Yali 26/05/2004 @ 23:27:19
C'est une blague?
Pas le lien internet Sahkti, le lien tout cours entre S. CAlle et Robert et Shana Parkeharrison?

Sahkti
avatar 26/05/2004 @ 23:37:19
Excuse-moi :) Je bosse en même temps, ça n'aide pas!
Tu me demandes le lien entre ParkeHarrison et Sophie Calle, ce qui t'a fait faire ce rapprochement à la fermeture du bouquin, c'est ça?

Sans doute leur style photographique, cette manière d'explorer l'être humain par l'image via des photos en apparence sans beaucoup de sens ou de qualité esthétique, des objets, des visages, des poses bizarres. Ce sont des photographes créatifs, tout comme peut l'être Natacha Merritt (tu la connais? Elle a photographié son intimité, son journal, sa vie... étrange et beau, voir son "Digital diaries").

Ce sont des photographes, des artistes, qui ont pour seul modèle l'homme (et la femme), pas la nature ou la terre, non, mais l'âme, le corps et tout ce qui peut les approcher, de près ou de loin.
Il y a chez les deux un petit absurde et voyeur très plaisant, ce sens développé de l'esthétique et du graphisme visuel (surtout chez ParkeHarrisson où les clichés sont impeccablement retravaillés et soignés).

Yali 26/05/2004 @ 23:56:54
Ça, et autre chose, sauf que j’arrive pas à mettre le doigt dessus. Bref, si ça me reviens…

Yali 27/05/2004 @ 09:52:32
Étonnante Sophie Calle oui, mais je ne la présenterais pas comme une victime, Sido, puisqu’elle est parfaitement consciente de sa démarche.
N’oublions pas qu’elle est issue des mouvements artistiques des années 70, qu’elle conceptualise, donc, tout une partie de son travail : rien n’est un hasard, mais, ce rien, à cette capacité à devenir hasard à tout moment, toutes sortes de hasard, toutes sortes de sentiments ; selon la vie, selon ses choix.
Ses photos sont comme autant de pièces à convictions d’une intention, d’une attention particulière, elles servent le récit, la narration, mais font barrage à trop d’imagination, limitent les lecteurs dans les cadres, le ramènent vers le centre du sujet, toujours, soit : le monde au travers de Sophie Calle. Elle n’est pas victime, disais-je, parce qu’elle encourage, gère, provoque en partie ses émotions avec, comme intention finale, une proposition plastique. Proposition plastique ressemblant étrangement à une peinture dont on aurait émotionnellement séparé le fond de la forme, le médium de la narration… De fait, elle nous invite à une émotion que seule la « peinture» sait faire naître : foutez-moi devant un Caravage et je balance toute la littérature aux orties (C’est une image bien sûr).

Voilà, c’est ça le lien qui uni le travail de S. Calle à celui des Parkharrison, Sahkti, ils sont chacun dans une démarche de peintre, pas dans une démarche plastique contemporaine. Ils reviennent chacun, et chacun à leur manière, vers l’idée dites «Classique» de l’art.

Saule

avatar 27/05/2004 @ 11:40:23
Juste pour mettre mon grain de sel: on écrit "critiques éclair" et pas "critiques éclairs". C'est bizarre, mais c'est comme ça... :-)


C'est étonnant en effet, d'ailleurs "Les coups de coeur" c'est la même chose.

Beautoucan 27/05/2004 @ 13:57:38
Bonjour,
pas si étonnant : éclair est un nom, mais il ne prendra pas la marque du pluriel car on pourrait dire : des critiques en éclair, en UN éclair, chaque critique se faisant en un seul éclair.
Pareil pour coups de coeur : on peut avoir plusieurs coups mais avec un seul coeur à chaque fois, là c'est plus facile à comprendre...

Duncan
avatar 27/05/2004 @ 15:45:02
Et quand les "critiques éclair" de Claire nous éclairent... ça devient encore plus compliqué ;-).

Désolé pour l'inintérêt de cette réponse.

Sahkti
avatar 27/05/2004 @ 15:46:32
Un éclair de critique? Au chocolat? :)
Je taquine.

En fait, cette notion d'éclair ne signifie pas forcément pour moi qu'elle doit être courte, rapide ou traduire une pensée fulgurante.
Que maintenant on essaie de ne pas résumer pour la Xe fois le bouquin peut faire gagner du temps, mais qu'ensuite le lecteur qui a eu un coup de coeur ponde sa "dissertation de 4 pages" pour reprendre une formule employée ici même parce qu'il a envie de parler de ses émotions et ses impressions, ça reste tout à fait valable et logique à mes yeux.
N'a d'éclair que le surnom.

Duncan
avatar 27/05/2004 @ 16:03:18
Ben oui... En gros faisons selon notre envie... je pense que la critique éclair est le "lieu" idéal pour faire ça... Sentiments, "dissertation" (c'est de moi :-D... ça n'a rien de péjoratif...), précisions diverses, coups de gueule (faut pas de "s" à gueule car même si certain(e)s l'ont très grande, ils (elles) n'ont qu'une malgré tout lol)...

Pourquoi se prendre le chou à ce point ? Autant je comprends que l'orthographe approximative puisse légitimement déranger autant la volonté de "formater" les critiques éclair m'ennuie... Mais bon... Je ne suis qu'un pauvre juriste, pas un critique professionnel... ni même un lecteur professionnel...

Je suppose que le côté moins académique fait partie du charme du site... sinon autant s'abonner au "magazine littéraire" et à "Lire"...

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