Alors, alors, comment faire pour critiquer 80 pages, je vais sûrement très mal m’y prendre, mais bon ;0)
J’ai beaucoup, beaucoup aimé, on retrouve bien ton style, c’est vraiment très bon, c’est plein d’humour, de ton humour, une bonne dose, pas trop, pas trop peu, juste ce qu’il faut.
Et c’est un humour que je qualifie de « naturel » c'est-à-dire qu’il arrive comme ça, comme il arriverait dans la vie, un peu sur tout, un peu sur rien.
Je n’ai aucun reproche à faire en ce qui concerne la fluidité, c’est très bien comme ça, aucun accros à la lecture.
Ensuite l’histoire, c’est vraiment original Yali, j’aime bien la manière dont tu nous fais valser d’un endroit à un autre, d’une « histoire » à l’autre, même si finalement, tout est lié.
J’ai beaucoup aimé l’histoire des fronts, du troisième, avec la moue, c’est que je me surprenais à la faire ensuite, sans faire exprès ;0))
Et l’obscur cinéaste, et le cafetier (lui je l’adore :0)) je sais pas où tu vas chercher tout ça, mais si tu veux bien tu me donnes l’adresse, je vais y faire un tour ;0)
Et tous les sous-entendus, l’air de rien, les noms aussi (« Infamie » « pauvreté » « Georges Black » Joe White »…) tout ça c’est vraiment excellent, et très bien calculé, très bien écrit dans le sens ou rien n’est laissé au hasard, je ne veux même pas imaginé le travail pour monter un truc pareil, mais tu le fais, et bien.
Je suis sûre d’oublier plein de choses, les médias aussi, les médias qui envahissent la pièce, bonnes idées, belles images.
Et puis toute l’histoire avec Babylone, le départ dans l’ascenseur, le T-shirt, l’opération petite culottes, et puis ce dialogue (attends que je le retrouve…) tiens je tombe sur celui là,
- Quoi encore ?
- Ca t’évoque rien cette tronche là ?
- Elle s’approche et me dévisage ?
- Ho putain si ! dit-elle
- Qu’est-ce que j’ai ?
- Et pas qu’un peu….
La conversation entre l’écrivain, le cafetier, sa femme et qui se termine par '' merde ! Vous faites chier tous les deux !'' Explosion de rire. Et pour moi aussi.
Bon je recherche le fameux dialogue…
Ce n’est pas celui là que je cherche, mais j’ai adoré celui-ci aussi, alors je le re-marque :
Elle glisse un mot sous ma porte. Il dit :
Ni ce soir, ni demain, ni après-demain, ni…
Je retourne le billet ;
Le jour suivant. Je m’absente pour quatre jours. A mon retour ?!
Tu m’as fait peur là Yali :0)
Bon je reviendrai sur le dialogue plus tard, je ne le retrouve plus, je te mets en vric et en vrac toutes les phrases que j’ai adoré, parce qu’elle m’ont fait rire, parce qu’elle sont bien tournées, ou parce qu’elles sont dures, bref les petits bijoux :
‘’Je savoure le manque.
Comme un enfant la friandise.’’
‘’Et si on lui offre le tête du patron de l’Infamie sur un plateau télé ou radio.’’
‘’Rideau sur l’âme et bruits de larmes’’
Celle là il fallait l’encaisser Yali, c’est ma préférée je crois. Très belle.
Je tombe sur l’épisode "fleurs de guerre" très beau aussi. Et triste. Et vrai.
"Il lui aurait fait l’amour comme un dieu toute la nuit, pour une sainte, c’est bien le moins, et comme un con, au matin, il l’aurait oubliée."
" Il est des souvenirs que l’on ne gaspille pas en oublie."
"J’ai laissé tomber, de toute manière il avait la tête d’un type qui regarde son épouse comme une sainte et sa maîtresse comme une salope, exactement comme l’amant de sa femme".
Pas bête ça, Yali.
"La vie passa avec son grand rouleau de sparadrap couleur chair, la blessure était, mais ne se voyait plus."
"Enfilé les phrases comme un support à ma rêverie".
On ne peut pas trouver meilleure image.
"Le cimetière idéal, chacun pleurerait un peu pour les voisins, et même si la chose n’est pas intentionnelle m’est avis que ça leur ferait plaisir aux morts. Les cimetières sont plein de gens que personne ne regrette ni ne pleure plus, et il n’est rien de plus triste qu’un cimetière sans vivants.’’
"Entre le sujet traité et le ailleurs, il n’y a en apparence aucun rapport, ni autrement qu’en apparence."
J’aime bien la tournure :0)
L’épisode là aussi
"Un écrivain naît.
Avec un seul doigt !
Un écrivain mourrait.
Avec un seul doigt !"
" A inventer des silences aussi plein que des mots."
"Ce qui fait que la rue sentait le miel et que les bâtiments ressemblait étrangement à des pains d’épices alignés côte à côte."
Très belle image.
"Avant que ses yeux verts ne cessent d’éclairer la pièce."
"A la chasse d’autres automobiles pas sages".
C’est rigolo ça :0) Ca me fait penser à un dessin animé :0)
"Et tout ça ferait une très jolie chanson parce que ça rime.
Et qu’une jolie chanson il faut que ça rime.
966 crimes."
"La friandise ne semble pas être cent pour cent Loukoum."
J’adore les comparaisons Babylone /sucreries.
"Le Toine a des horaires pour la patience et, il n‘est pas dans sa tranche".
"Elles sentaient comme un jardin de Babylone tartinée au miel".
Je ne vais pas encore te dire ‘'très belle image’’ ça ferait répétition ;0)
''Sans blague, ils ont le même tailleur-coiffeur-lookeur''.
"Il a beaucoup d’imagination. Il ne sait qu’en faire, alors il est venu là pour en dépenser un peu, et il dépense sans compter."
"Putain c’est pas pratique le tourisme guerrier"
"Il ne l’avait pas vu si haut, le point culminant."
"Les enfants […] récupèrent les miettes des héros comme le Petit Poucet perdu dans la grande forêt de la vie."
Très bien trouvé ça Yali !
"Parmi lesquels il brille par son absence".
Excellent :0)
Ce style qui lui est sale ;0))
"Sinon il fileront à l’Anglaise.’’
Eh eh ! Jonglage de mots, jonglage de sens :0)
"Moi, je ne trouve pas ça si sérieux de citer Dieu […] qu’il attende son tour pendu au standard"
"Offrir des couleurs supplémentaires à l’arc-en-ciel"
Très bonne expression, je trouve.
"On a su mettre le mot au bout du fusil".
Comme tu dis Yali.
L’Episode avec la ponctuation :
" […] Se faire cerner par des parenthèses […]"
"Sur ma table de chevet est posé un livre. Pas le mien, le mien attend une bonne correction et je ne suis pas très sûr qu’il la mérite, après tout, peut-être n’a-t-il rien commis.’’
A classer avec les petites automobiles pas sages :0)
"Front numéro trois.
Celui de ma voisine. Un front qui l’autre fois s’était joliment plissé, arc-boutant deux sourcils en accent circonflexe. Ma voisine a l’accent circonflexe. Un accent dont je ne connais pas l’origine, peut être infâme, peut être pas. Je ne lui ai pas posé ma question.’’
"Le flacon disparaît et l’ivresse reste, en quelque sorte.’’
Joli !
"Et certainement que j’aimerais son cul basané dés que nous aurons été présentés lui et moi.’’
:0)))
"La seule guerre que je sois prêt à mener illico, serait celle qui m’ouvrirait les draps de ma voisine, même si, pour y parvenir, je dois lui passer sur le corps.’’
:0)))
Voili voilà c’était peut-être un petit peu long mais bon :0)
Ah oui, j’allais oublier, j’ai aussi aimé l’histoire du "partout entre les lignes’’
Tiens du coup je n’ai pas retrouvé le dialogue entre l’écrivain et Babylone, mais tu sais qu’il y’en a un que j’adore :0)
Tout ce que j’ai cité là, ce sont mes expressions préférées, mais une petite partie, je n’allais pas recopier les 80 pages quand même. :0)
J’ai beaucoup, beaucoup aimé, on retrouve bien ton style, c’est vraiment très bon, c’est plein d’humour, de ton humour, une bonne dose, pas trop, pas trop peu, juste ce qu’il faut.
Et c’est un humour que je qualifie de « naturel » c'est-à-dire qu’il arrive comme ça, comme il arriverait dans la vie, un peu sur tout, un peu sur rien.
Je n’ai aucun reproche à faire en ce qui concerne la fluidité, c’est très bien comme ça, aucun accros à la lecture.
Ensuite l’histoire, c’est vraiment original Yali, j’aime bien la manière dont tu nous fais valser d’un endroit à un autre, d’une « histoire » à l’autre, même si finalement, tout est lié.
J’ai beaucoup aimé l’histoire des fronts, du troisième, avec la moue, c’est que je me surprenais à la faire ensuite, sans faire exprès ;0))
Et l’obscur cinéaste, et le cafetier (lui je l’adore :0)) je sais pas où tu vas chercher tout ça, mais si tu veux bien tu me donnes l’adresse, je vais y faire un tour ;0)
Et tous les sous-entendus, l’air de rien, les noms aussi (« Infamie » « pauvreté » « Georges Black » Joe White »…) tout ça c’est vraiment excellent, et très bien calculé, très bien écrit dans le sens ou rien n’est laissé au hasard, je ne veux même pas imaginé le travail pour monter un truc pareil, mais tu le fais, et bien.
Je suis sûre d’oublier plein de choses, les médias aussi, les médias qui envahissent la pièce, bonnes idées, belles images.
Et puis toute l’histoire avec Babylone, le départ dans l’ascenseur, le T-shirt, l’opération petite culottes, et puis ce dialogue (attends que je le retrouve…) tiens je tombe sur celui là,
- Quoi encore ?
- Ca t’évoque rien cette tronche là ?
- Elle s’approche et me dévisage ?
- Ho putain si ! dit-elle
- Qu’est-ce que j’ai ?
- Et pas qu’un peu….
La conversation entre l’écrivain, le cafetier, sa femme et qui se termine par '' merde ! Vous faites chier tous les deux !'' Explosion de rire. Et pour moi aussi.
Bon je recherche le fameux dialogue…
Ce n’est pas celui là que je cherche, mais j’ai adoré celui-ci aussi, alors je le re-marque :
Elle glisse un mot sous ma porte. Il dit :
Ni ce soir, ni demain, ni après-demain, ni…
Je retourne le billet ;
Le jour suivant. Je m’absente pour quatre jours. A mon retour ?!
Tu m’as fait peur là Yali :0)
Bon je reviendrai sur le dialogue plus tard, je ne le retrouve plus, je te mets en vric et en vrac toutes les phrases que j’ai adoré, parce qu’elle m’ont fait rire, parce qu’elle sont bien tournées, ou parce qu’elles sont dures, bref les petits bijoux :
‘’Je savoure le manque.
Comme un enfant la friandise.’’
‘’Et si on lui offre le tête du patron de l’Infamie sur un plateau télé ou radio.’’
‘’Rideau sur l’âme et bruits de larmes’’
Celle là il fallait l’encaisser Yali, c’est ma préférée je crois. Très belle.
Je tombe sur l’épisode "fleurs de guerre" très beau aussi. Et triste. Et vrai.
"Il lui aurait fait l’amour comme un dieu toute la nuit, pour une sainte, c’est bien le moins, et comme un con, au matin, il l’aurait oubliée."
" Il est des souvenirs que l’on ne gaspille pas en oublie."
"J’ai laissé tomber, de toute manière il avait la tête d’un type qui regarde son épouse comme une sainte et sa maîtresse comme une salope, exactement comme l’amant de sa femme".
Pas bête ça, Yali.
"La vie passa avec son grand rouleau de sparadrap couleur chair, la blessure était, mais ne se voyait plus."
"Enfilé les phrases comme un support à ma rêverie".
On ne peut pas trouver meilleure image.
"Le cimetière idéal, chacun pleurerait un peu pour les voisins, et même si la chose n’est pas intentionnelle m’est avis que ça leur ferait plaisir aux morts. Les cimetières sont plein de gens que personne ne regrette ni ne pleure plus, et il n’est rien de plus triste qu’un cimetière sans vivants.’’
"Entre le sujet traité et le ailleurs, il n’y a en apparence aucun rapport, ni autrement qu’en apparence."
J’aime bien la tournure :0)
L’épisode là aussi
"Un écrivain naît.
Avec un seul doigt !
Un écrivain mourrait.
Avec un seul doigt !"
" A inventer des silences aussi plein que des mots."
"Ce qui fait que la rue sentait le miel et que les bâtiments ressemblait étrangement à des pains d’épices alignés côte à côte."
Très belle image.
"Avant que ses yeux verts ne cessent d’éclairer la pièce."
"A la chasse d’autres automobiles pas sages".
C’est rigolo ça :0) Ca me fait penser à un dessin animé :0)
"Et tout ça ferait une très jolie chanson parce que ça rime.
Et qu’une jolie chanson il faut que ça rime.
966 crimes."
"La friandise ne semble pas être cent pour cent Loukoum."
J’adore les comparaisons Babylone /sucreries.
"Le Toine a des horaires pour la patience et, il n‘est pas dans sa tranche".
"Elles sentaient comme un jardin de Babylone tartinée au miel".
Je ne vais pas encore te dire ‘'très belle image’’ ça ferait répétition ;0)
''Sans blague, ils ont le même tailleur-coiffeur-lookeur''.
"Il a beaucoup d’imagination. Il ne sait qu’en faire, alors il est venu là pour en dépenser un peu, et il dépense sans compter."
"Putain c’est pas pratique le tourisme guerrier"
"Il ne l’avait pas vu si haut, le point culminant."
"Les enfants […] récupèrent les miettes des héros comme le Petit Poucet perdu dans la grande forêt de la vie."
Très bien trouvé ça Yali !
"Parmi lesquels il brille par son absence".
Excellent :0)
Ce style qui lui est sale ;0))
"Sinon il fileront à l’Anglaise.’’
Eh eh ! Jonglage de mots, jonglage de sens :0)
"Moi, je ne trouve pas ça si sérieux de citer Dieu […] qu’il attende son tour pendu au standard"
"Offrir des couleurs supplémentaires à l’arc-en-ciel"
Très bonne expression, je trouve.
"On a su mettre le mot au bout du fusil".
Comme tu dis Yali.
L’Episode avec la ponctuation :
" […] Se faire cerner par des parenthèses […]"
"Sur ma table de chevet est posé un livre. Pas le mien, le mien attend une bonne correction et je ne suis pas très sûr qu’il la mérite, après tout, peut-être n’a-t-il rien commis.’’
A classer avec les petites automobiles pas sages :0)
"Front numéro trois.
Celui de ma voisine. Un front qui l’autre fois s’était joliment plissé, arc-boutant deux sourcils en accent circonflexe. Ma voisine a l’accent circonflexe. Un accent dont je ne connais pas l’origine, peut être infâme, peut être pas. Je ne lui ai pas posé ma question.’’
"Le flacon disparaît et l’ivresse reste, en quelque sorte.’’
Joli !
"Et certainement que j’aimerais son cul basané dés que nous aurons été présentés lui et moi.’’
:0)))
"La seule guerre que je sois prêt à mener illico, serait celle qui m’ouvrirait les draps de ma voisine, même si, pour y parvenir, je dois lui passer sur le corps.’’
:0)))
Voili voilà c’était peut-être un petit peu long mais bon :0)
Ah oui, j’allais oublier, j’ai aussi aimé l’histoire du "partout entre les lignes’’
Tiens du coup je n’ai pas retrouvé le dialogue entre l’écrivain et Babylone, mais tu sais qu’il y’en a un que j’adore :0)
Tout ce que j’ai cité là, ce sont mes expressions préférées, mais une petite partie, je n’allais pas recopier les 80 pages quand même. :0)
Mercredi 16h30; Boulogne billancourt, mes filles sont à la piscine, je suis vautré sur un banc dans le parc, le soleil me brûle la nuque, encore 30 pages de Babylone à lire, et je me sens bien.
Mercredi 22h00; plus que trois pages et je me dis que malheureusement, ça va finir.
Tu sais à quoi, en général, je réalise que je suis en train de lire un véritable auteur?
Ce sont les seuls qui me donnent envie d'écrire.
Quand je commence à me dire: "merde! pourquoi j'ai pas pensé à ça avant... Merde! j'aurai voulu dire ça aussi..", je sais que j'ai en main un vrai talent.
Si en plus je ne ressens aucune espèce de jalousie (genre: "ce mec ne mérite pas d'avoir pondu une phrase comme ça au vu du reste de la merde qu'il écrit")... C'est gagné...
et là c'est gagné, du bel ouvrage, t'es un écrivain Yali.
Bien sûr, j'ai quelques critiques moins positives, bien sûr comme souvent quand on lit un manuscrit, je me suis dit: "tiens! il aurait pu dire ça, tiens! il aurait pu raccourcir ça" mais aujourd'hui ce n'est pas mon propos... j'applaudis simplement et je veux te dire que j'ai pris énormément de plaisir à lire Babylone.
eh les djeuns demandez à yali sa babylone, il fait encore des prix
Mercredi 22h00; plus que trois pages et je me dis que malheureusement, ça va finir.
Tu sais à quoi, en général, je réalise que je suis en train de lire un véritable auteur?
Ce sont les seuls qui me donnent envie d'écrire.
Quand je commence à me dire: "merde! pourquoi j'ai pas pensé à ça avant... Merde! j'aurai voulu dire ça aussi..", je sais que j'ai en main un vrai talent.
Si en plus je ne ressens aucune espèce de jalousie (genre: "ce mec ne mérite pas d'avoir pondu une phrase comme ça au vu du reste de la merde qu'il écrit")... C'est gagné...
et là c'est gagné, du bel ouvrage, t'es un écrivain Yali.
Bien sûr, j'ai quelques critiques moins positives, bien sûr comme souvent quand on lit un manuscrit, je me suis dit: "tiens! il aurait pu dire ça, tiens! il aurait pu raccourcir ça" mais aujourd'hui ce n'est pas mon propos... j'applaudis simplement et je veux te dire que j'ai pris énormément de plaisir à lire Babylone.
eh les djeuns demandez à yali sa babylone, il fait encore des prix
Je n’avais pas fait de commentaires ici ? Je dois les avoir faits ailleurs…
Parce que « Babylone la guerre et moi », je l’ai lu trois fois et qu’il me plaisait à chaque fois davantage.
Le propos en est drôle, intelligent, tendre et l’écriture belle, savoureuse, inventive avec ce style tellement perso qui le rend unique.
C’est pas parce que c’est toi, Yali, c’est parce que c’est une évidence.
Parce que « Babylone la guerre et moi », je l’ai lu trois fois et qu’il me plaisait à chaque fois davantage.
Le propos en est drôle, intelligent, tendre et l’écriture belle, savoureuse, inventive avec ce style tellement perso qui le rend unique.
C’est pas parce que c’est toi, Yali, c’est parce que c’est une évidence.
Il pleut des compliments, et, bien sûr, ça fait du bien. Je suis content que tu aies aimé Grieg, très. D’autant que tout comme Kilis, comme beaucoup ici, tu écris, et que c’est une réalité plus difficile à forcer qu’une autre.
aaaaaaaaaaaah!!!!!!!!!!!! je veux bien!!! ça sent le très sérieux là!! Alors Yali si tu veux bien: mentor973@yahoo.fr
merci d'avance!.
(au fait: accès libre? une promo? tant mieux pour nous tous!)
merci d'avance!.
(au fait: accès libre? une promo? tant mieux pour nous tous!)
Je ne sais pas si c'est le bon fuseau mais c'est ici que je poste pour la critique de Babylone.
Je l'ai lu d'une traite lors d'un après-midi pluvieux et je le dis d'emblée, j'ai aimé. Yali a du talent, ça on le savait déjà. Mais écrire des textes de quelques dizaines de lignes est une chose, écrire une "oeuvre" en est une autre. Il y a beaucoup de style et d'humour dans Babylone, un je ne sais quoi qui fait qu'on a l'impression que ce livre ne ressemble à aucun autre. Si j'avais un reproche à faire je dirais juste qu'on frôle parfois la caricature (Joe Black notamment), j'imagine que c'est voulu et maitrisé par l'auteur, simplement je trouve que le roman y perd un peu en force critique. En tout cas, bravo Yali, Babylone, la guerre et moi est à mes yeux une belle réussite dont tu peux être fier.
Je l'ai lu d'une traite lors d'un après-midi pluvieux et je le dis d'emblée, j'ai aimé. Yali a du talent, ça on le savait déjà. Mais écrire des textes de quelques dizaines de lignes est une chose, écrire une "oeuvre" en est une autre. Il y a beaucoup de style et d'humour dans Babylone, un je ne sais quoi qui fait qu'on a l'impression que ce livre ne ressemble à aucun autre. Si j'avais un reproche à faire je dirais juste qu'on frôle parfois la caricature (Joe Black notamment), j'imagine que c'est voulu et maitrisé par l'auteur, simplement je trouve que le roman y perd un peu en force critique. En tout cas, bravo Yali, Babylone, la guerre et moi est à mes yeux une belle réussite dont tu peux être fier.
"Babylone etc.." est un roman. Sans nulle doute il est en droit de porter ce nom! Yali je te remercie pour cet excellent moment passé à te lire. Le style est bien marqué, aucun doute non plus. L'histoire elle même est bien vue, colle à une actualité récente (et en cours). Ce qui permet à Yali d'exprimer tout ce qu'il a sur le coeur à ce sujet précisément. Ca lui permet aussi d'asséner quelques claques bien senties à quelques catégories de personnages et de lobbys tout en conservant un humour très fin. Il y aurait beaucoup à dire encore, par exemple sur la très belle histoire d'amour qui soustend l'ensemble. Les personnages sont typés. Enfin j'ai adoré ce roman et j'en redemande. Es-tu publié Yali ou le seras-tu bientôt? C'est tout ce que je te souhaite. AVis aux autres lecteurs, ne manquez pas Babylone!
pour ceux qui n'auraient pas passé leurs commandes, je rappelle que vous pouvez demander un exemplaire à Yali à:
babylone.la.guerre.et.moi@wanadoo.fr
il se fera un plaisir de vous l'envoyer et vous aurez plaisir à le lire
babylone.la.guerre.et.moi@wanadoo.fr
il se fera un plaisir de vous l'envoyer et vous aurez plaisir à le lire
Le roman est imprimé sur format A4, deux pages de texte par feuille. Je l’ai laissé reposé quelques jours, et puis un soir, je l’ai lu d’une traite. Presque déçu que ce soit déjà fini, et en gardant plein de bonnes choses en tête : bref, tous les signes d'un très bon bouquin !
J’ai beaucoup aimé, j’ai été épaté (tiens, j’allais dire sidéré !). Evidemment, c’est très talentueux : Il y a du style, une voix même, comme si on t’entendais parler. J’ai beaucoup aimé le côté tendre, léger, et vraiment très drôle. Il n’y a pas de point faible dans le déroulement. Finalement, c’est une très grande réussite que ça se lise « tout seul », et pas par des procédés de suspens grossiers, mais par attachement aux personnages, sur lesquels tu poses un regard très humain. Tout ça donne beaucoup de charme au récit qui est bien mené, et une véritable originalité de ton. Bref, tu es un écrivain !
Bon, pour ceux qui n’ont pas encore lu, arrêtez ici, je rentre un peu dans les détails.
Je trouve que la partie sentimentale du roman est excellente, bien menée, pleine d’idées, de formules originales et justes. Sans compter l’inénarrable patron de café. Concernant l’histoire de Black, ça semble au début un peu téléphoné, mais l’issue déjantée qui brise les codes me plaît beaucoup. Les personnages y sont néanmoins un peu moins attachants, (peut-être parce qu'un peu moins drôles).
Je suis un tout petit plus réservé concernant la façon de relater la radio. Je trouve qu’il manque quelque chose que je ne sais pas trop exprimer : peut-être que la vision politique devient parfois un peu trop simpliste (même si je suis d’accord avec ton analyse). L’histoire des fronts est bien trouvée. J’aurais bien aimé que tu dises encore plus de mal de l’obscur cinéaste qui m’a pourri pas mal matins à moi aussi ! D’ailleurs Yali, on écoute la même radio, et le matin j’y repense tous les jours à ton coup de l'interprétation du 7-9.
Un autre point : les « statues automobiles » me laissent un peu sur la faim, je ne comprends pas très bien pourquoi les personnages principaux les trouvent si peu effrayants. Mais bon, le coup des petites culottes est tellement bon … J’ai aussi beaucoup aimé la fin, très touchante, et sans pathos.
C’est un véritable roman, ça se tient bien ! J’ai laissé passer un peu de temps avant d’écrire la critique et il m'en reste pas mal de choses : c’est important. J’avais peur de m’ennuyer un peu, et puis finalement j’ai presque regretté qu’il n’y ait pas eu quelques pages de plus pour continuer le plaisir.
J’imagine que ça a du te donner beaucoup de travail, justement parce qu'on ne voit pas le côté travaillé du roman, a fluidité est remarquable. J’espère que tu en écriras d’autres.
Bravo et merci de m’avoir fait passer un si bon moment !
J’ai beaucoup aimé, j’ai été épaté (tiens, j’allais dire sidéré !). Evidemment, c’est très talentueux : Il y a du style, une voix même, comme si on t’entendais parler. J’ai beaucoup aimé le côté tendre, léger, et vraiment très drôle. Il n’y a pas de point faible dans le déroulement. Finalement, c’est une très grande réussite que ça se lise « tout seul », et pas par des procédés de suspens grossiers, mais par attachement aux personnages, sur lesquels tu poses un regard très humain. Tout ça donne beaucoup de charme au récit qui est bien mené, et une véritable originalité de ton. Bref, tu es un écrivain !
Bon, pour ceux qui n’ont pas encore lu, arrêtez ici, je rentre un peu dans les détails.
Je trouve que la partie sentimentale du roman est excellente, bien menée, pleine d’idées, de formules originales et justes. Sans compter l’inénarrable patron de café. Concernant l’histoire de Black, ça semble au début un peu téléphoné, mais l’issue déjantée qui brise les codes me plaît beaucoup. Les personnages y sont néanmoins un peu moins attachants, (peut-être parce qu'un peu moins drôles).
Je suis un tout petit plus réservé concernant la façon de relater la radio. Je trouve qu’il manque quelque chose que je ne sais pas trop exprimer : peut-être que la vision politique devient parfois un peu trop simpliste (même si je suis d’accord avec ton analyse). L’histoire des fronts est bien trouvée. J’aurais bien aimé que tu dises encore plus de mal de l’obscur cinéaste qui m’a pourri pas mal matins à moi aussi ! D’ailleurs Yali, on écoute la même radio, et le matin j’y repense tous les jours à ton coup de l'interprétation du 7-9.
Un autre point : les « statues automobiles » me laissent un peu sur la faim, je ne comprends pas très bien pourquoi les personnages principaux les trouvent si peu effrayants. Mais bon, le coup des petites culottes est tellement bon … J’ai aussi beaucoup aimé la fin, très touchante, et sans pathos.
C’est un véritable roman, ça se tient bien ! J’ai laissé passer un peu de temps avant d’écrire la critique et il m'en reste pas mal de choses : c’est important. J’avais peur de m’ennuyer un peu, et puis finalement j’ai presque regretté qu’il n’y ait pas eu quelques pages de plus pour continuer le plaisir.
J’imagine que ça a du te donner beaucoup de travail, justement parce qu'on ne voit pas le côté travaillé du roman, a fluidité est remarquable. J’espère que tu en écriras d’autres.
Bravo et merci de m’avoir fait passer un si bon moment !
babylone.la.guerre.et.moi@wanadoo.fr
Il suffit d'envoyer un mail pour recevoir ce roman? Doit-on le télécharger quelque part? Vous me rendez curieuse!
simplement envoyer un mail sonia.
Juste un petit mot pour signaler que je recommande également chaudement ce journal/roman de Yali, très réussi et très agréable à lire.
Yali, plus de détails et de réflexions dans ta boite mail...
Yali, plus de détails et de réflexions dans ta boite mail...
PS : je veux bien des corrections orthographiques.
PS 2 : n’hésite pas à le faire lire.
pour les corrections je veux bien m'y ateler, mais pas avt juin, en orthophonie, l'orthographe ça nous connait et ce sera un plaisir de te lir eet rendre service
apres tout ce que je viens de lire, j'espere aimer autant que tt le monde, qd on me dit du bien j'ai l'esprit critique aiguise
mais je donnerai bien mon avis aussi qd tu me l'auras envoyer
mais je donnerai bien mon avis aussi qd tu me l'auras envoyer
au fait tistou j'ai bcp aime le ton du texte, sympa et bien amene
J'ai passé une partie de la soirée d'hier avec "Babylone, la guerre et moi".
J'ai lu difficilement les premières pages, parce que je n'arrivais pas à choisir entre deux positions de lecture: assise ou couchée! Non, je rigole je ne parle pas de position comme ça ;o) mais le choix entre lire un roman ou lire un essai à critiquer... Après quelques pages j'ai fait mon choix, couchée parce que j'avais déjà des fourmis dans les jambes et donc en vraie lectrice: absorbée par le roman. J'oublie l'auteur, j'oublie ce qu'on a pu me dire du contenu et ce que j'ai pu imaginer.
J'avoue que les nouvelles deu Front Un, j'ai pas tout suivi. Il faudrait sans doute une deuxième lecture... puis non... pour moi le narrateur en avait finalement pas grand chose à faire de ce front... alors pourquoi devrais-je me forcer à m'y intéresser? ;o)
J'ai retrouvé le style "Yali"... Très vite on "devient" le narrateur, ou on le suit de très près. J'ai souvent souri, même parfois laissé un rire s'échapper... et oserais-je avouer les larmes que je n'ai pu retenir? A la page 50, cet homme qui s'ennuie des gens et qui a des amis qui ont troqué leurs idéaux contre des "idées basses"! ça m'a remuée à l'intérieur... Et quand on bouquin me fait ça, ne fut-ce qu'une page, je peux le ranger dans les livres importants.
Je ne critiquerai pas ce roman de manière "objective", parce que je l'ai lu comme tant d'autres livres: avec mon être tout entier et pas seulement avec ma tête. Et je peux te dire qu'il m'a plu, vraiment, cet homme qui ne comprend pas pourquoi les femmes tiennent tant à leurs petites culottes ;o)
J'ai lu difficilement les premières pages, parce que je n'arrivais pas à choisir entre deux positions de lecture: assise ou couchée! Non, je rigole je ne parle pas de position comme ça ;o) mais le choix entre lire un roman ou lire un essai à critiquer... Après quelques pages j'ai fait mon choix, couchée parce que j'avais déjà des fourmis dans les jambes et donc en vraie lectrice: absorbée par le roman. J'oublie l'auteur, j'oublie ce qu'on a pu me dire du contenu et ce que j'ai pu imaginer.
J'avoue que les nouvelles deu Front Un, j'ai pas tout suivi. Il faudrait sans doute une deuxième lecture... puis non... pour moi le narrateur en avait finalement pas grand chose à faire de ce front... alors pourquoi devrais-je me forcer à m'y intéresser? ;o)
J'ai retrouvé le style "Yali"... Très vite on "devient" le narrateur, ou on le suit de très près. J'ai souvent souri, même parfois laissé un rire s'échapper... et oserais-je avouer les larmes que je n'ai pu retenir? A la page 50, cet homme qui s'ennuie des gens et qui a des amis qui ont troqué leurs idéaux contre des "idées basses"! ça m'a remuée à l'intérieur... Et quand on bouquin me fait ça, ne fut-ce qu'une page, je peux le ranger dans les livres importants.
Je ne critiquerai pas ce roman de manière "objective", parce que je l'ai lu comme tant d'autres livres: avec mon être tout entier et pas seulement avec ma tête. Et je peux te dire qu'il m'a plu, vraiment, cet homme qui ne comprend pas pourquoi les femmes tiennent tant à leurs petites culottes ;o)
Coïncidence, quand tu nous tiens ! Me voilà à nouveau dans un aéroport à attendre un avion, le mien tant qu'à faire et le cas "Babylone" a été agité aujourd'hui. Alors hop ! Je dépoussière.
En passant ça m'amuse de constater que certains croient obligé de conserver rancoeur ou rancune. On peut ne pas avoir l'esprit étriqué ! Le mien ne l'est pas trop je crois.
En passant ça m'amuse de constater que certains croient obligé de conserver rancoeur ou rancune. On peut ne pas avoir l'esprit étriqué ! Le mien ne l'est pas trop je crois.
Coïncidence, quand tu nous tiens ! Me voilà à nouveau dans un aéroport à attendre un avion, le mien tant qu'à faire et le cas "Babylone" a été agité aujourd'hui. Alors hop ! Je dépoussière.
En passant ça m'amuse de constater que certains croient obligé de conserver rancoeur ou rancune. On peut ne pas avoir l'esprit étriqué ! Le mien ne l'est pas trop je crois.
Rancoeur ou rancune sont deux avatars de la mauvaise conscience : tu n'as donc aucune raison d'en avoir.
BABYLONE, LA GUERRE ET MOI et BABYLONE SOUS LES BOMBES, est-ce le même bouquin?
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