ALF 22/04/2004 @ 21:16:04
mais attendez, personne ne vous parle de passer à côté des grands classiques littéraires!!! Et ce à aucun moment!

Je persiste à croire plus simplement qu'un lecteur curieux finira tôt ou tard par se plonger dans des écrits variés, donc si l'école lui donne déjà envie de lire...

les lectures faciles n'existent pas, il n'y a que des livres passionnants! arrêtons par la même occasion cet élitisme, cet état d'esprit qui force de nombreux enseignants à par exemple refuser de parler d'Hemingway parce que certains le jugent trop simpliste... Il n'y a pas que Faulkner et Joyce (que j'adore), parfois un petit Stevenson ne fait de mal à personne!!!

Des coups de pieds aux jeunes????? Même si ce n'est qu'une image, je cerne mieux ton point de vue (que je respecte), et je me dis malheureusement que tu demeures assez déconnecté de la réalité. De nos jours la moindre remarque est interprêtée comme étant une agression, alors si tu veux démotiver un jeune tu ne trouveras pas mieux!

Je commence à suivre les cours de CAPES, et la priorité actuelle est centrée sur l'élève, plus sur le prof ni sur la matière (la fameuse triade de la didactique). Alors à une époque où l'ont met en avant une approche psychologique, tes idées d'une école qui cherche à bouger les élèves ne fera sans doute pas long feu!!

à+
ALF

à+
ALF

Janotusdebragmardo 25/04/2004 @ 17:57:29
Admettons que mon image soit malheureuse, et, pour reprendre la tienne du début de cette discussion, disons que le professeur doit être le"moniteur d'auto-école".
Je pense qu'il ne s'agit pas d'élitisme, mais de mettre les élèves dans les meilleurs dispositions possibles pour se lancer dans la lecture, même si c'est pour plus tard.Peut-être sauteront-ils le pas, peut-être pas, mais les connaissances acquises leur auront réellement donner le choix.
L éducation(voir l'étymologie de ce mot) ne doit-elle pas tenter de pousser les élèves vers ce qu'il y a de beau et d'important, ce qui peut paraitre crucial dans une société telle que la notre, tounée vers le futile et le commercial?
Par expérience personnelle, je connais bien des lecteurs qui tiennent la "littérature classique" ou pour mieux dire, la "littérature de qualité" (ce terme étant peut-être meilleur car moins restrictif) pour ennuyeuse par simple préjuger.
Suis-je déconnecté de la réalité? Je suis père de famille, et mes enfants(qui semblent avoir bien supporter l'éducation que ma femme et moi avons tenter de leur inculquer) me permettent peut-être de cerner certains problèmes...Ceci dit, je suis bien conscient de ne pas détenir toute La Vérité.
Ce que tu dis en ce qui concerne la priorité donné à l'élève me parais très intéressant; nous sommes ici au coeur du sujet.Mais ne prend-on pas des risques à tout centrer sur des êtres par définition pas encore mûrs, alors que certains pensent que l'enfant a besoins de se trouver confronter à un minimum de règles pour évoluer (oui, je sais, je sais, ici encore, je risque de me faire traiter de vieux raleur déconnecté...)?
Pour terminer, lorsque je parle de littérature de qualité, j'y place volontier des auteurs et des oeuvres cités plus haut dans ce forum (Hémingway, Stevenson, L'Arrache-coeur, Vipère au poing...)
Amicalement
et pardon pour la longueur...

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