Inégal

Ces derniers mois, j’ai été déçue d’apprendre dans un article paru dans le New York Times en 2003, Harry Potter And The Childish Adult, que Antonia Susan Byatt trouvait les lecteurs d’Harry Potter stupide. Ça m’a choqué. C’est deux auteures que j’aime. Ce qu’elle a dit de Rowling et ses livres était facile et de bas étage. Je me demandais si j’allais être capable de faire abstraction de ça pour juger ses livres. Cela a été un obstacle, mais j’ai aimé Possession, un livre unique, et j’avais vraiment le goût de lire ce livre.

Dans Petits contes noirs, on retrouve la même atmosphère gothique que dans les contes de Possession. On sent beaucoup l’influence des frères Grimm. Mon appréciation de ses nouvelles est inégale. J’ai aimé ou détesté, aucune demie mesure. On ne peut dénier son talent, mais j’ai souvent décroché parce son écriture seule ne pouvait réussir à retenir mon attention. Ce qu’on doit raconter aussi doit être captivant.

La chose dans la forêt: Ensorcelant, mystérieux et triste. Certains passages m’ont fait rappeler La métamorphose de Kafka. Le dernier paragraphe, la finale, est décevant, déjà vu, mais le reste en vaut la chandelle. 4/5

Art corporel: Indigestible. Je n’ai pas cru aux personnages deux secondes. Le récit et les personnages sont inintéressants. Zzzz.-10/5

Une femme en pierre: Le thème de la métamorphose est encore présent. Très riche en descriptions se qui rend l’histoire très visuel. Elle réussit à nous faire croire une histoire incroyable. 4/5

Matériel brut: Étrange, beaucoup de non dit. À la fin, on se demande ce qui s’est passé. 4.5/5

Le ruban rose: Soporifique. J’ai essayé d’aimer l’histoire, mais c’était trop ennuyant. Je crois que l’auteure a beaucoup de difficulté à rendre attachant ses personnages. 1/5

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  Petits contes noirs [Texte imprimé] A. S. Byatt traduit de l'anglais par Jean-Louis Chevalier

  de Byatt, Antonia Susan Chevalier, Jean-Louis (Traducteur)
  Flammarion / LITTERATURE ETR
  ISBN : 9782080687432 ; 11,19 € ; 01/02/2006 ; 235 p. ; Broché

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