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Forums  :  Musique & Cinéma  :  Chanson du jour

Sibylline 01/09/2004 @ 20:04:17
ANDRE



André Balaneo a des frissons dans le dos
Le temps n'y est pour rien
Juste un peu la pluie
Son écharpe est mouillée... merde
J'aurais du mettre un K-way, se dit-il
Alors il en met un.

Comme les amis sont chers, lui il n'en a pas un
Il est prêt à tout sacrifier pour s'en trouver plein
Sur sa table, tiens, y a toujours un paquet de biscottes,
Pour si il doit recevoir.

A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins 3, il fait froid
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense
Il découvre tout ça

C'est en passant devant la glace qu'il s'aperçoit
Qu'il est sapé comme Santana
Il est gêné, un peu
Il sait qu'il pourra pas faire mieux
Il arrête pas d'y penser à son habillement, comme ça
J'peux pas sortir avec ça, ni avec ça
On devrait pas mettre de miroirs,
On devrait vivre dans les tiroirs

A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins 3, il fait froid
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense
A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins 3, il fait froid
Quand il fait moins 3, il fait froid
Quand il fait moins froid... il fait 3

A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins 3, il fait froid
L'élégance
A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins 3, il fait froid
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense
Il découvre tout ça

Est-ce que je sors ? Est ce que j'sors pas ?
Et tout ça va m'servir à quoi ?
Si j'me change pas ?
Et puis il enlève son K-way
Il est déjà un peu moins laid.
La veste, le survêtement bordeaux,
Le pull à col roulé
Les claques et le pantalon en tergal, pas repassé

La vie d'ma mère comme il est beau
C'était le K-way qui faisait crado

La vie d'ma mère comme il est beau
C'était le K-way qui faisait crado
Il découvre tout ça

A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins froid, il fait 3
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense

A Paris quand il fait gris, il fait nuit
Et quand il fait moins 3, il fait froid
L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense
Il découvre tout ça

Allez moi j'm'en vais
On s'en va


Sanseverino

Tistou 02/09/2004 @ 09:13:50
De MIOSSEC dans 1964
Brest

Est-ce que désormais tu me détestes
D’avoir pu un jour quitter Brest
La rade, le port, ce qu’il en reste
Le vent dans l’avenue Jean Jaurès

Je sais bien qu’on y était presque
On avait fini notre jeunesse
On aurait pu en dévorer les restes
Même au beau milieu d’une averse

Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Mais nom de Dieu, que la pluie cesse
Tonnerre, tonnerre, tonnerre de Brest
Même la terre part à la renverse

….

Toujours mélodie, presque ritournelle, insistante et sur peu de notes.
Refrain qui fait penser à DAHO, en plus … vigoureux.
Pas gai évidemment !

Erika 24
avatar 02/09/2004 @ 10:26:41
Mes deux chanteurs à moi que j'adore:
Jean-Jacques Goldman et Michel Sardou.
Tout deux de vrais artistes à mes yeux. Et bientôt il y aura Damien (en tout cas je lui souhaite), mon cousin, qui à un coffre à en décoiffer plus d'un!!!

Sibylline 02/09/2004 @ 18:57:52
ESTELLE



Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Combien je suis fou d'elle comment je suis puni
Que ça n'a rien de drôle de se la mettre sous le bras
En cherchant du pétrole dans le Guatemala

Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Que je bande pour elle, que j'en perds l'appétit
Qu'on se remettra ensemble que je m'avoue vaincu
Et que j'ai les mains qui tremblent quand j'évoque son cul

Dites-lui que je suis lucide depuis que je l'ai quittée
Que j'étais bien trop candide que j'aurais dû l'écouter
Et que cette fille superbe qui m'emmena en bateau
Je l'ai su qu'à l'île d'Elbe que c'était un travelo

Ça les a bien fait rire ces salauds m'ont gardé
Sur ce bon vieux navire bourré de vieux pédés
Et que jusqu'en septembre sur ce maudit rafiot
J'étais la femme de chambre du lieutenant de vaisseau

Si vous voyez Estelle dites-lui que je me suis trompé
Que je ferai tout pour elle toujours le dos courbé
Rien qui ne lui déplaise et que le dimanche matin
Si c'est debout qu'on baise je prendrai les patins

Dites aussi à Estelle que ma virilité
Est bien redevenue telle qu'avant de la quitter
Bien que cette foutue danseuse des ballets de Hong Kong
M'ait laissé les valseuses comme des balles de ping pong

Si vous voyez Estelle dites-lui bien surtout
Que j'aimerai sa cuisine que je serai plus jaloux
Et que si encore elle m'aime que j'en serai si content
Que j'oublierai le nom de baptême de son putain d'amant

Qu'elle aura toute ma paie pour sortir quand elle veut
Que c'est fini la bouteille que je ne triche plus au jeu
Que ma vie est amère qu'il faut que l'on renoue
Dites-lui même que sa mère peut habiter chez nous

Si vous voyez Estelle dites-lui mes amis
Combien je suis fou d'elle comment je suis puni
Que ça n'a rien de drôle de se la mettre sous le bras
En cherchant du pétrole dans le Guatemala

Pierre Perret

Monique 02/09/2004 @ 23:30:52
FRAMBOISE !

Elle s'appelait Françoise,
Mais on l'appelait Framboise !
Une idée de l'adjudant
Qui en avait très peu, pourtant,
des idées...
Elle nous servait à boire
Dans un bled du Maine-et-Loire
Mais ce n'était pas Madelon
Elle avait un autre nom
Et puis d'abord pas question
De lui prendre le menton
D'ailleurs elle était d'Antibes !

Quelle avanie !
Avanie et Framboise
Sont les mamelles du Destin !

Pour sûr qu'elle était d'Antibes !
C'est plus près que les Caraïbes
C'est plus près que Caracas
Est-ce plus loin que Pézenas ?
Je n'sais pas
Et tout en étant Française
L'était tout de même Antibaise
Et bien qu'elle soit Française
Et, malgré ses yeux de braise
Ça ne me mettait pas à l'aise
De la savoir Antibaise
Moi qui serais plutôt pour...

Quelle avanie...
Avanie et Framboise
Sont les mamelles du Destin !

Elle avait peu d'avantages
Pour en avoir d'avantage
Elle s'en fit rajouter
A l'institut de beauté
Ah - ahah !
On peut, dans le Maine-et-Loire
S'offrir de beaux seins en poire
L'y a à l'institut d'Angers
Qui opère sans danger
Des plus jeunes aux plus âgés
On peut presque tout changer
Excepté ce qu'on ne peut pas...

Quelle avanie...
Avanie et Framboise
Sont les mamelles du Destin !

"Davantage d'avantages
Avantagent davantage"
Lui dis-je, quand elle revint
Avec ses seins Angevins...
deux fois dix !
"Permets donc que je lutine
Cette poitrine angevine..."
Mais elle m'a échappé
A pris du champ dans le pré
Et je n'ai pas couru après...
Je ne voulais pas attraper
Une Angevine de poitrine !

Moralité :
Avanie et mamelles
Sont les framboises du Destin !

Tistou 03/09/2004 @ 08:23:11
Sanseverino; ne connais pas plus que ça.
Goldman et Sardou ne m'inspirent pas plus que Johnny, en fait les interprètes ne m'intéressent pas plus que ça. C'est forcément plus que les auteurs l'incarnation du Show Bizz.
Quant à ..., donné par Monique, et dont j'ai le nom sur le bout de la langue, je reconnais la virtuosité des jeux de mots mais ça manque d'émotions pour moi. C'est plus l'art pour l'art.

Monique 03/09/2004 @ 08:36:01
Quant à ... Bobby Lapointe, donné par Monique, je reconnais la virtuosité des jeux de mots mais ça manque d'émotions pour moi. C'est plus l'art pour l'art.
. Lares pour l'art de rire des gras du lard

Tistou 03/09/2004 @ 09:24:02
Pères de Dominique A.
Dans Remué

Nos pères ont pris sur eux après notre arrivée
Même s’ils s’en défendaient, même s’ils acceptaient
Ils nous ont vu finir à leur place le repas
Certains savaient en rire, d’autres n’y arrivaient pas.



Leurs femmes nous trimballaient, nous crochetaient le bras
Clignaient des yeux d’amour pour qu’on ne les oublie pas
Comme si c’était possible d’oublier ces yeux là
Ces lèvres au bord du vide qui s’écrasaient sur nous



Et à tant s’effacer nos pères ont disparu
Et quand on a compris on a regardé la terre
Qui ne recracherait rien, on a regardé nos mères
Qu’on n’avait jamais vues si éloignées de nous
On les a regardées peinant à évoquer
Ces hommes tels qu’ils étaient avant notre arrivée
Avant qu’ils ne s’assoient pour mieux nous reconnaître
Pour bien nous regarder avant de disparaître.

Pas gai-gai hein ? Du Dominique A. pur jus, qui fout le blues mais quand même. C’est bien beau !

Monique 03/09/2004 @ 09:32:14
Pères de Dominique A. Dans Remué. Pas gai-gai hein ? Du Dominique A. pur jus, qui fout le blues mais quand même. C’est bien beau !
"Dominique A." ??? Je suis déphasée de Pi/3 en arrière ou quoi ? Je connais pas !

Tistou 03/09/2004 @ 09:34:14
Pères de Dominique A. Dans Remué. Pas gai-gai hein ? Du Dominique A. pur jus, qui fout le blues mais quand même. C’est bien beau !
"Dominique A." ??? Je suis déphasée de Pi/3 en arrière ou quoi ? Je connais pas !


J'en ai déja passé une le 24/08 de lui. Désolé c'est son nom : Dominique A.
C'est beau mais ça traine une tristesse d'enfer.

Monique 03/09/2004 @ 09:35:17
http://labels.tm.fr/fr/artiste.asp/…

Intéressant... Merci Tistou. Merci aussi pour autre chose...

Monique 03/09/2004 @ 09:41:18
AINSI PARFOIS

Ainsi
Parfois quelque chose m'a dit
Qu'une porte allait claquer ferme
Claquer ferme

C'était
Dans l'air et c'est vérifié
Parfois deux heures suffisaient
Suffisaient

Ainsi parfois souvent
De surprise en surprise
On croit à l'aimer vraiment
On s'en tient
A demeure et de même
A refaire les mêmes gestes
Aux yeux de tous ceux qui restent
Que le moindre écart déçoit

Ainsi
C'est frileux qu'on se découvre
Et le peu que l'on éprouve
Nous suffit

Parfois
Trop bien se connaître effraie
Pour ne pas en faire les frais
On se tait

Ainsi parfois souvent
De surprise en surprise
On croit à l'aimer vraiment
On s'en tient
A demeure et de même
A refaire les mêmes gestes
Aux yeux de tous ceux qui restent
Que le moindre écart déçoit

Monique 03/09/2004 @ 09:44:37
Le twenty-two bar

Au twenty-two bar on dansait, on dansait
C'était plutôt inhabituel
Alors bien sûr j'en profitais
De bras en bras les gens passaient
Ça n'était
Qu'un temps court pour se relancer
Et puis se remettre à danser

Refrain :
Parfois j'entendais
Quelqu'un m'appeler
Personne
Quand je me tournais

Au twenty-two bar ce soir-là, on dansait
Je ne sais plus pourquoi c'était, non...
Pas plus que les gens qui dansaient
Si par hasard ils s'arrêtaient
Ils sentaient
De vieux décors se balancer
Plusieurs fois manquaient de tomber
Et du coup de bras en bras ils repassaient
Alors on se laissait aller
Au twenty-two bar ce soir-là

Refrain :

Au twenty-two bar ce soir-là, on dansait
A chaque fois que je la voyais
Je l'appelais puis me cachais
Après tout ce qu'elle m'avait fait
J'attendais
Le bon moment pour l'aborder
Et sentir son sang se glacer
Mais comme vraiment rien ne pressait
Ne pressait
Pour l'heure je la laissais filer
Bientôt je la ferai danser...

Tistou 03/09/2004 @ 11:28:09
Ainsi parfois? Chkoun?
Twenty two bar? idem. C'est marrant ça me fait penser à une vieille chanson de MANSET dont je n'ai plus le titre en tête!

Monique 03/09/2004 @ 12:51:55
Ainsi parfois? Chkoun ? Twenty two bar ? idem. C'est marrant ça me fait penser à une vieille chanson de MANSET dont je n'ai plus le titre en tête !
Chkoune ? Mais Dominique A. Tistou ! Faut relire "tes" classiques, bien la peine d'en faire la pub !!
1 - 0 balle au centre.

Le petit K.V.Q. 03/09/2004 @ 14:21:24
Boby Lapointe
Ta Katie t'a quitté


Ce soir au bar de la gare
Igor hagard est noir
Il n'arrête guère de boire
Car sa Katia, sa jolie Katia
Vient de le quitter
Sa Katie l'a quitté
Il a fait chou-blanc
Ce grand-duc avec ses trucs
Ses astuces, ses ruses de Russe blanc
Ma tactique était toc
Dit Igor qui s'endort
Ivre mort au comptoir du bar
Un Russe blanc qui est noir
Quel bizarre hasard se marrent
Les fêtards paillards du bar
Car encore Igor y dort
Mais près d'son oreille
Merveille un réveil vermeil
Lui prodigue des conseils
Pendant son sommeil

Tic-tac tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac tic-tac
T'es cocu qu'attends-tu ?
Cuite-toi t'es cocu
T'as qu'à, t'as qu'à t'cuiter
Et quitter ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta tactique était toc
Ta tactique était toc
Ta Katie t'a quitté
Ote ta toque et troque
Ton tricot tout crotté
Et ta croûte au couteau
Qu'on t'a tant attaqué
Contre un tacot coté
Quatre écus tout comptés
Et quitte ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Tout à côté
Des catins décaties
Taquinaient un cocker coquin
Et d'étiques coquettes
Tout en tricotant
Caquetaient et discutaient et critiquaient
Un comte toqué
Qui comptait en tiquant
Tout un tas de tickets de quai
Quand tout à coup
Tic-tac-tic driiiing !

Au matin quel réveil
Mâtin quel réveil-matin
S'écrie le russe blanc de peur
Pour une sonnerie
C'est une belle sonnerie.

Tistou 03/09/2004 @ 15:30:35
Ainsi parfois? Chkoun ? Twenty two bar ? idem. C'est marrant ça me fait penser à une vieille chanson de MANSET dont je n'ai plus le titre en tête !
Chkoune ? Mais Dominique A. Tistou ! Faut relire "tes" classiques, bien la peine d'en faire la pub !!
1 - 0 balle au centre.


Je possède 2 CD de Dominique A. et il n'y a pas ces titres, donc je me sens moins gravement coupable! Mais tu les a écoutés ces titres, ou tu a trouvé les textes par internet?

Monique 03/09/2004 @ 16:27:16
Mais tu les a écoutés ces titres, ou tu as trouvé les textes par internet ?
Internet, dès que j'ai vu ton post avec ce nouveau nom et ce texte. Et ces 2 autres chansons ont des textes eux aussi intéressants, quant à la voix de ce beau crâne rasé, je ne la connais nullement...

Monique 04/09/2004 @ 06:57:52
FIN DE SIECLE

C'est comme la fin du siècle
On aura tout compris
Même les shérifs ceux qu'on achète
On les distingue mal des bandits

On a tout eu
Ce fut un siècle formidable
Quelques malentendus seulement
Des histoires, des histoires

Garde les yeux ouverts
Que tout y passe au moins
Chéri, donne pour la paix
Car moi je veux que tout aille bien

C'est comme ces fumées rouge-orange
Des rubans qui s'étranglent
Autour de mon cou c'est étrange
On pourrait brûler

Ahh avaler
Le grand déversoir des images cyniques
A boire à plein tube
Cathodique

Attendez-moi
J'avais envie de venir aussi
Mais voyez-vous ça va trop vite
N'allez pas si vite

Mon vieux numéro
Y'avait les drapeaux du grand soir
Y'en avait des rouges, y'en avait des noirs
Aussi loin
Que je me souvienne, loin !
Quand les missiles montaient tout droit

Au ciel
Nous on veut de la vie

Longtemps, longtemps, longtemps,
Longtemps
Longtemps, longtemps, longtemps
Il y a qu'on nous prépare
A une énième révolution
D'ordre
Spectaculaire

Venez voir
Des réseaux résolus
A câbler l'infini,
Et l'univers

Tistou 04/09/2004 @ 07:24:16
Fin de siècle? No connaître, pas reconnaître.

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