Martin1

avatar 12/05/2023 @ 21:44:01
Ô pauvre enfant, ô mon petit Côme, qui est là-bas ? Qui donc ? Qui est cette silhouette étrange, que la lueur du soir découpe ? Ne vois-tu pas ? Regarde. Il y a là-bas, peut-être, un homme. Un homme qui marche. Il enlace de son voyage, de longues rives sinueuses. Il se fait tard, pourtant, le regard tourné contre le Levant, contre le mistral des côtes blanches, il soulève les sables frais sur ses gros pieds de pérégrin.
Sur ses gros pieds de voyageur, tout encornés de son exode, il marche encore, des heures durant. Que cherche-t-il ? A quoi pense-t-il ? On m’avait dit qu’il reviendrait. Mon aïeul m’avait dit, un jour, mon enfant ; un jour peut-être, il reviendra et moi je ne serai plus, car je serai mort, mais d’autres sont morts quand j’étais enfant, et eux aussi, ils l’avaient vu. Ils disaient : un jour, mon enfant, un jour peut-être, quand nous serons morts, quand nos vieux os ne vaudront plus qu'on les défende... à ce moment il reviendra, car il revient de siècle en siècle, il revient d'aïeul en aïeul depuis l'en-deça de nos mémoires, jusqu'à l'au-delà de nos oracles. Il reviendra depuis la mer, peut-être, et emplira l'air de ses paroles saumâtres, de ses prophéties folles, de ses mornes maximes... et nous serons ses disciples.
Toujours il revient. Tantôt par les montagnes, tantôt par les chaloupes. On ne sait ce qu’il veut ; on ne sait d’où il vient, mais tôt ou tard, il vient traîner sa morgue de vieux mâle sur les sentiers de notre terre, et toute la rade se remplit de ses vaines imprécations.
Il y a un homme là-bas, mon enfant, un homme qui marche. Tantôt par les aurores, tantôt par les couchants, il revient poser sa tente, et ses grimoires et ses créances, et son regard de solitude, sur nos maisons et nos vieux lierres, et alors il ne dit rien. Il s’asseoit en tailleur, par terre, comme un homme qui ne s’annonce pas, comme un vieil ennemi qui ne se présente pas, il se tient là et il promène son regard de loup, sur nous. Car il sait bien que nous l'attendions.
Et alors il dort ici et nous demande avec politesse, un peu de notre pain et de notre hospitalité. Et nous le nourrissons, avec des baies, des pommes, du pain et de la margarine. Et parfois il soupirait : Comme votre générosité est bonne ; et pourtant il me faudra partir bientôt. Et on l’abreuvait de notre soupe, et de nos nèfles, jusqu’à son lit ; de son départ nous ne demandions ni le jour ni l’heure, nous lui donnions encore, et encore, notre pain, nos nèfles, et nous faisions pour lui des courses. Et nous découpions viandes et nous brûlions chandelles, les plus belles, les plus âcres. Toujours il nous remerciait avec la grâce des vieux hommes, sans sourire. Parfois il jouait avec les enfants. mais même alors, et leur murmurait des choses qu'ils ne répétaient pas.
Et voilà des semaines, qu’il quémandait chez nous et prenait ses familiarités. Il viendra, le Dieu ; et il vous rendra votre pain que vous m’avez donné ; et il vous rendra à vous-mêmes. Qu’était notre rivage pour mériter qu’il y descende ? Ne devait-il pas marcher encore, et encore ainsi pendant des siècles, pourquoi ne pas demeurer l’éternel colporteur de ses mystères ? Messager des dieux et des vieux monstres du passé, n’y a-t-il pas de meilleurs cercles pour recevoir tes invocations, pour tes secrets meilleure crypte ?
Il traînait après lui une odeur si lourde, une odeur d’amertume et de verbe rance. On savait lorsqu’il entrait dans la maison ; on savait sur quel siège il aimait à s’asseoir ; et on savait toujours lorsqu’il promenait son oeil sec sur notre visage. Son regard même avait une odeur.

Six mois avaient passé. Il vivait dans notre maison, sous nos chênes il nous parlait des dieux, de leurs anges et de leurs ombres. Et nous espérions de le voir rester toujours, bien que l’appel le détournait de nous. Souvent il nous disait souvent, lampant à gros coups de langue dans notre soupe à vermicelles : Je ne suis pas le dieu, je suis le prospecteur du dieu. Je passe devant les grains. Les grains m’ignorent et me haïssent. Ils me jettent leurs regards fourbes et me molestent à leur manière. Mais lorsque je trouve une émeraude, au milieu d’elles, je m’incline, je la prends, et je donne de l'éclat à toutes ses facettes. Et alors, il s’arrêtait, regardait le petit Côme, qui du haut de ses onze ans le regardait, ébahi, curieux, plein de malice. L’homme le prenait alors dans ses bras, lui soufflait dans l’oreille quelques mots, d'une langue étrange, des sons inconnus. De temps en temps, sa mère le savait bien, alors qu’il jouait dans le jardin, on l’entendait produire de ses sons qu’elle ne connaissait pas. Etaient-ce des cris ? Etaient-ce des mots ? Il y avait ici un jeu bizarre de spirantes, d’occlusives et de fricatives, qui donnaient à ses lèvres un tour gravement enchanteur. L’enfant semblait s’adresser aux mésanges, aux pierres, aux objets inanimés. Il effrayait ses camarades.

Un an avait passé. L’homme ramassa une rose des champs, une magnifique rose, qui débourgeonnait à peine ses doucereux pétales ; et l’offrit à la mère, soufflant à son oreille : aujourd’hui, ma mission s’achève, j’ai trouvé le Dieu égaré ; je le rends aux étoiles

L’homme prit Côme par la main, descendit le vieux sentier et rejoignit le large. L’homme et l’enfant se mirent à les longer, et tournant vers les récifs, on ne les apercevait plus très bien. Leurs empreintes tachetaient les bords fuyants de la mer ; celles de droite, lourdes, profondes et aux contours fermes ; celles de gauche, petites, qui laissaient distinguer de petits orteils d’enfants, parfaitement parallèles. Arrivés à l’angle des récifs, les empreintes se dirigeaient vers une surface rocheuse, et ne continuaient pas. Quelques villageois observèrent, curieux, ces traces fantomatiques, mais bientôt la mer y verser ses premiers afflux. Les traces de l’enfant devinrent imprécises et souriantes. On crut entendre, à un moment, le vent qui rapportait d’on ne sait où, un petit sanglot d'enfant, je dis un sanglot, peut-être un hoquet seulement, mais un hoquet glaçant ; il charria encore trois heures durant son mauvais bruit de houle, ces remous éternels qui ne racontent rien. Plus d’émeraude, plus d’Elu ; plus d’invocation et de langue à mystères. Les parents de l’enfant se regardèrent, incrédules. Ils rentrèrent au jardin ; le chêne se désséchait ; le néflier était devenu infécond plus et les lierres rudéraux n’enserraient que des ruines. Quelque part, un fauteuil s’était affaissé ; il pouvait porter l'homme, mais pas son souvenir. Mortuaires et désertes paraissaient les chambres. Dans le jardin, les mésanges gardaient pour elles leur zinzinulement ; et ne rendaient pas de cri. Les oiseaux savent toujours où la mort a passé.
Les enfants demandaient quelquefois des nouvelles de leur ancien camarade ; ils voulaient savoir s’il produisait encore des sons étranges. Mais pour toute réponse on leur donnait des coups de bâton. Nul ne revit plus l’enfant ; ses frères et soeurs l'oublièrent. Seuls les parents, parfois, se remémoraient son visage et se félicitaient, tout bas, d'avoir leur fils là-bas, accroché dans le plafond céleste, et qui peut-être, profitait des jours d'averse pour noyer le village de ses larmes. Ces larmes aigre-douces que versent, par temps de pluie, les dieux orphelins.

Spirit
avatar 13/05/2023 @ 17:13:49
J'aime beaucoup le rythme de ton texte lent et inexorable comme si rien ne pouvait exister après ces mots. Il y a une espece de malediction, un vent qui passe et auquel rien de resiste, une chape de plomb qui écrase tout sur son passage.

Saint Jean-Baptiste 14/05/2023 @ 10:50:54
Bravo ! Tu as l’art de manier les mots, les expressions, les métaphores :
« Quelque part, un fauteuil s’était affaissé ; il pouvait porter l'homme, mais pas son souvenir ».
« ...et qui peut-être, profitait des jours d'averse pour noyer le village de ses larmes ».

C’est un très beau texte, bien amené, bien construit, avec un beau vocabulaire et ça se lit sans peine.

Martin1

avatar 14/05/2023 @ 21:34:14
Merci Spirit et SJB, je suis content que ça vous ait plu !

J'aime beaucoup le rythme de ton texte lent et inexorable comme si rien ne pouvait exister après ces mots. Il y a une espece de malediction, un vent qui passe et auquel rien de resiste, une chape de plomb qui écrase tout sur son passage.

Oui j'ai essayé de rendre une atmosphère assez lourde. C'était l'effet recherché !

Radetsky 18/05/2023 @ 09:59:33
Par certains côtés ton récit me fait penser à Hermann Broch (Le Tentateur) et à la légende du Joueur de flûte de Hameln (Grimm).
La Fatalité se glisse comme un reptile invisible jusqu'à ce que tous soient sidérés et comme privés de ressources pour s'y opposer...
Opressant. Mais réussi.

Morale (personnelle) : Méfiez-vous des dieux qui vous emmènent au diable.

Magicite
avatar 24/05/2023 @ 07:25:16
Belle prose, très poétique. Pas sûr d'avoir compris le titre(et encore moins l'avertissement) et nous sommes dans la fable classique, celle de la personnification de la mort. Mais habile avec le temps décrit du passage des saisons que j'ai bien aimé, entre autres détails.
Ce qui me fait demander si les dieux n'étaient qu'une invention de l'homme confronté à l'incompréhensible comme la mort d'un enfant, l'orage voilant dans le ciel la lumière du soleil et faisant vibrer de ses éclairs l'air tout autour expliqué avant de découvrir les différentes pressions atmosphériques et l'électricité, etc...
Dieu est l'inconnu, l'inimaginable, l'innefable et l'indescriptible, nos doutes et méconnaissances du monde, une réponse qui n'explique rien aux uestions les plus profondes de l'être qui s'est nommé lui même sapiens.
Heureusement cette pensée délètére et rétrograde (cf. religion) recule avec l'avancée de la science(et les réalisations/compréhensions humaines qu'elle permet).
Reste la poésie et l'émerveillement de la nature qui hélas est menacée dans sa diversité et richesse par l'homme qui a oublié qu'il n'est qu'une partie de la nature, insignifiante vie parmi d'autres sur un caillou dans l'immnensité ultra vaste de l'espace aux dimensions sidérales et sidérantes. Où le monothéisme abrahamique le place au centre, être supérieur et privilégié fait pour dominer la nature quand le réel prouve qu'il est sujet et dépendant de celle ci, jusque dans sa naissance et sa mortalité qui a bien diminuée et pas du fait des prières et chants de louanges mais de ceux qui comme Ambroise Paré ont bravé les tabous, de ceux qui ont pu voir les microbes quand les démons étaient responsables de maladies dans la croyance qui a comme synonyme superstition.

Martin1

avatar 24/05/2023 @ 08:50:01
Belle prose, très poétique. Pas sûr d'avoir compris le titre(et encore moins l'avertissement) et nous sommes dans la fable classique, celle de la personnification de la mort. Mais habile avec le temps décrit du passage des saisons que j'ai bien aimé, entre autres détails.

Bonjour Magicite. Je te remercie de ton commentaire. L'avertissement "âmes sensibles s'abstenir" s'explique par le fait que selon moi, un enfant arraché à ses parents constitue l'un des plus graves tabous qui puissent exister dans une société. En fait, mon premier jet se terminait sur une fin beaucoup plus glaçante à l'origine, mais je me suis finalement ravisé et j'ai laissé place à une fin ouverte (chacun peut imaginer ce qui est arrivé à l'enfant).

Tu vas rire, mais ton idée de la personnification de la mort ne m'était pas venu à l'idée, mais c'est une idée géniale et très intéressante et je vais supposer (arbitrairement) qu'elle était contenue inconsciemment dans le texte ! Merci.

Sur le reste du message, je pense qu'Ambroise Paré a dû se retourner dans sa tombe, mais passons!

Magicite
avatar 24/05/2023 @ 20:01:33
Salut Martin1er, je pensait à l'église qui a empêché la dissection de cadavres et donc l'avancée de la chirurgie. Il me semblait(mais je doit me tromper) que Paré avait eu une controverse sur ce sujet, lui s'opposant aux charlataneries dont les "savants" des églises sont parfois apôtres. Mais bien sûr c'est beaucoup plus complexes que cela durant l'histoire(interdiction pour empêcher le vol de cadavres comme pour l'univeristé de médecine en Écosse, avant Paré dissection pratiqué par des moines, les joyeusetés des inquisitions...) et pour éviter de citer encore et toujours les exemples les plus connus de l'obscurantisme et dogmatisme religieux face à la connaissance(Darwin et l'évolution du vivant, Gallilé sur l'héliocentrisme par ex.).

Ah cela m'a sauté aux yeux cette personnification.
Surtout quand je lis que l'invité souffle à l'oreille de l'enfant. Le souffle symbolise l'énergie vitale dans de nombreuses croyances mais j'ai pu y voir aussi un vecteur de transmission de virus. Le délire qui suit qui ressemble à une affection respiratoire ou effet d'une infection ou inflammation cérébrale(difficulté à parler de façon intelligible/délire). Mais probablement je me trompe et le fait de pouvoir interpréter différement, d'y voir autre chose que l'intention consciente de l'auteur, montre la richesse du texte et aussi ta maîtrise des codes du contes; consciemment ou non.

"que selon moi, un enfant arraché à ses parents constitue l'un des plus graves tabous qui puissent exister dans une société. " certes d'où ton euphémisme, en tout cas cela semble une peine immense.
La psychologie nous montre clairement que pour faire son deuil(au sens large et pas seulement pour la mort d'un être proche) et ne pas rester dans la souffrance la première étape est de l'accepter. Le tabou a l'effet inverse. Une personne des plus adorable que j'ai connue et très croyante(musulmane) a perdu sa fille qui s'est suicidée à 13 ans. Outre sa culpabilité de mère, la peine de la perte de son enfant s'ajoutait la peur inculquée par la religion du "pêché" et ses conséquences. C'est devenue une personne irrascible et désagréable quand elle n'était pas en larmes perpétuelles. Loin de moi l'idée de la juger mais j'ai quitté mon boulot(que j'appréciait pourtant) où c'était plus ou moins une supérieure car cela était insupportable de la côtoyer chaque jour et dans des condittions très défavorables pour moi. Ce n'est pas de tabou et dictature de règles de comment nous devons vivre nos vies que cette personne avait besoin mais de soins et soutien appropriés. De pouvoir progresser non dans la crainte d'un hypothétique au-delà mais d'accepter le monde réel, aussi dur et cruel et injuste puisse t'il être, c'est plus salvateur que les réconforts illusoires.
C'est anedoctique et je ne suis pas psychologue mais oui pourquoi pas les chérubins dans le ciel et les étoiles. Libre à nous de croire les contes de fées mais la déconvenue avec le monde réel peut être pénible et le décalage d'autant plus dangereux pour la société quand un idéal absolu y est impliqué.

J'aurais bien aimé lire cette fin "plus glaçante" même si j'aime bien celle ci pour son côté classicisme mythique/fable enfantine(pas péjoratif de ma part, je veux dire que sa "morale" me paraît évidente).

Et si nous n'existions plus quand nous sommes mort? S'il n'y avait pas de cadeau de papa Noël si l'on est sage après que nos corps s'arrêtent de vivre? N'avons nous pas encore plus de raison de chérir la vie, de protéger notre monde et nos proches, d'oeuvrer ensemble vers un monde plus juste s'il n'y a pas une justice ailleurs? Et de chérir la mémoire des moments de nos chers défunts d'auant plus s'il ne reste que cela d'eux? Cela se défends aussi même si côté poésie c'est moins beau, même si cela implique que nous agissions au lieu d'être des pêcheurs condamnés à l'être de naissance et soumis à un supérieur à vénérer sous peine de tortures éternelles.
Bon désolé pour la disgression, sécheresse dans mon coin puis 7 jours de pluie d'affilée et c'est pas finit + je me remet d'une agression par un fanatique drogué qui constatait dans le bruit du vent que "je troublait l'harmonie"(sic) alors un peu remonté contre les superstitions et coincé devant l'écran donc agréable de voir ton joli texte, en tout cas celui là je l'ai apprécié plus que les autres que j'ai lus de toi même si pas toujours commenté.

Martin1

avatar 26/05/2023 @ 15:35:42

Bon désolé pour la disgression, sécheresse dans mon coin puis 7 jours de pluie d'affilée et c'est pas finit + je me remet d'une agression par un fanatique drogué qui constatait dans le bruit du vent que "je troublait l'harmonie"(sic) alors un peu remonté contre les superstitions et coincé devant l'écran donc agréable de voir ton joli texte, en tout cas celui là je l'ai apprécié plus que les autres que j'ai lus de toi même si pas toujours commenté.


Je suis heureux que mon texte t'ait intéressé, et tu as eu raison de commenter.
Tu as raison, faire son deuil c'est aussi apprendre à surmonter le tabou, je suis d'accord avec toi.

Concernant l'interdiction de la dissection au Moyen-Âge, il s'agit d'une des nombreuses idées reçues construites au XIXe siècle pour que des gens comme toi concluent systématiquement que l'Eglise a empêché la science de progresser.
L'Eglise Catholique n'a jamais condamné Darwin, Saint Thomas disait lui-même que l'homme est un animal. Les réticences de la société à l'égard de la théorie de l'évolution étaient dues aux conséquences possibles sur la spécificité de l'âme humaine. Mais il faut deux minutes pour comprendre que Darwin ne parle pas de ce sujet puisqu'elle ne relève pas de son travail.

En fait, à ma connaissance (et je peux te dire que j'ai exploré le sujet en long et en large), je ne vois qu'un seul exemple clair où l'Eglise a freiné la science, ouvertement, c'est le cas de Galilée. Mais même là, la célébrité de Galilée est due à l'Eglise ! Car c'est le pape qui a commandé ces oeuvres et l'héliocentrisme ne le gênait pas du tout initialement. Galilée a été couvert d'honneurs par l'Eglise dans les années 1620...
Sa condamnation est due à son comportement très arrogant et la "trahison" ressentie à la lecture du Dialogo de 1632. Le pape avait demandé une présentation équivoque de l'héliocentrisme et du géocentrisme, tandis que Galilée a produit un pamphlet voltairien insultant.
C'est là que l'Eglise l'a condamné, en 1633 : ce qui est non seulement bête, mais surtout catastrophique puisqu'elle venait d'offrir aux libre-penseurs des temps modernes la plus belle tarte à la crème pour la fameeeeeuse "destruction de la science par l'Eglise" !

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