Eric Eliès
avatar 26/01/2012 @ 21:40:13
J'ai fait une très longue critique de ce livre car, en raison même de la brieveté du roman, il était possible de rendre compte presque exhaustivement de la manière dont Junger déploie son récit (ce qui serait impossible à faire avec Héliopolis, qui est son roman le plus ambitieux et le plus complexe) et de décrire en détail l'archétype du "héros" jungien, qui est l'homme d'action traversant les apparences et accédant à la sagesse. J'espère que les critiques longues ne rebutent pas... En tout cas, le voyage à Godenholm est une très bonne initiation à l'oeuvre romanesque de Junger, sur lesquels on peut aisément avoir des préjugés négatifs. Par exemple, je viens de lire "Arcane 17" d'André Breton, qui évoque Junger comme le héraut lyrique du nazisme. La 2ème GM a été un traumatisme psychologique pour Junger, qui a condamné ses oeuvres passées et qui était sincère dans son reniement.

Vince92

avatar 25/03/2015 @ 12:50:49
C'est incroyable ce qu'on peut lire...
Je ne pense pas qu'on peux dire que Jünger ait renié quoi que ce soit...il dit au contraire qu'il ne regrette rien, il admet qu'il a changé, qu'il a évolué, mais il ne renie pas ses premiers écrits (essais, romans ou articles dans la presse nationaliste des années 20)...
Plusieurs mentions à cette problématique du reniement peuvent être relevées dasn ses journaux, (jounaux parisiens et Soixante-dix s'efface,...)

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