Page 1 de 1
avant-propos: seul le titre est inspiré d’une œuvre fameuse du XIXème siècle et je n’aspire ici ni aux thèmes, ni au style et qualité littéraire et encore moins à la misogynie de Musset. Sachez toutefois lecteur.ice que tous les faits contés ici sont authentiques.
Le soleil insistant inonde le ciel du début d’été d’une dureté de sécheresse accompagnée de pics chauds hors normes par rapport aux années précédentes. Depuis de nombreux mois l’eau refusait de tomber, des nuages épars narguaient les sols après un printemps sec en restant définitivement suspendus à l’azur du ciel.
Un homme, sorte de dilettante, vivait depuis longtemps un abattement psychique aiguë et handicapant. Il avait ce jour là un rendez-vous administratif obligatoire nécessaire au renouvellement de ses moyens de subsistance le forçant à sortir de sa vie recluse et renfermé.
Le lieu de rendez-vous se trouve à dix kilomètres de son habitat campagnard, il prit son skateboard pour s’y rendre. Les pentes sur le trajet oscillent entre un dénivelé léger la plupart du temps et des flancs de montagne plus obliques en quelques rares parties. Habituellement il prenait aussi un gilet jaune éclatant avec des marques réfléchissantes pour être bien visible, qui malgré une recherche au moment du départ il ne trouva pas et remplaça par une lampe de poche allumée et accrochée dans son dos.
Habitué de ce transport comme du trajet il se revigorait de la sensation de vitesse et de l’air fouettant son visage comme de la sensation retrouvée dans ses muscles et chairs; toutefois veillant assidûment au flot intermittent de véhicules empruntant la route qui le croisait en le dépassant. Tantôt serrant à droite de la ligne blanche le marquage délimitant du bitume quand la visibilité et largeur de la route permettent le passage aisément, toujours ralentissant sa vitesse afin d’avoir un meilleur contrôle et signifier d’un signe de la main aux véhicules à moteur de le doubler, confirmant aussi qu’il les avaient bien repérés dans son sillage.
Après deux tunnels de pente douce où il se sentait poussé par le vent comme une douille file dans le canon d’un fusil il parvint à une petite montée à mi-chemin qu’il gravit en marchant le skateboard à la main. Consécutivement à cette courte montée une descente longue et large débouche sur un faux plat longeant le lit de la rivière. Sachant qu’il ne serait pas facilement visible par les véhicules venant du haut de la pente il décida de se mettre sur le côté à l’arrêt pour laisser passer une flopée d’une demi-douzaine de véhicules synchronisés par un arrêt au feu rouge précédent. Afin de ménager un freinage abîmant la semelle de ses chaussures il choisit de sauter au devant de la planche à roulettes en courant quelques pas pour annuler l’élan et finalement bloquer du pied la planche pour arrêter sa course aussi, ne manquant pas de brasser l’air d’amples mouvements de bras qui permettent de mieux s’équilibrer.
Il y avait à ce moment sur la voie montante en face d’autres véhicules dont un de couleur bleu sombre surmonté par des gyrophares.
Ayant laissé passer le flot de véhicules dans la descente, une de celles où le vent adverse freine plus que nécessaire, il remonta et parcourut la fin de la descente jusqu’au faux plat où sans vitesse suffisante il devrait pousser pour continuer sur le bitume usé et inégal.
C’est alors que le véhicule de gendarmerie, c’est de cela qu’il s’agissait, le doubla et lui coupa la route quelques mètres devant, lui signifiant ainsi de s’arrêter. Dans un dérapage il s’arrêta effectivement et se rangea sur le côté alors que sortent les deux occupants dans leur tenue surmontée d’un gilet blindé.
Une gendarmette commence une harangue et lui intimida qu’il ne devait plus circuler. L’autre gendarme était un jeune homme que l’on devinait encore en formation qui se tenait en retrait droit et silencieux. Elle insista qu’il était dangereux et devrait porter en plus de son casque des genouillères. Le skateur étant renseigné sur les lois refusa de fournir sa pièce d’identité, exigeant qu’on contacte le préfet s’il devait être contrôlé et qu’il n’avait commis aucune infraction au code de la route. En effet le statut de tels véhicules sans moteur est dans une sorte de flou juridique qui le classe dans la catégorie des piétons et n’interdit pas sa circulation sur la route en cas d’absence de trottoir. Des réglementations différentes peuvent exister au niveau des centres urbains et il sait aussi comment y faire face en bonne application de la loi.
Devant son insistance à refuser d’obtempérer la gendarmette le menace de lui mettre une amende. Chose qui n’est pas légale et il le sait c’est pour cela qu’il refusa simplement. Mettant en avant un estimé danger pour lui-même la gendarmette insista et rencontra à chaque fois un refus aussi bien du PV que de justifier son identité hors du cadre légal de celui-ci. Il s’adressa même brièvement au plus jeune gendarme le prenant comme témoin d’un acte illégal, celui ci ne lui adressa qu’un regard gêné et un mutisme de circonstance devant sa supérieure. Après quelques répétitions d’un dialogue de sourds durant de nombreuses minutes et en dépit de son instance à punir par une loi inexistante la gendarmette appela son supérieur qui l’avertit que le droit indiquait bien qu’au dessus de 14 ans il est autorisé de circuler sur la route en skateboard. Ce dernier étant d’un type plus long et stable est particulièrement adapté à cela d’ailleurs. Après une dernière leçon de morale sur la sécurité de l’usager de la route interpellé elle se vit répondre:
« je vous remercie de votre sollicitude mais je suis responsable de moi et de ma sécurité.»
La voiture de gendarme repris sa route et le skateur à sa suite bien que choqué et tremblant d’avoir subit menace et intimidation policière, d’avoir affaire à une confrontation alors qu’il limitait à cette période ses rencontres avec les gens et évitait par principe les conflits souvent stériles.
En fin d’après-midi rentré dans sa commune le voyageur décida d’aller marcher dans l’herbe et regarder le soleil descendre alentour dans le panorama. Il croisa dans une montée une dame. Cheveux longs et blanc comme de l’os attestant son âge avancé. Cette dame, résidente de l’EHPAD proche, a le visage cramoisie, la peau tannée et rougie par le soleil.
Tout le jour on peut la rencontrer dans sa marche sur les pistes et sentiers. Sa tête avachie le menton sur son torse, les bras dans le dos raides ou ballants contre ses hanches. Ses jambes parfois tremblantes et douloureuses de la soutenir dans sa pérégrination lente presque ininterrompue.
Il eut un sursaut de sympathie pour cette personne au comportement intriguant, louant et savourant sa liberté de circuler, sa force presque pathologique de ne pas être une de ces personnes grabataires qui restent avachies sur leur lit qu’ils ne quittent que pour s’asseoir sur un fauteuil.
Peu de semaines plus tard la presse locale relata une histoire liée à cette brigade de gendarmerie, celle d’un gendarme débutant qui fut révoqué après avoir subtilisé dans le coffre-fort de l’herbe confisquée.
en témoin de la fin du XX et début XXIème il aurais été négligent de ne pas parler de technologie
J’ai un super appareil photo depuis plus d’un an maintenant. Un bridge(objectif optique avec capteur numérique pour résumer) où je trouve l’avantage de ce type d’appareil dans le prix et la polyvalence par rapport au compact et aux reflex numériques.
Ayant fait pas mal de photo en argentique ado et même obtenu un diplôme dans le secteur à 17 ans j’ai aussi utilisé plusieurs appareils photos numériques différents depuis leur apparition et suivis leur évolution.
Cela fait donc un an que j’ai ce bel appareil, réputé complexe à utiliser ne serait ce que par la profusion de menus et possibilités de réglages et du mode automatique qui n’est pas satisfaisant tout seul.
Au bout de plus d’un an à l’utiliser j’y suis allé progressivement, en testant le réglage de la focale, du temps d’exposition pas à pas et en variant les sensibilités à la lumière(ISO), les choix de focus manuel et autofocus, différents modes et balance des blancs et bien d’autres choses bonnes et belles choses.
Fort de ma pratique et conscient de n’avoir abordé qu’une petite partie des capacités de l’outil plutôt que d’ouvrir le manuel rébarbatif et technique plus que didactique je suis allé faire un tour du côté de cours et tutoriel spécifique à mon appareil.
Et finalement commencer à tester le mode utilisant l’intelligence artificielle ce jour même.
Alors en mode intelligence artificielle je n’ai quasiment pas de réglages à faire, tout juste une correction d’exposition qui ajuste la luminosité du résultat en fonction de la sensibilité choisie. Chacun des paramètres est établit à partir d'une banque d'images intégrée qui va comparer le sujet ou paysage pour utiliser systématiquement les meilleures possibilités.
Mes photos dans ce mode sont superbes, presque toujours ce que je veux et imagine à la prise de vue. Je n’ai qu’à m’occuper du cadrage et appuyer et ISO, focale et temps de pause sont réglés par l’IA. Beaucoup mieux que mes personnalisations de réglages qui prennent énormément de temps.
Et je ne sais toujours pas si je suis content ou pas de ça...
J’ai un super appareil photo depuis plus d’un an maintenant. Un bridge(objectif optique avec capteur numérique pour résumer) où je trouve l’avantage de ce type d’appareil dans le prix et la polyvalence par rapport au compact et aux reflex numériques.
Ayant fait pas mal de photo en argentique ado et même obtenu un diplôme dans le secteur à 17 ans j’ai aussi utilisé plusieurs appareils photos numériques différents depuis leur apparition et suivis leur évolution.
Cela fait donc un an que j’ai ce bel appareil, réputé complexe à utiliser ne serait ce que par la profusion de menus et possibilités de réglages et du mode automatique qui n’est pas satisfaisant tout seul.
Au bout de plus d’un an à l’utiliser j’y suis allé progressivement, en testant le réglage de la focale, du temps d’exposition pas à pas et en variant les sensibilités à la lumière(ISO), les choix de focus manuel et autofocus, différents modes et balance des blancs et bien d’autres choses bonnes et belles choses.
Fort de ma pratique et conscient de n’avoir abordé qu’une petite partie des capacités de l’outil plutôt que d’ouvrir le manuel rébarbatif et technique plus que didactique je suis allé faire un tour du côté de cours et tutoriel spécifique à mon appareil.
Et finalement commencer à tester le mode utilisant l’intelligence artificielle ce jour même.
Alors en mode intelligence artificielle je n’ai quasiment pas de réglages à faire, tout juste une correction d’exposition qui ajuste la luminosité du résultat en fonction de la sensibilité choisie. Chacun des paramètres est établit à partir d'une banque d'images intégrée qui va comparer le sujet ou paysage pour utiliser systématiquement les meilleures possibilités.
Mes photos dans ce mode sont superbes, presque toujours ce que je veux et imagine à la prise de vue. Je n’ai qu’à m’occuper du cadrage et appuyer et ISO, focale et temps de pause sont réglés par l’IA. Beaucoup mieux que mes personnalisations de réglages qui prennent énormément de temps.
Et je ne sais toujours pas si je suis content ou pas de ça...
merci pour la correction de la coquille sur le 1er texte :)
merci pour la correction de la coquille sur le 1er texte :)De rien :-)
La sécurité avant tout
https://www.youtube.com/watch?v=cNATS_H9ALU
Pour info j'allais 3 fois moins vite que dans la vidéo de 30s sur une route beaucoup plus entretenue ce jour là.
https://www.youtube.com/watch?v=cNATS_H9ALU
Pour info j'allais 3 fois moins vite que dans la vidéo de 30s sur une route beaucoup plus entretenue ce jour là.
A la recherche de Suzanne.
Cette dame qui marchait toute la journée elle n'est pas rentrée hier soir à l'EPHAD.
Les secours l'ont cherché depuis ce matin, le personnel de l'EPHAD et deux gendarmes spécialisés dans la recherche habilllés en treillis, des policiers avec un chien de recherche.
Moi j'ai marché aussi, j'ai monté les cols et me suis même perdu dans les falaises.
J'ai presque faillit appeller les secours après avoir cherché un endroit praticable en vain.
Je suis descendu à moitié sur les fesses dans les gravières en évitant les à pics vertigineux et la moitié du temps cramponné à des buisons de genêts,
parfois rampant pour passer sous les branches des arbres salutaires car offrant une prise dans les vallons pentus.
Cette montagne et ses sentiers sont réputés les plus dangereux de France et au travers des années les accidents mortels nombreux de promenuers restent de triste mémoire.
Elle marchait parce que suite à une hémiplégie son docteur lui avait dit qu'elle devait marcher
4 à 5 heures par jour sinon elle ne pourrait plus marcher.
Du coup elle marchait 6 à 9h par jour.
Quelle force, quelle volonté.
Les secours l'ont retrouvé en bord d'un chemin, morte peut-être d'une chute.
Quelques habitants du village se sont rassemblés pour un apéritif d'honneur, dire au revoir à cette dame à qui je disait toujours bonjour.
Nous étions nombreux à la croiser à l'extérieur tout les jours sur les chemins et apprécier de voir son courage même si elle parlait peu et ne se liait pas.
Je comprends mieux avec l'hémiplégie sa posture voûtée et son peu d'interaction avec les gens.
Au revoir Suzanne ta silhouette sur les pistes nous manquera.
Cette dame qui marchait toute la journée elle n'est pas rentrée hier soir à l'EPHAD.
Les secours l'ont cherché depuis ce matin, le personnel de l'EPHAD et deux gendarmes spécialisés dans la recherche habilllés en treillis, des policiers avec un chien de recherche.
Moi j'ai marché aussi, j'ai monté les cols et me suis même perdu dans les falaises.
J'ai presque faillit appeller les secours après avoir cherché un endroit praticable en vain.
Je suis descendu à moitié sur les fesses dans les gravières en évitant les à pics vertigineux et la moitié du temps cramponné à des buisons de genêts,
parfois rampant pour passer sous les branches des arbres salutaires car offrant une prise dans les vallons pentus.
Cette montagne et ses sentiers sont réputés les plus dangereux de France et au travers des années les accidents mortels nombreux de promenuers restent de triste mémoire.
Elle marchait parce que suite à une hémiplégie son docteur lui avait dit qu'elle devait marcher
4 à 5 heures par jour sinon elle ne pourrait plus marcher.
Du coup elle marchait 6 à 9h par jour.
Quelle force, quelle volonté.
Les secours l'ont retrouvé en bord d'un chemin, morte peut-être d'une chute.
Quelques habitants du village se sont rassemblés pour un apéritif d'honneur, dire au revoir à cette dame à qui je disait toujours bonjour.
Nous étions nombreux à la croiser à l'extérieur tout les jours sur les chemins et apprécier de voir son courage même si elle parlait peu et ne se liait pas.
Je comprends mieux avec l'hémiplégie sa posture voûtée et son peu d'interaction avec les gens.
Au revoir Suzanne ta silhouette sur les pistes nous manquera.
Ce seraient donc des évènements réels de ta vie d'enfant du siècle dernier ? C'est bien ainsi qu'il faut l'interpréter ?
Dans le premier passage toujours cette difficulté à bien définir le temps de conjugaison des verbes, passant du passé simple au présent dans des conditions qui choquent (en tout cas moi).
J'ai bien aimé la conclusion du second passage, possédant moi aussi un bridge et finalement lui laissant beaucoup de latitude et ... ayant beaucoup de sentiments mitigés là-dessus.
Le 3ème passage a été bien amené par la fin du premier passage. Bien amené mais d'une grande tristesse en réalité ...
A noter que depuis cette date du 3ème passage, le 1 Juin, on n'a pas de nouvelles manifestations de Magicite ... Magicite ?
Dans le premier passage toujours cette difficulté à bien définir le temps de conjugaison des verbes, passant du passé simple au présent dans des conditions qui choquent (en tout cas moi).
J'ai bien aimé la conclusion du second passage, possédant moi aussi un bridge et finalement lui laissant beaucoup de latitude et ... ayant beaucoup de sentiments mitigés là-dessus.
Le 3ème passage a été bien amené par la fin du premier passage. Bien amené mais d'une grande tristesse en réalité ...
A noter que depuis cette date du 3ème passage, le 1 Juin, on n'a pas de nouvelles manifestations de Magicite ... Magicite ?
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre