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Ne confondons pas tout m’écris-je, mais pas trop fort, quand même parce que je reste sans voix.
Sauf si tu classes dans les anciens, Camus, Sartre, Gide, Faulkner, Kerouac, Brautigan, Hemingway, Sôseki, Mishima, Fante, Djian, Ajar etc… Je ne crois pas que nous ayons une propension à lire que de l’ancien, ou alors, c’est le mot ancien que, pour ma part, je saisis mal.
Tu cites Marc Lévy, et j’imagine que tu aimes également Nothomb, Gavalda, VLC etc… ce qui est ton droit, mais je le répète, ne mélangeons pas tout, parce que tu vois, moi, je trouve ça très, mais alors très ringard, ou si tu préfères, je trouve que ces auteurs-là font de la littérature comme tout le monde en fait, en à fait, en fera, et ce, quelque soit les époques. Alors disons plutôt que ce que nous aimons (Je dis nous hein ?) chez un auteur, c’est l’originalité dont il fait preuve, tant par son style que par sa vision du monde.
Cela dit, tu es une jeune lectrice et, tous, je crois, avons abordé la lecture par des œuvres simples, des livres qui, une fois refermés, nous laissaient l’agréable sentiment d’avoir passer un bon moment. Seulement, nous vieillissons, et un matin, ce sentiment ne nous satisfait plus, alors nous cherchons quelque chose de plus consistant à nous mettre sous les yeux, à nous fourrer dans le crâne.
Tiens, j’ai relu très récemment "37°2 le matin" de Phillipe Djian, je te le conseille, il est dans l’époque sans être «creux» pour autant.
Ou «La musique d’une vie» d’Andreï Makine, «Le royaume des voix» d’Antonio Munoz Molina, «Les femmes de Portopim et autres histoires» de Tabucchi.
Parce qu’entre nous, que dire de «Et si c’était vrai», si ce n’est ; j’aime ou j’aime pas, j’ai passé un moment agréable ou je me suis fait chié ? Ça limite un peu le débat non ? Alors que si, par exemple, j’affirme ici «Le bruit et la fureur» de William Faulkner est, à mon avis, une œuvre sans grande conséquence, va falloir que je justifie et pas qu’un peu, parce que quelque chose comme milles membres vont me tomber dessus à bras raccourci, les plumes aiguisées comme des couperets.
Hého, je plaisante à propos de Faulkner, rengainez M’sieurs Dames.
Voilà, Vanessa, j’espère, au moins en partie, avoir répondu à ta question, mais ce n’est là, bien sûr, que mon opinion.

Ne confondons pas tout m’écris-je, mais pas trop fort, quand même parce que je reste sans voix.
Sauf si tu classes dans les anciens, Camus, Sartre, Gide, Faulkner, Kerouac, Brautigan, Hemingway, Sôseki, Mishima, Fante, Djian, Ajar etc… Je ne crois pas que nous ayons une propension à lire que de l’ancien, ou alors, c’est le mot ancien que, pour ma part, je saisis mal.
Tu cites Marc Lévy, et j’imagine que tu aimes également Nothomb, Gavalda, VLC etc… ce qui est ton droit, mais je le répète, ne mélangeons pas tout, parce que tu vois, moi, je trouve ça très, mais alors très ringard, ou si tu préfères, je trouve que ces auteurs-là font de la littérature comme tout le monde en fait, en à fait, en fera, et ce, quelque soit les époques. Alors disons plutôt que ce que nous aimons (Je dis nous hein ?) chez un auteur, c’est l’originalité dont il fait preuve, tant par son style que par sa vision du monde.
Cela dit, tu es une jeune lectrice et, tous, je crois, avons abordé la lecture par des œuvres simples, des livres qui, une fois refermés, nous laissaient l’agréable sentiment d’avoir passer un bon moment. Seulement, nous vieillissons, et un matin, ce sentiment ne nous satisfait plus, alors nous cherchons quelque chose de plus consistant à nous mettre sous les yeux, à nous fourrer dans le crâne.
Tiens, j’ai relu très récemment "37°2 le matin" de Phillipe Djian, je te le conseille, il est dans l’époque sans être «creux» pour autant.
Ou «La musique d’une vie» d’Andreï Makine, «Le royaume des voix» d’Antonio Munoz Molina, «Les femmes de Portopim et autres histoires» de Tabucchi.
Parce qu’entre nous, que dire de «Et si c’était vrai», si ce n’est ; j’aime ou j’aime pas, j’ai passé un moment agréable ou je me suis fait chié ? Ça limite un peu le débat non ? Alors que si, par exemple, j’affirme ici «Le bruit et la fureur» de William Faulkner est, à mon avis, une œuvre sans grande conséquence, va falloir que je justifie et pas qu’un peu, parce que quelque chose comme milles membres vont me tomber dessus à bras raccourci, les plumes aiguisées comme des couperets.
Hého, je plaisante à propos de Faulkner, rengainez M’sieurs Dames.
Voilà, Vanessa, j’espère, au moins en partie, avoir répondu à ta question, mais ce n’est là, bien sûr, que mon opinion.