Je vais laisser SJB répondre, mais si c'est de Saint Aelred de Rielvaux que tu parles, tout le monde connaît !...
Je vais laisser SJB répondre, mais si c'est de Saint Aelred de Rielvaux que tu parles, tout le monde connaît !...
Et bien moi je ne connaissais pas ! ;)
J'ai lu un peu sur Wiki, mais je voudrais avoir l'avis de spécialistes ! ;) N'hésites pas Mich' et au passage un grand bonjour à toi, je ne te croise plus souvent ! Pas de nouvelles de la croix volée ?
Si l'édition de ton hagiographie doit faire venir Antinéa à Bruxelles, SJB, tu ne peux pas ne pas t'y mettre immédiatement...Ah oui, oui, oui, Mich, je m’y mets immédiatement… Antinéa, on t’attend !
;-))
SJB, connaîs-tu Saint Aelred ?Non, Antinea, je ne connais pas Aelred, mais je connais Axel Red, sa sœur peut-être ?
Alors, vas y, fais-nous une petite biographie – succincte mais complète – de ce saint du paradis…
;-))
SJB, connaîs-tu Saint Aelred ?
Non, Antinea, je ne connais pas Aelred, mais je connais Axel Red, sa sœur peut-être ?
Alors, vas y, fais-nous une petite biographie – succincte mais complète – de ce saint du paradis…
;-))
AH non, je réclame une telle biographie de la part de notre spécialiste ! Et si Mich' veut si mettre, qu'il le fasse aussi !
(et non ce n'est pas axel red !) ;)
A quand Le Saint du Jour en livre ? J'attends pour acheter le billet de Thalys, moi ! ;)
Trop tard , Jacques de voragine l'a déjà fait !
Non, non. Pour les saints, je n'ai guère de talent. Faut laisser causer les spécialistes. A propos, SJB, tu pourrais peut-être essayer "Les Editions namuroises", avenue de la Lavande, 35 - 5000 Namur. Ils font généralement imprimer chez Havaux à Nivelles, et le résultat est excellent.
Trop tard , Jacques de voragine l'a déjà fait !
Sûrement pas pour Aelred...
Trop tard , Jacques de voragine l'a déjà fait !
Sûrement pas pour Aelred...
Et puis avec la pette SJB, ce serait tordant ! Plein d'humour et instructif ! Je suis fan ! ;)
Alors, si Antinea l’a demandé… ;-))
Malheureusement, je n’ai plus la Légende Dorée du bienheureux Jacques de Voragine, je l’ai rendu – par distraction – à son propriétaire après lecture et commentaires :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/17194
…une belle édition du XIXème encore bien ! Mais tant pis, surtout si Mich nous dit que saint Aelred n’y est pas.
Comme vous le savez, il y a quarante milles saints au paradis sans compter ceux qui se bousculent au portillon tous les jours. Saint Pierre a beaucoup à faire, vous savez…
Mais rassurez-vous, rassurez-vous Mich et Antinéa, d’après ce qu’on dit, il y aura place pour tout le monde et il se dit même que les derniers seront les premiers. Alors, ne vous précipitez surtout pas.
Faites le calcul : 40 000 divisé par les 365 jours de l’année (366 en fait, à cause des années bissextiles) et ça fait beaucoup de saints pour le même jour.
Pour le 12 janvier, j’avais choisi saint Arcadius qui me paraissait très valeureux mais j’aurais pu choisir Aelred..
Ce sera pour demain – à condition que je le trouve dans ma documentation et… si j’ai le temps, sinon ce sera après demain.
Malheureusement, je n’ai plus la Légende Dorée du bienheureux Jacques de Voragine, je l’ai rendu – par distraction – à son propriétaire après lecture et commentaires :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/17194
…une belle édition du XIXème encore bien ! Mais tant pis, surtout si Mich nous dit que saint Aelred n’y est pas.
Comme vous le savez, il y a quarante milles saints au paradis sans compter ceux qui se bousculent au portillon tous les jours. Saint Pierre a beaucoup à faire, vous savez…
Mais rassurez-vous, rassurez-vous Mich et Antinéa, d’après ce qu’on dit, il y aura place pour tout le monde et il se dit même que les derniers seront les premiers. Alors, ne vous précipitez surtout pas.
Faites le calcul : 40 000 divisé par les 365 jours de l’année (366 en fait, à cause des années bissextiles) et ça fait beaucoup de saints pour le même jour.
Pour le 12 janvier, j’avais choisi saint Arcadius qui me paraissait très valeureux mais j’aurais pu choisir Aelred..
Ce sera pour demain – à condition que je le trouve dans ma documentation et… si j’ai le temps, sinon ce sera après demain.
Voilà un retour qui frise les moustaches ! SJB vas-tu repeupler nos nuits de ta sainte prose ?
Saint Aelred, fêté le 12 janvier
Saint Aelred est un saint de la Grande Bretagne. Il était né dans une famille noble tout au début du XIIème siècle à Hexham, petit hameau de la Northumbrie à quelques kilomètres au nord du mur d’Hadrien qui marque à jamais la frontière entre l’Écosse et l’Angleterre.
Tout jeune il avait été élevé à la Cour du Roi d’Écosse où régnait le Roi David, fils de la Reine Marguerite qui, comme chacun sait, était la petite fille du Roi d’Angleterre Edmond II.
Marguerite avait cherché refuge en Écosse lors de l’invasion de Guillaume le Conquérant en 1066. Elle avait épousé le Roi d’Écosse Malcom II et avait réussi à convertir les Écossais à la vraie religion.
Il régnait dans cette Cour d’Écosse un parfum de culture et de sainteté et le petit Aelred était à bonne école. Les saints moines, amenés de Clairvaux à la demande de la Reine Marguerite, lui avaient appris la théologie, le latin et les belles lettres.
Il se passionnait pour Plutarque, Tite Live, Tacite et les poètes latins ; son préféré était Virgile et ses bucoliques qu’il savait réciter par coeur. Lui-même composait des vers qui faisaient les délices des princesses et des belles dames de la Cour. Tout le monde l’adulait ; son charme, paraît-il, était irrésistible.
Mais, lui, au fond de son cœur, il n’était pas heureux, son âme était tourmentée. Il cédait à des tentations troublantes et sa conscience lui pesait...
Il écrivait :
« Le poids de ma conscience me cause du tourment
« J’ai dévasté mon cœur en de veines ivresses
« Je ne voulais que plaire et jouir du moment
« Mes fautes et mes péchés attisent ma détresse
Mais il faisait de bonnes résolutions :
« Je veux changer de vie et vivre en d’autres lieux
« Dans la paix retrouvée sans jamais revenir
« Rompant de tendres liens je veux retrouver Dieu
« Je veux goûter la joie qu’on goûte à Le servir
Et, effectivement, il changea de vie, il abandonna ses titres de noblesse, il quitta la Cour d’Écosse et passa en Angleterre, pays sauvage où les Angles et les Saxons ne pensaient qu’à s’entretuer.
Mais, nous dit la chronique, ces gens ne s’entretuaient pas pour rien…
Je suis désolé, mesdames et mesdemoiselles, l’anecdote pourrait alerter vos humeurs, mais la vérité m’oblige à raconter qu’ils s’entretuaient pour se dévorer… On raconte même qu’ils se cuisaient à la broche en chantant des chansons paillardes et en buvant de la cervoise…
Alors Aelred, qui était d’un genre plus raffiné, décida d’entrer chez les cisterciens de l’abbaye de Rievaux dans le comté de York, région sinistre de lande et de bruyère où le vent hurle jour et nuit.
Là, il se pris d’admiration et d’affection pour un jeune moine nommé Simon, parce que ce moine jeûnait et méditait d’une manière exemplaire. Malheureusement, chez ces moines, comme partout ailleurs, on raillait, on ironisait, on fabulait, et de fil en aiguille on fit une réputation douteuse à notre brave Aelred… mais n’écoutons pas les racontars, Aelred était un saint !
Il faisait de son mieux pour prier à tel point que Dieu lui accorda le don de faire des miracles.
Et le premier miracle qu’il fit, fut de traverser toute l’Angleterre d’est en ouest, six cents kilomètres à pied tout seul, à travers les steppes peuplées de loups et de sauvages qu’on appelait les Pictes et les Brigantes, faute de savoir qui c’étaient.
Il avait été appelé par saint Bernard de Clairvaux à organiser la vie des moines dans une nouvelle abbaye cistercienne au bord de la mer d’Irlande dans le comté de Galloway.
Mission accomplie, il entendit la voix de son bon ange qui lui disait de revenir dans sa chère abbaye de Rievaux où il fut accueilli comme un fils qui revient chez son père.
Saint Aelred, que la Grande Bretagne appelle aujourd’hui le saint Bernard de Rievaux, mourut entouré de l’affection de tous ses frères moines le 12 janvier 1167.
Il est un des saints patrons préférés des Écossais et des Anglais et, avec votre permission, comme il était poète, nous l’élèverons au rang de saint patron de notre site favori.
Saint Aelred est un saint de la Grande Bretagne. Il était né dans une famille noble tout au début du XIIème siècle à Hexham, petit hameau de la Northumbrie à quelques kilomètres au nord du mur d’Hadrien qui marque à jamais la frontière entre l’Écosse et l’Angleterre.
Tout jeune il avait été élevé à la Cour du Roi d’Écosse où régnait le Roi David, fils de la Reine Marguerite qui, comme chacun sait, était la petite fille du Roi d’Angleterre Edmond II.
Marguerite avait cherché refuge en Écosse lors de l’invasion de Guillaume le Conquérant en 1066. Elle avait épousé le Roi d’Écosse Malcom II et avait réussi à convertir les Écossais à la vraie religion.
Il régnait dans cette Cour d’Écosse un parfum de culture et de sainteté et le petit Aelred était à bonne école. Les saints moines, amenés de Clairvaux à la demande de la Reine Marguerite, lui avaient appris la théologie, le latin et les belles lettres.
Il se passionnait pour Plutarque, Tite Live, Tacite et les poètes latins ; son préféré était Virgile et ses bucoliques qu’il savait réciter par coeur. Lui-même composait des vers qui faisaient les délices des princesses et des belles dames de la Cour. Tout le monde l’adulait ; son charme, paraît-il, était irrésistible.
Mais, lui, au fond de son cœur, il n’était pas heureux, son âme était tourmentée. Il cédait à des tentations troublantes et sa conscience lui pesait...
Il écrivait :
« Le poids de ma conscience me cause du tourment
« J’ai dévasté mon cœur en de veines ivresses
« Je ne voulais que plaire et jouir du moment
« Mes fautes et mes péchés attisent ma détresse
Mais il faisait de bonnes résolutions :
« Je veux changer de vie et vivre en d’autres lieux
« Dans la paix retrouvée sans jamais revenir
« Rompant de tendres liens je veux retrouver Dieu
« Je veux goûter la joie qu’on goûte à Le servir
Et, effectivement, il changea de vie, il abandonna ses titres de noblesse, il quitta la Cour d’Écosse et passa en Angleterre, pays sauvage où les Angles et les Saxons ne pensaient qu’à s’entretuer.
Mais, nous dit la chronique, ces gens ne s’entretuaient pas pour rien…
Je suis désolé, mesdames et mesdemoiselles, l’anecdote pourrait alerter vos humeurs, mais la vérité m’oblige à raconter qu’ils s’entretuaient pour se dévorer… On raconte même qu’ils se cuisaient à la broche en chantant des chansons paillardes et en buvant de la cervoise…
Alors Aelred, qui était d’un genre plus raffiné, décida d’entrer chez les cisterciens de l’abbaye de Rievaux dans le comté de York, région sinistre de lande et de bruyère où le vent hurle jour et nuit.
Là, il se pris d’admiration et d’affection pour un jeune moine nommé Simon, parce que ce moine jeûnait et méditait d’une manière exemplaire. Malheureusement, chez ces moines, comme partout ailleurs, on raillait, on ironisait, on fabulait, et de fil en aiguille on fit une réputation douteuse à notre brave Aelred… mais n’écoutons pas les racontars, Aelred était un saint !
Il faisait de son mieux pour prier à tel point que Dieu lui accorda le don de faire des miracles.
Et le premier miracle qu’il fit, fut de traverser toute l’Angleterre d’est en ouest, six cents kilomètres à pied tout seul, à travers les steppes peuplées de loups et de sauvages qu’on appelait les Pictes et les Brigantes, faute de savoir qui c’étaient.
Il avait été appelé par saint Bernard de Clairvaux à organiser la vie des moines dans une nouvelle abbaye cistercienne au bord de la mer d’Irlande dans le comté de Galloway.
Mission accomplie, il entendit la voix de son bon ange qui lui disait de revenir dans sa chère abbaye de Rievaux où il fut accueilli comme un fils qui revient chez son père.
Saint Aelred, que la Grande Bretagne appelle aujourd’hui le saint Bernard de Rievaux, mourut entouré de l’affection de tous ses frères moines le 12 janvier 1167.
Il est un des saints patrons préférés des Écossais et des Anglais et, avec votre permission, comme il était poète, nous l’élèverons au rang de saint patron de notre site favori.
J'ADORE !
Petite devinette : Quel est le meilleur saint de tous les saints du paradis ?
- Saint Pierre ? – Saint Thomas ? – Saint François... ? Non ! C'est Saint Jean-Baptiste !
La preuve, on la trouve dans Matthieu (11, 11) :
« En vérité, je vous le dis, de tous les enfants nés d'une femme, il n'en est pas de meilleur que Jean-Baptiste », dixit Jésus en personne. Donc, on peut penser que c'est bien vrai.
D'ailleurs, au début en Israël, on le prenait pour Jésus. Jean-Baptiste lui-même a dû expliquer à ses adeptes qu'au fur et à mesure que Jésus grandirait, lui diminuerait. Ce qui explique qu'il est fêté ce 24 juin, puisqu'à partir d'aujourd'hui les jours commencent à diminuer.
Sa mère était Élisabeth, la sœur de Marie, et son Père était Zacharie. Le jour où l'ange Gabriel, l'annonceur des bonnes nouvelles, est venu dire à Zacharie que sa femme allait être enceinte, il lui répondit :
- Dis donc, toi ! arrête un peu de te moquer de moi, tu sais bien que je suis bien trop vieux pour ça...
Mais, avec l'aide du Saint Esprit, il faut croire que tout est possible !
Jean-Baptiste naquit six mois avant son cousin Jésus et, dès son plus jeune âge, il prêcha dans le désert - épreuve difficile s'il en est ...et pourtant, combien fréquente !
«Le Précurseur» aurait pu couler des jours paisibles, il était né sous une bonne étoile. Mais «il avait faim et soif de la Justice». Il voulait convaincre qu'il fallait se repentir et vivre mieux : «changez de vie, un monde meilleur est né », disait-il ; un monde de justice et d'espoir ; «un monde où les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts reviennent à la vie et la Bonne Nouvelle est annoncée sur toute la terre...»
Il fut décapité sur ordre d'Hérode à son banquet d'anniversaire, et sa tête fut apportée sur un plateau à la fille de sa femme illégitime.
Cette jeune fille, à la beauté perverse et légendaire, avait séduit le vieux despote par une danse mémorable. Une danse qui est restée – peut-être grâce à Flaubert – la danse la plus célèbre de l'Histoire de l'humanité.
Saint Jean Baptiste est, paraît-il, un des Saints Patrons de notre site...
Bonne fête à notre site, bonne fête aux Jean-Baptiste !
Bonne fête Saint Jean-Baptiste !!!
Et mais vi ! Bonne fête SJB ! ;)
Ah ! vous êtes trop bons, merci, merci, vous êtes les seuls à y avoir pensé !
;-))
(il faudra que je trouve le smiley qui fait un petit cœur)
;-))
(il faudra que je trouve le smiley qui fait un petit cœur)
Non non moi aussi j'y ai pensé!:-))) Mais comme je ne fête pas les saints!
Oui, mais toi c'est pas pareil tu es un vrai Saint Jean Baptiste!:-)))
Oui, mais toi c'est pas pareil tu es un vrai Saint Jean Baptiste!:-)))
Attends Jean Baptiste, on arrive, j'avais une assemblée générale à présider ce soir et le pot a duré un peu longtemps, mais je suis là pour te souhaiter rune très bonne fête !
Oh!Bonne fête à toi, Saint Jean qui veille à garder la sagesse ici!
Germaine Cousin avait déjà un prénom pas très bien assorti à son nom et ses petites condisciples se moquaient d'elle en l'appelant Cousine Germain. Ce n'était pas bien grave mais cette petite était un peu disgracieuse et les moqueries allaient souvent plus loin ...souvent trop loin.
La chronique nous dit qu'elle était un peu boulotte avec des traits un peu irréguliers et des tâches de rousseur... Mais on sait par expérience que ce genre de filles sont bien souvent les plus gentilles et les plus aimables...
Germaine Cousin avait un caractère charmant ; et pourtant personne ne l'aimait.
Elle était née en 1580 dans la sauvage et belle contrée de la Haute Garonne dans le village de Pibrac non loin de Toulouse.
Rien sur les moqueries "cousine Germaine" ;) , mais sinon, il y a encore à Pibrac la maison préservée de l'enfant maltraitée et une basilique moitiée finie que l'on peut visiter si l'on en demande la clé à la boutique d'en face.
Une histoire triste de gamine exploitée, rejetée et battue par la marâtre et son père remarié. Une gamine qui s'est tuée au travail car elle n'aurait pas cessé de travailler comme une brute malgré les mauvais traitements. Elle en serait morte d'épuisement. Puis on raconte que le corps fut maintes fois déterré, exposé (un des côtés fétichistes de la religion qui me répugne fortement) car toujours intact et "souple", jusqu'à la révolution où l'on décida d'employer la chaux vive. Les restes de la Sainte sont maintenant dans une chasse bien fermée, dans la vieille église de ce village dynamique aux portes de Toulouse sur lequel je suis tombée par hasard ce week end. On rappelle plusieurs miracles à son actif, principalement des personnes qui auraient retrouvé l'usage de leurs jambes. Folklore, légende... les gens croient ce qu'ils veulent mais en tous cas, c'est la triste vie de l'enfant battue qui m'a le plus touchée.
Merci SJB de faire revivre les petits Saints et petites Saintes de nos campagnes ! ;)
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre