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Forums  :  Musique & Cinéma  :  Chanson du jour

Sibylline 06/09/2004 @ 19:10:24
Qui pense quoi de Lisa Gerrard?

Sibylline 06/09/2004 @ 19:12:23
Pour aujourd'hui:

A LA LEGERE


Oh la vie, la vie
Quelle affaire
L’amour à mon avis
Il faut comprendre
Sa vie il faudrait
Pouvoir la faire
L’amour à mon avis
Savoir le prendre
Le prendre ouh, ouh… à la légère
Toup tou bi dou…à la légère
Déjà si graves
En Angleterre
Les garçons
Il faut les comprendre
Leur Jaguar E, leurs Austin-Coopers
Et leurs bouches, leurs bouches
J’aurais dû les prendre…
Les prendre ouh, ouh… à la légère
Toup tou bi dou…à la légère
J’apporte déjà mes affaires
Pour qu’on reste toujours ensemble
J’envie celles

celles qui s’envoient en l’air
Qui savent seules, toutes seules redescendre…
Descendre ouh, ouh… à la légère
Toup tou bi dou…à la légère
Oh la vie, la vie
Quelle affaire
L’amour à mon avis
Il faut comprendre
Sa vie il faudrait
Pouvoir la faire
L’amour à mon avis
Savoir le prendre
Le prendre ouh, ouh… à la légère
Toup tou bi dou…à la légère


Alain Souchon
Laurent Voulzy

Sibylline 06/09/2004 @ 19:13:16
Je ne sais pas pourquoi, la fin n'était pas partie.

Monique 07/09/2004 @ 15:32:46
COOL HEURE

Elle est dans les matins des villes
Et bleue est sa couleur,
L'heure tranquille, cool heure.

Avant qu'un jour ne se faufile
Où dorment les dormeurs,
Cool heure.

Autour de moi, sucrée douceur, tu roules,
Tu t'enroules, je meurs.
Si tu t'en vas te frotter dans la foule,
Il ne restera rien de tes couleurs.

Avant qu'un jour ne se faufile
Où dorment les dormeurs,
Cool heure.

Viens vivre à midi sur une île
Où blanche est sa couleur,
L'heure tranquille, cool heure.

Si tu t'en vas te frotter dans la foule
Dure, la houle, douleur.
Il n'y a pas que les bateaux qui coulent.
Les heures coulent autant, aurais-tu peur

De vivre à midi sur une île
Où blanche est sa couleur,
L'heure tranquille, cool heure

Ou de rêver dans mes collines
Où rouge est sa couleur,
Cool heure ?

Après l'orage où l'orangé sanguine,
Sauvagine odeur.
En attendant que le soleil violine
Et que le temps mélange les couleurs

Alors, elle est vraiment divine
Et noire est sa couleur.

Après l'orage où l'orangé sanguine,
Sauvagine odeur.
En attendant que le soleil violine
Et que le temps mélange les couleurs

Alors, elle est vraiment divine
Et noire est sa couleur.

Monique 08/09/2004 @ 08:20:34
VINGT ANS

Pour tout bagage on a vingt ans
On a l'expérience des parents
On se fout du tiers comme du quart
On prend le bonheur toujours en re tard
Quand on aime c'est pour toute la vie
Cette vie qui dure l'espace d'un cri
D'une permanente ou d'un blue jean
Et pour le reste on imagine

Pour tout bagage on a sa gueule
Quand elle est bath ça va tout seul
Quand elle est moche on s'habitue
On se dit qu'on n'est pas mal foutu
On bat son destin comme les brêmes
On touche à tout on dit : "Je t'aime"
Qu'on soit de la Balance ou du Lion
On s'en balance on est des lions ...

Pour tout bagage on a vingt ans
On a des réserves de printemps
Qu'on jetterait comme des miettes de pain
A des oiseaux sur le chemin
Quand on aime c'est jusqu'à la mort
On meurt souvent et puis l'on sort
On va griller une cigarette
L'amour ça se prend et puis ça se jette

Pour tout bagage on a sa gueule
Qui cause des fois quand on est seul
C'est çe qu'on appelle la voix du dedans
Ça fait parfois un de ces boucans ...
Pas moyen de tourner le bouton
De cette radio, on est marron
On passe à l'examen de minuit
Et quand on pleure on dit qu'on rit ...

Pour tout bagage on a vingt ans
On a une rose au bout des dents
Qui vit l'espace d'un soupir
Et qui vous pique avant de mourir
Quand on aime c'est pour tout ou rien
C'est jamais tout c'est jamais rien
Ce rien qui fait sonner la vie
Comme un réveil au coin du lit

Pour tout bagage on a sa gueule
Devant la glace quand on est seul
Qu'on ait été chouette ou tordu
Avec les ans tout est foutu
Alors on maquille le problème
On se dit qu'y a pas d'âge pour qui s'aime
Et en cherchant son cœur d'enfant
On dit qu'on a toujours vingt ans ...

Monique 08/09/2004 @ 15:52:33
JE NE SAIS PAS

Je ne sais pas pourquoi la pluie
Quitte là-haut ses oripeaux
Que sont les lourds nuages gris
Pour se coucher sur nos coteaux
Je ne sais pas pourquoi le vent
S'amuse dans les matins clairs
A colporter les rires d'enfants
Carillons frêles de l'hiver
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t'aime encore

Je ne sais pas pourquoi la route
Qui me pousse vers la cité
A l'odeur froide des déroutes
De peuplier en peuplier
Je ne sais pas pourquoi le voile
Du brouillard glacé qui m'escorte
Me fait penser aux cathédrales
Où l'on prie pour les amours mortes
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t'aime encore

Je ne sais pas pourquoi la ville
M'ouvre ses remparts de faubourgs
Pour me laisser glisser fragile
Sous la pluie parmi ses amours
Je ne sais pas pourquoi ces gens
Pour mieux célébrer ma défaite
Pour mieux suivre l'enterrement
Ont le nez collé aux fenêtres
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t'aime encore

Je ne sais pas pourquoi ces rues
S'ouvrent devant moi une à une
Vierges et froides froides et nues
Rien que mes pas et pas de lune
Je ne sais pas pourquoi la nuit
Jouant de moi comme guitare
M'a forcé à venir ici
Pour pleurer devant cette gare
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t'aime encore

Je ne sais pas à quelle heure part
Ce triste train pour Amsterdam
Qu'un couple doit prendre ce soir
Un couple dont tu es la femme
Et je ne sais pas pour quel port
Part d'Amsterdam ce grand navire
Qui brise mon cœur et mon corps
Notre amour et mon avenir
Je ne sais rien de tout cela
Mais je sais que je t'aime encore
Mais je sais que je t'aime encore

Sibylline 08/09/2004 @ 21:08:17
Ben Monique, pour quelqu'un qui n'aime pas Ferré...

Yali 08/09/2004 @ 21:18:27
Ben Monique, pour quelqu'un qui n'aime pas Ferré...

Merci Sib ;-)

Yali 08/09/2004 @ 21:22:13
La Fanette

Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
La plage était déserte et dormait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Combien pour la Fanette j'ai chanté de chansons

Faut dire
Faut dire qu'elle était belle
Comme une perle d'eau
Faut dire qu'elle était belle
Et je ne suis pas beau
Faut dire
Faut dire qu'elle était brune
Tant la dune était blonde
Et tenant l'autre et l'une
Moi je tenais le monde
Faut dire
Faut dire que j'étais fou
De croire à tout cela
Je le croyais à nous
Je la croyais à moi
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas
A se méfier de tout

Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
La plage était déserte et mentait sous juillet
Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
Comment pour la Fanette s'arrêta la chanson

Faut dire
Faut dire qu'en sortant
D'une vague mourante
Je les vis s'en allant
Comme amant et amante
Faut dire
Faut dire qu'ils ont ri
Quand ils m'ont vu pleurer
Faut dire qu'ils ont chanté
Quand je les ai maudits
Faut dire
Que c'est bien ce jour-là
Qu'ils ont nagé si loin
Qu'ils ont nagé si bien
Qu'on ne les revit pas
Faut dire
Qu'on ne nous apprend pas
Mais parlons d'autre chose

Nous étions deux amis et Fanette l'aimait
La place est déserte et pleure sous juillet
Et le soir quelquefois
Quand les vagues s'arrêtent
J'entends comme une voix
J'entends... c'est la Fanette

Monique 08/09/2004 @ 22:51:45
Ben Monique, pour quelqu'un qui n'aime pas Ferré...
N'ai-je pas été assez claire ? Avec Yali ou en général ??? Je n'aime pas le personnage mais je reconnais le grand poète, j'aime beaucoup 99 % de ses textes, point !! Mais qu'on ne me parle pas du mec.

Yali 08/09/2004 @ 23:44:27
Le probleme Mo, c'est que c'est un peu le mec qui a écrit les 99% que t'aime, et m'est avis qu'il y aurait une relation de cause à effet entre poète et poésie, que ça m'etonnerait pa plus que ça.

Monique 09/09/2004 @ 09:35:50
Yali ! Je ne vais pas recommencer ! Le "personnage", le "mec", ses tics, sa voix, son style, son apparence physique, TOUT me déplaît ! Point. C'est épidermique et ça ne s'explique pas (ni ne se justifie sans doute). Mais les textes : OUI !
Et on n'en parle plus steuplé !

Monique 09/09/2004 @ 11:03:43
BARBARIE

Dans la rue anonyme,
Y a partout des Jésus
Qui vont quêter leur dîme
Avec des yeux battus.
Barbarie, donne-lui quelques sous.
Barbarie, ose cet air aigre doux.
Barbarie, après tout, je m'en fous.

Dans la rue où l'on pèche,
Y a des filles d'amour
Qui mettent leur chair fraîche
A l'étal des carrefours.
Barbarie, garde donc ton écu.
Barbarie, c'est toi qui l'as voulu.
Barbarie, le remède est connu.

Dans la rue à nausée,
Y avait un assassin
Qui donna la saignée
Au galant pèlerin.
Barbarie, ce fut accidentel.
Barbarie, en sortant de l'hôtel,
Barbarie, le péché fut mortel.

Dans la rue infernale
Qui nous mène au sapin,
Lave ton linge sale
Mais prends garde aux pépins.
Barbarie, si tu veux de l'amour,
Barbarie, méfie-toi des discours.
Barbarie, le bonheur est si court.

Monique 09/09/2004 @ 11:09:12
DU BOUT DES LEVRES

Dites-le-moi du bout des lèvres.
Moi, je l'entends du bout du cœur.
Moins fort, calmez donc cette fièvre.
Oui, j'écoute.

Oh, dites-le-moi doucement.
Murmurez-le-moi simplement.
Je vous écouterai bien mieux
Sans doute

Si vous parlez du bout des lèvres.
J'entends très bien du bout du cœur
Et je peux continuer mon rêve,
Mon rêve.

Que l'amour soit à mon oreille,
Doux comme le chant des abeilles,
En été, un jour, au soleil,
Au soleil.

Regarde, dans le soir qui se penche
Là-bas, le voilier qui balance.
Qu'elle est jolie, sa voile blanche
Qui danse.

Je vous le dis du bout des lèvres :
Vous m'agacez du bout du cœur.
Vos cris me dérangent, je rêve,
Je rêve.

Venez donc me parler d'amour
A voix basse, dans ce contre-jour
Et faites-moi, je vous en prie,
Silence.

Prenons plutôt le soir qui penche,
Là-bas, ce voilier qui balance.
Qu'elle est jolie, sa voile blanche
Qui danse.

Je vous dirai du bout des lèvres :
"Je vous aime du bout du cœur."
Et nous pourrons vivre mon rêve
Mon rêve...

Alandalus
avatar 09/09/2004 @ 11:32:03
LE GERONTOPHILE

Certains de nos congénères
Ont la manie bien singulière
De tomber bêt'ment amoureux
De plus jeun's qu'eux...
Quelques dangereux maniaques
Guident leurs ardeurs démoniaques
Vers les tendrons les jouvencelles
Et les pucelles...
Gamines, nubiles, novices
Sont l'objet de leurs sévices;
Ils font la sortie des lycées,
C'est insensé!

Cette irréparable offense
À la pureté de l'enfance,
Perpétrée par ces renégats
Fait du dégât...
Ce genre d'enfantillage,
C'est le doigt dans un engrenage...
Vis à vis du code pénal
Ça peut fair' mal...
De ce côté je suis tranquille,
Car moi je suis gérontophile:
La bonn'soupe est dans les vieux pots,
C'est mon topo!

Viens m 'aimer mémé, viens mémère!
Le temps fait du bien à l'affaire!
J'aim' ce grain d'sel dans tes cheveux!
Un petit examen s'impose:
Mignonne allons voir si l'arthrose
A point d'effets libidineux!

J'aim' les doyenn's, et les douairières,
Et les grisonn's, et les rombières,
Les femmes d'académiciens,
J'fais dans l'ancien...
Maisons de retraite, hospices,
Voilà des endroits propices:
On n'a qu'à l'ver le petit doigt,
On a le choix...
J'aurais, d'après les psychologues,
L'obsession de l'archéologue,
Le complexe du reliquaire,
De l'antiquaire...



Dans les cimetièr's, il y a des veuves,
Presque fraîches, presque neuves,
Qui tomb'raient la culott' de deuil
En un clin d'oeil!
Tant de soldats morts en campagne
Ont abandonné leurs compagnes
En panne sur la page trois
Du Kamasoutra...
Celles-là ne demandent qu'à nous suivre
Histoire de compulser le livre,
De l'dévorer jusqu'à plus faim,
Jusqu'au mot FIN...

Vivez, prenez de la bouteille,
Rev'nez quand vous serez bien vieille,
Ridée, décrépite, édentée,
Ça peut m'tenter...
La muette amplifie le geste
Pour montrer qu'elle a de beaux restes,
Et la sourde crie bien plus fort:
Encore, encore!
Madame, quel désir vous agite?
C'est le diable qui vous excite?
Non monsieur ce corps qui frissonne,
C'est Parlkinson...

Parfois ma déraison s'égare:
Je rêve de la perle rare
Qui aurait connu la maman
De Jeanne Calmant...

Monique 09/09/2004 @ 11:41:48
Bernard JOYET ? J'aime pas du tout !

Alandalus
avatar 09/09/2004 @ 12:07:10
LA VIERGE EPONYME

Pour voir mourir l'enfant chrétienne
Qu'on jette aux lions ce matin,
Tout Rome s'entass' aux arènes,
Il n'y a plus un strapontin.
Les chapeaux des deux cents familles
Font fac' aux casquett's des voyous.
On s'interpelle, on s'égosille:
"Salve Crassus! Bonjour mon chou!"
Le bon peuple s'écrie: "Ah! Qu' c'est chouette"
L'empereur chaussant son lorgnon
Envoie le clergé fair' la quête
Pour récupérer son pognon!

Sonnez trompettes!
La vierge est prête.
La voilà, la voilà? ah! ah! ah!

"Ah! ce qu'elle est rigolote!"
S'écrie ce vieux dégoûtant.
"Ell' est chouett', elle est boulotte!
J' voudrais connaîtr' ses parents."
Elle répond: "J' suis orpheline,
Sauf le respect que j' te dois,
Sal' païen, je t'enquiquine,
Toi et tes dieux à la noix!"
César, ivre de colère,
Rougissant jusqu'au trognon,
S'écrit: "Bougre de vipère,
J' te d'mand' pas ton opinion!"

Sur un signe du tyran chauve,
Les flics gueul'nt: "Vive Caligula!"
On ouvre la porte des fauves.
C' qu'ils ont l'air vach's ces lions-là!
Voici Justin de Numidie,
Augustin de Chandernagor,
Brutus, rempart de l'Arabie
Et Julot' le lion de Belfort!
Tout éblouis par la lumière,
Ils trébuch'nt comm' s'ils étaient saoûls.
Ils ont le trac, c'est une première,
La presse est là, c'est un gros coup!

Sonnez trompettes!
La vierge est prête.
La voilà, la voilà? ah! ah! ah!

"Ah! ce qu'elle est rigolote!"
S'écrient les rois du désert.
Elle répond: "Bonjour les potes!"
Et leur pass' la main sur l' blair.
Les voilà tous qui ronronnent
Et lui lèch'nt ses p'tits arpions.
César gueul', ordonn' et tonne:
"Allez! bouffez-la, mes lions!"
Ils disent: "Au temps pour les crosses!
Nous refusons le boulot;
Tu veux fair' mourir la gosse:
Bouff'-la toi-même, vieux salaud!"

"Empereur, gare à ton prestige,"
Hurlent les gars du poulailler,
"Ah, merde! dit l'empereur, ils attigent!
Faudra que j'rembours' les billets.
Faut du fric pour ma favorite,
Si j'en ai pas, ell' l'aura sec.
La vach', quand elle s'envoie des frites
Il lui faut du beefsteak avec!'
Au grand prêtre, il ordonne dar'-dare:
"Monseigneur, va m' quérir la Mort
V'là cent balles" L'grand prêtr' se barre
Et r'vient dar'-dar' avec la Mort.

Sonnez trompettes!
La vierge est prête.
La voilà, la voilà? ah! ah! ah!

"Ah! ce qu'elle est rigolote"
Dit la Mort, c'est un p'tit chou.
"Ell' est choutt', elle est boulotte,
Ell' doit pas mourir du tout!"
Caligula, l'oeil tragique
Devant la rein' des tombeaux,
Sentant venir la colique,
Veut gagner les lavabos.
Mais dans un bruit d' catapulte
Ell' lui arrach' son Londrès
Et d'un grand coup d' pied occulte
Ell' te l'envoie ad patrès'

Alandalus
avatar 09/09/2004 @ 12:22:33
La ballade du mois d'août 75


On a loué une maison, pas très loin d'Avignon
à un vieux Polonais qui cherchait une mine d'or,
il faisait bon dès l'aurore, à regarder le ciel
dans un fauteuil en toile,
et les poules imbéciles et le coq d'opéra,
quand le café était prêt, une fenêtre s'ouvrait,
et la mère bonne humeur commentait un de ses rêves
j'ai les pieds gelés mais je me souviens du mois d'août 75

Tu tissais un gilet comme un stage d'artisan en maillot de bain du soir au matin
tes frangins faisaient des sprints à vélo sur une route déserte,
on allait chercher du fromage de chèvre frais, dans la ferme du haut
sur les chaises du jardin, le père barbu chauve pensait à Picasso,
la piscine était loin, mais ça faisait du bien
quand on arrivait, quand on arrivait

On buvait du pastis comme si c'était de l'eau
tu voulais que je reste, tu voulais que je t'enlève
comme un premier amour
on jouait à la pétanque comme des amateurs,
mais y'à guère qu'un amateur pour cent mille navigateurs,
y a un seul conteur pour cent mille baratineur,
j'ai des crampes dans le coup et les yeux qui me piquent,
mais je me souviens...

On écoutait le mistral souffler sur la plaine,
on faisait l'amour sur le toit en regardant les étoiles
y avait rien à gagner les journées passaient tout était simple,
on ne croyait plus en rien, en rien d'autre qu'à l'instant,
et ça jouait de la musique sur tous les sentiments,
pas d'intrigues de village, pas d'ambition,
juste une manière de vivre,
une manière d'être, je me souviens

Mais il ne reste jamais rien de ce qui est vécu,
quelques grains oxydés sur de la paraffine
et des souvenirs idiots mais qui donnent un peu de lumière
les jours de pluie.

Monique 09/09/2004 @ 12:35:32
Les Frères Jacques j'aime pô !
Charlélie Couture : pas tout...

Tistou 09/09/2004 @ 13:16:07
J'ai pu identifier en vrac : Souchon, Ferré et Brel mais j'ai quelques zones d'ombre ;
Cool heure?
Barbarie?
Du bout des lèvres?
Le gérontophile?
La vierge éponyme?
La ballade du mois d'Août?
Ca fait beaucoup de zones d'ombre!
Lisa GERRARD, ne connais pas du tout. Je vais voir à voir.

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