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Alors qu’on te croyait, assagi
Pour ne pas dire, moribonde
Acculée, n’ayant que pour logis
Qu’une fosse, en ce bas monde.
Te voilà, sorties de ta tombe
L’âme noire, munie de ta faux
Pour refaucher en hécatombe
Des individus pris à défaut.
D’être aussi nombreux sur terre
Et d’en faire trop à leurs guises
Se croyant pour peu légataire
Du pôle Nord, jusqu’aux Marquises.
Te revoilà donc, ragaillardi
Avec ta faux et ton coup de main
Quant à refroidir sans interdit
Des retraités encore humains.
Pour ne pas dire, moribonde
Acculée, n’ayant que pour logis
Qu’une fosse, en ce bas monde.
Te voilà, sorties de ta tombe
L’âme noire, munie de ta faux
Pour refaucher en hécatombe
Des individus pris à défaut.
D’être aussi nombreux sur terre
Et d’en faire trop à leurs guises
Se croyant pour peu légataire
Du pôle Nord, jusqu’aux Marquises.
Te revoilà donc, ragaillardi
Avec ta faux et ton coup de main
Quant à refroidir sans interdit
Des retraités encore humains.
Brrrrrr! froid dans le dos...
Ben quoi, la mort fait partie de la vie ! Et on peut poétiser sur elle, au lieu de faire semblant qu'elle n'existe pas !
Finalement, on dira merci au covid 19 de nous l'avoir rappelé, certes rudement...
Dans ma jeunesse, c'était du sexe qu'on ne parlait pas. Mais la mort était omniprésente, surtout à la campagne, où, jeunes enfants, on suivait à pied les convois vers le cimetière...
Aujourd'hui, c'est devenu un gros mot. Il m'arrive de dire "Quand je serai mort", au cours d'une réunion de famille, et beaucoup poussent des cris d'effroi... Pourtant, je ne suis pas éternel. Je ne vois pas pourquoi je n'en parlerai pas, ne serait-ce que pour y préparer les autres, et j'ai la chance d'avoir au moins mes deux enfants qui m'approuvent !
Finalement, on dira merci au covid 19 de nous l'avoir rappelé, certes rudement...
Dans ma jeunesse, c'était du sexe qu'on ne parlait pas. Mais la mort était omniprésente, surtout à la campagne, où, jeunes enfants, on suivait à pied les convois vers le cimetière...
Aujourd'hui, c'est devenu un gros mot. Il m'arrive de dire "Quand je serai mort", au cours d'une réunion de famille, et beaucoup poussent des cris d'effroi... Pourtant, je ne suis pas éternel. Je ne vois pas pourquoi je n'en parlerai pas, ne serait-ce que pour y préparer les autres, et j'ai la chance d'avoir au moins mes deux enfants qui m'approuvent !
Du rythme, de l'idée sur un sujet qui, effectivement, pourrait passer pour tabou mais, réellement, ne l'est pas.
Par contre je ne vois pas bien ce que vient faire le "quant à" dans Quant à refroidir sans interdit ?
Après, qualifier les morts qu'on observe actuellement d'hécatombe ... On en est bien loin.
Parle plutôt à ceux qui ont pu connaître la grippe espagnole (c'est sûr ils ne doivent plus être très nombreux !). Mais il faut multiplier le nombre de morts par 100 pour une population mondiale qui était 4 à 5 fois moindre.
Par contre je ne vois pas bien ce que vient faire le "quant à" dans Quant à refroidir sans interdit ?
Après, qualifier les morts qu'on observe actuellement d'hécatombe ... On en est bien loin.
Parle plutôt à ceux qui ont pu connaître la grippe espagnole (c'est sûr ils ne doivent plus être très nombreux !). Mais il faut multiplier le nombre de morts par 100 pour une population mondiale qui était 4 à 5 fois moindre.
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