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Lundi 2 Mai
L’amour en 2022 se résume à un défilé de profils, tous aussi faux et artificiels les uns que les autres, sur un écran de téléphone.
On est tous à la recherche de cette perle rare, de ce bout d’âme qui complétera la nôtre comme si c’était une pièce du puzzle. La pièce. Celle qui comblera tout, qui effacera toutes les douleurs et rendra la vie tellement évidente.
« Il est plus moi-même que je ne le suis. De quoi que soit faites nos âmes la sienne et la mienne sont pareilles » Emily Brontë avait vu juste lorsqu’elle a donné naissance aux Hauts de Hurlevent.
J’ai délaissé mon clavier pendant trois ans, le temps de vivre ma vie d’adolescente amoureuse. Aujourd’hui, je suis ce qu’on appelle une jeune adulte et mon clavier me manque. La vingtaine m’a eu et m’a apporté de nouvelles histoires à raconter, de nouvelles déceptions mais surtout de nouvelles questions auxquelles je vais devoir répondre.
Comme tout le monde, j’ai eu mon lot d’histoires, surtout ces derniers temps. Je pense pouvoir dire qu’elles m’ont fracassé. A vrai dire, c’est ce qui me pousse à revenir ici.
C’est l’heure de les exorciser.
Lorsque le manque d’attention s’est fait ressentir, j’ai choisis de tenter ces fameux sites de rencontres. Certes, ce ne fut pas l’idée la plus brillante que j’ai eu, mais je ne la regrette pas.
Noyé au milieu de tous ces visages inconnus que je faisais défiler comme un jeu de cartes, je l’ai vu. A cet instant, j’ai cru avoir trouvé ma pièce. J’ai cru avoir trouvé mon Heathcliff, mon Darcy. Celui capable de compléter ce bout d’âme.
J’aurais aimé pouvoir vous raconter une histoire pleine de tendresse, de douceur et avec un chouette happy end, mais ce n’est pas comme ça que ça s’est passé. Au lieu de ça, ça a été violent, décevant et les débris de cette histoire me coupent encore profondément aujourd’hui.
En réalité, nous étions voués à l’échec, tout le monde le savait, mais il a su captiver mon âme comme aucune autre avant lui.
C’est sans doute pour cette raison, qu’il restera toujours mon « peut-être ».
Comme beaucoup, je suis guidée par une utopie.
Au risque d’avoir l’air trop mielleuse ou trop naïve, mon utopie c’est de trouver la personne qui sera capable de rallumer ce qu’on a éteint à l’intérieur de moi.
Je ne demande pas une histoire à la Roméo & Juliette, ça ne m’intéresse pas.
Je ne cherche pas une histoire, je cherche une personne.
Alors je vous vois venir, on va me dire que le plus important c’est de se suffire à soi-même, d’être bien avec soi, mais je vous assure que je le suis déjà.
Je ne suis plus mon propre fardeau. La vie peut s’avérer déjà trop pénible pour entrer en guerre contre soi.
Lorsque j’aurais trouvé cette deuxième âme, j’aurais besoin qu’il me promette une chose.
Je lui ferais promettre de ne pas souiller ma vie avec son amour pour ensuite devoir faire avec l’absence de celui-ci. J’ai arrêté de me voiler la face, tout le monde part un jour. Je refuse de m’habituer encore une fois à quelqu’un qui disparaitra.
Le prochain je t’aime, je le veux différent.
Je refuse qu’il soit dit sous la couette pendant le sexe.
Je refuse qu’il soit dit au moment où nous sommes tous les deux prêts pour manger dehors.
Je refuse qu’il soit dit pendant une soirée d’ivresse. Je ne veux pas que l’amour sente le sel et le citron.
Je refuse qu’il soit dit quand nous serons allongés côte à côté, prêt à dormir.
Je refuse de l’entendre un soir de Noël, Nouvel-An ou encore Pâques.
Je lui ferais promettre de ne pas me gâcher tout ça, de ne pas hanter mes souvenirs jours après jours.
Je veux que ce je t’aime soit rendu banal, comme si on se le disait depuis une éternité déjà.
Je ne veux pas repenser à tous nos souvenirs quand j’embrasserais quelqu’un d’autre, quand je sentirais l’odeur des agrumes ou en partageant mon lit.
J’ai du mal à trouver les avantages au temps passé sur les sites de rencontres.
Hormis le fait que ça m’a aidé à mieux voir les relations qui nous lient les uns aux autres.
J’ai plus d’une fois eu l’impression d’être un bout de viande sur une étale du marché le dimanche matin. Un marché de corps et de chair.
D’autres sont là sans but précis ou en tout cas refuse de l’admettre.
Je serais de mauvaise foi si je me voilais la face sur le fait que cette attention possédait un coté gratifiant.
L’amour en 2022 se résume à un défilé de profils, tous aussi faux et artificiels les uns que les autres, sur un écran de téléphone.
On est tous à la recherche de cette perle rare, de ce bout d’âme qui complétera la nôtre comme si c’était une pièce du puzzle. La pièce. Celle qui comblera tout, qui effacera toutes les douleurs et rendra la vie tellement évidente.
« Il est plus moi-même que je ne le suis. De quoi que soit faites nos âmes la sienne et la mienne sont pareilles » Emily Brontë avait vu juste lorsqu’elle a donné naissance aux Hauts de Hurlevent.
J’ai délaissé mon clavier pendant trois ans, le temps de vivre ma vie d’adolescente amoureuse. Aujourd’hui, je suis ce qu’on appelle une jeune adulte et mon clavier me manque. La vingtaine m’a eu et m’a apporté de nouvelles histoires à raconter, de nouvelles déceptions mais surtout de nouvelles questions auxquelles je vais devoir répondre.
Comme tout le monde, j’ai eu mon lot d’histoires, surtout ces derniers temps. Je pense pouvoir dire qu’elles m’ont fracassé. A vrai dire, c’est ce qui me pousse à revenir ici.
C’est l’heure de les exorciser.
Lorsque le manque d’attention s’est fait ressentir, j’ai choisis de tenter ces fameux sites de rencontres. Certes, ce ne fut pas l’idée la plus brillante que j’ai eu, mais je ne la regrette pas.
Noyé au milieu de tous ces visages inconnus que je faisais défiler comme un jeu de cartes, je l’ai vu. A cet instant, j’ai cru avoir trouvé ma pièce. J’ai cru avoir trouvé mon Heathcliff, mon Darcy. Celui capable de compléter ce bout d’âme.
J’aurais aimé pouvoir vous raconter une histoire pleine de tendresse, de douceur et avec un chouette happy end, mais ce n’est pas comme ça que ça s’est passé. Au lieu de ça, ça a été violent, décevant et les débris de cette histoire me coupent encore profondément aujourd’hui.
En réalité, nous étions voués à l’échec, tout le monde le savait, mais il a su captiver mon âme comme aucune autre avant lui.
C’est sans doute pour cette raison, qu’il restera toujours mon « peut-être ».
Comme beaucoup, je suis guidée par une utopie.
Au risque d’avoir l’air trop mielleuse ou trop naïve, mon utopie c’est de trouver la personne qui sera capable de rallumer ce qu’on a éteint à l’intérieur de moi.
Je ne demande pas une histoire à la Roméo & Juliette, ça ne m’intéresse pas.
Je ne cherche pas une histoire, je cherche une personne.
Alors je vous vois venir, on va me dire que le plus important c’est de se suffire à soi-même, d’être bien avec soi, mais je vous assure que je le suis déjà.
Je ne suis plus mon propre fardeau. La vie peut s’avérer déjà trop pénible pour entrer en guerre contre soi.
Lorsque j’aurais trouvé cette deuxième âme, j’aurais besoin qu’il me promette une chose.
Je lui ferais promettre de ne pas souiller ma vie avec son amour pour ensuite devoir faire avec l’absence de celui-ci. J’ai arrêté de me voiler la face, tout le monde part un jour. Je refuse de m’habituer encore une fois à quelqu’un qui disparaitra.
Le prochain je t’aime, je le veux différent.
Je refuse qu’il soit dit sous la couette pendant le sexe.
Je refuse qu’il soit dit au moment où nous sommes tous les deux prêts pour manger dehors.
Je refuse qu’il soit dit pendant une soirée d’ivresse. Je ne veux pas que l’amour sente le sel et le citron.
Je refuse qu’il soit dit quand nous serons allongés côte à côté, prêt à dormir.
Je refuse de l’entendre un soir de Noël, Nouvel-An ou encore Pâques.
Je lui ferais promettre de ne pas me gâcher tout ça, de ne pas hanter mes souvenirs jours après jours.
Je veux que ce je t’aime soit rendu banal, comme si on se le disait depuis une éternité déjà.
Je ne veux pas repenser à tous nos souvenirs quand j’embrasserais quelqu’un d’autre, quand je sentirais l’odeur des agrumes ou en partageant mon lit.
J’ai du mal à trouver les avantages au temps passé sur les sites de rencontres.
Hormis le fait que ça m’a aidé à mieux voir les relations qui nous lient les uns aux autres.
J’ai plus d’une fois eu l’impression d’être un bout de viande sur une étale du marché le dimanche matin. Un marché de corps et de chair.
D’autres sont là sans but précis ou en tout cas refuse de l’admettre.
Je serais de mauvaise foi si je me voilais la face sur le fait que cette attention possédait un coté gratifiant.
Digression avec paramètres personnels sur ce que peuvent représenter des sites de rencontre. Cette phrase là me semble bien résumer la chose :
J’ai plus d’une fois eu l’impression d’être un bout de viande sur une étale du marché le dimanche matin. Un marché de corps et de chair.
Texte moins noir que ce que tu as pu nous proposer récemment, même si l'absence d'illusions ou d'espoirs saute au visage du lecteur.
J’ai plus d’une fois eu l’impression d’être un bout de viande sur une étale du marché le dimanche matin. Un marché de corps et de chair.
Texte moins noir que ce que tu as pu nous proposer récemment, même si l'absence d'illusions ou d'espoirs saute au visage du lecteur.
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