Biographie de la faim de Amélie Nothomb

Biographie de la faim de Amélie Nothomb

Catégorie(s) : Littérature => Biographies, chroniques et correspondances

Critiqué par Catinus, le 29 août 2004 (Liège, Inscrit le 28 février 2003, 72 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 7 étoiles (basée sur 37 avis)
Cote pondérée : 7 étoiles (3 465ème position).
Discussion(s) : 4 (Voir »)
Visites : 15 756  (depuis Novembre 2007)

Amélie, telle qu'en elle-même, tout crue

Après 12 romans publiés, voici ce que nous attendions de Amélie-San : sa biographie, vraie de vraie. En cinémascope, haute en couleurs, en humour, en live.
Elle dirait peut-être : une biographie post-apocalyptique. Je ne sais...
Son père étant diplomate belge, Amélie naît véritablement au Japon d'une mère adorable, sous la haute surveillance de Juliette, sa soeur aînée.
Le train va donc partir, un TGV lancé à toute vitesse, embarquement immédiat !
Amélie nous décrit son Japon, isola natale, son éternel paradis. La Chine communiste, brutale, bestiale, un gigantesque camp de concentration ou de ré-éducation. Le New York des années ' 70, Manhattan dont elle parcourt les avenues et les rues, le nez pointé vers le ciel. Le Bangladesh, peuplé de zombies, de lépreux.
Elle nous raconte son anorexie d'adolescente, préméditée, ses innombrables livres dévorés, pleinement assimilés, qui lui permettront de tenir debout.
Cet ouvrage singulier et truffé d'un humour, souvent vitriolé, vous tiendra en haleine, tant votre soif "potomanique " sera absolue.
Un incontournable pour les inconditionnels ( et les autres ) de cet auteur charismatique.
Un merveilleux cadeau !

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Bof...

3 étoiles

Critique de Lecassin (Saint Médard en Jalles, Inscrit le 2 mars 2012, 68 ans) - 3 juin 2015

Il y a deux ans, la lecture de « Péplum » avait coupé court à ma découverte d'Amélie Nothomb. Une lecture interrompue avant le mot fin tant ce dialogue confus m'était pénible… Une lecture qui avait fait suite à celle d'« Antéchrista » et à celle de « Les Catilinaires », modérément appréciés…
Un peu de classement dans la bibliothèque me fait tomber sur « Biographie de la faim »… Pas de lectures en cours, rien d'urgent, je me lance !

Bon ! C'est lisible… Un texte « autobiographique » couvrant la période de l'enfance de l'auteur qui à l'époque suivait bon gré mal gré les mutations à l'étranger de son père, diplomate… On parle de boulimie, mais aussi d'anorexie ; de potomanie (absorption d'eau en grande quantité) ; d'alcoolisme juvénile… bref, du Nothomb dans toute sa splendeur, pas toujours plausible. Il reste de cette lecture quelques belles pages sur la vie d'expatriés au Japon… en Chine, également… une évocation de la vie au Bengladesh aussi, qui m'a tant rappelé le Pakistan où je fus moi-même expatrié…

« La Faim, c'est moi », lit-on en quatrième de couverture… Non, pour moi, La Faim, c'est Knut Hamsun dont le roman « Faim » est un chef d'œuvre... Bon… comme dit plus haut, cette « Biographie de la faim » est lisible, même si vous êtes comme moi un peu « chatouillé » par l'emploi immodéré du subjonctif imparfait dans un texte où le style général ne le porte pas ... Lisible…

Une lecture qui vous laisse sur votre faim!

4 étoiles

Critique de Sundernono (Nice, Inscrit le 21 février 2011, 40 ans) - 10 avril 2015

J’ai plutôt bien aimé mes lectures précédentes d’Amélie Nothomb mais alors celle-ci m’a laissé sur ma… faim…
Voilà à peine quelques jours que je l’ai lu et il ne m’en reste déjà plus grand-chose. Amélie grandit au Japon, elle aime sa nounou, puis va en Chine. Force est de constater qu’elle n’apprécie que modérément cette terre si éloignée du pays du soleil levant. Amélie a faim de beaucoup de choses : amour, affection, savoir, littérature… Soit… Ah ! J’oubliais ! Elle va aussi aux États-Unis puis au Bangladesh il me semble.
Voilà, c’est fini ou presque…
Les chapitres sont courts, plutôt bien écrit, c’est déjà ça !
Bref Biographie de la faim est un roman agréable à lire, une lecture récréative mais alors de très courte récréation.
Une déception.

Enfance chaotique

7 étoiles

Critique de Ndeprez (, Inscrit le 22 décembre 2011, 48 ans) - 31 janvier 2014

J'entretiens avec Amélie Nothomb une relation particulière , j'ai adoré certains de ses livres (cosmétique de l'ennemi , hygiène de l'assassin) et beaucoup moins d'autres (les combustibles , journal d'hiver).
Aussi quand j'ouvre un Nothomb que je n'ai jamais lu c'est souvent avec une certaine appréhension.

Dans "biographie de la faim" Amélie nous parle de ses jeunes années passées à parcourir les coins du monde , aventure réservée à la famille des diplomates.
Le Japon , la Chine , New York , le Bangladesh y sont ainsi évoqués.
Très tôt la jeune Amélie semble bien différente des enfants qu'elle croise et on rit souvent de sa vision cruelle sur ses copines de classe.
Parfois dérangeante (son rapport avec l'alcool , son anorexie) cette biographie de ses jeunes années reste indispensable pour ceux et celles qui souhaitent comprendre un peu mieux ce singulier personnage.

Une critique affamée!

2 étoiles

Critique de Ananas (, Inscrit le 18 novembre 2013, 28 ans) - 18 novembre 2013

Je n'ai pas du tout aimé le livre car le vocabulaire est beaucoup trop compliqué, cela commence dès la première page. Il n'était pas facile à lire, et lorsque cela est confus, je n'ai plus envie de poursuivre et donc je décroche vite.
Ensuite, le titre est vraiment accrocheur : "Biographie de la faim". Quand on lit ça, on se dit que cet ouvrage ne parle pas de nourriture, de la biographie de la faim,.. Mais au contraire, il évoque l'enfance difficile de l'auteur. Amélie Nothomb n'avait pas seulement faim de nourriture, mais aussi d'amour et de savoir.
Pour finir, je pense que dans ce livre, on distingue beaucoup de descriptions qui ne doivent pas s'y trouver car elles ne servent à rien. Sans elles, la lecture serait peut-être plus agréable. Aucune action n'y figure. Quelques dialogues sont cependant à lire.

Bien en dessous..

5 étoiles

Critique de Cecezi (Bourg-en-Bresse, Inscrit le 3 mars 2010, 43 ans) - 19 juillet 2013

Je viens de relire cet opus autobiographique d'Amélie Nothomb. Je le trouve bien en-dessous de Métaphysique des tubes et ou Sabotage amoureux. Certains chapitres sont assez creux, voire mal écrits, même si l'idée (parcours de sa vie sous l'angle de la faim) est intéressante. Et contrairement aux deux premiers ouvrages, on perçoit déjà cette tendance à multiplier les chapitres vraiment très courts, les retours à la ligne toutes les 2 phrases, et à accumuler les blancs. Tout ceci donne un livre bien peu dense, et à mon sens assez peu ambitieux.

Se reconnait-on dans l'autobiographie d'une jeune demoiselle faite pour réussir ?

6 étoiles

Critique de Benson01 (, Inscrit le 26 mai 2012, 27 ans) - 29 juin 2013

C'est bien simple : oui et non.
Disons que les 150 premières pages du livre (sur 200...) m'ont été bien peu agréables à lire. Ce n'est pas la faute de l'auteure, le concept de la faim est intéressant, amusant, son style a le mérite d'être très captivant mais, le problème vient de moi : le lecteur.
En effet en effet... Amélie Nothomb nous narre sa jeunesse qu'elle a passé dans différents pays tels que le Japon (un pays fantastique que j'aimerais découvrir), la Chine (une culture culinaire dès plus surprenante), les Etats-Unis (les fameux !), le Bangladesh, la Birmanie, le Laos, etc. Au final, c'est vrai que lire ce livre ne nous apporte pas spécialement de connaissances en ce qui concerne ces pays. Certes, ce n'est pas le but de son autobiographie, mais j'aurais quand même apprécié.
Nothomb raconte exclusivement sa vie portée par le plaisir de toutes choses. Et on a légèrement l'impression que son ego est, nous allons dire, à la mesure de son talent. Peut-être est-ce simplement car elle retranscrit sa vision d'enfant mais alors, tout le long du texte elle paraît se croire divine. Eh, c'est agaçant ça...
A cause de ces deux aspects l'œuvre ne m'a pas vraiment extasié.
Néanmoins, les 50 autres pages (à partir de "la vie devint moins bien" -allez savoir pourquoi quand la vie devient moins bien ça me fascine plus-) sont meilleures (de mon point de vue) bien que cela crée un déséquilibre dans l'œuvre. En effet, tout s'enchaîne bien plus vite que dans les 150 premières pages et, sans doute, un grand nombre de choses sont passées sous silence. C'est dommage. Parce que c'est la meilleure partie. Enfin...
Donc les grands adorateurs d'Amélie seront ravis de ce livre, ceux qui auront vécu la même genre d'enfance fabuleuse se reconnaîtront, les vieux cons comme moi ne peuvent que déguster le style qui finalement est amoindri sans une bonne histoire pour aller avec.
En même temps c'était mon premier Amélie Nothomb ; je n'ai sans doute pas commencé par celui qu'il fallait. C'est pourquoi je réitèrerai l'expérience d'ici quelques mois...

Bonne autobiographie

7 étoiles

Critique de Dimitrij (Toulouse, Inscrit le 21 mars 2013, 30 ans) - 15 avril 2013

J'avais commencé ce livre il y a quelques années mais je l'avais reposé, trouvant l'introduction sur le Vanuatu d'un ennui infini. Amélie Nothomb qui est plutôt bonne dans l'incipit m'a plutôt déçu sur ce point, et c'est bien dommage car le livre qui suit est à la hauteur. Repris aujourd'hui, je trouve que c'est une bonne autobiographie, typiquement Nothombienne : du vrai, du moins vrai, du trash, du mièvre, une écriture direct, des chapitres peu épais. La partie sur le Bangladesh est assez triste mais l'évocation paradoxale de l'anorexie est bien trouvée. Pour ce qui est du centre du livre, c'est-à-dire la métaphore sur la faim de Dieu et la vie, c'est touchant et très inspirant. Le livre se lit, comme d'habitude, vite, il se dévore avec faim :-)

Biographie intéressante!

8 étoiles

Critique de Lalie2548 (, Inscrite le 7 avril 2010, 38 ans) - 27 mai 2011

Ce livre permet de bien découvrir son auteur à travers quelques-uns des moments de sa vie. On y retrouve surtout les voyages qu'elle a fait grâce au métier de son papa et les endroits qu'elle a pu découvrir.

Au début, je dois dire que j'ai eu un peu de mal car le style d'Amélie Nothomb n'est pas toujours le plus simple à comprendre. Mais ensuite, j'ai apprécié l'évocation de ses souvenirs et de ses avis sur tout ce qu'elle a vu et entendu.

C'est le troisième livre que j'apprécie et je suis vraiment contente d'avoir réessayé de lire cet écrivain car elle a des bouquins qui ne sont pas mal et qui font réfléchir et voyager.

Je lirai encore un autre de ses livres. C'est sûr!

une suite gourmande...

8 étoiles

Critique de LaJoliette13 (, Inscrite le 28 juin 2009, 44 ans) - 28 juin 2009

Dans le même genre et dans la saga familiale, la soeur d'Amélie, Juliette, a récemment écrit un livre "LA CUISINE D'AMELIE" (publié chez Albin Michel) et offre "80 recettes de derrière les fagots" appréciées par l'auteure belge Amélie: tartelettes au cassis, Sabayon à la bière, profiteroles, glaces Mont-Fuji etc..
Les petits faibles de l'écrivaine pourraient aussi être les nôtres !

bonbon

6 étoiles

Critique de Printemps (, Inscrite le 30 avril 2005, 65 ans) - 28 juin 2009

Je la savais accro aux sucreries, et aux mots rares. Ce livre qui se lit effectivement rapidement m'a replongée dans ses fantasmes, suites de tubes. C'est aussi une plongée dans une vie peu commune, des expériences extrêmes d'une enfant et d'une adolescente aussi extraordinaires. Un bon moment de passé, mais il me manque la fiction étrange que j'apprécie dans ses livres. C'est cependant une invitation à relire certains classiques qu'elle dit avoir dévoré et où la fiction est reine.

Bien décevant

3 étoiles

Critique de Deb (Nivelles, Inscrite le 5 février 2009, 46 ans) - 14 avril 2009

Le livre annuel par obligation?
Décevant, on essaie de la suivre dans ses voyages mais c'est un peu plat ....sauf que si vous voulez tout savoir sur Amélie enfant, surdouée, avec un esprit wouhhhh pour une mome de 6 ans qui boit de l'eau trop d'eau et de l'alcool trop d'alcool et qui mange peu trop peu....
Une vraie déception....allez Amélie on attend le suivant :-)

moi j'ai beaucoup aimé

10 étoiles

Critique de Tameine (Lyon, Inscrite le 9 juin 2008, 58 ans) - 11 janvier 2009

c'est vrai que A.Nothomb semble avoir une personnalité très forte, c'est vrai que ce récit de ses souvenirs d'enfance entre Japon, Etats-Unis, Bangladesh.. obligée de suivre ses parents aux quatre coins du monde est presque irréel, mais tout cela est racontée vu des yeux d'une petite fille de 10 ans avec des mots raisonnables d'une jeune femme, des mots ou des expressions choisis, bien dit, tout en restant crédibles en regard de l'âge de l'enfant qu'elle était à ce moment-là. Moi j'ai trouvé ce livre absolument délicieux à lire, émouvant, tendre, me replongeant moi-même dans mes propres souvenirs d'enfance, cette façon de regarder le monde des adultes de loin, comme un jeu, comme une vie en parallèle de la nôtre. Ce livre est une pure merveille de fraîcheur, je me suis fais vraiment plaisir, et cette façon qu'elle a de décrire les "femmes de sa vie" c'est vraiment attendrissant et beau.
Cela dit, la critique de Brice a du vrai.. et c'est le paradoxe de la littérature, le paradoxe de la vie, des sentiments, des situations et des choix, que de trouver parfois quelque chose ou quelqu'un à la fois génial et détestable. Pour ce livre-là le meilleur pour moi l'emporte sur le reste.

Au suivant...

3 étoiles

Critique de Leroymarko (Toronto, Inscrit le 19 septembre 2008, 50 ans) - 19 septembre 2008

J'aime beaucoup Amélie Nothomb. Mais ce bouquin m'a laissé sur ma faim, sans vouloir faire de jeu de mots. J'ai eu vraiment de la difficulté à le finir. Les beaux passages, que l'on retrouve dans ces autres livres, sont ici peu nombreux. Je lui pardonne toutefois cet échec, en espérant que son prochain ouvrage soit à la hauteur de son talent.

Hum...

3 étoiles

Critique de Nance (, Inscrite le 4 octobre 2007, - ans) - 30 août 2008

Elle a vécu une vie exceptionnelle, sans aucun doute, j’aime son écriture, mais sa personnalité m’accroche plus ou moins. Elle est trop extrême et je la comprends peu. Il manque quelque chose d’humain. Mais, ça reste toujours intéressant de connaître un auteur qu’on aime (je l’adorais quand je venais de découvrir la littérature), alors je conseille ce livre aux fans.

Moui.... le style ok

7 étoiles

Critique de Zohé (, Inscrite le 14 février 2007, 50 ans) - 14 février 2007

Amélie, si tu me lis un jour, saches que ta vie n'est pas commune ! Je ne sais pas quand est-ce que tu as perdu un boulon, en partant du Japon peut-être, mais plus sûrement lors du changement USA / Bangladesh.... c'est cruel d'offrir un tel déménagement à ses enfants. L'histoire est originale, le style est très appréciable, vif, et très caractéristique d'Amélie. Mais je n'y ai trouvé aucune saveur digne de l'éloge qu'on en fait.

Vous avez du temps et de l'argent à dépenser ?

2 étoiles

Critique de BONNEAU Brice (Paris, Inscrit le 21 mars 2006, 39 ans) - 10 janvier 2007

A ceux qui se demandent pourquoi je persiste, je vais fournir une explication. Je n’avais jamais lu Nothomb comme je n’ai jamais lu Houellebecq ou Beigbeder. C’est trop commun, à mon sens. Comme Coelho, Levy, Danielle Steel et Patricia Cornwell. Les livres pour les gens, quoi. Bon et puis sous la pression, j’avais craqué pour lire du Nothomb, malgré moult mises en garde. J’ai lu un truc avec des tubes. Je sais plus quoi. C’était lisible mais bizarre. Et ceux qui m’avaient mis en garde m’ont dit “ah oui, mais c’est pas représentatif, faut en lire un autre”. Et nous voilà.

Biographie de la faim, une fois de plus, c’est un livre d’Amélie Nothomb sur Amélie Nothomb, douze pages, trois mots par ligne, police taille 24. Elle pourrait sortir en bibliothèque rose, mais elle emploie trop de termes compliqués, enfin disons que chaque année, elle prend son dico, elle trouve dix mots chiants et elle les case toutes les douze phrases. Faut rentabiliser. Elle met un an à écrire chaque bouquin. On est à la fois content et perplexe.

Donc dans l’ouvrage en question (deux aller-retours en métro), on a un peu la suite du bouquin des tubes, où elle était un tube neurasthénique au Japon chez sa nourrice. Là, on reprend du Japon, et on part ailleurs. En Chine, aux USA, en Inde ou par là, etc. Elle voyage, quoi. Aussi, elle développe sa psychose. Bon, avant elle se prenait pour un tube, maintenant elle se remplit d’eau. En psychiatrie, on appelle ça des troubles de la personnalité. Chez Marianne, ils appellent ça “le meilleur des Nothomb” et 20 Minutes nous parle même “d’une géniale autogéographie”. Faudrait pas leur faire lire des entretiens en psychiatrie, ils seraient capable d’y voir un Goncourt !

Plus sérieusement, bon, je vois pas l’intérêt de ce bouquin. Je sais qu’il n’y a pas besoin d’un réel intérêt, mais en l’occurrence ça tombe bien parce qu’il n’y en a pas. On apprend quoi : elle parle japonais, elle se fait violer, elle souffre de potomanie puis d’anorexie (troubles des conduites alimentaires), elle picole et mange des Speculos en se regardant prendre son pied dans une glace, elle est mégalo et elle aime ça, et pour couronner le tout, elle est sortie avec un mec qui s’appelle Rinri. Signe irréfutable et indéniable que tout ne tourne pas rond dans ce bouquin.

Voilà, j’en ai presque écrit autant qu’elle, du coup vous n’avez pas besoin de le lire. Vraiment pas…

encore et toujours

3 étoiles

Critique de Ppluie (Strasbourg, Inscrite le 7 septembre 2005, 36 ans) - 15 septembre 2006

lire un Amélie Nothomb c'est réjouissant, mais plus j'en lis, moins j'aime, cette femme a un ego très fort qui malheureusement se ressent de manière pesante dans beaucoup de ses livres, en en commençant un on pourrait penser au chapitre d'un autre tant son style est invariable , ses syntaxes cadencées par des mots d'esprit, ses histoires tordues, sûrement trop .
bref , j'en ai beaucoup aimé certains, mais je suis au bord de l'overdose nothombienne et risque de m'arrêter là .

Biographie d'une auteure

8 étoiles

Critique de Oxymore (Nantes, Inscrit le 25 mars 2005, 52 ans) - 26 juillet 2006

Roman autobiographique, Biographie de la faim se situe dans la chronologie de Nothomb comme étant une sorte de suite à Métaphysique des tubes qui se situait entre les 0 et 5 ans de l'auteure.

L'histoire: Amélie nous raconte ici sa vie avec ses parents, sa soeur Juliette et son frère. L'histoire débute au Japon puis nous amène, au gré des mutations de son ambassadeur de père, en Chine, à New-York et au Bangladesh. Amélie Nothomb évoque cette dualité qui existe entre cette faim réelle, physique et la faim de tout ingurgiter ce qui l'entoure, faim de connaissances, de savoirs.
Avec cet humour ironique et souvent cynique auquel elle nous a habitués, elle évoque ses délires nutritifs basés autour des sucreries et la descente progressive vers l'anorexie; mais elle sait aussi quelquefois glisser une petite phrase de rien du tout qui évoque les attouchement sexuels qu'elle a subis au Bangladesh un jour qu'elle se baignait.
En somme, sous cette plume souvent décriée se cache une auteure au talent certain (et oui tous les auteurs à succès ne font pas que des romans de gare) qui au fil de sa vie littéraire se révèle chaque fois un peu plus.
Amélie Nothomb est sans conteste une auteure majeure aujourd'hui et même si elle peut agacer par cette propension certaine à parler d'elle ses romans font toujours mouche.

Livre qui m'a fait peur au début!

9 étoiles

Critique de Hamnesa (montluçon, Inscrite le 16 juin 2006, 40 ans) - 14 juillet 2006

"Biographie de la faim" est pour moi le 2ème livre d'Amélie Nothomb que j'ai lu (le 1er étant "acide sulfurique"). Au début je me suis dit mais qu'est ce qu'elle raconte, c'est barbant... tout ça pendant une cinquantaine de pages!! Mais passé ces pages, on est tout de suite dans l'histoire, ses voyages à travers l'asir puis l'amérique pour enfin arriver dans la pauvreté. J'ai vraiment bien apprécié son roman et je fus agréablement surprise par rapport au début! :)

Biographie de la faim

8 étoiles

Critique de Ediane (Yvelines, Inscrite le 5 juin 2006, 53 ans) - 5 juin 2006

Je l'ai lu récemment, l'humour d'Amélie est toujours aussi présent, raconter sa vie avec un père diplomate, qui la fait voyager un peu partout dans le monde, en font un roman intéressant et amusant.

Entre le début et la f(a)im

9 étoiles

Critique de Maudichon (, Inscrite le 16 janvier 2004, 46 ans) - 23 août 2005

La première chose à dire, c'est que je ne pensais pas que "Biographie de la faim" serait, une fois de plus, le récit de la vie d'Amélie. Loin de me déranger, ça m'a cependant surpris de passer de ce que je croyais être une fiction... à une autobiographie. Evidemment, comme toujours, le ton d'Amélie rend son enfance hilarante! Par contre, l'adolescence et la fin m'ont quand même un peu déçue... c'était un peu "plat" après les montagnes russes émotionnelles que je venais de lire et vivre. Mais nous sommes bientôt en septembre... vivement la parution d'une nouvelle (d') Amélie!

Intéressant!

8 étoiles

Critique de Palorel (, Inscrit le 25 décembre 2004, 43 ans) - 21 août 2005

L'idée d'une autobiographie à partir d'un thème (celui de la faim) est vraiment intéressante. En outre, Amélie n'abreuve pas ici le lecteur de néologismes et de paradoxes, comme elle le fait (beaucoup trop, sans doute!) dans ses autres livres. Du coup, on se sent beaucoup moins irrité, presque séduit!

Bof bof

3 étoiles

Critique de Panty (Gaume, Inscrit le 17 avril 2005, 32 ans) - 9 juin 2005

Je vois pas ce que vous lui trouvez, à ce livre
J'ai pas aimé moi, car j'ai l'impression que c'est une version remaniée de ses autres livres autobiographiques, et moi je veux du neuf. Et la fin du livre, c'est bof bof aussi...

De la sincérité

8 étoiles

Critique de MOPP (, Inscrit le 20 mars 2005, 87 ans) - 20 mai 2005

Car il est question de sincérité lorsqu'Amélie Nothomb nous parle de sa faim, multiple, plurielle. C'est un texte qu'il faut lire lentement pour découvrir le non-dit, le sous-entendu, c'est un texte qu'on apprécie lorsqu'on a eu, soi-même, faim.

En conclusion !!!

4 étoiles

Critique de Titange (, Inscrit le 14 avril 2004, 42 ans) - 2 mars 2005

J'aime beaucoup Amélie Nothomb en particulier pour son style d'écriture et son ton incisif; mais ce livre ressemble plus à un bilan, une conclusion de toutes ses oeuvres précédentes.

On y découvre la source de pas mal de ses personnages. Mais c'est loin d'être le meilleur qu'elle aie écrit. Le résultat est donc un peu blafard et décevant.

J'ai préféré Les Catilinaires, Métaphysique des tubes ou encore Mercure qui sont géniaux. Malgré cela, vivement le prochain qu'elle nous transporte comme elle sait si bien le faire.

tout s'explique

8 étoiles

Critique de MoRe pLeAsUrE (region parisienne, Inscrit le 30 janvier 2005, 40 ans) - 24 février 2005

Dans ce livre on découvre un peu l'inspiration de tous ses livres tous les personnage y sont. Malgré un début que je trouve un peu laborieux qui nous laisse penser à un autre délire mégalomane à la "Peplum", on prend plaisir à lire ce qu'a (d'après elle) été sa vie. Un bon livre à emprunter à la bibliothèque, l'acheter moins bonne idée tout de même.

Un peu déçue...

4 étoiles

Critique de Azraël (, Inscrite le 1 janvier 2005, 44 ans) - 2 janvier 2005

Par celui-ci... J'ai également lu l'ensemble des écrits d'Amélie Nothomb, et celui-ci me laisse un peu sur ma faim sans vouloir faire de mauvais jeu de mot...

Je me suis réconciliée avec la lecture (abandonnée depuis quelques années pour plusieurs raisons inintéressantes... ) en découvrant cet auteur. Des livres vite lus, des répliques percutantes, un nombrilisme qui lui va très bien (dans "sabotage amoureux" ou "métaphysique des tubes" plus précisément)... Un bon exercice avant de reprendre des volumes plus fournis et plus "impressionnants".

Justement quand on a lu l'ensemble de ces livres, on attend peut être plus de cette biographie, pas de grande nouveauté malgré un début accrocheur.

J'attends néanmoins les prochains volumes en espérant une bonne surprise.

Peu commune !

7 étoiles

Critique de Cuné (, Inscrite le 16 février 2004, 56 ans) - 31 décembre 2004


Paradoxal ! Oui, Amélie Nothomb est la définition même du paradoxe. Voici un livre léger mais profond, où d'une écriture si peu commune elle se livre et se raconte, esquissant cérébralement avec une sorte de pudeur intellectuelle bourrée d'humour ses peurs et ses travers.

Des grands mots inusités opacifient des idées toutes simples, mais pourtant ce n'est pas pédant, même pas maladroit, c'est unique, comme elle, quoi.

Et que dire de la fin abrupte, incongrue, après digestion ça m'a semblé follement comique !

A lire donc si on veut en savoir un peu plus sur la donzelle, ou rien que pour une approche décalée de la vie incroyable d'une petite fille qui découvre une nouvelle civilisation tous les 3, 4 ans....


Du bon Nothomb

10 étoiles

Critique de Kreen78 (Limours, Inscrite le 11 septembre 2004, 45 ans) - 13 décembre 2004

C’est un de mes préférés de Madame Amélie. On y retrouve des bribes de son enfance et de son adolescence au milieu d’un seul et même thème de base : la faim. Mais la faim sous toutes ses formes.

Je tiens à préciser que j'aime beaucoup lire Amélie Nothomb, mais pour moi elle ne méritait pas de gagner le Goncourt Du moins pas avec ce livre-là.

Enfer et damnation, vade retro satanas, perseverare diabolicum!!! :-(

10 étoiles

Critique de Heirloom (, Inscrite le 9 novembre 2004, 36 ans) - 9 novembre 2004

IL N'A EU NI LE PRIX GONCOURT NI LE GONCOURT DES LYCEENS NI LE FEMINA NI LE RENAUDOT
JE SUIS TRISTE!
Mais qu'ont donc les gens dans la tête? Comment a-t-on pu virer un tel chef-d'oeuvre?
Conclusion: ne jamais acheter les lauréats du Goncourt et autres manipulations médiatiques (il faut remarquer que c'est toujours des auteurs beaucoup moins connus que les autres qui sont élus... mais pas forcément les plus talentueux...)
Mais quand donc aura-t-elle le Goncourt?
Foutreciel!!!

Liesse ! Liesse ! Liesse !

9 étoiles

Critique de Lucien (, Inscrit le 13 mars 2001, 68 ans) - 31 octobre 2004

Chère Amélie Nothomb,
Merci d’avoir omis, sur la couverture de votre dernier livre, ce petit mot, « roman », qui signale immédiatement au lecteur son immersion dans un univers de fiction. Merci de nous mettre l’eau à la bouche dès la couverture, avec ce titre énigmatique comme vous les aimez, « Biographie de la faim », immédiatement suivi de sa clé, sur la quatrième : « La faim, c’est moi. » Merci de nous laisser compléter le syllogisme et comprendre du même coup que ce livre, plus encore que « Le sabotage amoureux », « Stupeur et tremblements » ou « Métaphysique des tubes », parlera de vous sans ambages, sans la rambarde du romanesque. Non que nous n’aimions pas vos romans. Mais vous n’êtes jamais meilleure que quand vous nous parlez de vous.
Vous nous parlez un peu de nous aussi, peut-être, dans ces premières pages où vous scindez l’humanité en deux catégories, sur le seul critère de la faim – de la surfaim : « on ne sait pas pourquoi certains naissent affamés et d’autres rassasiés. C’est une loterie. » Aurons-nous l’outrecuidance de croire que nous sommes de ces affamés « qui édifieront leur existence autour du manque » ?
Vous nous parlez de faim des mots, de boulimie d’écriture, de lectures gloutonnes : « La lecture était le lieu privilégié de l’admiration. Je me mis à lire beaucoup pour admirer souvent. » Et c’est un sentiment d’admiration qui a souvent scandé la lecture de votre treizième livre.
La divine enfant que vous peignez m’a fait penser à cette phrase de Rimbaud : « Je devins un opéra fabuleux. » Un opéra contrasté – Japon et Chine, New-York et Bangladesh, enfance et puberté, amour et haine, abondance et privation, potomanie et anorexie… – où règne la figure étrange de cet être en devenir, la petite fille qui s’enivre de sorbet nival et de vertige inversé, qui s’affame de mots, d’amour, de sucre, d’alcool, de beauté et de faim.
L’univers que vous créez dans ce livre est d’une rare densité. Que de morceaux choisis vous fournissez à notre faim ! Lequel épingler ? L’expérience apocalyptique de cette Chine naufragée ? Le dictionnaire, atlas des mots ? Le voyage en jamaisie ? Le suicide amoureux d’Inge ? Le langage de la cervelle ? Les mains de la mer ? La puberté dislocation ? Si je ne me trompe, vous employez cinq fois le mot « liesse », et c’est la liesse qui nous comble devant un tel foisonnement.
Que je vous dise seulement combien rayonne cette scène de l’ascenseur où le monologue intérieur d’Inge, traduit télépathiquement par la petite fille qui assiste à ce « sabotage », éveille en nous tant d’échos de brisures. Que nous aurions aimé écrire cette phrase : « Bizarrement, dès ma prime conscience, j’avais toujours su que la croissance serait une décroissance et qu’il y aurait à cette perte perpétuelle des paliers atroces. » Que nous vous remercions enfin, vous qui nous rappelez ici votre haine de la métaphore, d’avoir osé cette métaphore filée que nous garderons précieusement dans notre chrestomathie personnelle : « Les habitants de jamais n’ont pas d’espoir. La langue qu’ils parlent est la nostalgie. Leur monnaie est le temps qui passe : ils sont incapables d’en mettre de côté et leur vie se dilapide en direction d’un gouffre qui s’appelle la mort et qui est la capitale de leur pays. »

touchant...

10 étoiles

Critique de Jadsmine (TOURS, Inscrite le 31 août 2004, 55 ans) - 7 octobre 2004

moi au contraire, j'ai particulièrement aimé celui-ci, il a la même trempe que "stupeur et tremblements" ou "antéchrista", mes 3 livres favoris de la demoiselle...

là, elle se livre, elle se dévoile, elle nous raconte son parcours, ses déceptions profondes, son mal-être aussi.

on vit avec elle son périple à travers différents pays, ses passions, ses relations avec les autres, son problème avec la nourriture qui a commencé très tôt...

elle m'a profondément touchée avec ce livre, j'ai eu l'impression qu'elle "mettait cartes sur table", qu'elle mettait à jour ses problèmes les plus intimes... ce n'est pas évident, se dévoiler ainsi devant ses lecteurs.

Chapeau Amélie.

Pas convaincu

5 étoiles

Critique de Mistral338 (, Inscrit le 7 octobre 2004, 55 ans) - 7 octobre 2004

Je suis sincèrement un fan d'Amélie. J'ai dévoré tous ses précédents livres avec un sentiment proche de l'extase, l'émerveillement et une boulimie que chaque ouvrage ne faisait qu'amplifier. Mais celui-ci non! pas de magie, pas de charme, pour moi une vrai déception le moins bien de tous à mon avis,.... si ce n'est cette sublime page 147 qui m'a laissé des frissons toute la journée,...
améliment
fred

Le fabuleux festin d'Amélie Nothomb

10 étoiles

Critique de Elseline (, Inscrite le 10 septembre 2004, 36 ans) - 10 septembre 2004

Il était une fois une petite fille très drôle, très grave, très exceptionnelle et très tout, en fait... Une petite fille qui a grandi, est devenu très écrivain et remporte un succès phénoménal, à la mesure de son talent.
L'autre jour, par hasard (oui mais bien sûr), en ayant dans ma poche (toujours par hasard) 16,90 Euros, je m'achète le nouveau (drôle de titre, comme d'hab en fait), avec d'autres livres à finir ou à commencer dans la même journée. Je reviens toute tremblante à la maison, avec l'idée "et si elle me décevait?"
Je fus bien bête de me poser une telle question. imaginez-vous un livre plus brillant, plus exceptionnel, plus douloureux, plus extraordinairissime que tout ce que l'on a pu faire durant ces treize dernièeres années. La réponse est très simple: Biographie de la faim.
Les mots ont certes un pouvoir, mais là, il est insuffisant. Je crois, en fait, qu'un seul convient: je fus BOULEVERSEE. Etant une proche d'Amélie, je n'eusse jamais imaginé cela.
C'est le meilleur livre que je lus de toute ma vie.
Avis à ceux qui le critiqueraient...

(Nota: pour l'anecdote, je l'ai acheté le 26 août, et aujourd'hui 10 septembre, je l'ai déjà lu 4 fois. Je ne dirai rien d'autre.)

On dira ce qu'on voudra....

7 étoiles

Critique de Chat pitre (Linkebeek, Inscrite le 23 février 2001, 53 ans) - 6 septembre 2004

Amélie ici parle d'elle, sans détours ni ambages.

Il faut dire qu'elle dit beaucoup en peu de mots et que ses maux sont résumés à leur plus simple expression, ce qui rend très vrais mais aussi très pudiques les différents moments de sa vie.
En trois mots l'air de rien elle nous parle d'un viol en mer... dans l'eau qui est son tendre élément... on découvre un certain stoïcisme chez Amélie et l'on comprend mieux ses autres livres et surtout son style si cassant.

En fin de compte ce livre finit par la rendre sympathique.....

Exceptionnel !

10 étoiles

Critique de Le petit K.V.Q. (Paris, Inscrit le 8 juillet 2004, 31 ans) - 30 août 2004

Enfin, la Nothomb nous dévoile son autobiographie complète ! Je me suis régalé ! Une Amélie au meilleur de sa forme ! Un livre savoureux, des anecdotes savoureuses aussi ! L'un des meilleurs livres de cette rentrée littéraire ! Encore un grand bravo, Amélie !

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