St Exupéry, 6H30, on vient d’appeler les passagers pour le vol 7401 à destination d’Orly Ouest. Je me sens un peu décalé parmi les 99,99% d’hommes dits d’affaires, formatés modèle unique attaché case-costume crétin. Je considère ma simple chemisette d’un oeil ému. Elle baille, certes, mais elle est en soie. Et c’est tellement mieux !
« Vous videz vos poches s’il vous plait ? »
Porte monnaie, clef et téléphone vont rejoindre les 80 pages de l’opus de Yali que je me suis pelé à imprimer la veille (heureusement qu’il y a l’option impression rapide !). 80 pages ! Tu y penses Yali ? (Et moi je pense au temps qu’il faut pour écrire 80 pages !)
6A. Chance. Je dois être à côté du seul individu qui n’a pas le costume crétin, à part moi quand même.
Mi ado, mi adulte (pardon Colchique, c’est toi qui m’a fait remarquer que je me préoccupais de l’âge !), c’est le genre décontracté avec un pantalon ? bermuda ? mi long mi court et des cheveux qui eux ne sont pas mi mais carrément longs. Bon il ne m’embêtera pas, avec son walkman !
La sacoche dans le coffre à bagages, …, je peux m’installer tranquille, je boucle ma ceinture, …, (soupir) une heure de lecture devant moi !
He ben, il se la joue Yali ! Une citation de Julien GREEN, avec une faute à mon avis (au fait j’en ai repèré quelques unes, si ça te dit Yali, je te les maile ?), et même un remerciement ! Long sifflement intérieur et in petto. Waoh, ça fait pro !
Habituel baratin de l’hotesse avant départ du vol : les masques à oxygène qui tombent en cas de dépressurisation, bien s’assurer de la fermeture des coffres à bagages, … Puis le calme, et le décollage.
… … (lecture)
… … (lecture)
« Les passagers sont priés de regagner leurs places ,d’attacher leur ceinture et de relever les tablettes, nous allons atterrir à Orly Ouest à 8H00. Le ciel est couvert et la température au sol de 12°C. »
1) Mince, peut être trop juste simplement la chemisette ?
2) Flûte. Page 58. Je n’aurais pas fini.
Le salaud ! C’est que ça tient en haleine !
Drôle de mélange. Le refus de nommer pays et personnages que tout un chacun identifie évidemment, et le fait de les affubler de patronymes aussi ironiques qu’absurdes, me font penser à Boris VIAN (l’envie de se flinguer en moins). Les détails du quotidien, de ces petits riens qui font que la vie, ben c’est notre vie et que c’est mieux ainsi, me font penser à DJIAN, et aussi au personnage du POULPE (là, beaucoup de géniteurs). Et puis aussi, …à qui donc ? Ah oui, à des écrits lus sur Forum/Vos Ecrits, d’un gars nommé Yali ! Je reconnais bien maintenant.
(Pause)
Le café, au Bar de l’Arrivée, avec le collègue pas vu depuis des lustres qui débarque lui aussi d’un avion. Médisances sur les autres collègues, potins sur les clients qu’on a fréquenté en commun, et la famille ? ; Labbes allik, coulchy labbes, et ce genre de choses … Le transport avec le pote jusqu’au siège. Les autres collègues, le chef. Recafés. Repotins. Puis la réunion proprement dite (pas terrible). Les résultats (bons, c’est déja ça). La présentation de la nouvelle, les voeux pieux des uns, les voeux laïques des autres. Le classique vous dis-je ! Que du banal ! Repas. Reréunion, on n’a déja plus grand chose à se dire. Ca tombe bien, j’ai mon Yali à finir !
…
17H50. 2F, assis côté hublot, je peux continuer Babylone, retrouver Georges BLACK et puis Toine et les autres …
Tu sais quoi Yali ? L’avion n’a pas encore décollé que j’ai déja fini. Bon, d’accord, il a pris du retard au décollage. Normal, c’est un avion.
Déçu, je suis déçu. D’avoir fini si vite ! C’était trop bien. Et tu parviens même à nous dérouter à la fin.
Ah, comme on aimerait que la vie soit comme ça. Bon, pas comme celle de Georges BLACK !
Je reste admiratif, songeur, et pense au 4ème Front. C’est bien beau d’avoir écrit ça, mais tu en fais quoi Yali ? Le 4ème Front, c’est l’édition ? Ou tu penses qu’il te faut autre chose, plus de matériel ou je ne sais pas quoi ?
Parce que moi, je pense que ça vaut beaucoup, beaucoup de choses publiées. Moi, je vote pour toi. Et sans retirer les compliments faits une fois à Monique, je ne soutiendrais plus que tu as à pâlir au vu de sa production. Allez, c’était une connerie comme j’en dis (et ecris) certainement beaucoup. C’est très bon Yali et je ne regrette pas mes 80 pages imprimées et mes … 1H15 de lecture.
A celui qui lit ceci et qui n’a pas lu BABYLONE, LA GUERRE ET MOI (c’est le titre), c’est simple. On se fait connaître auprès de Yali et il vous maile la chose. Allez y vous ne le regretterez pas non plus.
PS1 Maintenant, je voudrais bien voir quelle gueule tu as !
PS2 J’allais oublier, le voyage retour s’est bien déroulé, merci !
PS3 Labbes allik, coulchy labbes. Du marocain, en phonétique. Interpellations récurrentes lorsque 2 personnes (ou plus) se rencontrent au Maroc, signifiant ; tu vas bien ?, oui tout va bien ?. Et ca ne s’arrête généralement pas là, puisqu’on peut décliner éventuellement la famille dans son intégralité à coup de labbes (ça peut durer longtemps)! Nous on se serre la main, les américains vous demandent combien vous gagnez, he bien au Maroc c’est labbes allik ! Beaucoup de tendresse pour ce pays et l’humanité du peuple de la campagne là bas, des souvenirs bénis.
« Vous videz vos poches s’il vous plait ? »
Porte monnaie, clef et téléphone vont rejoindre les 80 pages de l’opus de Yali que je me suis pelé à imprimer la veille (heureusement qu’il y a l’option impression rapide !). 80 pages ! Tu y penses Yali ? (Et moi je pense au temps qu’il faut pour écrire 80 pages !)
6A. Chance. Je dois être à côté du seul individu qui n’a pas le costume crétin, à part moi quand même.
Mi ado, mi adulte (pardon Colchique, c’est toi qui m’a fait remarquer que je me préoccupais de l’âge !), c’est le genre décontracté avec un pantalon ? bermuda ? mi long mi court et des cheveux qui eux ne sont pas mi mais carrément longs. Bon il ne m’embêtera pas, avec son walkman !
La sacoche dans le coffre à bagages, …, je peux m’installer tranquille, je boucle ma ceinture, …, (soupir) une heure de lecture devant moi !
He ben, il se la joue Yali ! Une citation de Julien GREEN, avec une faute à mon avis (au fait j’en ai repèré quelques unes, si ça te dit Yali, je te les maile ?), et même un remerciement ! Long sifflement intérieur et in petto. Waoh, ça fait pro !
Habituel baratin de l’hotesse avant départ du vol : les masques à oxygène qui tombent en cas de dépressurisation, bien s’assurer de la fermeture des coffres à bagages, … Puis le calme, et le décollage.
… … (lecture)
… … (lecture)
« Les passagers sont priés de regagner leurs places ,d’attacher leur ceinture et de relever les tablettes, nous allons atterrir à Orly Ouest à 8H00. Le ciel est couvert et la température au sol de 12°C. »
1) Mince, peut être trop juste simplement la chemisette ?
2) Flûte. Page 58. Je n’aurais pas fini.
Le salaud ! C’est que ça tient en haleine !
Drôle de mélange. Le refus de nommer pays et personnages que tout un chacun identifie évidemment, et le fait de les affubler de patronymes aussi ironiques qu’absurdes, me font penser à Boris VIAN (l’envie de se flinguer en moins). Les détails du quotidien, de ces petits riens qui font que la vie, ben c’est notre vie et que c’est mieux ainsi, me font penser à DJIAN, et aussi au personnage du POULPE (là, beaucoup de géniteurs). Et puis aussi, …à qui donc ? Ah oui, à des écrits lus sur Forum/Vos Ecrits, d’un gars nommé Yali ! Je reconnais bien maintenant.
(Pause)
Le café, au Bar de l’Arrivée, avec le collègue pas vu depuis des lustres qui débarque lui aussi d’un avion. Médisances sur les autres collègues, potins sur les clients qu’on a fréquenté en commun, et la famille ? ; Labbes allik, coulchy labbes, et ce genre de choses … Le transport avec le pote jusqu’au siège. Les autres collègues, le chef. Recafés. Repotins. Puis la réunion proprement dite (pas terrible). Les résultats (bons, c’est déja ça). La présentation de la nouvelle, les voeux pieux des uns, les voeux laïques des autres. Le classique vous dis-je ! Que du banal ! Repas. Reréunion, on n’a déja plus grand chose à se dire. Ca tombe bien, j’ai mon Yali à finir !
…
17H50. 2F, assis côté hublot, je peux continuer Babylone, retrouver Georges BLACK et puis Toine et les autres …
Tu sais quoi Yali ? L’avion n’a pas encore décollé que j’ai déja fini. Bon, d’accord, il a pris du retard au décollage. Normal, c’est un avion.
Déçu, je suis déçu. D’avoir fini si vite ! C’était trop bien. Et tu parviens même à nous dérouter à la fin.
Ah, comme on aimerait que la vie soit comme ça. Bon, pas comme celle de Georges BLACK !
Je reste admiratif, songeur, et pense au 4ème Front. C’est bien beau d’avoir écrit ça, mais tu en fais quoi Yali ? Le 4ème Front, c’est l’édition ? Ou tu penses qu’il te faut autre chose, plus de matériel ou je ne sais pas quoi ?
Parce que moi, je pense que ça vaut beaucoup, beaucoup de choses publiées. Moi, je vote pour toi. Et sans retirer les compliments faits une fois à Monique, je ne soutiendrais plus que tu as à pâlir au vu de sa production. Allez, c’était une connerie comme j’en dis (et ecris) certainement beaucoup. C’est très bon Yali et je ne regrette pas mes 80 pages imprimées et mes … 1H15 de lecture.
A celui qui lit ceci et qui n’a pas lu BABYLONE, LA GUERRE ET MOI (c’est le titre), c’est simple. On se fait connaître auprès de Yali et il vous maile la chose. Allez y vous ne le regretterez pas non plus.
PS1 Maintenant, je voudrais bien voir quelle gueule tu as !
PS2 J’allais oublier, le voyage retour s’est bien déroulé, merci !
PS3 Labbes allik, coulchy labbes. Du marocain, en phonétique. Interpellations récurrentes lorsque 2 personnes (ou plus) se rencontrent au Maroc, signifiant ; tu vas bien ?, oui tout va bien ?. Et ca ne s’arrête généralement pas là, puisqu’on peut décliner éventuellement la famille dans son intégralité à coup de labbes (ça peut durer longtemps)! Nous on se serre la main, les américains vous demandent combien vous gagnez, he bien au Maroc c’est labbes allik ! Beaucoup de tendresse pour ce pays et l’humanité du peuple de la campagne là bas, des souvenirs bénis.
Nous on se serre la main, les américains vous demandent combien vous gagnez, he bien au Maroc c’est labbes allik ! Beaucoup de tendresse pour ce pays et l’humanité du peuple de la campagne là bas, des souvenirs bénis.et on touche rapidement son coeur de la main droite...
Nous on se serre la main, les américains vous demandent combien vous gagnez, he bien au Maroc c’est labbes allik ! Beaucoup de tendresse pour ce pays et l’humanité du peuple de la campagne là bas, des souvenirs bénis.et on touche rapidement son coeur de la main droite...
Je l'ai touché.
Baraka-allah-oufik...
Merci Tistou, ça fait du bien !
J’y pense au quatrième front, j’y pense de plus en plus. Mais faut être réaliste, en France aujourd’hui, il est préférable d’avoir un nom avant d’écrire, que de s’en faire un en écrivant. Je ne sais plus quel écrivain avait répondu à un journaliste qui lui demandait le plus court chemin pour écrire : « Le Flore à Saint-Germain-des-prés ! ». Je vais quand même essayer parce que têtu.
La gueule que j’ai ? Mais celle que tu as collé sur la tronche du narrateur Tistou, c’est ça ma gueule !
Merci encore, s’il n’était qu’une seule raison d’écrire, c’est bien celle-là : faire oublier cette chienne de vie, un moment, un moment seulement au lecteur, sans nécessairement nier la réalité ou le prendre pour un con.
Je tiens Babylone, la guerre et moi à disposition, il suffit pour le lire de m’envoyer un mail à :
marieste@tele2.fr
J’y pense au quatrième front, j’y pense de plus en plus. Mais faut être réaliste, en France aujourd’hui, il est préférable d’avoir un nom avant d’écrire, que de s’en faire un en écrivant. Je ne sais plus quel écrivain avait répondu à un journaliste qui lui demandait le plus court chemin pour écrire : « Le Flore à Saint-Germain-des-prés ! ». Je vais quand même essayer parce que têtu.
La gueule que j’ai ? Mais celle que tu as collé sur la tronche du narrateur Tistou, c’est ça ma gueule !
Merci encore, s’il n’était qu’une seule raison d’écrire, c’est bien celle-là : faire oublier cette chienne de vie, un moment, un moment seulement au lecteur, sans nécessairement nier la réalité ou le prendre pour un con.
Je tiens Babylone, la guerre et moi à disposition, il suffit pour le lire de m’envoyer un mail à :
marieste@tele2.fr
PS : je veux bien des corrections orthographiques.
PS 2 : n’hésite pas à le faire lire.
PS 2 : n’hésite pas à le faire lire.
La gueule que j’ai ? Mais celle que tu as collée sur la tronche du narrateur Tistou, c’est ça ma gueule !""Mais qu'est-ce qu'elle a ta gueule ?""
La gueule que j’ai ? Mais celle que tu as collée sur la tronche du narrateur Tistou, c’est ça ma gueule !""Mais qu'est-ce qu'elle a ta gueule ?""
Ben, elle est plutôt réussie, à part qu'elle se barre avec le temps. Avec le temps va tout s'en va…
(Pardon pour la référence, mais Johny, j'ai un léger problème avec ;-)
Ben, elle est plutôt réussie, à part qu'elle se barre avec le temps. Avec le temps va tout s'en va…On se mouche pas du coude Yali....
(Pardon pour la référence, mais Johnny, j'ai un léger problème avec ;-)
Bon, et je pense que Johnny, lui, n'a pas de pb avec toi, ça se saurait...
On se mouche pas du coude Yali…
T'as déjà essayer Mo? Non parce que je te jure, c'est pas pratique, on s'en met partout, et jusque dans les cheveux encore, et après, c'est pour le coup qu'on ressemble à Jonhy…
T'as déjà essayer Mo? Non parce que je te jure, c'est pas pratique, on s'en met partout, et jusque dans les cheveux encore, et après, c'est pour le coup qu'on ressemble à Jonhy…
Va voir ta boîte et arrête de médire de ce monument de la variété française...
Ouais, un monument qui commence à vieillir : le crépit se fissure, la rouille s'installe,... et si on tente le ravalement de façade, c'est pire qu'avant... Et dire que des centaines de milliers de personnes tueraient père et mère pour aller voir cette ruine chanter sous la Tour Eiffel... La France fout le camp, moi je dis...
Mince, j'ai oublié de critiquer le texte de Tistou.
Bel hommage au texte de Yali. C'est rigolo de découvrir l'expérience des autres et on peut la comparer avec la nôtre, différente, bien qu'au final, les réactions se ressemblent.
Bel hommage au texte de Yali. C'est rigolo de découvrir l'expérience des autres et on peut la comparer avec la nôtre, différente, bien qu'au final, les réactions se ressemblent.
Ouais, un monument qui commence à vieillir : le crépit se fissure, la rouille s'installe,... et si on tente le ravalement de façade, c'est pire qu'avant... Et dire que des centaines de milliers de personnes tueraient père et mère pour aller voir cette ruine chanter sous la Tour Eiffel... La France fout le camp, moi je dis...Benoît, méchanceté gratuite par une moquerie sur l'âge, tu commences mal ton retour sur le site. Et puis, va donc sur le forum du capitaine pour ces bavardages et autres billevesées...
Méchanceté, oui, attaque sur l'âge, non (même si ça y ressemble beaucoup). Je voulais juste tirer au bazooka sur Johnny en me servant de l'image d'un monument. Je ne voudrais surtout pas l'attaquer sur l'âge. Mais Johnny, j'ai beaucoup de mal avec.
Dites, je me posais une chtite question en lisant les critiques de l’autre côté :
« Babylone, la guerre est moi », ça vaut quoi en étoiles ?
C'est juste pour avoir une idée…
« Babylone, la guerre est moi », ça vaut quoi en étoiles ?
C'est juste pour avoir une idée…
****
idem ****
Voilà, Yali, mon petit avis à propos de Babylone, histoire de...
J'ai beaucoup accroché au style, qui vient
comme la pensée. Parfois décousu, parfois comme réglé, amené vers le
point-objectif. Le "décor de fond", cette guerre de l'Infâmie, les images que tu donnes aux choses, aux pays aux gens. Très visuel, très sensitif. Bien que ce décor de fond m'avait un peu rebutée de prime abord... Je me suis dit "Aïe... on rentre dans les idéaux et grands principes." J'avais peur
que ça coince un peu ma perception du texte
comme une arête dans la gorge. Mais non.
Evidemment, la relation entre le narrateur et
Babylone, le côté "laissons deviner", mi-mystérieux, mi-révélateur. La fausse complicité innocente, la découverte "mine de rien". Les non-dits.
Je ne sais pas si c'était le but, je le
suppose, mais bon, j'ai trouvé George Black un peu trop "brave américain". C'est l'image que tu voulais lui donner?
Pour le reste, la fin charmante.
Pour revenir au style, juste quelques passages où je me suis dit que ça faisait "un peu trop". Et ça perdait du naturel de l'ensemble.
Ca reste néanmoins quelque chose de très subjectif...
Voilà, une lectrice de plus. Je n'ai peut-être
fait qu'enfoncer des portes ouvertes mais, au fond, si c'est pour dire que j'ai apprécié,
c'est déjà plutôt positif!
J'ai beaucoup accroché au style, qui vient
comme la pensée. Parfois décousu, parfois comme réglé, amené vers le
point-objectif. Le "décor de fond", cette guerre de l'Infâmie, les images que tu donnes aux choses, aux pays aux gens. Très visuel, très sensitif. Bien que ce décor de fond m'avait un peu rebutée de prime abord... Je me suis dit "Aïe... on rentre dans les idéaux et grands principes." J'avais peur
que ça coince un peu ma perception du texte
comme une arête dans la gorge. Mais non.
Evidemment, la relation entre le narrateur et
Babylone, le côté "laissons deviner", mi-mystérieux, mi-révélateur. La fausse complicité innocente, la découverte "mine de rien". Les non-dits.
Je ne sais pas si c'était le but, je le
suppose, mais bon, j'ai trouvé George Black un peu trop "brave américain". C'est l'image que tu voulais lui donner?
Pour le reste, la fin charmante.
Pour revenir au style, juste quelques passages où je me suis dit que ça faisait "un peu trop". Et ça perdait du naturel de l'ensemble.
Ca reste néanmoins quelque chose de très subjectif...
Voilà, une lectrice de plus. Je n'ai peut-être
fait qu'enfoncer des portes ouvertes mais, au fond, si c'est pour dire que j'ai apprécié,
c'est déjà plutôt positif!
Un bel éloge. Bravo.
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