Ah qu'il est charmant de s'appeler Rosalie ! Et que les Rosalie ont de la chance d'avoir pour patronne une des saintes les plus sympathiques du paradis.
Rosalie était née dans le fastueux XIIème siècle à la cour de Sicile. Sa famille, les Sinibald, était de vraie noblesse, elle descendait de Charlemagne. La petite était ravissante, dit la chronique ; elle était adulée de tous et menait la vie fastueuse et un peu frivole qui est souvent l'apanage des princesses.
Mais Rosalie était intelligente, elle connaissait la vanité du monde et le prix de la vie. À 14 ans elle décida de quitter la cour et se mit en prières. Deux anges descendirent du paradis pour la conduire dans une grotte et l'assistèrent dans sa retraite. Pendant 16 ans Rosalie mena la vie qu'elle s'était choisie, elle vécut en solitaire dans la prière et la méditation.
On la retrouva dans sa grotte 5 siècles plus tard, un 15 juillet, dans une gaine de cristaux de roche. Si bien que les Siciliens, qui avaient toujours fêté le 4 septembre son entrée au paradis, fêtent depuis lors sa réapparition au mois de juillet.
Ce sont des fêtes somptueuses qui durent pendant cinq jours. La châsse de la sainte est portée par quarante mules à travers la ville de Palerme au son des cantiques, des acclamations et des prières... Les Siciliens savent honorer leurs saints et Rosalie, leur sainte patronne, le leur rend bien !
Une année au passage du cortège, un balcon d'un cinquième étage céda sous le poids des spectateurs ; tout le monde se retrouva par terre, sauf un enfant, qui était resté suspendu par les mains ; et tous les gens dans la rue, en regardant cet enfant, criaient : oune miraculo ! oune miraculo !
Hé oui, sainte Rosalie fait des miracles pour les Siciliens !
Bonne fête à nos amis Siciliens et à toutes les Rosalie !
Rosalie était née dans le fastueux XIIème siècle à la cour de Sicile. Sa famille, les Sinibald, était de vraie noblesse, elle descendait de Charlemagne. La petite était ravissante, dit la chronique ; elle était adulée de tous et menait la vie fastueuse et un peu frivole qui est souvent l'apanage des princesses.
Mais Rosalie était intelligente, elle connaissait la vanité du monde et le prix de la vie. À 14 ans elle décida de quitter la cour et se mit en prières. Deux anges descendirent du paradis pour la conduire dans une grotte et l'assistèrent dans sa retraite. Pendant 16 ans Rosalie mena la vie qu'elle s'était choisie, elle vécut en solitaire dans la prière et la méditation.
On la retrouva dans sa grotte 5 siècles plus tard, un 15 juillet, dans une gaine de cristaux de roche. Si bien que les Siciliens, qui avaient toujours fêté le 4 septembre son entrée au paradis, fêtent depuis lors sa réapparition au mois de juillet.
Ce sont des fêtes somptueuses qui durent pendant cinq jours. La châsse de la sainte est portée par quarante mules à travers la ville de Palerme au son des cantiques, des acclamations et des prières... Les Siciliens savent honorer leurs saints et Rosalie, leur sainte patronne, le leur rend bien !
Une année au passage du cortège, un balcon d'un cinquième étage céda sous le poids des spectateurs ; tout le monde se retrouva par terre, sauf un enfant, qui était resté suspendu par les mains ; et tous les gens dans la rue, en regardant cet enfant, criaient : oune miraculo ! oune miraculo !
Hé oui, sainte Rosalie fait des miracles pour les Siciliens !
Bonne fête à nos amis Siciliens et à toutes les Rosalie !
Les Bruxellois appèlent les Saint Gillois : les kikke-freters – je ne sais pas ce que ça veut dire - mais c'est peut-être bien "qui travaille du chapeau" ; en tous cas, ça leur va bien.
Allons, allons, SJB. Voilà ce que j'appelle une grosse distraction. Les Bruxellois sont eux-mêmes surnommés "Kiekefretters" ce qui signifie "mangeurs de poulets". Et ils appellent les Saint-Gillois des "Kuulekappers" soit des "coupeurs de choux", ce qui s'explique parfaitement par le fait que Saint-Gilles était une localité maraîchère.
L'appellation "Kiekefretters" remonte sans doute au XIVe siècle quand les Bruxellois se mirent en tête de mettre le siège devant le château de Gaasbeek, alors au comte de Flandre. Comme celui-ci vint à la rescousse de son châtelain, les Bruxellois prirent la poudre d'escampette sans armes ni bagages. C'est ainsi qu'ils oublièrent sur le terrain une quantité impressionnante de poulets qu'ils avaient déjà mis à la broche en vue d'un grand banquet pour célébrer leur victoire. A Bruxelles, on ne part pas sans biscuit...
Ha ha ha ! Charlemagne, voilà au moins une information claire et circonstanciée !
Je m'étais toujours demandé ce que voulait dire les kiekefreters.
J'avais demandé à ma belle-mère, qui est une bonne Bruxelloise, elle m'avait dit que c'était certainement une invention des Français pour se moquer des Bruxellois qui mangent beaucoup de frites...
;-))
Je m'étais toujours demandé ce que voulait dire les kiekefreters.
J'avais demandé à ma belle-mère, qui est une bonne Bruxelloise, elle m'avait dit que c'était certainement une invention des Français pour se moquer des Bruxellois qui mangent beaucoup de frites...
;-))
Saint Bertin que nous fêtons aujourd'hui n'est pas le plus connu des saints du paradis et on ne peut pas dire que le sort l'avait affublé du plus beau des prénoms.
Mais tout ça importe peu au regard de ce qu'il fit pour le bien de l'humanité et des Belges en particulier : c'est lui qui évangélisa les Morins.
Les Morins étant, comme chacun sait, les ancêtres de nos amis les Flamands de la côte belge.
Il faut croire que la tâche fut rude ! Car à sa mort les portes du paradis lui furent grandes ouvertes. Il mourut un 5 septembre tout à la fin du VIIème siècle et fut aussitôt sanctifié.
Bonne fête à nos amis flamands de la Belgique côtière et à tous les Bertin !
Mais tout ça importe peu au regard de ce qu'il fit pour le bien de l'humanité et des Belges en particulier : c'est lui qui évangélisa les Morins.
Les Morins étant, comme chacun sait, les ancêtres de nos amis les Flamands de la côte belge.
Il faut croire que la tâche fut rude ! Car à sa mort les portes du paradis lui furent grandes ouvertes. Il mourut un 5 septembre tout à la fin du VIIème siècle et fut aussitôt sanctifié.
Bonne fête à nos amis flamands de la Belgique côtière et à tous les Bertin !
Si l'en est un qui a bien mérité sa place en paradis, c'est Saint Magne que nous fêtons en ce 6 septembre.
Il doit sa célébrité à son bâton : "le bâton de saint Magne". C'est un bâton qui tuait les dragons.
Magne était un nomade du VIIIème siècle, originaire, dit-on, de la Bavière. C'était un marcheur infatigable.
Les jardiniers et les paysans l'adorent et l'implorent bien souvent, c'est leur saint Patron.
Quand il cheminait avec son bâton à travers champs, non seulement son bâton tuait les dragons mais aussi, les taupes, les limaces, les insectes voraces et les autres parasites qui détruisent les cultures.
Il mourut à cent cinquante ans. On sait que son bâton a tué deux cents soixante dragons mais on n'a malheureusement pas compté les taupes et les limaces.
Il est recommandé aux jardiniers et aux paysans de planter dans leur culture un bâton de saint Magne, c'est beaucoup plus efficace, paraît-il, que tous les pesticides et ça tue les dragons.
Bonne fête aux paysans aux jardiniers et aux Magne.
Il doit sa célébrité à son bâton : "le bâton de saint Magne". C'est un bâton qui tuait les dragons.
Magne était un nomade du VIIIème siècle, originaire, dit-on, de la Bavière. C'était un marcheur infatigable.
Les jardiniers et les paysans l'adorent et l'implorent bien souvent, c'est leur saint Patron.
Quand il cheminait avec son bâton à travers champs, non seulement son bâton tuait les dragons mais aussi, les taupes, les limaces, les insectes voraces et les autres parasites qui détruisent les cultures.
Il mourut à cent cinquante ans. On sait que son bâton a tué deux cents soixante dragons mais on n'a malheureusement pas compté les taupes et les limaces.
Il est recommandé aux jardiniers et aux paysans de planter dans leur culture un bâton de saint Magne, c'est beaucoup plus efficace, paraît-il, que tous les pesticides et ça tue les dragons.
Bonne fête aux paysans aux jardiniers et aux Magne.
SJB, mon agenda me donne comme saint du jour Bertrand, superbe prénom qui me parait plus fréquent que Magne. Hier c'était sainte Raïssa (je n'en connais pas plus que des Bertin!).
Y aurait-il des calendriers concurrents avec des saints qui rivalisent pour leur notoriété terrestre alors qu'ils devraient vivre dans la félicité divine et regarder nos activités humaines avec tendresse?
Y aurait-il des calendriers concurrents avec des saints qui rivalisent pour leur notoriété terrestre alors qu'ils devraient vivre dans la félicité divine et regarder nos activités humaines avec tendresse?
Ben oui, Jlc, on ne se refait pas ! Les saints du paradis se poussent au portillon des calendriers pour paraître à la première place !
;-))
Hier il y avait Raïssa et Bertin, Genebaud, Gentil, Guillaume, Obduliaet et Madruyne.
La veille il y avait Rosalie, Iris la fille de l'Apôtre Philippe, Irma de Luxembourg enterrée dans la cathédrale de Cologne. Marin le fondateur et Patron de Saint Marin, Candide, Frézal, Ida, Monessa, et Océan.
D'après un autre calendrier, il y avait même Moïse ! Mais là, ça semble un peu fantaisiste...
En général je choisi le plus connu, le plus populaire, ou le plus méritant.
Mais si quelqu'un voulait m'aider, c'est le fond qui manque le moins : on m'a dit qu'il y avait 40 000 saints au paradis...
(J'ai pas été voir) ;-))
;-))
Hier il y avait Raïssa et Bertin, Genebaud, Gentil, Guillaume, Obduliaet et Madruyne.
La veille il y avait Rosalie, Iris la fille de l'Apôtre Philippe, Irma de Luxembourg enterrée dans la cathédrale de Cologne. Marin le fondateur et Patron de Saint Marin, Candide, Frézal, Ida, Monessa, et Océan.
D'après un autre calendrier, il y avait même Moïse ! Mais là, ça semble un peu fantaisiste...
En général je choisi le plus connu, le plus populaire, ou le plus méritant.
Mais si quelqu'un voulait m'aider, c'est le fond qui manque le moins : on m'a dit qu'il y avait 40 000 saints au paradis...
(J'ai pas été voir) ;-))
Je continuerai pour les papes et ceux que j'aime le plus comme Sainte Barbe (4 décembre), Bienheureuse Amandine (9 juillet), Bienheureuse Charlotte (17 juillet) et certainement quelques autres...
Pour Saint Amour, Saint Emilion, Saint Joseph, plutôt que d'écrire, je préfère en boire... :)
Pour Saint Amour, Saint Emilion, Saint Joseph, plutôt que d'écrire, je préfère en boire... :)
;-))
À ta santé, Shelton !
Tu prends les saints que tu veux, c'est bien volontiers.
(Tous les CLiens aussi du reste...)
Il faudra seulement me rappeler les dates un peu avant.
Au passage, je crois qu'il y a un Pape le 16 septembre : Saint Corneille (250/253).
D'accord ?
Et pour Saule, je vois Saint Jean Chrysostome le 13 septembre.
D'accord ?
À ta santé, Shelton !
Tu prends les saints que tu veux, c'est bien volontiers.
(Tous les CLiens aussi du reste...)
Il faudra seulement me rappeler les dates un peu avant.
Au passage, je crois qu'il y a un Pape le 16 septembre : Saint Corneille (250/253).
D'accord ?
Et pour Saule, je vois Saint Jean Chrysostome le 13 septembre.
D'accord ?
Corneille, mais bien sûr et à double titre mais on en reparlera bientôt...
Saint Cloud, en ce 7 septembre, nous rappelle une page de l'Histoire de France qui n'est certes pas la plus joyeuse ! Elle nous a été racontée par Grégoire de Tours.
Clovis avait trois fils : Clodomir, Childebert et Clotaire.
Clodomir périt dans un combat contre les Burgondes ; il laissait trois fils derrière lui qui furent confiés à leur grand-mère, Clotilde, la femme de Clovis.
Childebert et Clotaire s'invitèrent un beau jour à souper chez leur mère, et tuèrent deux des petits-fils qu'elle avait à sa garde ; le troisième, Cloud, parvint à s'échapper et se cacha dans un monastère où bientôt il se fit moine.
La malheureuse Clotilde se réfugia à Tours, la ville sainte de la Gaule.
Son petit-fils, Cloud, retourna à Paris vers 550, après la mort de ses oncles meurtriers.
Il acheva sa vie en prières près de Novigentum (Nogent) qui deux siècles plus tard fut appelé Saint-Cloud.
Bonne fête aux Saint-Cloudois et aux Cloud !
Clovis avait trois fils : Clodomir, Childebert et Clotaire.
Clodomir périt dans un combat contre les Burgondes ; il laissait trois fils derrière lui qui furent confiés à leur grand-mère, Clotilde, la femme de Clovis.
Childebert et Clotaire s'invitèrent un beau jour à souper chez leur mère, et tuèrent deux des petits-fils qu'elle avait à sa garde ; le troisième, Cloud, parvint à s'échapper et se cacha dans un monastère où bientôt il se fit moine.
La malheureuse Clotilde se réfugia à Tours, la ville sainte de la Gaule.
Son petit-fils, Cloud, retourna à Paris vers 550, après la mort de ses oncles meurtriers.
Il acheva sa vie en prières près de Novigentum (Nogent) qui deux siècles plus tard fut appelé Saint-Cloud.
Bonne fête aux Saint-Cloudois et aux Cloud !
Approchez, que je vous raconte l'histoire édifiante de saint Corbinien que le monde fête aujourd'hui.
D'abord il s'appelait Waldkiso. Comme sa mère répondait au doux prénom de Corbinia, il décida de s'appeler Corbinien.
Il était né en 690 à Arpajon, près de Paris, et décida un beau matin de partir à pied à Rome pour voir le Pape. Son rêve était de vivre dans une catacombe. Mais le Pape, qui en ce temps là était Grégoire II, lui refusa cette faveur. Il y avait mieux à faire : le Pape lui donna l'ordre d'aller évangéliser la Bavière.
Le duc de Bavière, nous sommes en 715, était Grimoald, comme chacun sait.
Grimoald vivait en concubinage avec la belle Pilitrude, la femme de son frère.
Sur les bons conseils de Corbinien il reprit le droit chemin et renvoya Pilitrude qui dés lors n'eut plus qu'une idée en tête, c'était de tuer Corbinien.
Corbinien, pour ne pas se retrouver avec sa tête sur un plateau, s'enfuit au Tyrol voisin où il construisit un monastère.
La-dessus, Charles Martel à la tête de ses Francs, s'empara de la Bavière et de Pilitrude.
Alors, Pilitrude consolée dans les bras de son Charles, oublia qu'elle devait tuer Corbinien et celui-ci revint terminer sa mission d'évangélisation de la Bavière.
Il y mourut 16 ans plus tard, le 8 septembre 730. Il est le Saint Patron des Bavarois.
Bonne fête aux Bavarois, aux Waldkiso, et aux Corbinien.
D'abord il s'appelait Waldkiso. Comme sa mère répondait au doux prénom de Corbinia, il décida de s'appeler Corbinien.
Il était né en 690 à Arpajon, près de Paris, et décida un beau matin de partir à pied à Rome pour voir le Pape. Son rêve était de vivre dans une catacombe. Mais le Pape, qui en ce temps là était Grégoire II, lui refusa cette faveur. Il y avait mieux à faire : le Pape lui donna l'ordre d'aller évangéliser la Bavière.
Le duc de Bavière, nous sommes en 715, était Grimoald, comme chacun sait.
Grimoald vivait en concubinage avec la belle Pilitrude, la femme de son frère.
Sur les bons conseils de Corbinien il reprit le droit chemin et renvoya Pilitrude qui dés lors n'eut plus qu'une idée en tête, c'était de tuer Corbinien.
Corbinien, pour ne pas se retrouver avec sa tête sur un plateau, s'enfuit au Tyrol voisin où il construisit un monastère.
La-dessus, Charles Martel à la tête de ses Francs, s'empara de la Bavière et de Pilitrude.
Alors, Pilitrude consolée dans les bras de son Charles, oublia qu'elle devait tuer Corbinien et celui-ci revint terminer sa mission d'évangélisation de la Bavière.
Il y mourut 16 ans plus tard, le 8 septembre 730. Il est le Saint Patron des Bavarois.
Bonne fête aux Bavarois, aux Waldkiso, et aux Corbinien.
Nous fêtons ce dimanche 9 septembre le populaire et sympathique Saint Omer.
Il était né en l'an 600 à Coutances (Manche). Il se fit moine à Louxeuil où il devint l'ami de notre ami Bertin que nous avons fêté mercredi dernier.
Le bon Roi Dagobert qui avait reconnu ses mérites le fit nommer Évêque à Thérouanne (Pas de Calais) en 637.
C'était alors le pays des Morins. Le bon peuple des Morins avait été un peuple très cultivé du temps des Celtes et au cours de la période gallo romaine, comme l'étaient tous les peuples de la Gaule. Mais à la suite des invasions barbares, et en particulier des invasions franques de Clovis, il était retourné à un état proche de l'état sauvage.
Re-civiliser et christianiser ce peuple était une rude tâche à laquelle s'attelèrent saint Omer et saint Bertin.
Omer fonda une abbaye à Sithiu qui devint ensuite Saint-Omer. De là, les deux amis entreprirent la conversion et la grande œuvre de civilisation de ce peuple qui s'étendait sur la Flandre française et belge de Boulogne à la Hollande où commençait le pays des Bataves et des Frisons.
Leurs efforts furent bien récompensés par une belle place en paradis.
Bonne fête à tous les Omer !
Il était né en l'an 600 à Coutances (Manche). Il se fit moine à Louxeuil où il devint l'ami de notre ami Bertin que nous avons fêté mercredi dernier.
Le bon Roi Dagobert qui avait reconnu ses mérites le fit nommer Évêque à Thérouanne (Pas de Calais) en 637.
C'était alors le pays des Morins. Le bon peuple des Morins avait été un peuple très cultivé du temps des Celtes et au cours de la période gallo romaine, comme l'étaient tous les peuples de la Gaule. Mais à la suite des invasions barbares, et en particulier des invasions franques de Clovis, il était retourné à un état proche de l'état sauvage.
Re-civiliser et christianiser ce peuple était une rude tâche à laquelle s'attelèrent saint Omer et saint Bertin.
Omer fonda une abbaye à Sithiu qui devint ensuite Saint-Omer. De là, les deux amis entreprirent la conversion et la grande œuvre de civilisation de ce peuple qui s'étendait sur la Flandre française et belge de Boulogne à la Hollande où commençait le pays des Bataves et des Frisons.
Leurs efforts furent bien récompensés par une belle place en paradis.
Bonne fête à tous les Omer !
Notre sainte d'aujourd'hui s'appelait Pulchérie !
Pulchérie ! Serait-il possible de ne pas tomber sous le charme d'une jeune personne qui s'appellerait Pulchérie !
Les historiens ont célébré sa sagesse, les poètes sa beauté, et le Pape Léon le Grand, sa piété.
Dés l'âge de 15 ans, à la mort de son père, l'empereur de Constantinople Arcadius , en 408, elle avait été proclamée Auguste de l'empire d'Orient en attendant la maturité de son jeune frère Théodose le Calligraphe.
Mais arrivé à l'âge des responsabilités, Théodose s'entichât de l'eunuque Chrysaphe et envoya sa sœur en exil. Son plus grand plaisir et sa seule activité d'empereur, était de destituer les Évêques catholiques pour les remplacer par des hérétiques.
Bientôt, ce frère indigne fit, ce qu'il fit de mieux dans sa vie, il mourut.
Sa sœur revint alors, et épousa le général Marcien qui devint Empereur d'Orient.
Aussitôt, on rappela les Évêques exilés, on convoqua un Concile à Chalcédoine pour condamner les hérésies, on chassa les hérétiques récalcitrants...
Et puis la-dessus, Attila, le fléau de Dieu, leva les armes contre Constantinople. On lui barra la route et Attila à la tête de ses Huns prit alors le chemin de l'Occident.
Le pape rendit hommage à Pulchérie en disant que ses bienfaits s'étendaient sur la terre toute entière.
Ce grand personnage de l'Histoire, cette sainte exemplaire, mourut à Constantinople le 10 septembre 453.
Bonne fête aux Pulchérie !
Pulchérie ! Serait-il possible de ne pas tomber sous le charme d'une jeune personne qui s'appellerait Pulchérie !
Les historiens ont célébré sa sagesse, les poètes sa beauté, et le Pape Léon le Grand, sa piété.
Dés l'âge de 15 ans, à la mort de son père, l'empereur de Constantinople Arcadius , en 408, elle avait été proclamée Auguste de l'empire d'Orient en attendant la maturité de son jeune frère Théodose le Calligraphe.
Mais arrivé à l'âge des responsabilités, Théodose s'entichât de l'eunuque Chrysaphe et envoya sa sœur en exil. Son plus grand plaisir et sa seule activité d'empereur, était de destituer les Évêques catholiques pour les remplacer par des hérétiques.
Bientôt, ce frère indigne fit, ce qu'il fit de mieux dans sa vie, il mourut.
Sa sœur revint alors, et épousa le général Marcien qui devint Empereur d'Orient.
Aussitôt, on rappela les Évêques exilés, on convoqua un Concile à Chalcédoine pour condamner les hérésies, on chassa les hérétiques récalcitrants...
Et puis la-dessus, Attila, le fléau de Dieu, leva les armes contre Constantinople. On lui barra la route et Attila à la tête de ses Huns prit alors le chemin de l'Occident.
Le pape rendit hommage à Pulchérie en disant que ses bienfaits s'étendaient sur la terre toute entière.
Ce grand personnage de l'Histoire, cette sainte exemplaire, mourut à Constantinople le 10 septembre 453.
Bonne fête aux Pulchérie !
Saule, toujours d'accord pour Saint Jean Chrysostome ?
Je préfère nettement un autre père de l'Eglise, Saint Jean Chrysostome, celui-la j'essaierai bien de faire sa chronique le temps venu. C'était un marxiste avant l'heure dans sa défense des pauvres.
C'est le jeudi 13 septembre.
Faut voir, je trouverai bien une ou l'autre citations qui m'avaient frappées, mais prépare toujours quelque chose au cas ou.
OK
La ville de Maestricht est la capitale du Limbourg hollandais. C'est une belle ville au bord de la Meuse ; et si les gens, y sont affables et accueillants, ils le doivent à Sainte Vinciane et à son frère.
Pour bien comprendre ce qui s'est passé il faut remonter au VIIème siècle quand le Pape Martin I, en 649, réunit ses Évêques en synode à Rome.
C'est là que ce bon Pape, apprend par la voix de l'Évêque de Maestricht, que les populations du Pays Plat se conduisent comme des sauvages. Quand les curés font des sermons sur l'abstinence ils se font conspuer ; quand ils parlent de donner de l'argent aux pauvres, on les chasse à coups de pierres. (Les Hollandais étaient-ils si près de leur sous !?) En un mot comme en cent, tout allait mal au pays des Bataves.
Le Pape chercha alors une personnalité au caractère bien trempé, une forte personnalité, quelqu'un de très courageux qui serait capable de faire entendre raison à des Hollandais.
Son choix se fixa sur Vinciane qui, aidé de son frère Landoald, arriva au prix d'efforts surhumains à civiliser ce beau pays.
Ils moururent tous les deux le même jour, un lugubre 11 septembre. Les Hollandais reconnaissants, découpèrent leur corps en petits morceaux pour en faire des reliques qu'ils revendirent à gros prix.
Vinciane et son frère furent tous les deux sanctifiés, ils avaient bien mérité leur paradis !
Bonne fête à nos amis Bataves et à toutes les Vinciane et à leur frère.
Pour bien comprendre ce qui s'est passé il faut remonter au VIIème siècle quand le Pape Martin I, en 649, réunit ses Évêques en synode à Rome.
C'est là que ce bon Pape, apprend par la voix de l'Évêque de Maestricht, que les populations du Pays Plat se conduisent comme des sauvages. Quand les curés font des sermons sur l'abstinence ils se font conspuer ; quand ils parlent de donner de l'argent aux pauvres, on les chasse à coups de pierres. (Les Hollandais étaient-ils si près de leur sous !?) En un mot comme en cent, tout allait mal au pays des Bataves.
Le Pape chercha alors une personnalité au caractère bien trempé, une forte personnalité, quelqu'un de très courageux qui serait capable de faire entendre raison à des Hollandais.
Son choix se fixa sur Vinciane qui, aidé de son frère Landoald, arriva au prix d'efforts surhumains à civiliser ce beau pays.
Ils moururent tous les deux le même jour, un lugubre 11 septembre. Les Hollandais reconnaissants, découpèrent leur corps en petits morceaux pour en faire des reliques qu'ils revendirent à gros prix.
Vinciane et son frère furent tous les deux sanctifiés, ils avaient bien mérité leur paradis !
Bonne fête à nos amis Bataves et à toutes les Vinciane et à leur frère.
Le saint du jour en ce 12 septembre est Franco Apollinaire, un missionnaire franciscain, né dans la belle ville de Aguilar del Campo dans la Vieille Castille espagnole en 1570.
En 1603 le Japon décida de se fermer aux étrangers et connu jusqu'en 1867, "deux siècles et demi de bonheur et de paix" !
Mais "le bonheur et la paix" n'étaient pas pour tout le monde ! Il y avait au Japon, un demi million de chrétiens qui, dés 1614, sous Iyeyasu, fondateur de la dynastie des Tokugawa, furent persécutés. La religion catholique fut interdite, les églises détruites et les religieux massacrés.
Parmi tous ces martyrs, l'Histoire a retenu le nom de Franco Apollinaire qui fut brûlé vif à Omoura le 12 septembre 1622.
A partir de cette date, on entendit plus parler de la religion chrétienne au Japon, jusqu'en 1867.
Bonne fête aux Franco !
En 1603 le Japon décida de se fermer aux étrangers et connu jusqu'en 1867, "deux siècles et demi de bonheur et de paix" !
Mais "le bonheur et la paix" n'étaient pas pour tout le monde ! Il y avait au Japon, un demi million de chrétiens qui, dés 1614, sous Iyeyasu, fondateur de la dynastie des Tokugawa, furent persécutés. La religion catholique fut interdite, les églises détruites et les religieux massacrés.
Parmi tous ces martyrs, l'Histoire a retenu le nom de Franco Apollinaire qui fut brûlé vif à Omoura le 12 septembre 1622.
A partir de cette date, on entendit plus parler de la religion chrétienne au Japon, jusqu'en 1867.
Bonne fête aux Franco !
Quel est le Saint qui s'occupe des maux de dos :-) ?
Il y a un auteur chrétien japonais classique, Shûsaku Endô, qui est assez bien critiqué sur le site et qui parle dans certaines nouvelles des persécutions sur les chrétiens. Je le recommande.
Demain c'est Saint Jean Chrysostome, dit Saint Jean bouche-d'or par référence à son don d'éloquence, mais je ne pourrai pas vous en parler car je ne retrouve plus son sermon dans lequel il disait "les riches sont inutiles", ce qui était tout à fait vrai à l'époque et qui me semble encore assez vrai maintenant.
Il y a un auteur chrétien japonais classique, Shûsaku Endô, qui est assez bien critiqué sur le site et qui parle dans certaines nouvelles des persécutions sur les chrétiens. Je le recommande.
Demain c'est Saint Jean Chrysostome, dit Saint Jean bouche-d'or par référence à son don d'éloquence, mais je ne pourrai pas vous en parler car je ne retrouve plus son sermon dans lequel il disait "les riches sont inutiles", ce qui était tout à fait vrai à l'époque et qui me semble encore assez vrai maintenant.
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