essaie d’agir naturellement. Tout ce que nous pouvons faire c’est tenter de laisser une trace dans les yeux de l’autre.
D’un côté, je n’ai rien perdu. Oui, tu es parti en laissant les bouts de mon coeur dans une flaque de larmes, mais tu m’as laissé ton fantôme.
Écrire l’amour revient au même qu’écrire sur toi.
Je souhaiterais pouvoir écrire autre chose.
Suite directe du "Lundi 2 Mai". Avec correctif en introduction. Pas faux le correctif.
Après, ce sont digressions/divagations sur ce sentiment qu'est l'amour, cette relation entre les êtres qu'induit l'amour, sur un mode passablement désabusé ...
Après, ce sont digressions/divagations sur ce sentiment qu'est l'amour, cette relation entre les êtres qu'induit l'amour, sur un mode passablement désabusé ...
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