Janotusdebragmardo 18/04/2004 @ 12:06:57
Suite à une discution sur le forum des livres à propos de l'étude de madame Bovary au lycée,il me semble intéressant de poser le problème de l'enseignement de la littérature dans les lycées.
Si le livre de Flaubert est un livre que j'ai lu et relu avec plaisir,je comprends qu'à 15 ans,il puisse paraitre rébarbatif.
Mais alors,qu'étudier au lycée?Ne faut-il pas se baser sur certains "grands classiques",ou du moins sur des livres amenant recherche et réflexions sur la vie et la société?L'histoire de notre littérature doit-elle etre oubliée?
Et les méthodes actuelles sont-elles les bonnes?(il serait peut-etre interessant de comparer ce qui se fait dans nos différents pays).

Sefann56 18/04/2004 @ 12:36:48
c'est vrai les livres q'uon nous fait livre au lycée ne sont pas au top!
bien que les profs (certains!) font en sorte de nous faire lire des livres pas trop long, ils ne sont pas toujours au top!
Je voudrais bien savoir pourquoi on n'étudie presque que du classique( si un prof de français peut me répondre).Sur certains sujets d'études on est obligé de voir des classiques: le siecle des lumières par exemples, la je suis d'accord mais pour le théatre qu'on étudie une piece de Musset! on peut trouver un peut plus contemporain, non?

ALF 18/04/2004 @ 13:27:21
mais attendez, on a toute la vie pour apprendre les classiques!!!

de nos jours, le plus important n'est pas d'offrir aux plus jeunes un bagage culturel!!! il est plus modestement de leur donner envie de lire!!! le problème est là, pas ailleurs!!!

avant d'hésiter entre une Renault ou une Peugeot, il faut déjà avoir le permis de conduire...

donc arrêtons de nous prendre la tête sur ce qui doit être lu et ce qui ne doit pas l'être.

une fois la passion de la lecture présente, ils viendront d'eux même à ces fameux classiques, pour l'instant on en est loin.

un exemple? ma soeur de 16 "déteste lire" selon ses dires. J'ai vu son programme : "voyage au bout de la nuit", "la voie royale"!!!!! bravo monsieur l'enseignant! on en revient toujours à la même chose, les profs (souvent vieux, soyons francs) proposent ce qu'EUX apprécient, et hélas pas ce qui est susceptible de plaire à une génération bien différente.

je me dis que si ma soeur avait eu "l'attrape-coeurs", "des souris et des hommes", "le salaire de la peur", vipère au poing", etc... et bien elle aimerait sûrement lire!

à+
ALF

Sucre
avatar 18/04/2004 @ 14:08:51
ALF, je ne peux qu'applaudir ce commentaire.

Je me souviens d'avoir lu de force le père goriot , madame bovary et la condition humaine à 13 ans. L'enfer !

Heureusement que j'avais sur le côté le petit prince, agatha christie, le grand meaulnes et le grand cirque de pierre closterman.

Sefann56 18/04/2004 @ 14:15:10
oui tu as bien raison
on devrait pouvoir lire ce que l'on veut!

ALF 18/04/2004 @ 14:35:55
bah euh... ça me touche! merci!

pour citer l'auteur de ce sujet : "Ne faut-il pas se baser sur certains "grands classiques",ou du moins sur des livres amenant recherche et réflexions sur la vie et la société?L'histoire de notre littérature doit-elle etre oubliée?"

crois-tu que ce sont là les centres d'intérêt de jeunes de 15 ou 16 ans?????? Est-ce qu'à cet âge tu te posais ces questions là? tu te tourmentais sur le déroulement de la vie?

probablement pas, comme tout le monde tu regardais les filles et tu cherchais à t'amuser. Ce qui ne t'empêche pas, avec l'expérience, de te poser actuellement ces mêmes questions.

et si nous fichions la paix aux plus jeunes? et si nous arrêtions de les juger sur des critètes totalement incompatibles avec leur âge? Ils sont heureux comme ça après tout, et s'ils aiment lire ils finiront tôt ou tard par se plonger dans vos "grands classiques",ces ouvrages qui semblent dans la bouche de certains être devenus de véritables critères pour déterminer qui est "bien", et qui ne l'est pas...

à+
ALF

Zanie 18/04/2004 @ 20:57:08
Tout les gros livres qu'on nous a demandé de lire en vieux français sont, pour certains des classiques, mais lorsqu'on est au collège ou au lycée on a pas vraiment envi de lire plus d'une page, à moins que ce soit des sujets qui nous concernent !!
Des livres de notre époque, facile à lire nous donnerai peut-être le goût de la lecture ?!!
Aujourd'hui j'ai 16 ans et pour être franche je n'ai jamais lu un livre en entier pour l'école. J'ai decouvert la vrai lecture dans le fantastique, dans ce que j'aime. Mes amis ne lisent plus ou presque pas... je n'ai qu'une chose à dire... merci les profs !!!

Yali 18/04/2004 @ 21:35:36
Hé attendez, les profs ne peuvent être tenus responsables du programme de l’éducation nationale. Je n’en suis pas, je ne défends personne, mais il me paraît injuste de leur imputer toutes les fautes. Ces gens-là, me semble-t-il, appliquent les consignes du ministère. Ont-ils seulement le choix ?
ALF,
j’adhère à dans ton propos et me joins aux applaudissements, toutefois sache que l’on peut vieillir et toujours regarder les « filles », et toujours avoir le désir de s’amuser. Ça n’est pas incompatible, ou alors c’est que je vieillis mal…

Bluewitch
avatar 18/04/2004 @ 21:40:44
Je ne sais pas trop quelle est vraiment la bonne approche. Je crois personnellement avoir eu de la chance avec mes profs. En fait, je pencherais plutôt pour un juste mélange des deux. Disons plutôt une évolution logique.
J'ai toujours aimé lire mais c'est vrai que les propositions scolaires, c'était parfois galère pour certains et aussi pour moi. Pas forcément les classiques, mais je me souviens avoir détesté deux bouquins, l'un de Cauvin (Monsieur Papa), et l'autre de F-O Giesbert (L'Affreux). Deux livres théoriquement plus accessibles mais qui m'ont inspiré un ennui profond. Parcontre, j'ai adoré lire Germinal mais qui est venu bien après dans les lectures imposées.
Mais je me souviens de "La nuit des temps", je me souviens de "La planète des singes", je me souviens de "La goutte d'Or", de "Vipère au poing", de "L'étranger", de "La mémoire blanche", de "La gloire de mon père", d"Un roi sans divertissement", du "Lion", de"L'appel de la Forêt", du "Parfum", de "Vendredi ou la vie sauvage", ...
Il y en a tellement. Finalement, pour aborder Germinal et, sans doute une heureuse idée de mon prof: proposer une longue liste de romans dans laquelle on pouvait choisir celui que l'on désirait présenter...
Je crois que l'idée du choix est effectivement importante, mais je ne vois pas tellement de mal à aborder un "classique" (garder les guillemets), en dernière année, mais lui-même devant aussi être bien choisi, et approché en douceur.
Flaubert n'étant probablement pas le plus digeste...
Donc, je suis moi aussi d'accord avec Alf et cette idée que l'initiation à la lecture est souvent mal engagée, plus souvent perçue comme une agression car elle n'évoque rien chez les ados à qui on l'impose.
Vouloir défendre les classiques à tout prix dans l'enseignement ne doit pas ressembler à une tentative de sauvetage de la littérature. Et finir dans des réactions intolérantes comme si on brisait l'idole...
Mais je pense quand même qu'ils doivent garder une place, tant que cette dernière a su être habilement préparée au préalable...

Bluewitch
avatar 18/04/2004 @ 21:45:57
Finalement, certains jeunes sont peut-être inconsciemment jaloux des vieux et les vieux inconsciemment jaloux des jeunes! ;o) Ce serait peut-être ça l'explication. Et chacun en veut à l'autre de ce qu'il a et lui pas.

Je crois qu'il faut rester tolérant dans les deux sens. Savoir accepter que les gens changent, et leurs désirs aussi. Trop de liberté, c'est tout de même un risque, mais les choix doivent avoir leur place, c'est clair.

C'est vrai que les profs ne sont pas entièrement responsables, et certainement pas de ce qui leur est imposé de voir. Parcontre, l'approche est individuelle, on peut le constater au sein d'une même école.

Sefann56 18/04/2004 @ 22:27:31
Finalement, certains jeunes sont peut-être inconsciemment jaloux des vieux et les vieux inconsciemment jaloux des jeunes! ;o) Ce serait peut-être ça l'explication. Et chacun en veut à l'autre de ce qu'il a et lui pas.

Je crois qu'il faut rester tolérant dans les deux sens. Savoir accepter que les gens changent, et leurs désirs aussi. Trop de liberté, c'est tout de même un risque, mais les choix doivent avoir leur place, c'est clair.
.




je ne comprend pas ton premier paragraphe, je pense que les lycéens en ont marre de lire que des livres datés d'il y a 300 ans!

Sefann56 18/04/2004 @ 22:33:38
Tout les gros livres qu'on nous a demandé de lire en vieux français sont, pour certains des classiques, mais lorsqu'on est au collège ou au lycée on a pas vraiment envi de lire plus d'une page, à moins que ce soit des sujets qui nous concernent !!
Des livres de notre époque, facile à lire nous donnerai peut-être le goût de la lecture ?!!
Aujourd'hui j'ai 16 ans et pour être franche je n'ai jamais lu un livre en entier pour l'école. J'ai decouvert la vrai lecture dans le fantastique, dans ce que j'aime. Mes amis ne lisent plus ou presque pas... je n'ai qu'une chose à dire... merci les profs !!!


là je suis tout a fait d'accord, moi aussi beaucoup de jeunes autour de moi ne lisent plus, blasés par les livres qu'on est obligé de lire pour la classe!
contrairement a toi, les livres je les finis mais certains j'en ai aucun souvenir, je pense par exemple a un livre que j'ai trouvé tres ennuyant: "une vie" de maupassant

Isaluna 19/04/2004 @ 08:39:54
Eternel débat... pour lequel dans les bibliothèques jeunesse comme celle dont j'ai la responsabilité, nous sommes aux premières loges! Je vois arriver des jeunes avec ces fameuses listes de lecture, parfois actualisées, parfois semblables à celles que j'ai reçue in illo tempore, tellement persuadés au départ que livre imposé signifie ennui, que la seule chose qui les préoccupe est l'épaisseur du livre. A cet égard, "le silence de la mer" de Vercors a énormément de succès! J'aimerais tout de même mettre la main sur ce fameux programme invoqué par les professeurs de français. Quelqu'un sait-il où on peut se le procurer (le programme belge, de préférence)?
Je connais par contre des professeurs qui font l'effort d'explorer la littérature dite "pour ados" qui récèle des merveilles, qui font l'effort de venir avec leurs élèves en bibliothèque pour qu'on les conseille et qu'on leur "ouvre l'appétit" en leur proposant des livres qui leur "parlent"... j'en connais aussi qui après avoir participé à nos animations et s'en être déclarés enchantés imposent la semaine suivante "la petite Fadette" à leurs élèves... mais bon, si le monde était parfait, ne s'ennuyerait-on pas?

Echemane
avatar 19/04/2004 @ 13:41:12
Le débat à mon avis est mal posé. Le problème n'est pas de savoir si les classiques doivent être abordés au collège ou au lycée (la réponse est oui évidemment) mais comment les aborder. Ce qui ressort des messages précédents c'est que les élèves sont presque tous persuadés par avance de l'ennui que va leur susciter la lecture imposée. N'y a-t-il donc pas un problème de méthode dans l'enseignement? je n'ai pas forcément la réponse précise mais ne faut-il pas proposer une autre approche de la littérature?
Je vais finir par un double constat que je trouve affligeant: j'ai d'un côté une petite soeur qui est en cinquième et à qui on fait lire en cours des livres d'une débilité totale. Les profs se défendent en disant que ça correspond au niveau des élèves. D'un autre côté j'ai une amie prof de collège qui se lamente que ses élèves sont nuls en orthographe, savent parfois à peine lire, peinent à structurer une phrase de type sujet, verbe, complément, et qu'il est souvent trop tard pour les récupérer. Ma petite soeur n'est pas très différente.
J'ai toujours pensé et continue à penser que l'étude de livres réputés difficiles peut être une bonne chose: à la fois pour la qualité de l'écriture et de la lecture mais aussi pour le développement personnel de l'élève et sa culture personnelle. Si celle-ci est inexistante à 15 ans il y a fort à parier qu'elle le restera toujours. Il faut donc adapter la lecture des livres qui en est faite aux enfants, pas se contenter de leur filer de la sous-littérature pour la jeunesse. J'ai étudié Andromaque de Racine en 4ème et j'en garde un excellent souvenir. Pourquoi serait-ce impossible aujourd'hui?

Isaluna 19/04/2004 @ 14:53:46
Là, j'ai tout de même envie de protester un tout petit peu : la littérature de jeunesse n'est pas de la sous-littérature, ... pour moi, un bon livre, classique ou non, est un livre qui me procure une émotion, qui résonne en moi, qui m'accompagne dans ma vie. Je ne sais plus qui dans ce site (je me perds dans tous ces forums!) a cité Pennac (et s'il se reconnaît, merci de me donner les références exactes de ce passage, s'il le peut!) qui dit en parlant des livres "nous réclamons des compagnons d'être". Je ne sais quels livres on a fait lire à votre soeur, mais je connais moi des livres de jeunesse qui sont des vrais compagnons d'être...

Jules
19/04/2004 @ 16:38:20
Je voudrais un rien m'opposer à l'idée qu'à seize ans il n'est pas mal de ne s'occuper que des filles, des copains et des jeux divers. Dieu sait pourtant que j'ai bien vite trouvé les filles un sujets passionant et très beau, les copains une chose essentielle de la vie et le sport un merveilleux défoulement et un sens de l'équipe et des autres. Mais certains de ma génération, dès quinze ans, se passionnaient aussi pour la politique au travers des positions prises par des grands auteurs et artistes de l'époque (Prévert, Picasso, Sartre, Camus, Gide, Malraux etc.)

En pension nous avions ce que l'on appelait la bibliothèque des "grands" et à seize ans j'en étais devenu le responsable. Je recevais donc un budget trimestriel pour acheter les livres... Quel régal !

Mais comme tout le monde le dit ici, il va de soit que c'était surtout les livres "non-scolaires" qui nous intéressaient le plus et, à l'époque, Camus, Sartre, Malraux et autres n'étaient pas encore au programme.

Je me souviens de m'être fait foutre dehors du cours de français parce que notre prof (très conventionnel) n'entendait Rimbaud que par "Le dormeur du val" alors que je prétendais, et je n'en démordais pas, que Rimbaud c'était avant tout "Une saison en enfer" et "Les illuminations" Il paraît que je perturbais et qu'il convenait de rester dans le programme...

Comme l'a très justement dit quelqu'un ci-dessus, j'étais par contre passionné par Zola que je trouvais révolutionnaire et cela beaucoup plus que par Balzac ou Flaubert.

Je rejoints l'idée que la littérature dite "classique" est moins gaie à lire mais était-ce vrai de Radiguet, de Fournier, de Zola, de certains Hugo et quelques autres ?... Mais là aussi, de mon temps "Le Diable au corps" se concevait assez mal pour le programme scolaire !... Ne donnons pas de mauvaises idées aux adolescents dont les nuits sont déjà assez torturées !...

Je crois que ce n'est pas toujours facile pour un prof qui doit respecter un programme... Par définition, l'intérêt de l'élève concerné va vers ce qui n'en fait pas partie. Et comme l'a très justement dit quelqu'un, s'il aime la lecture il aura le temps de découvrir les grands "classiques" plus tard. Ne pas le faire n'est pas vital, mais très dommage quand-même.

Est-il indispensable d'avoir lu Flaubert et Balzac pour apprécier Camus, Giono, Gide, Cocteau, Prévert, Aragon et bien d'autres ? Je n'en suis pas convaincu.

Folfaerie 19/04/2004 @ 17:49:14
C'est drôle, mais à lire les témoignages des plus jeunes, j'ai comme l'impression qu'ils sont "blasés" par la lecture des classiques depuis un petit bout de temps et pas seulement depuis le lycée (corrigez-moi si je me trompe).

Je ne garde pratiquement aucun souvenir de mes lectures forcées au lycée, sauf Madame Bovary qui m'avait ennuyée à mourir ;-) imposée en seconde, année où j'ai découvert parallèlement... le Seigneur des Anneaux !
Un contraste avec le collège où les profs nous faisaient découvrir Saint-Ex, Gary, Kessel, Steinbeck, Barjavel, London, Maupassant, Dickens et bien d'autres. Ce sont ces auteurs et donc ces livres qui m'ont amenée à la passion de la littérature. Et ce n'est pas le lycée qui m'a freinée dans mes explorations malgré quelques lectures malheureuses...
Et puis quelquefois, il suffit d'attendre que quelques années passent.
Après le désert littéraire du lycée, ma première année en fac de droit m'a ouvert des horizons illimités grâce à des profs et des maîtres de conférence cultivés et passionnés. Je comblais mes lacunes avec enthousiasme... Thucydide, Machiavel et son Prince, Alexis de Tocqueville, Montesquieu, Tite-Live et d'autres.

Il faut donc persévérer et se forger sa propre culture en essayant progressivement de s'attaquer à des oeuvres majeures, et classiques. Les livres contemporains, courts et faciles, c'est très bien pour commencer, éventuellement, mais il ne faut pas s'arrêter là. Et puis comment peut-on être blasé à 16 ans ? C'est simplement de la paresse intellectuelle...

Juger de l'intérêt d'un livre par rapport à sa grosseur ou sa date de création est également une grosse erreur. Quand j'étais au collège, les élèves prenaient plaisir à lire Molière et rigolaient des absurdités du Malade imaginaire, des Précieuses Ridicules ou du Bourgeois gentilhomme.

Par ailleurs, je suis entourée d'ados qui aiment lire, qui savent apprécier les bons livres et j'ai travaillé avec des gamins qui aimaient explorer la littérature, et qui continue à me demander des titres que je puisse leur conseiller. Pour rejoindre Isaluna, je dirais qu'il y a actuellement de très bons livres destinés à la jeunesse, mais lorsqu'on arrive à l'âge de 16 ans et donc plus, il faut savoir aller de l'avant et se plonger dans les livres plus "mûrs". Il faut commencer à réfléchir, à s'enrichir...

Par curiosité, j'aimerai savoir ce que Yani et Sefann56 ont lu de si "barbant" avant le lycée.

Sefann56 19/04/2004 @ 20:41:48
Je voudrais juste commencer par dire que je ne suis pas entierement contre les classiques mais que si on les lit sans un minimum les étudier au collège, on ne peut rien en faire (je pense à des livres que l'on était obligé de lire : une vie de maupassant n'est pas du tout à mon gout passionnant!)
Je sais que ma prof de troisième nous imposait quelques livres et quelles nous conseillait quelques autres, je pense que j'ai trouvé beaucoup plus de plaisirs à lire ceux qu'elle nous avait conseillés, meme si je ne les finissait pas, je n'était pas obligé.
je pense que OBLIGER est le meilleuirs frein pour que l'on apprécie pas ( pas toujours je précise!)
Au lycée, c'est différent, on étudie des extraits:1, 2 ou 3 extrait du même livre et apres, c'est notre choix que de lire l'oeuvre entière ou non, mais on est jamais obligé
Je pense que le programme n'est pas adapté au élèves
Apres tous les livres étudiés ne sont pas "nuls"
(et je met bien cela entre guillemets)
et bien sur tout dépends des goùts de chacuns!

Martell
avatar 19/04/2004 @ 20:48:22
On ne peut bien sûr pas adopter une méthode parfaite pour tous, il n'y en a pas. Mais le minimum est d'imposer au moins un grand classique avant la fin du lycée. L'important serait surtout de promouvoir les lectures libres.

À 15 et 16 ans, pour ma part j'aimais bien lire Lautréamont et Rimbaud, j'avais conscience d'être marginal et ça me plaisait, l'école n'avait rien à voir avec mes choix.

Les goûts littéraires de la jeunesse de ceux qui ont font carrière avec les livres ou près des livres, ou le goût des décideurs de l'éducation nationale ne doivent pas servir d'exemple.
Ça peut vous paraître simpliste mais établir un liste évolutive via sondage auprès des profs pour découvrir quels sont les livres qui font consensus serait une bonne affaire.

Sefann56 19/04/2004 @ 23:00:02
c'est quoi pour vous un grand classique?

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