C'est tout de même comique. On commence à parler musique et on se retrouve avec un fil religieux, un de plus, avec les sempiternelles discussions entre ceux à qui Dieu a donné la foi (pas mal ta citation d'Ophélie, Julius) et ceux à qui il ne l'a pas donnée.
il y a des fois plus nobles que d'autres Le Rat ou plus réfléchies ou plus authentiques ou plus je ne sais quoi, c'est pourquoi dieu ne m'atteint pas car je le juge en regardant ceux qui le vénèrent
Je t'ai bousculée, c'est vrai, mais j'ai dit pardon, et je redis pardon. Ma réaction était trop spontanée et à peine envoyée je l'ai regrettée.
C'est que, après lecture trop rapide, j'avais pensé que c'était : Mae et Dieu, Mae sait ! Ce que Mae pense, pensez-le... !
Mais comme d'un autre côté, Mieke Maaike nous dit qu'on écrit pour soi-même, alors bon, la prochaine fois je me tairai...
SJB
Pas de problème, personnellement, je n'ai jamais rien eu contre toi, d'où d'ailleurs mon absence totale d'agressivité salutaire (pour moi).
Ce qui fausse le jugement, ce n'est pas tant la rapidité de lecture que la charge de prélecture : avant même de lire, tu a pensé "c'est sûrement comme ci et comme ça puisque c'est Mae qui a écrit," Tu le dis toi même, et cela confirme ce que j'avais pressenti, c'est injuste et c'est cela qui avait jeté des pierres dans mon coeur. Pas ton jugement sur l'inintérêt de cet écrit. Cela par contre est tout à fait juste.
C'est le présumé qui fait mal.
Mais c'est pas ta faute.
"au village sans prétention, j'ai mauvaise réputation
Que je m'démène que j'reste coi, je passe pour un je ne sais quoi" ;
Ne demande pas pardon pour si peu. Et qui suis je pour avoir à pardonner ? Tu parles à une renégate et tu le sais ;)
Mieke a raison, on écrit d'abord pour soi :
Mais pas que
On écrit aussi dans l'espoir de rencontrer ne serait-ce qu' un lecteur. Si on fait des mécontents par ses propos, ce n'est pas grave. Mais ce qui me peine, à travers ce genre d' affaire, c'est que des rencontres ne se feront jamais : puisqu' au vu du nom de l'auteur figurant en haut de la page, le lecteur potentiel sera passé directement de la lecture diagonale à la lecture biaisée.
Moi quand un auteur m'agace , je ne le lis carrément pas ;)
Je ne réouvrirai qu'en présence de mon avocat.
(hohé Mieke, tu m'entends ?)
Pour le moment, mon coeur est fermé pour cause de travaux. Y a du boulot, avec toutes ces pierres ! Que celui qui n'a jamais dit des énumérations sans intérêt lui jette la première ..*Il *disait..mais ils n'ont pas entendu, ils écoutaient la messe en si sur leurs MP3.
Je me construis un palais imaginaire, comme celui du facteur Cheval .
;)
Avant de terminer un mot encore à propos de la musique ( avis très personnel et subjectif-narcissique, hohé m'entends-tu, prince JEAN ?)
Le cycle de lieder du " voyage d'hiver"de Schubert vaut bien dix prix Goncourt, et je préfère la joie simple que me procure l'écoute de "Le jardin extraordinaire " de Charles Trénet à la lecture indigeste des "bienveillantes" de Truc Machinchouette.
Bien à vous tous/tes, et vive la Zique
Et la musique minimaliste du Ping....... Pong, vous connaissez ? : )
oui ! Mae West, je t'entends !
et Oui, je partage tes gouts pour 'le voyage d'hiver' et pour 'le jardin extraordinaire' !
ce sont plus souvent les mélomanes que les musiciens qui mettent des barrieres entre les styles musicaux.
je me souviens d'une répétition à l'opera bastille, où j'avais fredonné avec un chef d'orchestre des chansons du génial Trenet.
il y a trois choses qui me provoquent une émotion intense, c'est la beauté humaine , la musique et l'atmosphere d'un lieu (ex: une fin de journée en automne dans les jardins du chateau de Versailles, le crépuscule sur un port de mediterranée, la neige tombante sur les forets profondes du vellay)
et Oui, je partage tes gouts pour 'le voyage d'hiver' et pour 'le jardin extraordinaire' !
ce sont plus souvent les mélomanes que les musiciens qui mettent des barrieres entre les styles musicaux.
je me souviens d'une répétition à l'opera bastille, où j'avais fredonné avec un chef d'orchestre des chansons du génial Trenet.
il y a trois choses qui me provoquent une émotion intense, c'est la beauté humaine , la musique et l'atmosphere d'un lieu (ex: une fin de journée en automne dans les jardins du chateau de Versailles, le crépuscule sur un port de mediterranée, la neige tombante sur les forets profondes du vellay)
et je préfère la joie simple que me procure l'écoute de "Le jardin extraordinaire " de Charles Trénet à la lecture indigeste des "bienveillantes" de Truc Machinchouette.
Je jardin extraordinaire c'est Arlette Vincent par Charles Trénet !!. Par contre les bienvaillantes, quand même moi j'ai envie de le lire, il y a un beau consensus sur le site.
Je jardin extraordinaire c'est Arlette Vincent par Charles Trénet !!. Par contre les bienvaillantes, quand même moi j'ai envie de le lire, il y a un beau consensus sur le site.
on vient de me l'offrir ... le début est magnifique. moi , aussi j'ai tres envie de m'y mettre mais il faut du temps...
pour mae.. tu n'as pas compris l'expression 'narcissisme du present' ,c est une notion qu'Alain Finkelkraut développe. elle exprime notre époque qui se croit bonne pour juger du passé avec ses valeurs actuelles.
voilà !
on vient de me l'offrir ... le début est magnifique. moi , aussi j'ai tres envie de m'y mettre mais il faut du temps...
pour mae.. tu n'as pas compris l'expression 'narcissisme du present' ,c est une notion qu'Alain Finkelkraut développe. elle exprime notre époque qui se croit bonne pour juger du passé avec ses valeurs actuelles.
voilà !
Je jardin extraordinaire c'est Arlette Vincent par Charles Trénet !!. Par contre les bienvaillantes, quand même moi j'ai envie de le lire, il y a un beau consensus sur le site.
on vient de me l'offrir ... le début est magnifique. moi , aussi j'ai tres envie de m'y mettre mais il faut du temps...
pour mae.. tu n'as pas compris l'expression 'narcissisme du present' ,c est une notion qu'Alain Finkelkraut développe. elle exprime notre époque qui se croit bonne pour juger du passé avec ses valeurs actuelles.
voilà !
Il n'a pas tort ; malheureusement le problème de Finkelkraut est inverse, c'est qu'il aurait plutôt un peu trop tendance à ne juger le présent qu'à travers les valeurs du passé ;)
Les bienveillantes :
Ce bouquin ne me dit rien qui bienvaille, j'ai peur qu'il y n'y ait des passages très durs, difficile pour moi, j'ai pas réussi à tout lire de "si c'était un homme", je bute sur "être sans destin"....je ne supporte même plus Andrea JaPP.
Il faudrait pour que je me pousse à lire ce genre d'ouvrage qu'il m'apprenne quelque chose de neuf. La banalisation du mal par l'obéïssance aux ordres venus d'en haut, le fait qu'il y ait eu des actes horribles exécutés en l'absence de tout sentiment n'est pas une nouveauté.
Peut-être le livre a-t-il le mérite de rassembler en un bloc des tas de choses qui étaient déjà perceptibles à travers des oeuvres comme "les damnés" de Visconti, "deutsches requiem" de Borges, "le silence de la mer" de Vercors, le film "nuit et brouillard" etc ...et aussi les analyses admirables d'Hannah Arendt, ou notre désarroi devant le nazisme de Heidegger. Tout ça semble se retrouver dans le bouquin.
Mais il y a tant de choses à lire, et je ne lis pas vite ! Et puis 900 pages pour raconter ce qu'il pouvait y avoir dans la caboche d'un boche fêlé, merci, bien ! (je 'igole je 'igole ;)
bon, si on me l'offre j'essaierai quand même un peu.
il y a trois choses qui me provoquent une émotion intense, c'est la beauté humaine , la musique et l'atmosphere d'un lieu (ex: une fin de journée en automne dans les jardins du chateau de Versailles, le crépuscule sur un port de mediterranée, la neige tombante sur les forets profondes du vellay)
Tout ça se retouve dans le lied, et plus encore dans les oratorios, et certains opéras, tu ne crois pas ?
Je crois que l'on se trouve devant l'émotion "sacrée" comme le personnage de Parsifal devant l'enchantement du Vendredi Saint. La "connaissance" ou la "révélation" ne vient qu'ensuite (ou ne vient pas) En ce sens la foi "s'apprend" avec le doute et pour cela la croyance a besoin, sans doute (!) de s'appuyer sur la raison.
Je
Les bienveillantes :
Ce bouquin ne me dit rien qui bienvaille, j'ai peur qu'il y n'y ait des passages très durs, difficile pour moi, j'ai pas réussi à tout lire de "si c'était un homme", je bute sur "être sans destin"....je ne supporte même plus Andrea JaPP.
Il faudrait pour que je me pousse à lire ce genre d'ouvrage qu'il m'apprenne quelque chose de neuf. La banalisation du mal par l'obéïssance aux ordres venus d'en haut, le fait qu'il y ait eu des actes horribles exécutés en l'absence de tout sentiment n'est pas une nouveauté.
Peut-être le livre a-t-il le mérite de rassembler en un bloc des tas de choses qui étaient déjà perceptibles à travers des oeuvres comme "les damnés" de Visconti, "deutsches requiem" de Borges, "le silence de la mer" de Vercors, le film "nuit et brouillard" etc ...et aussi les analyses admirables d'Hannah Arendt, ou notre désarroi devant le nazisme de Heidegger. Tout ça semble se retrouver dans le bouquin.
Mais il y a tant de choses à lire, et je ne lis pas vite ! Et puis 900 pages pour raconter ce qu'il pouvait y avoir dans la caboche d'un boche fêlé, merci, bien ! (je 'igole je 'igole ;)
bon, si on me l'offre j'essaierai quand même un peu.
Mae West, j'en suis au tiers et c'est de temps en temps à vomir...
mais cela reste malheureusement intéressant (ou captivant et sidérant en même temps... je n'ai pas encore trouvé les mots pour qualifier ce livre, la critique éclair va être très dure à faire !); c'est, de toute façon, une épreuve; mais jusqu'au tiers du bouquin elle m'apparait encore comme nécessaire, entendons nous bien, je n'aime pas les trucs morbides et glauques mais ce livre nous rappelle que n'importe qui peut faire n'importe quoi; ce n'est pas notre devoir de mémoire qui est en cause mais notre capacité à pousser l'introspection assez loin pour ne pas se laisser mener hors des limites.
Donc pour le moment, le conseil est plutôt de le lire...
mae, je partage tout à fait ton dernier post, sur la beauté, sur Parsifal et sur la foi.
cela m'a donné envie de reécouter la scene où Amfortas doit presenter le calice du Christ aux chevaliers.
il parle du sang du Christ qui s'écoule de sa blessure "sa plaie aux rouges larmes qu'un Dieu pleura sur l'opprobre humain pitié d'amour ineffable." et le compare à sa blessure qui le rend immortel "de ma plaie à moi.. mon sang pecheur ruisselle ardent, flot que toujours le desir souleve et las !que ne calme nul remords"
quelle beauté que la musique de Wagner !
cela m'a donné envie de reécouter la scene où Amfortas doit presenter le calice du Christ aux chevaliers.
il parle du sang du Christ qui s'écoule de sa blessure "sa plaie aux rouges larmes qu'un Dieu pleura sur l'opprobre humain pitié d'amour ineffable." et le compare à sa blessure qui le rend immortel "de ma plaie à moi.. mon sang pecheur ruisselle ardent, flot que toujours le desir souleve et las !que ne calme nul remords"
quelle beauté que la musique de Wagner !
Les bienveillantes :
Ce bouquin ne me dit rien qui bienvaille, j'ai peur qu'il y n'y ait des passages très durs, difficile pour moi, j'ai pas réussi à tout lire de "si c'était un homme", je bute sur "être sans destin"....je ne supporte même plus Andrea JaPP.
Il faudrait pour que je me pousse à lire ce genre d'ouvrage qu'il m'apprenne quelque chose de neuf. La banalisation du mal par l'obéïssance aux ordres venus d'en haut, le fait qu'il y ait eu des actes horribles exécutés en l'absence de tout sentiment n'est pas une nouveauté.
Peut-être le livre a-t-il le mérite de rassembler en un bloc des tas de choses qui étaient déjà perceptibles à travers des oeuvres comme "les damnés" de Visconti, "deutsches requiem" de Borges, "le silence de la mer" de Vercors, le film "nuit et brouillard" etc ...et aussi les analyses admirables d'Hannah Arendt, ou notre désarroi devant le nazisme de Heidegger. Tout ça semble se retrouver dans le bouquin.
Est-ce que certains lecteurs de “Les Bienveillantes” (que je n’ai pas lu encore) ont déjà lu “Kapput” de Malaparte ?
Je me demande si on ne pourrait pas rapprocher ces deux livres..
Bien que ne partageant pas du tout leurs idées, Curzio Malaparte a eu l’opportunité (pour ne pas dire la chance..), pendant la seconde guerre mondiale, de côtoyer nombre de nazis de haut rang, et parmi les pires. Il nous montre leur vie au quotidien, leurs cotés humains et banals, et tout ensemble leur cynisme, leur petitesse, leur (fausse ?) bonne conscience : on les voit organiser tranquillement l’horreur, avec méthode et conviction, en vue de quelque chose qui pour eux est un bien suprême.
Ça laisse songeur bien sûr, et on a souvent envie de vomir, comme ManuC, mais le malaise vient surtout du sentiment que cette abomination peut arriver en tout temps, dans n’importe quel pays, avec des gens comme nous..
Provis
Tu ouvres une conversation intéressante sur "Les Bienveillantes". Je crois que c'est un livre dont on parlera abondamment sur le site parce que, certainement, il vaut la peine qu'on en parle. Ce livre est "l'événement " littéraire du moment et ça devrait nous changer un peu du Da Vinci Code. ;-))
Je crois aussi que de très nombreux CLiens vont le lire et seront heureux de donner leur avis.
Ça vaudrait la peine de reprendre ton texte et d'ouvrir un nouveau fuseau réservé à ce livre.
Je te dirais alors pourquoi, à mon avis, il n'y a pas de comparaison possible avec Kaputt.
Tu ouvres une conversation intéressante sur "Les Bienveillantes". Je crois que c'est un livre dont on parlera abondamment sur le site parce que, certainement, il vaut la peine qu'on en parle. Ce livre est "l'événement " littéraire du moment et ça devrait nous changer un peu du Da Vinci Code. ;-))
Je crois aussi que de très nombreux CLiens vont le lire et seront heureux de donner leur avis.
Ça vaudrait la peine de reprendre ton texte et d'ouvrir un nouveau fuseau réservé à ce livre.
Je te dirais alors pourquoi, à mon avis, il n'y a pas de comparaison possible avec Kaputt.
Bon.. alors je vais essayer d'ouvrir un fuseau dans un forum, pour la seconde fois de ma vie.. :o)
Comment j'intitule ?? Les Bienveillantes ??
Comment j'intitule ?? Les Bienveillantes ??
oui !
Je m'étonne moi-même, ça a marché !! .. :o))
Et, SJB, n'oublie pas ta promesse !! .. :o)
Et à moi il ne reste plus qu'à lire "Les Bienveillantes" !! :o)
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