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Lundi 11 Juillet
Je me sens comme Anakin. Tiraillée par deux forces. Sans doute aussi sombre l’une que l’autre.
J’ai toujours aimé les méchants, les anti-héros. Les coeurs un peu ravagés et les âmes abimées. Encore plus depuis que j’en suis devenue une.
En plus de les aimer, je les comprends.
Mes actes ont brisé des coeurs ces derniers moi et surtout le mien.
Ma quête d’une autre âme pour combler la mienne est devenue vide de sens même inutile. Ce qui me poussait à me lever le matin est maintenant la raison pour laquelle je ne veux plus sortir de mon lit.
Je cherche toujours quelque chose, le truc qui me fera vivre, qui comblera le trou qui se creuse dans mon âme.
Les grains du sablier s’écoulent et les réponses ne viennent pas.
Le temps n’était pas censé être le remède à tous les maux ?
Peut-être que je finirais par trouver mes réponses au fond d’un regard, ou bien dans le reflet de mes yeux au fond du verre.
L’envie de tout quitter grandit de jour en jour. Le gardien sur mon épaule m’a demandé la seule faveur de sa vie : sauver la mienne tant que je le peux encore.
Je me supplie de le faire, mais ma peur me bloque sur place.
Peur de ce que je trouverais en réalisant cette faveur, ou plutôt peur de ce que je ne trouverais plus.
Entre les incantations de l’un et les chaînes de l’autre, je me suis égarée quelque part entre les deux. Chacun a cassé quelque chose que je n’arrive pas à réparer en restant et que je ne réparerais peut-être jamais.
J’ai tellement peur de retourner à cette époque où je voulais mourir demain, à l’époque où je n’avais plus rien.
Je crois avoir confondu l’amour et l’intérêt.
Je me suis noyée dans l’amour qui se présentait à moi comme pour combler le manque. Mais manque de quoi ?
Je dois apprendre à vivre seule je crois.
A l’époque vivre sans toi me terrifiait, mais la tristesse arrive quand tu confonds la vérité avec celui qui t’a montré la vérité.
Un an pour comprendre que ce n’est pas toi, mais que c’est moi qui me manque.
J’ai peur du jour où je serais en paix, du jour où je n’aurais plus rien à écrire.
Ce jour là je sais que je serais heureuse. Mais, j’ai appris que le bonheur est toujours éphémère. Je crains déjà le jour où l’on viendra me prendre cette paix intérieur fraîchement acquise.
Vous vous dîtes sans doute que, si j’ai aussi mal, pourquoi ne pas tout simplement m’en aller ?
Parce que je ne le peux pas. Me sauver moi serait en tuer un autre.
J’ai bafoué mes valeurs et mes principes en trompant, en mentant, en jouant. Mon seul souhait est de faire table rase de mes péchés.
Quelle âme vaut le plus ? La sienne ou la mienne ?
La fumée du feu que j’ai allumé a noirci mon âme.
Je ne sais pas si ma haine disparaîtra.
La haine et la peur sont les fondements du côté obscur.
Je me sens comme Anakin après avoir exécuté l’Ordre 66.
Je me sens comme Anakin. Tiraillée par deux forces. Sans doute aussi sombre l’une que l’autre.
J’ai toujours aimé les méchants, les anti-héros. Les coeurs un peu ravagés et les âmes abimées. Encore plus depuis que j’en suis devenue une.
En plus de les aimer, je les comprends.
Mes actes ont brisé des coeurs ces derniers moi et surtout le mien.
Ma quête d’une autre âme pour combler la mienne est devenue vide de sens même inutile. Ce qui me poussait à me lever le matin est maintenant la raison pour laquelle je ne veux plus sortir de mon lit.
Je cherche toujours quelque chose, le truc qui me fera vivre, qui comblera le trou qui se creuse dans mon âme.
Les grains du sablier s’écoulent et les réponses ne viennent pas.
Le temps n’était pas censé être le remède à tous les maux ?
Peut-être que je finirais par trouver mes réponses au fond d’un regard, ou bien dans le reflet de mes yeux au fond du verre.
L’envie de tout quitter grandit de jour en jour. Le gardien sur mon épaule m’a demandé la seule faveur de sa vie : sauver la mienne tant que je le peux encore.
Je me supplie de le faire, mais ma peur me bloque sur place.
Peur de ce que je trouverais en réalisant cette faveur, ou plutôt peur de ce que je ne trouverais plus.
Entre les incantations de l’un et les chaînes de l’autre, je me suis égarée quelque part entre les deux. Chacun a cassé quelque chose que je n’arrive pas à réparer en restant et que je ne réparerais peut-être jamais.
J’ai tellement peur de retourner à cette époque où je voulais mourir demain, à l’époque où je n’avais plus rien.
Je crois avoir confondu l’amour et l’intérêt.
Je me suis noyée dans l’amour qui se présentait à moi comme pour combler le manque. Mais manque de quoi ?
Je dois apprendre à vivre seule je crois.
A l’époque vivre sans toi me terrifiait, mais la tristesse arrive quand tu confonds la vérité avec celui qui t’a montré la vérité.
Un an pour comprendre que ce n’est pas toi, mais que c’est moi qui me manque.
J’ai peur du jour où je serais en paix, du jour où je n’aurais plus rien à écrire.
Ce jour là je sais que je serais heureuse. Mais, j’ai appris que le bonheur est toujours éphémère. Je crains déjà le jour où l’on viendra me prendre cette paix intérieur fraîchement acquise.
Vous vous dîtes sans doute que, si j’ai aussi mal, pourquoi ne pas tout simplement m’en aller ?
Parce que je ne le peux pas. Me sauver moi serait en tuer un autre.
J’ai bafoué mes valeurs et mes principes en trompant, en mentant, en jouant. Mon seul souhait est de faire table rase de mes péchés.
Quelle âme vaut le plus ? La sienne ou la mienne ?
La fumée du feu que j’ai allumé a noirci mon âme.
Je ne sais pas si ma haine disparaîtra.
La haine et la peur sont les fondements du côté obscur.
Je me sens comme Anakin après avoir exécuté l’Ordre 66.
Ouh là, j'ai dû faire une recherche pour savoir à quoi faisait référence cet Anakin, désolé ça ne fait pas partie de mon ... "bestiaire" !
C'est le retour de Spirit, genre noir c'est noir, qui t'a inspirée ? Parce que si c'est abscons, c'est aussi méchamment dépressif. On a quand même un peu de mal à s'y retrouver. Sauf que noir ... c'est noir !
C'est le retour de Spirit, genre noir c'est noir, qui t'a inspirée ? Parce que si c'est abscons, c'est aussi méchamment dépressif. On a quand même un peu de mal à s'y retrouver. Sauf que noir ... c'est noir !
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