Page 1 de 1
Je me souvient de ma toute petite enfance, des jeux avec mon père, des chansons que ma mère me chantait le soir lorsque j'étais blottis sous la couette. Elle avait une belle voix ma mère, douce et chaleureuse . Je n'entendais que rarement la fin de ses berceuses, je dormait avant, la plupart du temps.
Je me souvient des saisons. L'automne ou les feuillages prenait des tons roux et ou les feuilles commençaient à tomber sur la terre brune. Le vent qui souvent se levait subitement dans un ciel lourd comme pour balayer ce désordre. L'hiver ou la neige se mettait à glisser du ciel et parsemait les rues de ses petits flocons qui me mettaient en joie. Lorsque le manteau était suffisamment épais nous y faisions mes amis et moi de grandes batailles de boules de neige et de magnifiques bonhommes. Puis venait le printemps ou je guettais la percées des primevères et des jonquilles sauvages dont je faisait des bouquets que je courais offrir à ma mère et qu'elle mettait dans un vase que j'avais fabriqués à l'école. Puis venait l’été et le soleil qui chauffait dure et que nous combattions avec de grosses glaces dans des cornets pointus. Il y avait également les vacances, nous partions tous les trois chez nos cousins dans le sud,là ou il faisait encore plus chaud mais ou l'on avaient la permission de jouer avec le tuyau d'arrosage et de nous asperger de cette eau fraîche et bienvenue.
Je me souvient de ces années d'école, de la maternelle au bac qui m'ont appris tant de choses. Des premières amoures d'enfant à celle plus sérieuses qui venaient avec l'age. De certains chagrins d'amours.
Je me souvient de mes début dans le monde du travail, de ma première paye ; de mon premier logement, un petit studio au dernier étage sous les toits. De mes amis, les vrais et les autres qui m'ont parfois valus quelques embêtements.
Je me souvient de ces mauvaises années à fumer un peu n'importe quoi et à boire beaucoup en compagnies peu recommandables.
Je me souvient d'un tas d'autres choses que je préférerais oublier et que je vais oublier. Je sens déjà au dessus de moi peser le poids de mes fautes.
Je me souvient de la vie qui après tout n'est pas si mal même sil elle vous malmene parfois.
Mais là il n'est plus questions de souvenirs, trop de choses se passent autour de moi, trop de gens, d'agitation...la vie va trop vite le courant est trop fort, si je pouvais le remonter, rebrousser chemin jusqu'au moment qui avait fait tout basculer. Mais ce n'est pas possible, pour personnes.
Je suis bloqué, je ne peux plus bouger et j’entends le claquement la-haut, au dessus de ma tête. Il est vraiment trop tard pour se souvenir,bien trop tard...
Lorsque les employés de l'état prirent le panier il leurs sembla remarquer un sourire sur le visage du supplicier. C'était la première fois qu'ils voyaient ça. Le soir ils s'en souviendraient encore jusqu'à ce que leurs enfants leurs sautent dans les jambes en criant : papa !
Je me souvient des saisons. L'automne ou les feuillages prenait des tons roux et ou les feuilles commençaient à tomber sur la terre brune. Le vent qui souvent se levait subitement dans un ciel lourd comme pour balayer ce désordre. L'hiver ou la neige se mettait à glisser du ciel et parsemait les rues de ses petits flocons qui me mettaient en joie. Lorsque le manteau était suffisamment épais nous y faisions mes amis et moi de grandes batailles de boules de neige et de magnifiques bonhommes. Puis venait le printemps ou je guettais la percées des primevères et des jonquilles sauvages dont je faisait des bouquets que je courais offrir à ma mère et qu'elle mettait dans un vase que j'avais fabriqués à l'école. Puis venait l’été et le soleil qui chauffait dure et que nous combattions avec de grosses glaces dans des cornets pointus. Il y avait également les vacances, nous partions tous les trois chez nos cousins dans le sud,là ou il faisait encore plus chaud mais ou l'on avaient la permission de jouer avec le tuyau d'arrosage et de nous asperger de cette eau fraîche et bienvenue.
Je me souvient de ces années d'école, de la maternelle au bac qui m'ont appris tant de choses. Des premières amoures d'enfant à celle plus sérieuses qui venaient avec l'age. De certains chagrins d'amours.
Je me souvient de mes début dans le monde du travail, de ma première paye ; de mon premier logement, un petit studio au dernier étage sous les toits. De mes amis, les vrais et les autres qui m'ont parfois valus quelques embêtements.
Je me souvient de ces mauvaises années à fumer un peu n'importe quoi et à boire beaucoup en compagnies peu recommandables.
Je me souvient d'un tas d'autres choses que je préférerais oublier et que je vais oublier. Je sens déjà au dessus de moi peser le poids de mes fautes.
Je me souvient de la vie qui après tout n'est pas si mal même sil elle vous malmene parfois.
Mais là il n'est plus questions de souvenirs, trop de choses se passent autour de moi, trop de gens, d'agitation...la vie va trop vite le courant est trop fort, si je pouvais le remonter, rebrousser chemin jusqu'au moment qui avait fait tout basculer. Mais ce n'est pas possible, pour personnes.
Je suis bloqué, je ne peux plus bouger et j’entends le claquement la-haut, au dessus de ma tête. Il est vraiment trop tard pour se souvenir,bien trop tard...
Lorsque les employés de l'état prirent le panier il leurs sembla remarquer un sourire sur le visage du supplicier. C'était la première fois qu'ils voyaient ça. Le soir ils s'en souviendraient encore jusqu'à ce que leurs enfants leurs sautent dans les jambes en criant : papa !
Jolie succession de souvenirs, émaillée par les quatre saisons et les tourbillons de vent et de vie. J'aime bien la phrase de conclusion.
Il y a un parfum d'innocence que je trouve rafraîchissant. Tout le monde se laisse toucher par des souvenirs simples de ce genre.
Attention à l'orthographe : "Je me souvient", c'est une faute, si ça revient six fois ça fait six fautes!
Il y a un parfum d'innocence que je trouve rafraîchissant. Tout le monde se laisse toucher par des souvenirs simples de ce genre.
Attention à l'orthographe : "Je me souvient", c'est une faute, si ça revient six fois ça fait six fautes!
… et moi je me souviens d’un forum de CL qui s’intitulait « je me souviens »
https://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Ton texte, Spirit, devrait y figurer il y serait en bonne place, et ça pourrait ranimer ce vieux forum, ça révèle une personnalité et c’est beau texte comme on les aime.
https://critiqueslibres.com/i.php/forum/…
Ton texte, Spirit, devrait y figurer il y serait en bonne place, et ça pourrait ranimer ce vieux forum, ça révèle une personnalité et c’est beau texte comme on les aime.
Merci SJB, je dois dire que je suis un peu triste de voir que plus rien de fremis ici, c'est vraiment dommage...
Tout le monde est triste, Spirit, mais ... c'est ainsi. A partir du moment où les participants se retirent, forcément c'est un vent froid qui souffle.
SJB a raison de notifier le fil "Je me souviens". Sauf que la fin - typiquement Spiritienne !- modifie la donne et "romance", en quelque sorte, ou "fictionne" l'ensemble. Du coup ...
Il doit y avoir du personnel et du rajouté, j'imagine ?
Est-ce que ça vaut le coup de remettre les fautes sur le tapis ? Martin1 l'a fait, dont acte.
A compulser le résumé rapide du condamné, qui revoit sa vie comme un flash on se dit que, décidément, faudrait vraiment rester enfant. Que ne le faisons-nous pas !
SJB a raison de notifier le fil "Je me souviens". Sauf que la fin - typiquement Spiritienne !- modifie la donne et "romance", en quelque sorte, ou "fictionne" l'ensemble. Du coup ...
Il doit y avoir du personnel et du rajouté, j'imagine ?
Est-ce que ça vaut le coup de remettre les fautes sur le tapis ? Martin1 l'a fait, dont acte.
A compulser le résumé rapide du condamné, qui revoit sa vie comme un flash on se dit que, décidément, faudrait vraiment rester enfant. Que ne le faisons-nous pas !
Je ne sais pas si les condamnés ont ce genre de film qui passe dans leur tête avant la sentence... Cela les rend de suite plus humains et vulnérables, malgré les méfaits ou horreurs dont ils sont coupables.
En plus d'avoir une inspiration plutôt noire, Spirit est un grand défenseur des opprimés, la preuve...
En plus d'avoir une inspiration plutôt noire, Spirit est un grand défenseur des opprimés, la preuve...
La chute est vraiment très réussie, j'ai relu le texte ensuite et c'est vraiment bien amené.
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre